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La Madeleine (Nord)

50° 39′ 21″ nord, 3° 04′ 16″ est
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Pour les articles homonymes, voirMadeleine.

La Madeleine
La Madeleine (Nord)
L'hôtel de ville.
Blason de La Madeleine
Blason
Image illustrative de l’article La Madeleine (Nord)
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementNord
ArrondissementLille
IntercommunalitéMétropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Sébastien Leprêtre
2008-2026
Code postal59110
Code commune59368
Démographie
GentiléMadeleinois
Population
municipale
22 161 hab.(2022en évolution de +4,27 % par rapport à 2016)
Densité7 803 hab./km2
Population
agglomération
1 063 491 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées50° 39′ 21″ nord, 3° 04′ 16″ est
AltitudeMin. 16 m
Max. 38 
m
Superficie2,84 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineLille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attractionLille (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton de Lille-1
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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La Madeleine
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
La Madeleine
Géolocalisation sur la carte :Métropole européenne de Lille
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La Madeleine
Géolocalisation sur la carte :Nord
Voir sur la carte administrative du Nord
La Madeleine
Liens
Site webwww.ville-lamadeleine.fr/
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La Madeleine est unecommune française de laMétropole européenne de Lille située dans ledépartement duNord, en régionHauts-de-France. Elle est limitrophe de la ville deLille.

Géographie

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Localisation

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Carte
Les limites communales de La Madeleine et celles de ses communes adjacentes.

La Madeleine est une commune du nord de la banlieuelilloise, localisée dans la partieseptentrionale de la plaine duMélantois, enFlandre romane, à la limite du pays deFerrain.

Communes limitrophes deLa Madeleine
Marquette-lez-LilleMarcq-en-Barœul
Saint-André-lez-LilleLa Madeleine
Lille

Géologie et relief

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Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal de la Deûle et un autre petit cours d'eau[1],[Carte 1].

Lecanal de la Deûle est uncanal, chenal navigable, d'une longueur de 59 km, prend sa source dans la commune deDouai et se jette dans laLys àDeûlémont, après avoir traversé40 communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de la Madeleine[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par lesbassins versants de laMarque et de laDeûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de40 km de long et de25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est laMétropole européenne de Lille[3].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat du Nord-Pas-de-Calais.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[5]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[6] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[8],[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 656 mm, avec11,6 jours de précipitations en janvier et8,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deLesquin à8 km àvol d'oiseau[10], est de11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[11],[12]. La température maximale relevée sur cette station est de41,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de−19,5 °C, atteinte le[Note 2].

Statistiques 1991-2020 et records station LILLE-LESQUIN (59)- alt : 47 m, lat : 50°34'12"N, lon : 3°05'51"E
Records établis sur la période du
1er décembre 1944 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)1,71,93,85,99,312,114,21411,48,44,92,37,5
Température moyenne (°C)4,14,77,510,513,816,718,918,815,811,97,64,711,3
Température maximale moyenne (°C)6,67,511,21518,421,323,723,720,215,410,3715
Record de froid (°C)
date du record
−19,5
14.01.1982
−17,8
21.02.1956
−10,5
13.03.13
−4,7
09.04.1968
−2,3
03.05.1967
0
02.06.1962
3,4
05.07.1964
3,9
31.08.1956
1,2
23.09.1979
−4,4
28.10.1950
−7,8
24.11.1998
−17,3
29.12.1964
−19,5
1982
Record de chaleur (°C)
date du record
15,2
18.01.07
19
24.02.21
24,8
31.03.21
27,9
15.04.07
31,7
27.05.05
34,8
28.06.1947
41,5
25.07.19
37,1
08.08.20
35,1
15.09.20
27,8
01.10.11
20,3
06.11.18
16,1
31.12.22
41,5
2019
Ensoleillement (h)62,273,6127,3175,9195,7201,5209,7196,8155,3115,361,752,51 627,4
Précipitations (mm)58,250,852,145,361,663,767,871,356,864,17573,3740
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
24,6
23.01.1990
21,8
12.02.1996
39,1
05.03.12
28,7
03.04.1953
45,4
30.05.16
48,6
22.06.1951
59,4
03.07.05
62,8
19.08.05
50,7
15.09.1970
55,7
10.10.13
32,9
09.11.1966
34,8
26.12.1999
62,8
2005
Source :« Fiche 59343001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,6
1,7
58,2
 
 
 
7,5
1,9
50,8
 
 
 
11,2
3,8
52,1
 
 
 
15
5,9
45,3
 
 
 
18,4
9,3
61,6
 
 
 
21,3
12,1
63,7
 
 
 
23,7
14,2
67,8
 
 
 
23,7
14
71,3
 
 
 
20,2
11,4
56,8
 
 
 
15,4
8,4
64,1
 
 
 
10,3
4,9
75
 
 
 
7
2,3
73,3
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

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Typologie

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Au, La Madeleine est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française)[Note 3], une agglomération internationale regroupant60 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 4],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[15]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (72,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Lagare de La Madeleine est desservie par des trainsTER Hauts-de-France assurant des missions entre les gares deLille-Flandres et d'Hazebrouck].

La Madeleine est traversée par la ligne detramway du réseauIlévia le long de l'avenue de la République, localement appelée « Grand Boulevard ».

La commune est desservie, en 2023, par lesLianes 5 et 91, et par les lignes 14, 50, 86, 88 et CO3 duréseau Ilévia[19].

Plusieurs stations du serviceV'Lille sont également implantées dans la commune.

Au, deux stationsCitiz sont en place dans la commune, pour effectuer de l'autopartage.

Toponymie

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Berkem enflamand[20].

Parfois nommée La Madeleine-les-Lille ou La Madeleine-lez-Lille.

Histoire

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De la Flandre à la France

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Aux origines de la commune actuelle de La Madeleine, on trouve, dès le début duXIIIe siècle — mais sans doute lui sont-ils antérieurs — un petit nombre de hameaux et de lieux-dits, dont les noms même ont aujourd'hui disparu : le Vert-Pire, qu'on pourrait situer à proximité de l'actuel Romarin ; le Riez (« la jachère ») qui correspond de nos jours au centre-ville (mairie, église), Waudringhien, que les constructions militaires deVauban ont fait disparaître à la fin duXVIIe siècle ; Berkem, enfin, plus à l'écart, bordée par laDeûle. Il faudrait y ajouter le faubourg de Courtrai, absorbé par la ville deLille, de façon partielle sousPhilippe le Bel qui y construit lechâteau de Courtrai.

L'ensemble a constitué la paroisse Sainte-Marie-Madeleine de Lille fondée en 1233 à l'extérieur de l'enceinte de la ville, celle ducastrum originel[21].

Le territoire madeleinois partage son sort contrasté avec celui de la ville de Lille. D'abord gouverné par lescomtes de Flandre, il passe à la France par actes de guerre au début duXIVe siècle ; revenu à la Flandre en 1369, il entre, par le jeu de mariages successifs, dans l'ensemble flamand-bourguignon, puis, en 1477, dans l'empire desHabsbourg. Le surgissement du protestantisme déclenche en Flandre, dans la seconde moitié duXVIe siècle, une série de troubles dont La Madeleine ne sera pas préservée ; dans cette période agitée se place l'épisode héroïque, et probablement mythique, deJeanne Maillotte. En définitive, la commune, comme toute la Flandre, demeure dans le giron de l'Église romaine.

LorsqueCharles Quint décide de partager son Empire, les Pays-Bas catholiques reviennent à l'Espagne dePhilippe II ; La Madeleine reste en marge de la grande Histoire, et mène l'existence d'un village sans événements marquants.

Le château de Courtrai est démoli en 1577. Son territoire et le faubourg de Courtrai sont englobés dans un agrandissement de Lille en 1617.

En1667-1668,Louis XIV, au cours de la guerre de Dévolution, conquiert la région lilloise, dont le traité d'Aix-la-Chapelle lui confirme la possession. Cette conquête est suivie par la construction parVauban de lacitadelle de Lille et d'une nouvelleenceinte fortifiée autour de la ville.

Faubourg de la Madeleine sur plan de 1784

Cette enceinte intègre à l'intérieur de la ville agrandie une partie de la paroisse Sainte-Madeleine où est aménagé un nouveau quartier s'étendant sur le territoire de la partie également annexée de la paroisse voisine Saint-André. Ces remparts constituent une entrave aux échanges spontanés de La Madeleine avec la grande ville, qui n'est plus accessible désormais que par la porte de la Madeleine, actuelleporte de Gand. Le territoire à l'extérieur de la zone fortifiée, le « faubourg de la Madeleine » compris dans la banlieue de Lille (territoire soumis à la juridiction dumagistrat de Lille), se développe cependant, essentiellement le long de la grande route de Lille àMenin, l'actuelle rue duGénéral de Gaulle, voie privilégiée du commerce et des invasions et autour de son église à l'emplacement de l'actuelle.

À la fin du règne de Louis XIV, la guerre de succession d'Espagne place encore la région au centre des hostilités ; la coalition anglo-hollando-autrichienne envahit la châtellenie de Lille en 1708, et La Madeleine, située entre les troupes lilloises de Boufflers et celles duPrince Eugène et deMarlborough, qui dirigent la coalition, souffre cruellement des combats : le village est incendié, pratiquement anéanti. Ce n'était pas la première fois : tout au long de l'Histoire, le site avait été jugé propice par les armées qui convoitaient Lille (Philippe-Auguste en 1214, Philippe le Bel en 1297, en 1340 les défenseurs de Lille eux-mêmes.) La paix d'Utrecht, en 1713, rendra pourtant la région à la France.

La paix revenue, il faut songer à la reconstruction ; mais des disettes, des sécheresses, des épidémies ponctuent la vie de ces villageois de l'Ancien Régime. Les événements familiaux, les fêtes patronales éclairent des existences toutes consacrées à un dur labeur.

Révolution et Empire

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Le faubourg de la Madeleine, qui compte environ 600 habitants à la veille de laRévolution française, se constitue en commune conformément aux nouvelles institutions avec un premier maire élu en. Sa limite avec la commune de Lille est celle de la zone fortifiée qui entoure la porte de Gand.

La période révolutionnaire constitue un moment de trouble, d'agitation intérieure, avec des batailles rangées entre factions. De surcroît, le Nord est à nouveau envahi par les troupes étrangères, en 1792, pendant lesiège de Lille (qui échouera), les Autrichiens sont à Berkem.

Sous l'Empire, les Madeleinois connaissent le sort difficile de tous les Français, et leur vie ne change guère. En dehors d'une fabrique d'amidon, de deux moulins à huile et d'un petit chantier de construction de bateaux, c'est l'activité agricole qui occupe toujours la plus grande part des habitants. La proximité de Lille et la position de La Madeleine sur la grand'route ont pourtant favorisé la présence d'aubergistes, de maréchaux-ferrants, de quelques artisans. Sans doute aussi, les nombreuses activités textiles de la grande ville ont-elles assuré un travail, à domicile ou dans les ateliers lillois, à une fraction de la population.

Le décollage démographique et industriel

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Dans les années 1825-1830, apparaissent, à proximité de la route de Menin (devenue rue de Lille dans sa partie madeleinoise), de petits ateliers de mécanique ; l'un des plus connus est celui de Fontaine, dont l'existence est attestée en 1832. Dès 1820, Pitoux avait installé, dans un lieu non précisé de la commune, un atelier de fabrication de céruse, activité dangereuse qui ne subsistera pas à La Madeleine au-delà des années 1830.

En 1835, le négociant lillois Desmaziéres fonde dans le hameau écarté de Berkem une fabrique de sucre qui va subsister une dizaine d'années, sans doute condamnée par la surproduction ; mais les Desmazières resteront longtemps attachés à Berkem. C'est dans le même hameau que François Claes installe en 1842 une petite entreprise de produits chimiques, reprise en 1847 parFrédéric Kuhlmann qui lui donnera une extension considérable. C'est toujours à Berkem que les Lillois Delesalle-Desmedt établissent une usine linière en 1852. Surtout, la commune bénéficie, à partir de 1848, du lancement par les Rothschild de la voie de chemin de fer de Lille à Calais. Installée entre les remparts de Lille et le sud de La Madeleine, elle sera déplacée en 1875 au nord, sur son site actuel.

Vers 1850, la population avoisine 2 000 personnes, soit trois fois plus qu'au début du siècle, grâce à la paix et aux échanges. L'église de la seule paroisse, détruite en 1792, est reconstruite en 1839 ; elle sera remplacée, quarante ans plus tard, par l'église actuelle. Les Petites sœurs des Pauvres s'installent en 1848. Trois ans plus tôt, une autre congrégation a ouvert une école de filles rue de Lille. En 1875, les Dames de Saint-Maur, autre congrégation enseignante, créent un pensionnat dans l'avenue qui porte désormais leur nom ; destiné à l'éducation des jeunes filles de la bourgeoisie ; le bâtiment, qui subsiste, présente un réel intérêt architectural, par l'alliance qu'il propose de la brique et du métal.

La commune, déjà, prend les allures d'une petite ville. Trois facteurs vont converger pour la faire entrer définitivement dans la société industrielle : l'apport constant de nouvelles techniques, souvent d'origine britannique ; la congestion de Lille, enserrée dans ses fortifications, qui ne seront détruites que dans l'entre-deux-guerres après leur déclassement en 1919, le front nord-est longeant La Madeleine étant d'ailleurs préservé ; la disponibilité d'une main-d'œuvre abondante, considérablement amplifiée par une immigration belge croissante après 1850. Dès 1851, les Belges représentent le quart de la population, la moitié pendant les 25 années suivantes. Entre-temps, La Madeleine est passée de2 000 à 7 000 habitants. Ces nouveaux venus, presque tous ouvriers, s'installent surtout dans la partie ouest de la ville : un nouveau quartier se forme autour de la rue Jeanne Maillotte, et Berkem devient aussi un secteur ouvrier. Dans toute cette zone, les conditions de logement et de salubrité sont désastreuses, avec la création de multiplescourées.

La fusion de La Madeleine avec Lille est envisagée en 1858 avec les communes limitrophes de Saint-André, Fives et Lambersart (outre Wazemmes, Esquermes et Moulins à l'intérieur de la nouvelle enceinte agrandie). Ce projet n'eut pas de suite, seule la commune de Fives extra-muros étant absorbée par la grande ville[22].

De nombreuses fonderies et chaudronneries apparaissent, rue de Lille et aux alentours (Durot-Binault, Boyer, remplacé vers 1890 par Blondel, et toujours l'entreprise Fontaine) ; il faudrait y ajouter tout un ensemble de petits ateliers de mécanique. À partir de 1872, Berkem voit encore s'implanter de nouvelles usines textiles, parmi lesquelles les filatures Agache, Saint-Léger et, plus tardivement, Huet, qui emploient toutes de très nombreux salariés, fréquemment des femmes.

La nouvelle église Sainte-Marie-Madeleine est ouverte au culte en 1888. Les transformations démographiques vont amener l'archevêque de Cambrai à autoriser la création d'une nouvelle paroisse à Berkem, de plus en plus peuplée, dont l'église Saint-Vital est inaugurée en 1868. Un nouvel hôtel de ville, plus en rapport avec les nouvelles dimensions de la commune, est inauguré en 1892. Des équipements inédits apportent aux Madeleinois (dont une partie notable reste cependant très démunie) des éléments de confort : le gaz en 1861 pour l'éclairage - parcimonieux - des rues principales, puis l'électricité. Laligne de tramway J à chevaux assure la liaison avec Lille à partir de 1879. La ligne est convertie en traction à vapeur en 1888 puis électrifiée en 1902. Les premiers branchements téléphoniques sont installés en 1905-1906. En 1893, un quai de débarquement des marchandises est construit sur laDeûle canalisée, à côté de la grande teinturerie Dedondère, face à la commune deSaint-André. Il servira surtout à l'acheminement du charbon et des grumes. La grandeusine Kuhlmann utilise de préférence le chemin de fer.En 1896,Albert Calmette, alors professeur à la faculté de médecine, crée la première station d'épuration des eaux usées française sur la commune de la Madeleine.

Un réseau d'associations sportives, musicales, colombophiles, politiques, d'organisations de jeunesse de tendances différentes, couvre la ville, dont la population dépasse 12 000 habitants en 1900. La commune n'échappe pas aux convulsions politiques, sociales, religieuses, du temps : bagarres, grèves. La grande querelle autour de laséparation de l'Église et de l'État culmine au début de 1906 avec les manifestations qui accompagnent l'inventaire des deux sanctuaires madeleinois. À partir de 1890, un quartier se dessine autour de la nouvelle gare, de part et d'autre de la voie ferrée, avec les huileries Carpentier-Lefebvre, la fabrique de sommiers métalliques d'Eugène Huyghe, l'usine de dégraissageRozendaal. Peu avant laguerre de 1914, la Carbonique française s'installe rue Saint-Charles. Mais partout dans la commune les entreprises se multiplient, de toute nature : brasseries (Delesalle, Vanneufville, etc.), ateliers de torréfaction de cafés (notamment Fichaux), fabrique d'extincteurs (Fleury-Legrand) ; l'activité économique ne cesse de se diversifier.

Au début duXXe siècle, un événement nouveau vient modifier radicalement la physionomie de la commune : le percement d'un boulevard entreLille etRoubaix-Tourcoing. La nouvelle artère traverse l'est de La Madeleine, secteur pratiquement inhabité jusque-là et consacré à l'agriculture, à l'exception de la fabrique de décorations funéraires Foubert, qui remonte à1891). Une partie de la ville est ainsi séparée du territoire principal, et s'en trouvera de plus en plus isolée par une circulation automobile croissante Dès 1909, une ligne de tramways électrique dessert ce boulevard (l'actuelle avenue de la République). Un nouveau quartier naît ainsi, des deux côtés de cette voie, et occupe, progressivement, tout l'espace encore disponible entre la rue de Lille et la limite orientale de la ville. Il se développera progressivement entre 1910 et 1940. Des ensembles résidentiels, des villas cossues, souvent inspirées du style Art nouveau, aux motifs floraux abondants, auxbow-windows élégants, sont habitées par une population socialement privilégiée d'industriels, de fonctionnaires, de membres des professions tertiaires et libérales. Une concession du constructeur d'automobilesRenault s'y implante dès 1909,Panhard attendra 1925 pour y ouvrir une succursale.

D'une guerre à l'autre

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Au cœur de cette évolution est survenue laguerre de 1914-1918, durant laquelle les Madeleinois connaissent les mêmes épreuves que toute la région, occupée de l'automne 1914 à l'automne 1918 : brimades, restrictions de toutes sortes, impositions frappent la commune. Des destructions sont opérées, des démontages d'usines accomplis, sans parler, évidemment de la perte sans retour que constitue la mort au combat de plusieurs centaines d'habitants de la ville.

L'état-major de la1re brigade d'infanterie se mobilise à La Madeleine dès l'ordre de mobilisation générale du. La brigade est commandée par legénéral de brigade Marjoulet et regroupe deux régiments d'infanterie (Armée de terre française sur le front occidental en 1914). Le général et les trois capitaines qui le secondent reçoivent un cheval de selle le. Le lendemain, l'état-major embarque à la gare de La Madeleine, vers Lille. Un train l'emmène de Lille versHirson puis versAubenton où il va stationner. Il passe les premiers jours de la guerre dans cette région puis dans l'est de la France[23].

Le pont métallique qui surplombe les voies ferrées à l'extrémité nord de la rue de Lille est détruit pendant la guerre ; il ne sera rétabli qu'en 1921.

La reconstruction s'opère du reste sans délai à la crise croissante du logement, les loisRibot-Loucheur apportent une réponse partielle ; c'est dans ce cadre que sont construites, vers 1930, de nouvelles rues près de la place du Marché : avenueJoffre, rueClemenceau, constituées d'habitations individuelles ; l'ensemble vise à une réelle qualité en matière d'urbanisme. Antérieurement, des habitations ouvrières plus banales, mais confortables au regard de l'époque, avaient été édifiées par les grandes firmes textiles, principalement à Berkem.

Durant la période 1920-1939, la vie économique se transforme encore, en particulier par l'arrivée de la famille Schwob, venue de l'est de la France, qui rachète aux Barrois et aux Delesalle la Cotonnière de Fives, rue Pasteur, dont elle amplifie la production. L'espace faisant défaut, les Schwob vont surtout développer leur affaire vers le quartier du Plouich, àMarcq-en-Barœul, qu'ils transforment totalement.

Peu après la fin de la guerre, l'évêché se préoccupe de doter le secteur de l'avenue de la République de sa propre paroisse ; ce sera chose faite en 1937, avec l'inauguration de l'église Notre-Dame de Lourdes, construction moderne, originale dans sa conception, qui s'intègre aisément dans son environnement résidentiel.

À l'automne 1939, la France entre dans une nouvelle guerre. La défaite de 1940 place leNord-Pas-de-Calais dans une zone interdite ; ce sont quatre sombres années pour les Madeleinois, de servitudes et de contraintes de toute nature, durant lesquelles la population se tient dignement. La résistance passive de la majorité est amplifiée par l'action efficace d'un petit nombre de combattants, qui paieront souvent leur courage de leur vie ou d'une terrible déportation. Leur souvenir est perpétué par le baptême des rues Eugène-d'Hallendre, François-de-Guillebon, et de la place des Fusillés et Déportés. La Madeleine se voit imposer, durant ces années, la présence du service de contre-espionnage allemand, aux sinistres interrogatoires. Après la Libération, vécue dans la liesse, la présence prolongée de troupes américaines concrétise la fin des mauvais jours.

La désindustrialisation et le remodelage urbain

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Avec le retour des prisonniers de guerre et la remise en route de l'outil économique, La Madeleine, dont la population dépasse désormais 20 000 habitants, reprend son développement. Les municipalités successives s'efforcent de résoudre, à leur échelle, la crise du logement, par la construction de grands ensembles d'habitations à loyer modéré, principalement dans le centre de la ville. Leur tâche est rendue plus difficile par l'exiguïté du territoire communal. Des années 1960 à nos jours, une série d'opérations d'envergure, parfois radicales, tendent à corriger la croissance anarchique duXIXe siècle : elles portent surtout sur les vieux quartiers ouvriers, c'est-à-dire sur Berkem et le secteur de la rue Jeanne-Maillotte. Un nouveau quartier, la Nouvelle Madeleine, surgit à proximité du boulevard périphérique aménagé sur le premier tracé du chemin de fer, celui de 1848. Même le secteur plus récent de l'avenue de la République, est profondément modifié : l'avenue duMaréchal-Leclerc (ex-rue du Jardin botanique) est percée pour assurer un dégagement de la circulation versFives ; depuis 2010, le secteur du Romarin, qui avait déjà accueilli le lycée Valentine Labbé, assure ainsi une totale continuité urbaine jusqu'au boulevard périphérique. Les équipements nouveaux qu'exige la société contemporaine (piscine, crèche, salles de sport, stades, squares) ont été progressivement créés.

Toutes ces transformations se sont produites, cependant, dans un contexte économique assombri. L'industrie, qui est à l'origine de la croissance madeleinoise, a connu un reflux incessant. Les vastes usines duXIXe siècle ont pour la plupart disparu entre 1970 et 1985 approximativement : le tissage Huet a fermé ses portes. L'entrepriseAgache est rachetée par les frères Willot avant d'être reprise par le holdingFinancière Agache contrôlé parBernard Arnault et cesse son activité. Si un ensemble résidentiel a pu être construit ruePasteur, c'est sur le terrain précédemment occupé par l'entreprise Delesalle et la Cotonnière de Fives, reprise parMarcel Boussac en 1945 avant de disparaître dans la tourmente. Il ne s'agissait pas d'un problème local, mais d'un phénomène général, aux causes multiples, auquel La Madeleine n'a pu se soustraire. Un regain d'activité du commerce, l'ampleur nouvelle du secteur tertiaire (banque, assurances), ont pu limiter, sans les supprimer, les effets de la crise. D'autres entreprises, de moindres dimensions mais plus nombreuses, ont commencé à assurer la relève. Certaines mettent en œuvre des techniques parmi les plus avancées (dans le domaine de laventilation industrielle, par exemple), et préfigurent ce que pourrait être l'avenir de La Madeleine ; la densification du tissu économique de la ville sera l'enjeu des prochaines années.

Source :Texte original de Monsieur Pouchain, historien de La Madeleine

Politique et administration

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Situation administrative

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La Madeleine dans son canton et son arrondissement.

La Madeleine est une commune française située dans le département du Nord en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Administrativement, La Madeleine appartient :

La commune est également rattachée à la Préfecture du Nord, située à Lille, et dépend des services administratifs de la Métropole européenne de Lille.

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2014 dans le Nord.
Article connexe :Élections municipales de 2020 dans le Nord.
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Administration municipale

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La commune de La Madeleine est administrée par un conseil municipal présidé par le maire Sébastien Leprêtre, en fonction depuis le[24]. La mairie est située au 160 rue du Général-de-Gaulle, 59562 La Madeleine Cedex.

Le conseil municipal est composé de plusieurs adjoints et conseillers, parmi lesquels[25] :

  • Justin Longuenesse, 1er adjoint
  • Violette Massiet, 2ème adjointe
  • Bruno Flajolet, 3ème adjoint
  • Céline Le Roy, 4ème adjointe
  • Eryck Ziza, 5ème adjoint
  • Stéphanie Poullie, 6ème adjointe
  • Olivier Robin, 7ème adjoint
  • Céline Brichet, 8ème adjointe
  • Arnaud Poutrain, 9ème adjoint.

La mairie est ouverte[26] :

  • Du lundi au vendredi : de 08h15 à 12h00 et de 13h30 à 17h15
  • Le samedi : de 08h30 à 12h00.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
17921799Charles Delrue  
17991810Louis Prouvost[27],[28],[29]  
18101812Pierre Raux[30]  
18121816François Raux[31]  
18161827Henri Delos[32]  
18271839Pierre Lepers[33]  
18391855Jean-Baptiste Bonnier  
18551861Jean Carrière[34]  
18611876Ernest Dupont  
18761892Charles Crepelle-Fontaine[35],[36]  
18921904Georges Fontaine  
19041908Pierre Saint-Léger  
19081912Emile Delesalle  
19121919Charles Delesalle  
19191935Edouard Descamps  
19351944Gustave Scrive-ThiriezEntente
républicaine
Industriel du textile
Conseiller général de Lille-Nord(1936 → 1940)
19441947Charles Happe[37],[38] Médecin
Alain Le Marc'hadourRPFpuisRSpuis
UNRpuisUDR
Médecin
Suppléant du députéLiévin Danel(1962-1967)
Député du Nord (3e circ.)(1970 → 1973)
Conseiller général de Lille-Nord(1951 → 1976)
Pierre BillecocqUDRpuisRPRAdministrateur civil et diplomate
Député du Nord (3e circ.)(1968 → 1969 et 1973)
Conseiller général de Lille-Nord-Est(1970 → 1973)
Claude DhinninRPRpuisUMPAgent immobilier et agent d'assurances
Député du Nord(1973 → 1981 et 1986 → 1997)
Conseiller général de Lille-Nord(1976 → 1988)
en coursSébastien LeprêtreUMPpuisLRCadre
Conseiller départemental de Lille-1(2021 → )
Vice-président de laMétropole européenne de Lille

Instances judiciaires et administratives

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La commune relève dutribunal judiciaire de Lille, de lacour d'appel de Douai, dutribunal pour enfants de Lille, dutribunal de commerce de Tourcoing, dutribunal administratif de Lille et de lacour administrative d'appel de Douai.

Distinctions

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Depuis 2002, la commune de la Madeleine affiche trois fleurs au panonceau desvilles et villages fleuris de France.

En2011, elle a été récompensée par lelabel « Ville Internet @@@ »[39].

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 6].

En 2022, la commune comptait 22 161 habitants[Note 7], en évolution de +4,27 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
5416115696577889251 1261 5281 974
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
2 4434 0155 4106 3487 4618 5049 0609 68910 779
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
12 35913 52215 69917 90220 42821 50721 50121 68822 831
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
23 38123 20320 99922 11521 60122 39922 68122 22121 253
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
22 48822 161-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puisInsee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 38,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 21,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 10 100 hommes pour 11 868 femmes, soit un taux de 54,02 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,8 
4,2 
75-89 ans
8,3 
12,8 
60-74 ans
15,2 
16,7 
45-59 ans
16,7 
26,0 
30-44 ans
21,2 
21,6 
15-29 ans
21,3 
18,0 
0-14 ans
15,5 
Pyramide des âges du département duNord en 2021 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Santé

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Enseignement

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La Madeleine fait partie de l'académie de Lille.

Écoles et collèges

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La ville accueille :

  • 5 écoles maternelles publiques[45] :
    • École Anne Frank ;
    • École Courbet ;
    • École d'Hallendre ;
    • École du Moulin Alphonse Daudet ;
    • École Gaston Leclercq.
  • 4 Écoles élémentaires publiques[45] :
    • École Victor Hugo ;
    • École Louise de Bettignies ;
    • École Kléber ;
    • École Edmond Rostand :
  • 2 écoles maternelles et élémentaires privées[45] :
    • Institution Jeanne d'Arc ;
    • École Sainte Geneviève.
  • 2 établissements secondaires[45] :
    • Collège Yvonne Abbas ;
    • Collège Privé Saint Jean.

Lycées

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  • Lycée Valentine-Labbé (public)[45]

Édifices civils

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La Madeleine possède plusieurs édifices civils qui témoignent de son histoire et de son développement urbain.

Hôtel de ville

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La mairie de la Madeleine en 1908.

L'hôtel de ville de La Madeleine est un bâtiment emblématique situé au 160 rue du Général-de-Gaulle. Il abrite les services municipaux et accueille les événements officiels. Son architecture mêle éléments classiques et modernes, reflétant l'évolution de la commune.

Patrimoine industriel

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La ville a conservé plusieurs vestiges de son passé industriel, notamment d'anciennes usines et entrepôts réhabilités en espaces culturels ou résidentiels. Parmi eux :

  • la Chaufferie Huet[46] transformée en salle culturelle et polyvalente ;
  • une usine textile transformée en Centre de Culture et d'Animation et Théâtre du Millénaire[47].

Espaces publics et équipements

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La ville dispose de plusieurs espaces publics et équipements civils :

  • la médiathèque municipale, qui propose un large choix de livres et d'activités culturelles.
  • le centre culturel, qui accueille des expositions et spectacles.
  • Les salles polyvalentes, utilisées pour des événements associatifs et municipaux.

Sports

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La Madeleine dispose d'un large éventail d'infrastructures sportives permettant la pratique de nombreuses disciplines. Parmi ces équipements, on retrouve[48] :

  • le complexe sportif des Gantois ;
  • le city stade au Square Pastour ;
  • le complexe sportif Claude Dhinnin[49] ;
  • le complexe sportif du Romarin ;
  • le dojo Maurice Grimonprez ;
  • l'espace pétanque ;
  • la salle Flandre 1 (salle omnisport) ;
  • la salle Flandre 2 (boxe américaine) ;
  • le gymnase Marcel Vandromme ;
  • la piscine municipale ;
  • la plaine du Sililam ;
  • le pôle raquettes Jacques Donnay ;
  • la salle Debeyre ;
  • la salle Philippe Séguin ;
  • le skate park ;
  • le stade Carpentier.

Média

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Cultes

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Économie

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Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Édifices civils

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  • L'hôtel de ville, inauguré en 1892.
  • Guinguette de La Madeleine, au croisement des rues du Quai et Desquiens[50].
  • L'hôtel Dévallée, ancien hôtel particulier.
  • Le centre d'incendie et de secours (1896)[51].
  • Entrée de la guinguette de La Madeleine.
    Entrée de laguinguette de La Madeleine.
  • Centre d'Incendie et de Secours de La Madeleine.
    Centre d'Incendie et de Secours de La Madeleine.

Édifices religieux

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  • le couvent desDames de Saint-Maur. Originellement uncouvent fondé en 1855, doublé d'un pensionnat à partir de 1875, il est maintenant transformé en une maison de retraite,Tiers-Temps Saint-Maur. Sa chapelle bénéficie toujours de messes quotidiennes ;
  • l'égliseNotre-Dame deLourdes ;
  • l'égliseSaint-Vital ;
  • l'égliseSainte-Marie-Madeleine, reconstruite sur les fonds de madame LéonieScrive-Wallaert à partir de 1882 et consacrée en 1885.
  • L'église Sainte-Marie-Madeleine
    L'église Sainte-Marie-Madeleine

Stolpersteine

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Afin de rendre hommage aux victimes du nazisme, lesStolpersteine ou pavés de mémoire sont installés dans le trottoir devant leur dernier domicile. À l'initiative de l'associationStolpersteine Nord-Pas-de-Calais deux pavés ont été posés pour rendre hommage aux résistants déportés François Duprez et Bruce Dowding[52].

Personnalités liées à la commune

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  • Valentine Ployart (1909-1945), résistante, a vécu et a été arrêtée à La Madeleine.
  • Jeannette Vermeersch, femme politique, née à La Madeleine le, morte le.
  • Yvonne Abbas, résistante française, née le, morte le. Présidente de la SectionANACR Lille-La Madeleine. Elle a donné son nom à un collège[45] et à un parc de La Madeleine.
  • Jacques Dacqmine, acteur, né à La Madeleine le, mort le.
  • Guy Deroubaix évêque de Saint-Denis de 1976 à 1996, né à La Madeleine.

Héraldique

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Les armes de La Madeleine seblasonnent ainsi : « De sable à l'aigle d'argent, becquée et membrée d'or. »

Il est notable que l'actuel blason deLambersart est en fait l'ancien blason de La Madeleine (armoiries de La Magdeleine-Ragny, seigneur de Bourgogne), ce qui était dû une erreur de transcription dans un registre datant de 1867[55]. En 1909 le chanoine Leuridan propose afin d'éviter les confusions de conserver pour Lambersart le blason « bourguignon » et attribue à La Madeleine le blason de la famille Crapet d'Hangouart (« De sable à l'aigle d'argent, becquée et membrée d'or. ») en référence au seigneur de son village à l'époque bourguignonne, Hangouart. En 1927 Lambersart acte dans son plan d'urbanisme le blason du seigneur de Ragny tandis que La Madeleine acte en 1926 le blason des Hangouart[56].


Les anciennes armes de La Madeleine seblasonnaient ainsi : « D'hermines à trois bandes de gueules, chargée de douze coquilles d'or, 3, 6 et 3 dans le sens des bandes. »

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lille (partie française) comprend une ville-centre et59 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

[modifier |modifier le code]
  1. « Réseau hydrographique de la Madeleine » surGéoportail(consulté le 21 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le)
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

[modifier |modifier le code]
  1. « Fiche communale de la Madeleine », surlesystème d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais(consulté le)
  2. Sandre, « le canal de la Deûle »
  3. « SAGE Marque Deûle », surhttps://www.gesteau.fr/(consulté le)
  4. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  5. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  6. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  8. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  9. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  10. « Orthodromie entre La Madeleine et Lesquin », surfr.distance.to(consulté le).
  11. « Station Météo-France « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  12. « Station Météo-France « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  13. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  14. « Unité urbaine 2020 de Lille (partie française) », surle site de l'Insee(consulté le).
  15. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de La Madeleine ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », surle site de l'Insee(consulté le).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  19. « Plan du réseau Ilévia 2022-2023 »[PDF], surilevia.fr,(consulté le).
  20. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  21. Didier Joseph-François,Lille la maison et la ville, ateliergaleriéditions,(ISBN 9782 916601 33 5),p. 43
  22. Didier Joseph-François,Lille la maison et la ville, ateliergaleriéditions,(ISBN 9782 916601 33 5),p. 341
  23. Inventaire des journaux des marches et opérations des grandes unités, Brigades et groupes de bataillons, Brigades et groupes de bataillons d'infanterie, Brigades d'infanterie, 1re brigade, 1re brigade : J.M.O. 1er août 1914-18 juillet 1915, p. 1-5,lire en ligne.
  24. « Contact et horaires d'ouverture de la mairie de La Madeleine (59110) »(consulté le)
  25. « Les membres du Conseil Municipal - Ville de La Madeleine »(consulté le)
  26. « Ma Ville - Ville de La Madeleine »(consulté le)
  27. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 274,lire en ligne.
  28. « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 »,p. 140-141 (images 170-171)..
  29. Son nom complet est Louis Joseph Prouvost, source : Archives Départementales du Nord
  30. Son nom complet est Pierre Clément Raux, il est décédé à La Madeleine le 7 septembre 1812 à l'âge de 66 ans, il est né à Fresnes-lès-Montauban, source : Archives Départementales du Nord
  31. Son nom complet est François Joseph Raux, source : Archives Départementales du Nord
  32. Son nom complet est Henri Joachim Joseph Delos, source : Archives Départementales du Nord
  33. Son nom complet est Pierre François Lepers, source : Archives Départementales du Nord
  34. Jean David Carrière, ancien Maire de La Madeleine, est décédé à La Madeleine le 13/06/1887 âgé de 91 ans, né à St Affrique (Aveyron), source : Archives Départementales du Nord, registre des décès LA MADELEINE / D [1881-1891]1 Mi EC 368 R 006 p.463/794
  35. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », surGallica,(consulté le),p. 2..
  36. Son nom complet est Charles Alexandre Crépelle, époux de Henriette Mathilde Fontaine, il est décédé le 28 janvier 1911 à La Madeleine, source : Archives Départementales du Nord, registre des décès LA MADELEINE / D [1911 - 1913]3 E 15614
  37. « Fabrice Plouvier in live - Une famille formidable ».
  38. Charles Happe était médecin, marié à Jeanne Gilbert
  39. N. G., « Villes Internet : 32 communes du Nord - Pas-de-Calais récompensées »,La Voix du Nord,(consulté le).
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