L'ancienne gare de La Faurie (Hautes-Alpes) vue depuis l'entrée nord de la ligne Grenoble - Veynes.
La Faurie est un petit village situé dans le département des Hautes-Alpes et la région de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitantssont appelés lesFaurions.
Située à 839 mètres d'altitude, la commune est arrosée par la rivière leBuëch, ainsi que par l'un de ses affluents, l'Aiguebelle. Le village est traversé par laRD 1075, au bord de laquelle se trouvent la salle polyvalente du village, la mairie et l'école.
La commune est composée d'un bourg et de plusieurs hameaux :
les Vignasses (lieu anciennement recouvert de vignes) ;
les Granges (avec sa distillerie de lavande et sa fromagerie) ;
Pusteaux (avec un ancien petitcadran solaire dans le mur d'une des maisons) ;
Saint André (ancien centre du village avec son église et la dernière tour d'un château) ;
le Pré du Four (avec un restaurant à proximité de la route nationale) ;
Notre-Dame (lieu situé en hauteur du village, où se trouvent unmonastèreorthodoxe et un petit château en assez bon état) ;
le Pré la Chèvre (vaste plaine avec un camping et de nombreuses habitations) ;
Seille (lieu situé en hauteur du village où commence la route pour se rendre en haut de la montagne de la Longeagne et son site de décollage) ;
la Valette (hameau situé au bord de la route avec son petit commerce de produits locaux) ;
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[1]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[2]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[3] et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4]. Elle est en outre dans lazone H1c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[5],[6].
Au, La Faurie est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), prairies (2,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %)[14].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
C'est au début de l'année 1793 que la paroisse de Saint-André-en-Beauchêne devient la commune de La Faurie.
Le nom de la localité est attesté sous la formeLas Fauréas en 1176[15],[16]. La formeFabrice en 1416, explique ce toponyme qui, en français, se traduit par « La Fabrique » ; sans doute une forge ou un espace lié au travail du métal. « Fabrication, création », dont un des sens anciens était ; « forge »[16],las Fauries en 1535[16].
La Fauriá en occitan haut-alpin.Fauriá désigne toujours une forge enoccitan.
Guillaume Artaud fut seigneur de Saint-André-en Beauchêne. Il eut de Béatrix de la Roche, dame de Trets, fille de Sibille, dame de Trets et du Revest et de Raimond de Montauban, Raymond de Montauban, viguier de Marseille (1352-1353)[17]. Béatrix institua, par testament du[18], ses fils Dragonet et Raymond de Montauban ses héritiers. Raymond devint seigneur de Trets, de Montmaur et du Revest.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].
En 2022, la commune comptait 298 habitants[Note 2], en évolution de −7,45 % par rapport à 2016 (Hautes-Alpes : +0,4 %,France horsMayotte : +2,11 %).
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)