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La Faloise

49° 42′ 00″ nord, 2° 20′ 30″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Faloise
La Faloise
Entrée du château en 2008.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementSomme
ArrondissementMontdidier
IntercommunalitéCC Avre Luce Noye
Maire
Mandat
Cédric Boquet
2022-2026
Code postal80250
Code commune80299
Démographie
GentiléFaloisiens
Population
municipale
215 hab.(2022en évolution de −3,59 % par rapport à 2016)
Densité22 hab./km2
Géographie
Coordonnées49° 42′ 00″ nord, 2° 20′ 30″ est
AltitudeMin. 57 m
Max. 158 
m
Superficie9,75 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionAmiens
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton d'Ailly-sur-Noye
Législatives4e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
La Faloise
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
La Faloise
Géolocalisation sur la carte :Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
La Faloise
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
La Faloise
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La Faloise est une communefrançaise du sud de laSomme, limitrophe du département de l'Oise.

Géographie

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Localisation

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Située dans la vallée de laNoye, La Faloise est un village picard desservi par la route départementale 193, à mi-chemin entre les bourgs d'Ailly-sur-Noye et deBreteuil (Oise). La localité se trouve à environ 25 km au sud d'Amiens et à 112 km au nord deParis, sur le tracé de laMéridienne Verte.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontChaussoy-Epagny,Chirmont,Esclainvillers,Folleville,Hallivillers etPaillart.

Carte
Les limites communales de La Faloise et celles de ses communes adjacentes.
Rose des ventsChaussoy-EpagnyChirmontRose des vents
HallivillersNEsclainvillers
O   La Faloise   E
S
Paillart
Oise
Folleville

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Noye[Carte 1].

LaNoye, d'une longueur de 33 km, prend sa source dans la commune deVendeuil-Caply et se jette dans l'Avre àBoves, après avoir traversé13 communes[1].

  • Méandre de la Noye en aval du village.
    Méandre de la Noye en aval du village.
  • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseau hydrographique de la La Faloise.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de laSomme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[2].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat de la Somme.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[3]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatiqueNord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 668 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deRouvroy-les-Merles à 6 km àvol d'oiseau[5], est de10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Paysages

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Le territoire de la commune est composé de la vallée de la Noye et du plateau qui l'entoure. Le village est édifié à flanc de coteau.

Urbanisme

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Typologie

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Au, La Faloise est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (67,4 %), forêts (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), prairies (3,9 %), eaux continentales[Note 2] (3,4 %)[12]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Morphologie urbaine

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La Faloise est un village aux maisons traditionnelles et pittoresques. Quelques constructions récentes apparaissent dans le paysage, aussi la population, aujourd'hui relativement peu importante, est-elle sans doute appelée à augmenter.

Habitat et logement

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En 2020, le nombre total delogements dans la commune était de 110, alors qu'il était de 105 en 2015 et de 107 en 2010[I 2].

Parmi ces logements, 88,2 % étaient desrésidences principales, 2,7 % des résidences secondaires et 9,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 0 % desappartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Faloise en 2020 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (2,7 %) inférieure à celle du département (8,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,1 % en 2015), contre 60 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à la La Faloise en 2020.
TypologieLa Faloise[I 2]Somme[I 5]France entière[I 6]
Résidences principales (en %)88,283,282,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)2,78,49,7
Logements vacants (en %)9,18,48,2

Voies de communication et transports

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Le village dispose de lagare de La Faloise, sur laligne de Paris-Nord à Lille et desservie par des trainsTER Hauts-de-France, circulant entreCreil etAmiens.

Il est traversé par l'un deschemins de Compostelle, lesentier de grande randonnéeGR 124[13]

Toponymie

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Falosia est relevé dès 1164. SuivrontFalesia en 1177,1790 et 1240 ;La Faloise en 1251[14] ; puisFaloise,Faloisia en 1301 ;Faloize en 1567 ;La Falloize en 1589 ;La Saloye en 1579 ;La Salloye en 1626 ;Falloise en 1648 ;La Falloise en 1657 ;Fallois en 1701 ;La Faloise en 1757 ;La Fallaise en 1761 ;Lafaloise en 1801[15].

Histoire

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Antiquité

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La proximité de lavoie romaine reliantAmiens etSenlis fait du village un lieu d'étape très vraisemblable[14].

Moyen Âge

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La Faloise naît autour d'un château construit auXIIe siècle, puis pillé en 1358, lors de laguerre de Cent Ans. Reconstruit au début duXVe siècle par lesBourguignons, il est attaqué et pris par les Anglais en 1442. Il redevient propriété des Bourguignons etCharles le Téméraire, de retour d'une défaite àBeauvais, s'y installe. Lorsqu'il meurt en 1477, les « villes de la Somme » reviennent à la couronne française et le château perd son influence. La Faloise est alors aux mains desMontmorency, seigneurs deBreteuil[14].

Temps modernes

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Lors desGuerres de Religion, au milieu duXVIe siècle, leprince de Condé épouse Éléonore de Roye et devient alors seigneur de La Faloise. À partir de la fin du siècle, le village connaît plusieurs assauts, étant successivement pris par lesLigueurs, les Royalistes puis les Espagnols.

La population est décimée par lapeste en 1668.

Laseigneurie de La Faloise a appartenu aux familles de Lorraine Vaudemont, de Roye, de Bourbon Condé, de Béthune Sully. En 1736, elle est achetée par Paul Maximilien Hurault,marquis de Vibraye, colonel d'un régiment de dragons,Lieutenant Général des armées, dont le fils la vend en 1776 à Louis du Gard, écuyer ordinaire de laGrande Écurie du roi. En 1793, Louis du Gard revend le domaine de La Faloise à Alexandre Joseph Debray, qui le revend en 1804 àLouis-Frédéric Bourgeois de Mercey[16]. La famille de ce dernier conserve le domaine jusqu'au début duXXe siècle.

Révolution française et Empire

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Louis du Gard, seigneur de La Faloise, d'Hébécourt, etc, est électeur pour la noblesse à l'assemblée générale des trois ordres pour lebailliage d'Amiens des- dans le cadre de la préparation desÉtats généraux de 1789[17].

Époque contemporaine

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Lagare, au début duXXe siècle.
La création de la station date de 1846.

Lapériode révolutionnaire voit le village se restructurer et s'industrialiser, La Faloise étant alors renommée pour la fabrication des clous façonnés à la main[18]. Cette prospérité durera jusqu'aux alentours de 1850. En 1846, le chemin de fer dessert le village, avec la mise en service de laligne de Paris-Nord à Lille et de lagare de La Faloise.

Le village est envahi par les Allemands durant laguerre franco-allemande de 1870.

En 1910, la gare est marquée par un accident survenu le, au cours duquel trois cantonniers de laCompagnie des chemins de fer du Nord sont écrasés par un train. Un mémorial édifié sur l'un des quais représente Jean Hein qui a les doigts pris sous un rail et ne peut s'échapper. Son collègue, Adolphe Cras, s'efforce de le délivrer tandis qu'Alcide Foy tente d'arrêter le rapide par un signal désespéré.

Première Guerre mondiale
Rencontre entre leGénéral Mangin etGeorges Clémenceau,Président du Conseil en 1918 à La Faloise.

Pendant laPremière Guerre mondiale, le village était à proximité de la ligne de front, notamment lors de labataille de la Somme[19].

L'attaque allemande de l'offensive du printemps du sur le frontSaint-Quentin-La Fère avait réussi à créer une poche de 80 km de profondeur dans le front anglo-français. Celui-ci était totalement rompu entre les rivièresAvre etLuce. Le,général Foch, commandant en chef des troupes alliées, envoya des renforts et chargea la1re armée française du généralDebeney d'étendre son front lors de labataille d'Amiens et de maintenir à tout prix la liaison avec l'armée anglaise dugénéral Gough qui reculait versVillers-Bretonneux etAmiens. L'ordre fut donc donné aux Français de résister jusqu'à la mort sur leplateau du Santerre, et les combats ont concerné le village[20],[21],[22],[23],[24].

Deuxième Guerre mondiale

L'église, incendiée en 1940, est reconstruite après la guerre.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de laSomme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de laquatrième circonscription de la Somme.

Elle fait partie depuis 1793 ducanton d'Ailly-sur-Noye[25], qui a été modifié et agrandi dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France.

Intercommunalité

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La commune était membre de lacommunauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du[26], et qui succèdait, conformément aux dispositions de la Loi Chevènement, auDistrict du Val de Noye, créé en 1994.

Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveauschéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes duGrand Roye (CCGR), ducanton de Montdidier (CCCM), duSanterre et d'Avre, Luce et Moreuil[27], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la « des communautés de communes d'Avre Luce Moreuil et duVal de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[28],[29]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[30] et de lacommission départementale de coopération intercommunale en[31] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du[32], qui prend effet le.

La commune est donc désormais membre de lacommunauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
     
juillet 18131820Amable François Martinet[33] Capitaine de la garde nationale de Boulogne
Propriétaire cultivateur au Rosoy (annexe de La

Faloise)
Suppléant de la justice de paix du canton d'Ailly-sur-Noye
Conseiller d'arrondissement de Montdidier(1816 → 1820)
Mort en fonction

     
1997[34]juillet 2017Jean-Claude Leclabart[35],[36]DVD
puisLREM
Agriculteur et dirigeant d'une entreprise de négoce
Député de la Somme (4e circ).(2017 → )
Président de laCC du Val de Noye(2001 → 2016)
Démissionnaire à la suite de son élection comme député
juillet 2017[37]mai 2020[38]Daniel Leroux Exploitant agricole retraité
mai 2020[39]mars 2022[40]Marc Legrand[41] Directeur régional honoraire France Télécom
Ancien vice-président de la Mutuelle Générale
Démissionnaire
mai 2022[42]En cours
(au 6 juin 2023)
Cédric Boquet Technicien

Population et société

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Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

En 2022, la commune comptait 215 habitants[Note 3], en évolution de −3,59 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
339332339341395401393390373
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
344368345365321323343307304
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
312324292277276247238250248
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
224248207184210210235239213
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
231215-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puisInsee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique
Article connexe :Exode rural dans la Somme.

Vie associative

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Le quotidien régionalLe Courrier picard indique en 2020 « Le comité des fêtes organise la fête locale, la réderie, le repas des aînés et l'arbre de Noël des enfants. La société de chasse compte une dizaine de chasseurs qui alimentent mangeoires et abreuvoirs pour la petite faune. Ils organisent chaque année un ball-trap qui a une réputation régionale. En collaboration avec les pêcheurs, ils participent chaque année à l'opération « Nature propre », organisée par le conseil régional. Les pêcheurs gèrent une partie du parcours de la Noye (rivière de1re catégorie) et deux étangs où ils organisent deux concours de pêche par an
L'association « La Falesia » organise le feu de la Saint-Jean avec repas au bord de l'eau et pour la
20e année consécutive, elle a installé une crèche grandeur nature sur la place de la salle des fêtes. Enfin le club des aînés rassemble chaque jeudi les anciens pour partager jeux de carte ou de société[38] ».

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le mur de soutènement de l'église et l'escalier menant de la rivière à l'église, ainsi qu'au château.
Article détaillé :Château de La Faloise.
Sa création remonterait auXIIe siècle et elle a été saccagée en 1536, lors de la guerre d'Espagne. Elle a été remaniée auXIXe siècle, avec soncampenard. Incendiée en 1940, elle est reconstruite par les habitants avec d'anciennes pierres du château, avant d'être rendue au culte en 1952. Elle n'est dotée à nouveau d'une cloche qu'en 1993.
En 2020, une artiste plasticienne de la commune, Christine Dhaenens, a offert une sculpture de saint Vincent de Paul, qui a prêché dans la paroisse voisine deFolleville[53] Le chevet de l'église est soutenu par d'importants murs de soutènement.
Article connexe :Liste d'églises françaises à campenard.
La Faloise, monument aux morts de Louis Leclabart.
Visible avant l'entrée dans le village (à droite en venant de Folleville), il est intéressant par l'originalité de sa sculpture représentant un homme debout se recueillant, chapeau à la main, sur une tombe (croix de bois sur laquelle est posé un casque).
La majorité des monuments décorés par des personnages au pied d'une tombe montrent en effet - comme àCorbie ou àGuise - un(e) enfant, une épouse, une mère ou unfrère d'armes. Le personnage sculpté à La Faloise est un homme âgé, vraisemblablement un père, homme de la terre, faisant une pause lors de son travail. Il a la manche de sa chemise retroussée au-dessus du coude, ses mains sont manifestement celles d'un travailleur manuel et il tient une sorte debêche, unlouchet àtourbe.
Cet édifice (daté de 1922 et mentionnant l'identité de ses créateurs, Louis Leclabart – également concepteur des monuments aux morts d'Abbeville,Marcelcave,Arry et Beaugrand[55],[56]) est ainsi un témoignage d'une activité locale aujourd'hui disparue.
  • ChapelleNotre-Dame-de-la-Compassion.
Érigée sur le versant droit (donc sur le côté est) de la large vallée, on la découvre en venant deFolleville ou deEsclainvillers. Une plaque, apposée au-dessus de sa porte enplein cintre, mentionne : « Cette chapelle reconstruite en 1835 a été restaurée en 1889 avec le concours de tous les habitants.[58]. »
  • En contrebas de l'église dont on aperçoit une partie du chevet, la falaise est maintenue par un haut mur percé par un escalier raide et étroit que l'on remarque à droite.
    En contrebas de l'église dont on aperçoit une partie duchevet, la falaise est maintenue par un haut mur percé par un escalier raide et étroit que l'on remarque à droite.
  • La Noye en contrebas du château.
    La Noye en contrebas du château.
  • Chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion, vue sur le bord de la route menant à Folleville.
    ChapelleNotre-Dame-de-la-Compassion, vue sur le bord de la route menant à Folleville.
  • Mémorial de l'accident du 20 septembre 1910 en gare de La Faloise.
    Mémorial de l'accident du engare de La Faloise.

La Faloise dans les arts et la culture

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Louis Aragon dans le poème,Le Conscrit des cent villages du recueilLa Diane française (1946), cite La Faloise au vers 29. Écrit dans la clandestinité au printemps 1943, ce poème fut un acte derésistance intellectuelle, pendant laSeconde Guerre mondiale[59].

Émile Zola a nommé un des personnages de la saga desRougon-MacquartHector de La Faloise[60].

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

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Liens externes

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  • Carte spéciale des régions dévastées : 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée,(lire en ligne) surGallica.

Notes et références

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Notes

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. « Réseau hydrographique de la Faloise » surGéoportail(consulté le 25 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le)
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de La Faloise ».
  2. a etb« Chiffres clés - Logement en 2020 à la La Faloise »(consulté le).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à la La Faloise - Section LOG T2 »(consulté le).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à la La Faloise - Section LOG T7 »(consulté le).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Somme »(consulté le).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière »(consulté le).

Autres sources

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  1. Sandre, « la Noye »
  2. « SAGE Somme aval et Cours d'eau côtiers », surhttps://www.gesteau.fr/(consulté le)
  3. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  5. « Orthodromie entre La Faloise et Rouvroy-les-Merles », surfr.distance.to(consulté le).
  6. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  7. « Station Météo-France « Rouvroy-les-Merles » (commune de Rouvroy-les-Merles) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  9. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », surle site de l'Insee(consulté le).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
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