Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie desclimats de la France qui compte alors huit grands types de climats enmétropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie parMétéo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour lesprécipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Au, La Hague est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[15]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
La commune, bordée par laManche, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[18]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[19].
L'église Saint-Pierre de Biville : chœur (XIIIe siècle) et clocher (1632) construits autour du tombeau du bienheureuxThomas Hélye, originaire de la paroisse, maître d'école à Cherbourg, prêtre et missionnaire, mort en odeur de sainteté le et béatifié par le papePie IX le. Le porche ancien (XVIIe siècle), conservé et classéMonuments historiques depuis le[26], fut remonté à l'extrémité occidentale de la nouvelle nef. Hormis le porche classé, l'édifice est inscrit depuis le[26] et abrite quelques œuvres classées à titres d'objets dont septbas-reliefs[27].
L'église Notre-Dame de Branville-Hague, dotée d'unclocher-mur, date de 1793.
L'église Saint-Paterne de Digulleville : édifice roman duXIIIe siècle, elle a longtemps caché derrière ses plâtres unretable entrompe-l'œil (ou « retable des pauvres »), peint en1785, redécouvert au hasard d'une restauration deux siècles plus tard. À l'époque, les finances ne permettaient pas de vrais marbres et sculptures que l'on a donc peints à même le mur. Vers 1830, on cache les peintures avec un vrai retable en bois, puis en marbre. Il a été restauré en 1985.
Tunnel du hameau de Laye à Auderville, fortification allemande permettant d'accéder à deux batteries sur les falaises par une galerie principale de 300 mètres, à laquelle se raccrochent trois galeries secondaires aujourd'hui fermées au public.
↑Les normales servent à représenter leclimat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
↑L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
↑Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)