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La Couronne (Charente)

45° 36′ 31″ nord, 0° 06′ 05″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirLa Couronne.

La Couronne
La Couronne (Charente)
L'abbaye et la cimenterie.
Blason de La Couronne
Blason
Image illustrative de l’article La Couronne (Charente)
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementCharente
ArrondissementAngoulême
IntercommunalitéGrandAngoulême
Maire
Mandat
Jean-François Dauré
2020-2026
Code postal16400
Code commune16113
Démographie
GentiléCouronnais
Population
municipale
7 759 hab.(2022en évolution de +0,84 % par rapport à 2016)
Densité269 hab./km2
Géographie
Coordonnées45° 36′ 31″ nord, 0° 06′ 05″ est
AltitudeMin. 31 m
Max. 137 
m
Superficie28,82 km2
TypeCeinture urbaine
Unité urbaineAngoulême
(banlieue)
Aire d'attractionAngoulême
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de La Couronne
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
La Couronne
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
La Couronne
Géolocalisation sur la carte :Charente
Voir sur la carte topographique de la Charente
La Couronne
Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine
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La Couronne
Liens
Site webwww.lacouronne.fr
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La Couronne est unecommune du Sud-Ouest de laFrance, située dans ledépartement de laCharente, enrégionNouvelle-Aquitaine.

Elle est située au sud d'Angoulême dont elle fait partie de l'agglomération. Seshabitants sont lesCouronnais et lesCouronnaises[1].

Géographie

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Localisation et accès

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La ville de La Couronne se situe au sud-ouest de la ville d'Angoulême et fait partie de sonagglomération. C'en est la quatrième ville la plus peuplée, après Angoulême,Soyaux etRuelle, et la cinquième commune du département.

La commune est traversée par laN 10 d'Angoulême àBordeaux et représente la première sortie au sud de celles d'Angoulême. La déviation de La Couronne ouverte en 1985 prolonge celle d'Angoulême et la nationale historique a été renumérotée en D 910.

La commune est aussi traversée par la D 103 deSaint-Michel àClaix, la D 41 deNersac àVœuil-et-Giget, la D 35 de La Couronne àMouthiers, la D 244 de La Couronne à la zone industrielle de Nersac. LaD 699, route d'Angoulême àChâteauneuf etArchiac borde la commune au nord-ouest[2].

La Couronne est située à 8 km d'Angoulême, 27 km deBarbezieux, 110 km deBordeaux, 15 km de Châteauneuf, 5 km de Nersac et Saint-Michel, 7 km de Mouthiers[3].

Laligne Paris - Bordeaux traverse la commune et La Couronne y possédait une gare jusqu'en 2000[Note 1]. Unenouvelle halte ferroviaire prévue pour accueillir cinq aller-retour du train TER entreAngoulême etBordeaux sera ouverte à la mi-décembre 2023[4]. Celle-ci ouvre finalement le 10 décembre 2023[5] : il s'agit de lagare de La Couronne (Charente). LaLGV Sud Europe Atlantique passe à l'ouest de la commune en 2015. L'échangeur sud d'Angoulême avec la voie classique sera situé en partie dans la commune par une voie de liaison entreRoullet-Saint-Estèphe et La Couronne àla Courade[6].

La Couronne est desservie par lestransports en commun d'Angoulême, lignesno A, 2, 8, 22 et 27.

Hameaux et lieux-dits

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De nombreux hameaux composent la commune :la Pinotière,le Mas,Breuty,Cothiers,les Séverins,Mougnac,la Tourette où se situe l'hippodrome d'Angoulême,les Gallands,la Courade,Colas,le Grand Maine,l'Oisellerie, etc.

L'Abbaye,l'Étang des Moines,les Fayards,le Coq Gaulois,la Croisade sont maintenant des quartiers du centre-ville. L'Étang des Moines est unquartier prioritaire rassemblant 1 320 habitants en 2018[7].

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deLa Couronne
NersacSaint-MichelAngoulême
La CouronnePuymoyen
Roullet-Saint-EstèpheMouthiers-sur-BoëmeVœuil-et-Giget

Géologie et relief

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Géologiquement, comme les trois quarts ouest du département, la commune occupe les terrainscalcaires duBassin aquitain. Elle se situe particulièrement dans le calcaire duCrétacé.

Unecuesta faisant face au nord-ouest traverse la commune, se prolonge vers Angoulême au nord-est (plateaux de la Tourette, Ma Campagne et Angoulême) et s'incurve vers le nord en allant vers l'ouest parClaix etChâteauneuf. La commune offre donc deux niveaux d'altitude principaux, entre les plateaux élevés au sud-est duTuronien - autrefois aussiAngoumien - et une petite plaque deConiacien à Mougnac, et la vallée de la Charente au nord-ouest avec terrasses intermédiaires duCénomanien.

Les fonds des vallées (Boëme, Charraud et Eaux-Claires) sont occupés par desalluvions récentes, duQuaternaire[8],[9],[10].

Les carrières de lacimenterie Lafarge entaillent la cuesta du Turonien. Les bas plateaux au nord-ouest, près de la Pinotière, ont aussi été exploités pour leurargile et donné naissance à des tuileries[11].

Article connexe :Géologie de la Charente.

Le point culminant, 137 m, est situé sur le plateau de Bois Brûlé, près de Mougnac, et le point le plus bas, 31 m, est sur la Boëme à sa sortie de la commune près de Pombreton. Le centre-ville entre l'abbaye et le collège s'étage entre 48 et 64 m d'altitude[2].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de la Couronne.

La commune est située dans lebassin versant de laCharente au sein duBassin Adour-Garonne[12]. Elle est drainée par la Boëme, la Charreau, les Eaux Claires, la Vieille Boëme, le ruisseau de la Fontaine du Roc et par deux petits cours d'eau, qui constituent unréseau hydrographique de 26 km de longueur totale[13],[Carte 1].

La commune est bordée au sud-ouest par la vallée de laBoëme, affluent de laCharente à Nersac, très large au sud de la commune. On y distingue lavieille Boëme qui coule à l'ouest et le cours principal parallèle à l'est, qui se rejoignent auPont des Tables, puis la vallée s'encaisse au niveau des moulins de Colas et Barillon. D'une longueur totale de 23,2 km, ce cours d'eau prend sa source dans la commune deChadurie et se jette dans laCharente àSireuil, après avoir traversé 6 communes[14].

La nord-est de la commune est traversé par laCharreau, qui occupe une vallée profonde à l'est, séparant les plateaux de Mougnac au sud et la Tourette au nord. La Charreau passe à Cothiers et Breuty, puis elle fait la limite de commune avec Saint-Michel au nord-est entre Girac et les Sicauds[15].

Le nord-est de la commune est aussi bordé par lesEaux-Claires, autre affluent de la Charente, qui fait limite avec la commune d'Angoulême, et dont la vallée encaissée sépare les plateaux de Ma Campagne au nord et de la Tourette au sud. Les Eaux Claires, d'une longueur totale de 13,7 km, prend sa source dans la commune deTorsac et se jette dans laCharente àFléac, après avoir traversé 7 communes[16].

Le centre de La Couronne est aussi traversé par un minuscule affluent de la Boëme qui descend du bois de Mougnac (caverne duCreux du Loup) et de lafontaine du Poirier, et qui passe au pied de l'abbaye et contourne l'ancien bourg par le nord. Il est nommé leruisseau de La Couronne[11]. Ce sont ces petits marécages et la légère éminence cernée par ce ruisseau qui ont donné le nom à la ville.

Une ancienne carrière, à la Pinotière, est occupée par un lac d'une vingtaine d'hectares que contourne la D 244, route récente.

Gestion des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de laCharente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[17]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE duBassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le[18].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de la Charente.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[19]. En 2020, le climat prédominant est classé Csb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais et sec[20]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique et leclimat océanique altéré[21] et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[22]. Elle est en outre dans lazone H2b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[23],[24].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de2,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 842 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 845,2 mm[25],[26]. La température maximale relevée sur cette station est de42,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17 °C, atteinte le[Note 2].

Statistiques 1991-2020 et records station LA COURONNE (16)- alt : 58 m, lat : 45°37'40"N, lon : 0°05'59"E
Records établis sur la période du
1er janvier 1976 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)2,82,24,46,39,812,914,213,910,995,33,27,9
Température moyenne (°C)6,16,69,61215,61920,920,817,4149,36,713,2
Température maximale moyenne (°C)9,51114,817,621,525,127,527,723,81913,310,218,4
Record de froid (°C)
date du record
−17
16.01.1985
−14,6
08.02.1991
−11
02.03.05
−5,1
04.04.22
−1
07.05.1979
1,5
05.06.1976
5
03.07.1980
4
31.08.10
0,5
21.09.1977
−3,9
26.10.03
−8,3
22.11.1993
−11,5
31.12.1996
−17
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,3
01.01.23
25,6
27.02.19
26,7
20.03.05
30,4
30.04.05
34,6
30.05.25
40,2
30.06.25
40,5
23.07.19
42,3
11.08.25
37,7
04.09.23
32,7
01.10.23
24,6
08.11.15
19,3
07.12.00
42,3
2025
Précipitations (mm)77,258,960,26969,469,654,555,668,878,293,290,6845,2
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
41,2
18.01.1998
33
03.02.03
34,4
27.03.1987
57,2
28.04.12
42,5
12.05.1981
48,2
24.06.1994
45,6
31.07.1991
37,6
08.08.15
59,7
08.09.14
52,8
19.10.12
38,6
26.11.1983
43,6
10.12.17
59,7
2014
Source :« Fiche 16113001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,5
2,8
77,2
 
 
 
11
2,2
58,9
 
 
 
14,8
4,4
60,2
 
 
 
17,6
6,3
69
 
 
 
21,5
9,8
69,4
 
 
 
25,1
12,9
69,6
 
 
 
27,5
14,2
54,5
 
 
 
27,7
13,9
55,6
 
 
 
23,8
10,9
68,8
 
 
 
19
9
78,2
 
 
 
13,3
5,3
93,2
 
 
 
10,2
3,2
90,6
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[27], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Végétation

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La partie ouest de la commune est assez fertile et propice aux cultures (maïs, tournesol, céréales). La partie orientale, sur les plateaux, est assez boisée, principalement des chênes (chênes pédonculés,chênes verts, principalement à la Tourette) et quelques pins (pins noirs d'Autriche). On y trouve leBois Brûlé près de Mougnac. Une pelouse calcaire avecgenévriers pousse sur les flancs de la cuesta. Le nord de la commune est lui aussi, assez boisé, et est occupé par laforêt des Moines.

Urbanisme

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Typologie

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Au, La Couronne est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[28].Elle appartient à l'unité urbaine d'Angoulême, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de labanlieue[29],[30]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[30]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[31],[32].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (48,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (23,7 %), zones agricoles hétérogènes (20,9 %), zones urbanisées (17,2 %),terres arables (10,7 %), prairies (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,4 %), mines, décharges et chantiers (5,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %), cultures permanentes (2,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de La Couronne est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse), mouvements de terrains etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses[34]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Couronne.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des éboulements, chutes de pierres et de blocs[36].

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 99,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 080 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 075 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[37],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].

La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1993, 1999 et 2013. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2009, 2010, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[34].

Risques technologiques

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Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].

Toponymie

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Le village est dénommé en1110 dans un texte rédigé enlatinPaludibus « les marais » (c'est-à-direpalús,palun enoccitan, qui a donnéLa Palud) pour décrire son territoire marécageux[40],[41]. En1124, à la création du monastère, on trouveCorona beate Marie[42] etCoronella en1139[43]. Une autre forme ancienne estCorona en1242[44]. Mais il faut sans doute distinguer l'abbaye (Coronella ouCorona b. Mariae, la Couronne deMarie)[45], fondée à l'écart du village de La Palud par les moines deSaint-Jean de La Palud[46].

C’est sur un acte des registres des baptêmes de1783 que l’on trouve l’appellationSaint Jean de la Palu de La Couronne puis sur un autre de1790 que disparaît le nomSaint Jean de La Palu (sansd) et subsiste seulementLa Couronne. La commune prend donc le nom de son abbaye.

Pendant laRévolution, la commune retrouve provisoirement son ancien nomLa Palud[47].

La dénominationcorona oucoronella qui signifie « petite couronne » est liée à la configuration de cette faible éminence cernée par les marais[11],[48].

Histoire

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Moyen Âge

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AuXIIe siècle, un prêtre du nom de Lambert fut nommé chapelain de l'église collégiale de Saint-Jean-de-la-Palud, pauvre village à quelques lieues d'Angoulême et cerné par les marais. Il choisit de construire une modeste église sur une éminence de terre au milieu de ces marais, d'où son nom Coronella, avec l'aide de quelques disciples afin d'en faire un monastère.

Cette première église fut commencée en1118 et terminée en1122, sous l'administration ducomte d'AngoulêmeVulgrain II. En1136, Lambert fut promusévêque d'Angoulême. Mais il n'oublia pas son cher monastère, et l'abbaye devint une des plus riches d'Aquitaine.

Lambert mourut en1148, mais ses successeurs agrandirent l'abbaye, devenue trop petite. La nouvelle église fut commencée en1171, et la première pierre fut posée par l'évêque d'Angoulême PierreIer en présence de l'évêque de Périgueux Pierre Mimez et de Junius, quatrième abbé de La Couronne.

Cette pierre fut retrouvée sous l'autel de la Vierge le, et il était inscrit en latin :« L'an de l'Incarnation de notre Seigneur 1171, Alexandre III siégeant à Rome, Pierre occupant le siège épiscopal d'Angoulême, Louis VII régnant en France et Henri, duc d'Aquitaine, en Angleterre, la première pierre de l'église de La Couronne a été posée dans les fondements de l'autel de la Vierge Marie ». Elle fut reposée au même endroit le[11].

La construction de cette église dura plus de 20 ans. Destyle roman de la fin duXIIe siècle, elle était la plus vaste d'Aquitaine avec ses trois nefs d'égale longueur, et ses cinq sanctuaires. Ses dimensions étaient de 201 pieds de long, 89 de large et 50 de haut.

Son trésor fut saisi en1183 par un prince anglais de passage en Angoumois pour fêter Pâques,Henri au Court-Mantel, fils d'Henri II[Note 4],duc d'Aquitaine. Celui-ci avait reçu l'abbaye de sa femmeEléonore de Guyenne comme dot.

AuMoyen Âge, principalement auxXIIe et XIIIe siècles, La Couronne se trouvait sur une variante nord-sud de lavia Turonensis, itinéraire dupèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle qui passait parNanteuil-en-Vallée,Tusson,Saint-Amant-de-Boixe,Angoulême,Mouthiers,Blanzac etAubeterre[49].

Lors desguerres de religion, lesprotestants saccagèrent l'abbaye à deux reprises : une première fois le, après avoir profané lacathédrale d'Angoulême[Note 5], puis en1568, avec cette fois à leur tête lePrince de Condé.

Celle-ci ne retrouva son ancienne splendeur qu'avec la proclamation de l'Édit de Nantes parHenri IV, qui mit fin à ces guerres[11].

Article détaillé :Abbaye Notre-Dame de La Couronne.

En septembre1651,Louis XIV décida, parlettres patentes, la création de six foires par an dans le bourg de La Couronne : les mardi de Pâques et les,,, et, ainsi qu'un marché hebdomadaire, le mardi. La première de ces foires fut tenue le, dans une halle construite par lesjésuites à cet effet[50].

Pendant laRévolution, l'abbaye fut vendue commebien national. Son premier acquéreur la transforma en carrière de pierres à partir de1807, avant qu'un nouveau propriétaire, M. Liédot, ne se décide à protéger l'édifice[11], mais hélas trop tard.

Château de l'Oisellerie

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Article détaillé :Château de l'Oisellerie.

Le château de l'Oisellerie aurait été une ancienne fauconnerie, fief des abbés de La Couronne, située à mi-chemin entre l'abbaye et la forêt des Pères, qui couvrait tout le nord de la commune, et appartenait à l'abbaye.

En1498, ce fief appartenait à Arnault Calluau, procureur général du comte d'Angoulême, qui fit construire une grande partie du logis actuel, ainsi que son fils Jean,évêque de Senlis[Note 6]. En 1526,FrançoisIer de retour d'Espagne où il était prisonnier, vint se reposer en Angoumois et séjourna dans le château où, lors d'une chasse au cerf, il se cassa un bras.

En1678, le château passa à Jean de Tiers, sieur deLa Rochette, puis en1691 à François Maulde, conseiller auprésidial d'Angoulême.

Au tout début duXXe siècle, le château fut acquis par le département de la Charente pour y créer une école d'agriculture[11].

Papeteries

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Article connexe :Papeterie en Angoumois.

La Couronne a été également un important centre papetier d'Angoumois qui rayonna en France et en Europe puisqu'auXVIIIe siècle. Les familles de papetiers établis à Saint-Jean-de-la-Palud - Seguin, Gaudichaud, Perrot, Carroy, Lacroix, Laroche - exportaient jusqu'en Angleterre et en Espagne.FrançoisIer accorda des privilèges aux papetiers d'Angoumois dès la première moitié duXVIe siècle, et les premiers moulins à papier apparurent sur laBoëme dès1532.

L'activité fut développée par les riches familles bourgeoises d'Angoulême et les négociants flamands - Janssen, Van Tongeren - qui affermaient les moulins à des maîtres papetiers venus d'autres grands centres papetiers du côté duPérigord (Palluaud etSaint-Paul-de-Lizonne), dans laMarche (La Croix-sur-Gartempe) ou enLimousin[réf. nécessaire].

Sur la commune, de nombreux moulins à papier étaient donc installés sur laBoëme, laCharreau et lesEaux-Claires, qui étaient mentionnés sous le règle dePhilippe VI de Valois. Mais c'est après l'invention de l'imprimerie que l'industrie du papier prit son essor. AuXVIIe siècle, il y avait 113 cuves de fabrication en Angoumois, dont 30 dans la seule paroisse de La Couronne[Note 7].

Mais en1653, un impôt sur les chiffons et sur le papier défavorisa les papeteries, suivi en 1685 par larévocation de l'édit de Nantes, qui fit émigrer de nombreux papetiers, protestants[11].

En1740, la papeterie de Colas obtint le titre deManufacture royale et, par là, d'importants privilèges, et jusqu'en 1763, date à laquelleTurgot supprima ce titre[51]; en conséquence, de nombreuses papeteries fermèrent leurs portes. En1762, le moulin du Petit-Montbron apporta une importante amélioration dans la technique papetière : le remplacement des maillets par des cylindres, en fonte dans un premier temps, qui avaient d'abord été expérimentés aumoulin du Verger à Puymoyen un an avant. Ces progrès étaient suivis et encouragés par l'intendant de lagénéralité de Limoges,Turgot, et par lemarquis de Montalembert, qui a créé lafonderie de Ruelle[11].

Mais l'entreprise fut abandonnée, faute de suivi de l'État.

En1789, sur les 33 cuves réparties dans les 25 usines que comptait l'Angoumois, 19 étaient situées sur le territoire de La Couronne[Note 7].

Les cylindres à moyeu en bois, plus légers que ceux en fonte et expérimentés en 1778 dans les papeteries d'Essonne et d'Annonay, furent introduits en Charente en 1806 à l'usine de Lacourade.

Article détaillé :Moulin de la Courade.

Les machines à fabriquer du papier en continu furent introduites en Charente d'abord à la papeterie de Veuze àMagnac-sur-Touvre en 1828, puis furent adoptées peu à peu dans les autres papeteries[11].

La Couronne fut le berceau de la familleLaroche-Joubert, important papetier.

Dans la seconde moitié duXIXe siècle, la commune de La Couronne comptait douze usines à papier.

Beaucoup se sont diversifiées pour fabriquer principalement du feutre, utilisé en papeterie, comme les usines de Ravillon, Tutebœuf, les Beauvais, le Petit-Montbron.

Au tout début duXXe siècle, La Couronne comptait encore huit papeteries :

À la fin duXXe siècle, la papeterie de l'Abbaye tournait encore. Son symbole était une abeille[Note 8].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 en Charente.
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Liste des maires

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L'articlehistoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination desmaires de la commune.
L'hôtel de ville en 2012.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
19471971Paul Mousset  
mars 1971mars 1983Angel MotardPSInstituteur
Conseiller général de la Couronne(1973 → 1988)
mars 1983mars 2001Bernard DesbordesPSpuisMDCChef d'entreprise
Conseiller général de la Couronne(1994 → 2001)
mars 2001mars 2008Bernard SauzéMRC 
mars 2008en coursJean-François Dauré[Note 9]PSCadre bancaire
Conseiller général(2008 → 2015) puisdépartemental
de la Couronne
(2015 → 2016 et 2021 → )
1er vice-président duconseil départemental(2021 → )
Président de laCA du Grand Angoulême(2014 → 2020)

Politique de développement durable

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La commune a engagé une politique dedéveloppement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[52].

Politique environnementale

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Dans son palmarès 2024, leConseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[53].

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[55].

En 2022, la commune comptait 7 759 habitants[Note 10], en évolution de +0,84 % par rapport à 2016 (Charente : −0,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311841184618511856
2 0501 4071 2641 8012 0072 3552 3112 3402 550
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
186118661872187618811886189118961901
2 7002 8822 6172 8763 3013 2713 4903 4573 700
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190619111921192619311936194619541962
3 8473 8523 7633 8974 2714 4114 7355 1235 257
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196819751982199019992006200720122017
5 3945 9016 0766 2956 8617 0187 0377 4107 732
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2022--------
7 759--------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puisInsee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2009, La Couronne comptait 6 995 habitants (soit une stagnation par rapport à 1999). La commune occupait le 1 393e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 332e en 1999, et le5e au niveau départemental sur 404 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à La Couronne depuis 1793.

Au début duXXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du, dite loi de démocratie de proximité[58], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.

Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[59]. Pour La Couronne, le premier recensement a été fait en 2007, les suivants étant en 2012, 2017, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour La Couronne, est une évaluation intermédiaire[Note 11].Le maximum de la population a été atteint en 2010 avec 7 123 habitants.

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 36,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,4 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 715 hommes pour 4 044 femmes, soit un taux de 52,12 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[60]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
6,8 
75-89 ans
9,6 
17,2 
60-74 ans
17,4 
20,0 
45-59 ans
21,9 
16,1 
30-44 ans
15,9 
22,3 
15-29 ans
20,3 
17,0 
0-14 ans
13,6 
Pyramide des âges du département de laCharente en 2021 en pourcentage[61]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Économie

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Agriculture

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Laviticulture occupe une partie de l'activité agricole. La commune est située dans lesFins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée ducognac[62].

Industrie

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Cimenterie Lafarge.
  • La cimenterie Lafarge
  • Les Papeteries La Couronne, leader des enveloppes.

Commerces

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  • Zone commerciale de Chantemerle.
  • Pharmacies, boulangeries, médecins, dentistes, notaire, supermarché.

Équipements, services et vie locale

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Enseignement

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L'université d'Angoulême, à Breuty.

Lecollège d'enseignement secondaire de La Couronne (baptisé Élisabeth-et-Robert-Badinter en 2013[63],[64]), un des plus importants du département, regroupe en 2011 environ 670 élèves de la6e à la3e répartis dans 26 classes[65],[66].

La Couronne possède aussi deuxécoles élémentaires (Jacques-Prévert et Marie-Curie) et deuxécoles maternelles (du Parc et de l'Étang des Moines)[67].

LeCampus agro-viticole de la Charente Oisellerie-Barbezieux est aussi implanté sur la commune. Il comporte sur son site de La Couronne lelycée agricole de l'Oisellerie, un centre de formation continue, un centre de formation par apprentissage et une exploitation agricole[68].

La commune accueille aussi leCentre universitaire de la Charente (dépendant de l'université de Poitiers), installé à Breuty[69].

Sports et activités

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Marchés

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  • Marché le samedi matin, place du Marché

Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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Vestiges de l'abbaye Notre-Dame.

L'abbaye Notre-Dame de La Couronne, dont les vestiges témoignent de sa grandeur passée et de son importance économique et sociale.

Article détaillé :abbaye Notre-Dame de La Couronne.
L'église Saint-Jean-Baptiste .

L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste date duXIe siècle. Elle est classéemonument historique depuis 1903[77].

Patrimoine civil

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Le château de l'Oisellerie.

Lechâteau de l'Oisellerie dont le nom vient de lafauconnerie relevant de l'abbaye Notre-Dame de La Couronne. Sa construction débute en 1498; il sera agrandi et embelli auXVIe siècle. Il abrite le lycée agricole. Depuis 1989, il appartient au Conseil général, qui y a installé unemédiathèque du Centre départemental de documentation pédagogique de la Charente[78]. Le château a été classémonument historique en 1911[79].

Article détaillé :Château de l'Oisellerie.

Lelogis de Mougnac, une maison forte ancienne avec des parties bâties auXVe siècle et deux pavillons duXVIIe siècle, qui encadrent le corps du logis; il faisait partie du fief de l'abbaye Notre-Dame de La Couronne.

Au village des Gallands, il existe une maison forte avec deux tours transformées en pigeonniers, et dont l'une possède des meurtrières[50].

L’ancienne caserne décrite dans une lettre du adressée à monsieur le préfet par le service de l’architecte du département :« se compose d’un corps de bâtiment pour 4 logements, le5e logement se trouve dans la cour, il est composé de 3 pièces, il existe 4 petits chais, des greniers, un puits, et des cabinets d’aisance séparés pour homme et pour femme »[50].

Lelogis de la Côte, demeure privée, fut construit parPaul Abadie[11],[Note 12].

Lamaison Lacroix, située au moulin de Cothiers, est inscritemonument historique depuis 2013[80].

La Couronne possède un patrimoine témoignant de l'histoire de la papeterie et de l'industrie en Charente : Poulet, l'Escalier, l'Abbaye, la Courade, Moulin Neuf, Pont des Tables, moulin Barillon, Colas, Breuty, Beauvais, Tutebœuf, Grand Girac, scierie Albert[81]...

Patrimoine environnemental

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LeGR 4 qui va deRoyan àGrasse traverse la commune et passe à Mougnac.

Étape précédenteÉtape suivante
Mouthiers-sur-Boëme
La Couronne
Vœuil-et-Giget

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de la Charente.
BlasonBlasonnement :
De gueules au dromadaire chargé d'un bât, accosté de deux fleurs de lis, soutenu d'un lambel de trois pendants renversé, le tout d'argent, le lambel lui-même soutenu de l'inscription « 12 maii 1118 » de sable.

Jumelages

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Date exacte à préciser. La gare désaffectée a été démolie.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Erreur possible de Martin-Buchey : Henri au Court-Mantel serait Henri II lui-même.
  5. Menés parJean de Flandre[Information douteuse] qui avait profané le tombeau ducomte Jean - il s'agirait plutôt du comteFrançois III de La Rochefoucauld, Henri III de Navarre, futurHenri IV de France, et l'amiral de Coligny.
  6. Erreur de Martin-Buchey : les deux fils se seraient appelés Jean.
  7. a etbUn moulin à papier comptait une à deux cuves dans la région.
  8. Déformation du motabbaye.
  9. Réélu en 2014 et 2020.
  10. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  11. Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales publiées
  12. D'aprèsMartin-Buchey en 1914 (M.Roche, propriétaire à l'époque). Il est probable que ce logis, au milieu d'un parc, n'existe plus car situé dans l'enceinte de la cimenterie actuelle.
  • Cartes
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Références

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  70. Étrier charentais
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  72. COC Basket
  73. COC Tennis
  74. COC Judo
  75. Échiquier couronnais
  76. CO La Couronne
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  79. « Château de l'Oisellerie », noticeno PA00104348, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture
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  81. « La Couronne », sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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