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La Fin de Satan

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La Fin de Satan
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La Fin de Satan est un vaste poème épique et religieux deVictor Hugo (5700 vers). Selon Léon Cellier, il peut être considéré, malgré son inachèvement, « comme le chef-d’œuvre épique de V. Hugo »[1].

Bien que les parties les plus anciennes datent de1854, elles n'étaient pas encore conçues comme un ensemble particulier et Hugo pouvait encore envisager de les intégrer dans sesPetites Epopées. À partir de1855, Hugo conçoit sa vision telle qu'il l'annonce dans la Préface de laPremière Série deLa Légende des Siècles : celle-ci n'est que la première partie d'une œuvre immense, dont les deux autres pièces,la Fin de Satan etDieu, doivent bientôt être publiées, mais qui, en fait, sont encore inachevées. Après y avoir encore travaillé entre1860 et1862, Hugo n'y reviendra plus, et le poème sera publié de manière posthume en1886.

Argument

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Satan, déchu, tombe dans l'abîme, mais le Mal se communique aux hommes à travers sa filleLilith-Isis. Celle-ci ramasse les trois armes dontCaïn s'est servi pour assassinerAbel : le fer, le bois et la pierre.

Il le frappa d'abord avec un clou d'airain,

Puis avec un bâton, puis avec une pierre;

Puis il cacha ses trois complices sous la terre

Où ma main qui s'ouvrait dans l'ombre les a pris.[2]


Le fer deviendra le Glaive, symbole de la guerre, qui tourmente sans fin l'humanité, personnifié par le terribleNemrod, qui tentera d'atteindre les cieux après avoir conquis et ravagé la Terre ; le bois deviendra le Gibet, où l'envoyé de Dieu sera crucifié ; la pierre deviendra la Prison, symbole de la douleur et de l'enchaînement des hommes. Le salut ne viendra que d'une autre fille de Satan, l'Ange Liberté, créé par Dieu avec une de ses plumes, qui volera au secours des hommes. LaBastille prise et détruite, Satan est, à la fin, tiré des ténèbres et pardonné.

Ambition

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Au-delà de l'ambition générale manifestée dans la préface deLa Légende des Siècles,La Fin de Satan possède une ambition particulière très étonnante : celle de mêler les âges et de relier la légende à l'histoire récente, mais d'une manière encore plus forte et saisissante, en faisant de la prise de la Bastille un ultime événement et en lui conférant une valeur mystique et presque religieuse. Cette relation, sans doute extrêmement complexe à établir même pour Victor Hugo, est peut-être une des raisons de l'inachèvement du poème.

Notes et références

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  1. Léon Cellier,L’Épopée humanitaire et les grands mythes romantiques, Paris, Société d’édition d’enseignement supérieur,,2e éd.,p. 287
  2. « Page:Hugo - La Fin de Satan, 1886.djvu/45 - Wikisource », surfr.wikisource.org(consulté le)

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