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La Javie

44° 10′ 31″ nord, 6° 21′ 07″ est
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La Javie
La Javie
Lescluses (clues) de Barles.
Blason de La Javie
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-de-Haute-Provence
ArrondissementDigne-les-Bains
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Alex Boghossian
2021-2026
Code postal04000, 04420
Code commune04097
Démographie
GentiléJavidois(e)
Population
municipale
374 hab.(2022en évolution de −5,79 % par rapport à 2016)
Densité10 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 10′ 31″ nord, 6° 21′ 07″ est
AltitudeMin. 752 m
Max. 2 186 
m
Superficie37,27 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionDigne-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Seyne
LégislativesPremière circonscription
Localisation
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La Javie
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La Javie
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La Javie
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La Javie
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La Javie est unecommune française, située dans ledépartement desAlpes-de-Haute-Provence, dans larégionProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Lenom de ses habitants est Javidois[1].

Géographie

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Le village est construit au confluent de LaBléone et de l'Arigeol, à 800 m d’altitude[2],[3]. Il est au pied ducol du Labouret.

Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
La Javie et les communes voisines.

Lesclues de Barles sont unsite inscrit. Autres clues au Péouré.

Relief

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Clue du Pérouré.

Transports

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Environnement

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La commune compte1 127 ha de bois et forêts, soit 30 % de sa superficie[1].

Risques naturels et technologiques

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de La Javie est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[4], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[5]. La commune de La Javie est également exposée à trois autres risques naturels[5] :

  • feu de forêt ;
  • inondation (dans les vallées de laBléone, duBès et de l’Arrigeol) ;
  • mouvement de terrain.

La commune de La Javie est également exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route[6]. LadépartementalRD 900 (ancienneroute nationale 100) peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[7].

Leplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2006 pour les risques d’inondation, de mouvement de terrain et de séisme[6] mais leDicrim n’existe pas[8].

La commune a été l’objet de plusieurs arrêtés de catastrophe naturelle en 1986 et 2011 pour des inondations et des coulées de boue[5]. Parmi les tremblements de terre ressentis à La Javie, seuls deux atteignent ou dépassent une intensité de V sur l’échelle MSK (intensité réveillant les dormeurs, ou faisant tomber des objets ; les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’épicentre)[9] :

  • le séisme du 29 septembre 1935, d’une intensité ressentie à La Javie de V et dont l’épicentre était situé dans la commune[10],
  • celui du 31 octobre 1997, avec une intensité macro-sismique ressentie de V etPrads-Haute-Bléone pourépicentre[11].

Toponymie

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La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1049 (Gaveda), dérivé selonCharles Rostaing de l’hydronyme*Gava pour un torrent de montagne[12],[13].Ernest Nègre retient l’explication par le nord-provençaljavio, désignant un récipient à eau (jatte ou abreuvoir)[14]. Dans le cas où l’hypothèse de Rostaing serait la bonne, il est probable que le nom du lieu soit plus ancien que les Gaulois, sans que l’on puisse avancer l’hypothèse d’une occupation humaine dès cette époque[15]. La commune se nommeLa Jàvia enprovençal selon lanorme classique etLa Javio selon lanorme mistralienne.

Le lieu-ditChaudol est cité dès780 (villa Caladius)[16]. Selon l’Atlas historique de la Provence, le nom du lieu est probablement plus ancien que les Gaulois, ainsi que le toponymeEsclangon[15].

Selon les Fénié, le toponyme de l’ancienne commune d’Esclangon (cité vers 1200,castrum de Sclango) est formé sur la racineoronymique préceltique*cal-Fenié et Fenié 2002,p. 20 et fait donc référence à une montagne ou une hauteur proche.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-de-Haute-Provence.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[17]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[18]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[19] et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[20]. Elle est en outre dans lazone H2d au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[21],[22].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,4 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de8,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 825 mm, avec 6,6 jours de précipitations en janvier et 4,9 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deDigne-les-Bains à 13 km àvol d'oiseau[23], est de12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 681,2 mm[24],[25]. La température maximale relevée sur cette station est de42,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,8 °C, atteinte le[Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[26], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Urbanisme

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Typologie

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Au, La Javie est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[27].Elle est située hors unité urbaine[28]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[28]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (24,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %)[31].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

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Dans l’Antiquité, lesBodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de laBléone, et étaient donc lepeuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune de La Javie. Les Bodiontiques, qui sont vaincus parAuguste en même temps que les autres peuples présents sur leTrophée des Alpes (avant14 av. J.-C.), sont rattachés à la province desAlpes-Maritimes lors de sa création[32].

Des tombes gallo-romaines ont été découvertes à Chaudol. À cette époque, La Javie est peut-être le centre dupeuple gaulois desGalitae[33].

Moyen Âge

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Au Haut Moyen Âge, une importante possession de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, l’ager Caladius se trouve à La Javie, qu’elle possède dès leVIIIe siècle[34]. L’ager consistait en un ensemble decolonges et debergeries[35] ; cette possession est usurpée à la fin duVIIIe siècle, et l’abbaye la récupère en780 grâce à unplaid qui s’est tenu àDigne[36].

Le nom a donné Chaudol, où se trouvait leprieuré Saint-Damien[33]. Esclangon est également signalé (Sclangone) très tôt, par lepolyptyque de Wadalde, en814 : troiscolonges dépendant de Saint-Victor s’y trouvaient[33].

La Javie est signalée pour la première fois dans les chartes en 1049 (Gaveda)[2]. Il semble qu’auXIe siècle, l’ager Caladius n’est plus contrôlé par les moines de Saint-Victor, et les paysans s’émancipent, et constituent desalleux. En 1055, lorsque l’abbaye tente de remettre en vigueur son ancienne domination, les alleutiers se défendent etfouettent les moines venus prélever lecens. En justice,via unjugement de Dieu, l’abbaye obtient la reconnaissance de ses anciens titres, et récupère au moins ladîme et des terres[37]. L’abbaye Saint-Victor de Marseille avait donc des biens dans la commune[33],[38], ainsi que lechapitre deDigne[33]. Le fief était partagé entre plusieurs familles nobles[38]. La communauté de Chaudol, qui comptait 26feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise duXIVe siècle (peste noire etguerre de Cent Ans) et rattachée à celle de La Javie auXVe siècle[39]. La communauté d’Esclangon est elle aussi fortement touchée : elle passe de dix feux en 1315 à cinq en 1471[40].

Située sur le chemin entre les vallées de l’Ubaye et de la Bléone, La Javie accueille unefoire à la fin du Moyen Âge. Unpéage taxe le bois flotté et les troupeaux de moutons qui passent d’une vallée à l’autre au moins à partir de 1252[41],[33]. La communauté relevait de labaillie deDigne-les-Bains[33].

Louis Riqui, baile-juge de Barjols (1332-1333), fut seigneur d'Esclangon en 1339[42].

Révolution française

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Malgré la petite taille du village, unesociété patriotique est créée durant laRévolution à Esclangon (environ 70 hab en 1790)[43]. Une autre société patriotique est créée à la même époque à La Javie (fin 1792)[44].

XXe siècle

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Lecoup d'État du 2 décembre 1851 commis parLouis-Napoléon Bonaparte contre laDeuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression s’abat sur ceux qui se sont levés pour défendre la République, dont un habitant de La Javie[45].

Comme de nombreuses communes du département, Esclangon et La Javie se dotent d’écoles bien avant leslois Jules Ferry : en 1863, elles en possèdent chacun une, installées au chef-lieu, qui dispensent uneinstruction primaire aux garçons[46]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni laloi Falloux (1851), qui impose l'ouverture d'une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[47], ni la premièreloi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Esclangon ou La Javie. Cette seconde commune choisit néanmoins d’ouvrir une école pour ses filles dès les années 1860[48]. Ce n'est qu'avec les lois Ferry que les filles d'Esclangon sont régulièrement scolarisées.

À la fin de laSeconde Guerre mondiale, le 16 août 1944, soit trois jours avant la Libération, le village de La Javie est bombardé par les alliés qui cherchaient à détruire les ponts pour retarder la retraite des Allemands ; l'école fait partie des bâtiments détruits : l'institutrice y est tuée. Un autre habitant est également victime du bombardement du pont de l'arrigéol[49].

Jusqu'au milieu duXXe siècle, lavigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l'autoconsommation. Cette culture a depuis été abandonnée[50].

En 1951, lesénateurÉmile Aubert crée le1ergite rural au hameau de Chaudol[51].

Esclangon

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Esclangon est cité auXIIIe siècle (Sclangone ouSclango). La communauté compte 11 feux en 1315, et 5 en 1471. En 1765, il y a 32 habitants[40]. La commune est rattachée à La Javie en 1973[52].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1945 Élie Charbonnier[53]  
     
mars 2001mars 2011Roger Carteron  
29 mars 20112021Eric Auzet[54],[55]PSFonctionnaire
mars 2021en coursAlex Boghossian  

Intercommunalité

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La Javie fait partie :

Services publics

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La commune est dotée d’une école primaire[56], d’unegendarmerie, d’une caserne depompiers, et d’un bureau deposte. La gendarmerie, l’école, et le bureau de Poste sont menacés de fermeture[57]. La brigade de gendarmerie est une brigade de proximité, dépendant de celle deDigne-les-Bains[58].

Démographie

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La Javie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[60].

En 2022, la commune comptait 374 habitants[Note 3], en évolution de −5,79 % par rapport à 2016 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,84 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
176517931800180618211831183618411846
349331130311412428452472521
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
479399386455457505506445466
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
464431421413378367321338291
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920052006
296265257222251297335377380
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2010201520202022-----
392391375374-----
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puisInsee à partir de 2006[61].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
13151471
38feux13 feux

Esclangon

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Évolution démographique d'Esclangon
131514711765179318001806182118311836
11feux5 feux328887939310197
Évolution démographique d'Esclangon, suite (1)
184118461851185618611866187218761881
109110106939785737562
Évolution démographique d'Esclangon, suite (2)
188618911896190119061911192119261931
645666382627212517
Évolution démographique d'Esclangon, suite (3)
19361946195419621968----
189724----
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ;population municipale depuis 2006
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[40],EHESS[62])

Tout comme La Javie, Esclangon est fortement touché par la saignée desXIVe et XVe siècles, due à laPeste noire et à laguerre de Cent Ans.

Esclangon connaît aussi une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cet apogée démographique est plus précoce qu’à La Javie : il dure de 1806 à 1866. L’exode rural y débute aussi plus tôt. Ce mouvement de recul est rapide : dès la dernière décennie duXIXe siècle, Esclangon a perdu la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1846[63]. La baisse s'est poursuivie jusqu’aux années 1960, poussant à l’absorption d’Esclangon par La Javie.

Économie

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Aperçu général

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En 2009, la population active s’élevait à 183 personnes, dont 12 chômeurs[64] (20 fin 2011[65]). Ces travailleurs sont majoritairementsalariés (88 %)[66] et travaillent majoritairement hors de la commune (79 %)[66].

Agriculture

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Fin 2010, lesecteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait huit établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non professionnels inclus) et un emploi salarié[67].

Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de cinq en 2010. Il était de dix en 2000[68], de 28 en 1988 : la commune à donc perdu 80 % de ses exploitants agricoles en vingt ans[69].Actuellement[Quand ?], ces exploitants se répartissent entre grandes cultures et l’élevageovin[68]. De 1988 à 2000, lasurface agricole utile (SAU) a baissé, de1 202 ha à1 035 ha[69]. La baisse de la SAU a continué lors la dernière décennie, à684 ha, ce qui donne une surface moyenne par exploitation de137 ha, trois fois plus élevée qu’il y a vingt ans[68].

Industrie

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Fin 2010, lesecteur secondaire (industrie et construction) comptait six établissements, employant deuxsalariés[67].

L’usine hydroélectrique de Trente-Pas est actuellement inactive,EDF ayant préféré interrompre l’exploitation à l’approche de la fin de la concession. Elle utilisait les eaux de laBléone. La puissance potentielle est de 600 kW, pour une production annuelle de 4500mégawatts[70].

Activités tertiaires

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Fin 2010, lesecteur tertiaire (commerces, services) comptait dix établissements (avec trois emploissalariés), auxquels s’ajoutent les six établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant 19 personnes[67].

Tourisme

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D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est d’une importance moyenne pour la commune, avec entre un et cinq touristes accueillis par habitant[71]. Plusieurs structures d’hébergement à finalité touristique existent dans la commune :

Les résidences secondaires apportent un petit complément à la capacité d’accueil[78] : au nombre de 56, elles représentent 20 % des logements de la commune. Parmi les résidences secondaires, sept possèdent plus d’un logement[75],[79].

L'Auberge Roman, qui porte le labelBistrot de pays[80], adhère a une charte qui a but de« contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[81].

Foires

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Le village accueille deux foires emblématiques du territoire : en septembre, la foire aux tardons (agneaux élevés sous la mère, vendus à la descente d'alpage et particulièrement recherchés pour leur saveur) et, en novembre, la foire de la poire Sarteau (variété ancienne de poire cultivée historiquement dans les nombreux vergers qui entouraient le village et dont certains façonnent encore le paysage)[82].

Culture locale et patrimoine

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Chapelle Sainte-Colombe, au hameau du Grand-Chaudol

Lieux et monuments

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Deux ponts anciens sont situés à La Javie :

  • le pont sur laBléone est construit en 1782, avec quatre arches plein cintre[83] ;
  • un pont daté de 1881, sur l’ancienne route ducol de Boulard[84].

L’égliseparoissiale, placée sous le vocable de saintJean-Baptiste et le patronage de sainteMarie Madeleine selon Raymond Collier, est reconstruite en 1822 à La Javie, puis largement reprise en 1896. La nef est constituée de troistravées en berceau surbaissé, sauf la travée dechœur, en berceau. Le clocher est ajouté en 1828. Les contreforts datent de 1896. La façade, crépie en 1896, est à nouveau restaurée en 1926[85]. Elle contient uneCrucifixion où sainteCatherine est présente, peinte auXVIIe siècle et classémonument historique au titre objet[86] ainsi qu'uncalice[87] faisant l'objet du même type de protection. À noter que le patron comme le titulaire de l’église ont changé plusieurs fois, et que c’est sainteCatherine qui était titulaire au départ[33].

L’ancienne église paroissiale, aujourd’hui chapelle, de Chaudol (au hameau du Grand-Chaudol) est placée sous le vocable de sainteColombe[33].

La chapelle Notre-Dame se trouve sur la colline, rive gauche de l’Arigeol, face à La Javie[33]. A la fin des années 90, un couple de Javidois, M & Mne VAN BRAEKEL rapporte alors le Christ sur un periple de 1000 kilometres en remorque du Nord de la France. Les agents communaux montèrent ainsi le Christ sur la croix nue a l'époque.

Plusieurs oratoires, Saint-Marc et Saint-Jean, se trouvent à la Bouisse-Basse[33].

  • Vestiges d'un château fort à La Javie[2]
  • Vestiges d'un ancien village et d'un château fort à Esclangon[33]
  • Ecomusée : géré par l'Association "La Javie Autrefois", il est situé au cœur du vieux village dans l'ancien presbytère, il présente des collections d'objets, de photographies et de documents sur l'histoire du village depuis 1900[88].

Héraldique

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Pour un article plus général, voirArmorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.

Blason de La JavieBlason
Degueules à un château d’argent ouvert, ajouré et maçonné desable, surmonté d’un soleil d’or[89].
Détails

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. a etbRoger Brunet, « Canton de La Javie »,Le Trésor des régions, consultée le 9 juin 2013
  2. ab etcMichel de La Torre,Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non paginé)(ISBN 2-7399-5004-7)
  3. Altitude également indiquée sur un repère du Nivellement général, au centre du village, près de l’église, face à la fontaine
  4. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence, Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence,(lire en ligne), p.39.
  5. ab etcMinistère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement,Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 22 novembre 2011, consultée le 26 juillet 2012
  6. a etbDossier départemental sur les risques majeurs 2008,p. 96.
  7. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008,p. 80.
  8. Formulaire de recherche,base Dicrim, consultée le 26 juillet 2011
  9. BRGM, « Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Clamensane »,Sisfrance, mis à jour le1er janvier 2010, consulté le 26 juillet 2012
  10. BRGM, « fiche 40086 »,Sisfrance, consulté le 26 juillet 2012
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  80. La charte Bistrot de Pays
  81. L'implantation des Bistrots de pays en France métropolitaine en 2010
  82. Ces deux foires reçoivent le soutien duPays dignois
  83. Notice qui lui est consacrée par Guy Barruolin Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch,D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 87
  84. Cité dans Philippe Autran, Guy Barruol, Jacqueline Ursch,D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006
  85. Collier 1986,p. 378.
  86. Arrêté du 30 décembre 1991,« Tableau : crucifixion avec sainte Catherine (la) », noticeno PM04000628, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Palissy,ministère français de la Culture, consultée le 11 novembre 2008
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  88. L'écomusée est animé par les bénévoles de l'associationLa Javie Autrefois
  89. « L'Armorial des Villes et des Villages de France - La Javie, Alpes-de-Haute-Provence ».
  90. Baratier, Duby et Hildesheimer 1969.
v ·m
Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Provence-Alpes Agglomération
CC Sisteronais Buëch
CC Alpes Provence Verdon - Sources de Lumière
CC Haute-Provence Pays de Banon
CC du pays de Forcalquier et montagne de Lure
CC Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon
CC Jabron Lure Vançon Durance
CA Gap-Tallard-Durance
CC Pays d'Apt-Luberon
CC de Serre-Ponçon
CC Serre-Ponçon Val d'Avance
v ·m
Découpage de 2017
Canton de Château-Arnoux-Saint-Auban
Canton de Digne-les-Bains-1
Canton de Digne-les-Bains-2
Canton d'OraisonLes Mées
Canton de Riez
Canton de Seyne
Canton de ValensoleSainte-Croix-du-Verdon
v ·m
Liste des intercommunalités des Alpes-de-Haute-Provence
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