L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (79,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (55,6 %), prairies (23,2 %), forêts (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité est attesté sous les formesMaisnil Bernart vers 1050,Gulafreria en 1128 (charte de Henri Ier)[14],La Gonfraere en 1209 (cartulaire de Saint-Évroult),Goulafriera en 1213 (charte de Jourdain, év. de Lisieux),Guntfreeria en 1230,la Gonfruele en 1252,la Golafriere en 1259,S. Sulpice de la Goulafriere en 1264,Gonfreore en 1296 (cartulaire de Saint-Évroult)[15].
Il s'agirait d'une formation toponymique sur l'ancien françaisgoulafrer, (« dévorer »), sans doute pour décrire une terre qui engloutissait tous les revenus[16],[17].
Formation médiévale en-ière composée avec le nom de familleGoulafre qui y avait sa résidence, attesté dès leXXe siècle[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
En 2022, la commune comptait 169 habitants[Note 1], en évolution de +3,68 % par rapport à 2016 (Eure : −0,25 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Dans son romanLe Livre des sœurs (Albin Michel, 2022),Amélie Nothomb situe dans la commune un festival dans lequel les Pneus, groupe rock d'une des sœurs, va se produire.
D'argent à l'étai haussé d’azur accompagné en chef de deux molettes de gueules et en pointe d'une colombe essorante d'azur et d'un lion affrontés du même ; à la croix archiépiscopale tréflée d'argent, emmanchée d'azur brochant sur le tout.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)