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La Dame blanche est un réseau de renseignements belge de laPremière Guerre mondiale. Il prend ce nom en référence à une légende allemande indiquant que la fin de la dynastie desHohenzollern serait annoncée par l'apparition d'un spectre de femme toute blanche.
La « Dame blanche » est un réseau de renseignements clandestin qui s’étendait enBelgique, dans leNord de la France etau Luxembourg. À la fin de laPremière Guerre mondiale, il comptait près de mille agents[1].
Créé durant l'occupation allemande de la Belgique durant ce conflit, ce réseau choisit ce nom en référence à unevieille légende prussienne, attachée à la famille régnante des Hohenzollern[2],[3],[4].
Il fut fondé en 1916 parWalthère Dewé[5], ingénieur àBruxelles, à la compagnie des télégraphes et des téléphones. Cette décision résulte de l'arrestation suivie de l'exécution par les Allemands du cousin de Dewé,Dieudonné Lambrecht, fondateur duréseau de renseignement Lambrecht.
Pour sauver le réseau, Dewé en prend la direction et le développe sous le nom dela Dame Blanche. Walthère Dewé travaillait pour les services duWar Office. Il fournit 75 % des renseignements collectés dans les régions occupées de Belgique et du nord de la France. Vers la fin de la guerre, ses 1 300 agents couvraient laBelgique occupée, une partie du nord de laFrance avec le réseau deLouise de Bettignies et legrand-duché de Luxembourg. Dewé récidiva pendant laSeconde Guerre mondiale avec le réseau de renseignementsClarence qu'il avait préparé dès 1939. Moins chanceux qu'en 1914-1918, Dewé fut abattu par les Allemands en 1944, ayant refusé de se rendre.
| Invasion de la Belgique en 1914 | |
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| Vie en Belgique durant la Première Guerre mondiale |
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