Assise au fond d'unebaie en croissant, la ville, adossée auBec de l'Aigle fait face à la mer. Elle est située au coin d'un vaste synclinal calcaire, remontant à l'ouest pour former la montagne de la Canaille, formant de hautes falaises tombant directement sur la mer, et se prolongeant au nord jusqu'au village de Cassis formant lecap Canaille. Ces falaises, lesfalaises Soubeyranes, dépassent 390 mètres, ce qui les place en tête des plus hautes de France et parmi les plus hautes falaises maritimes d'Europe. Entre laGrande Tête et leBau Rous, sur le territoire de La Ciotat, une borne surplombant la mer indique le point le plus élevé des falaises, du plateau et de la commune, soit 394 mètres[2].
On accède à La Ciotat en venant de Marseille par le train, par l'autorouteA50 ou par laRD 559 (route de Cassis).
On y accède depuis le nord par la RD 3, venant de Ceyreste, qui devient successivement l'avenue Roumanille puis Guillaume-Dulac avant de pénétrer en centre-ville sous le nom d'avenue Fernand-Gassion. À l'est, depuis Saint-Cyr-sur-Mer, on accède à La Ciotat par la même RD 559.
L'autoroute A50, récemment élargie à 2 × 3 voies, la contourne par le nord, d'ouest en est, en suivant la voie SNCF Paris-Vintimille. La gare de péage est située au nord-ouest de la commune, à l'entrée des zones d'activités « Athélia I à IV ». Le premier carrefour giratoire rencontré à la sortie du péage, dessert Athélia I, en première sortie à droite. La deuxième sortie permet de rejoindre la ville et poursuivre sur le Var via la RD 559 qui traverse le territoire communal. La troisième sortie dessert les zones Athélia II, IV puis Athélia III (située dans le quartier des Séveriers-Nord).
La RD 559, dite route de Marseille traverse la ville d'ouest en est, reliant la limite de Cassis à celle de Saint-Cyr-sur-Mer. Elle se transforme en voie urbaine et porte le nom, depuis le giratoire situé en bas de la bretelle de l'autoroute (rond-point dit « de la locomotive ») jusqu'au quartier de Saint-Jean, d'un conseiller municipal disparu lors de son mandat, délégué aux travaux et à la voirie, Pierre Rovarch.
Statistiques 1991-2020 et records CASSIS (13) - alt : 212m, lat : 43°13'19"N, lon : 5°30'11"E Records établis sur la période du 01-09-1990 au 04-01-2024
Au, La Ciotat est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle appartient à l'unité urbaine deToulon, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de labanlieue[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].
La commune, bordée par lamer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[16].
Le nom de La Ciotat, signifie simplement « cité », enlatincivitas. Il est à rapprocher des motsespagnolciudad etcatalanciutat. La devise de la ville est d'ailleurs « Civitatensis », ce qui signifie en français « de la cité » ou, employé comme substantif, « les habitants de la cité ». Elle fut choisie afin d'exprimer le lien des citoyens avec leur ville. Le village de Ceyreste tire son origine du nomKitharistès (en français : « le joueur de cithare ») donné jadis par lesGrecs anciens. Cette dénomination pourrait provenir de l'hellénisation d'un motligure, peut-être en lien avec les bruissements du vent autour de la baie depuis leBec de l'Aigle àSaint-Cyr-sur-Mer. À leur tour, lesRomains reprirent le nom en le transposant enlatin sous la formeCitharista, qui a donnéCeyreste par la suite.
On note une présence humaine dans les collines de La Ciotat, avec l’implantation de tribus sédentaires auNéolithique final (3000 - 2000 avant notre ère).
Organisés en tribus, les premiers habitants de La Ciotat vivent de cueillette, de chasse, de pêche, mais aussi d’élevage et d’agriculture.
Lescuestas de calcaire et les falaises ont livré de nombreuses traces de fréquentations humaines, en particulier à l’abri de la Marcouline, à Cassis (−9 000 ans), au pied ducap Canaille à la Baume Noire. Le gîte d’Ellianac[19], abrité par la falaise de la route des Crêtes, a livré plusieurs céramiques, des silex taillés, des restes de nourriture ainsi que des sépultures. De plus, la grotte de Terrevaine a permis de mettre au jour de nombreuses sépultures collectives et quelques objets : elle est considérée comme la plus importante sépultureénéolithique de la Basse Provence.
Les abris du cirque de Mallombre ont certainement servi de repaire à l’homme primitif ; la grotte de Fardeloup a livré au début du siècle des pointes de flèches. Les abords du stade de l’Abeille ont révélé des éclats de silex taillés et un fragment de hache. En 1983, un étroit boyau (grotte du Clou) livre aux membres du Spéléo-Club de La Ciotat une alêne de l’âge du bronze : premier objet métallique pour la Préhistoire ciotadenne.
Néanmoins, l'installation du premier établissement sur la route maritime des navigateurs antiques remonte auVe siècle av. J.-C.
À cette époque, la ville acquiert une grande prospérité grâce à la pêche et au commerce. L'activité du port contribue au développement économique de la cité.
La ville apparaît comme un hameau de 200 habitants[21] dépendant de Ceyreste. Les moines détiennent alors un pouvoir considérable sur le territoire.
En plein essor économique, grâce à son trafic maritime, le bourg de La Ciotat marqua peu à peu sa volonté d’autonomie.
En1429, de graves querelles concernant la garde des terres « communes » éclatèrent entre La Ciotat et Ceyreste. Les délégués des deux communautés trouvèrent alors une solution : le partage du territoire de Ceyreste, scindé en deux communautés distinctes et indépendantes.
Dès lors, La Ciotat se développe rapidement : elle construit sonFort Bérouard[22],[23], ses remparts, son église et géra son propre commerce. Des familles italiennes originaires deGênes s'installent. La Ciotat compte bientôt 10 000 habitants[21].
Deux autres forts complètent la défense de la place : à l'Est, près de la porte de la Tasse, le petit fort Saint-Martin[24],[25] et le fort Saint-Antoine[26] situé, à l'époque, à l'emplacement des chantiers navals.
Plan de La Ciotat de 1777 indiquant le fort du Bérouard au sud de la muraille est et le fort Saint-Martin au nord.
Plan de La Ciotat de 1730 indiquant le fort du Bérouard et la muraille de la ville.
L'épidémie depeste, qui ravage laProvence en1720, épargne toutefois La Ciotat grâce au courage et à l'organisation des Ciotadens.
Afin de se protéger du fléau, la cité ferme ses portes aux étrangers. Lorsque les troupes de la garnison deMarseille veulent se réfugier en ville, ce sont les Ciotadennes qui les en empêchent.
Le port de la ville se transforme alors en entrepôt de commerce : les subsistances et surtout le blé, à destination deMarseille et de laProvence, transitent alors par la ville, préservant ainsi la région de la famine.
L'église paroissiale, Notre-Dame-de-l'Assomption, conserve deux précieux témoignages de la peste de 1720 : un tableau de Michel Serre sur lequel est représenté le bateau qui apporta la peste, repartant de la baie de La Ciotat, sans secours, vers Marseille, ainsi qu'une vue de Cassis à l'époque de la peste[27].
Peu avant laRévolution française, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection desÉtats généraux de 1789 avait été préparée par celles desÉtats de Provence de 1788 et de janvier 1789, ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[28]. C’est au moment de la rédaction descahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Uneémeute frumentaire se produit à La Ciotat le 26 mars[29]. Si elle se limite finalement à un rassemblement assorti de cris et de menaces envers les possédants[30], elle parvient à obtenir la suppression d’un impôt, lepiquet, de manière temporaire. Il est ensuite rétabli, mais à un taux moins élevé[31]. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de lamaréchaussée sur place[32]. Une garde bourgeoise est créée, afin de pallier de futurs soulèvements[31]. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais les condamnations ne sont pas exécutées, laprise de la Bastille comme les troubles de laGrande Peur provoquant, par mesure d’apaisement, uneamnistie début août[32].
En1800, la rébellion s’essouffle progressivement avec la nomination du nouveau maire de La Ciotat, Bernardin Ramel, par lepremier consul Bonaparte.Le retour du curé et des prêtres aupresbytère, la suppression ducalendrier républicain au, le rétablissement des anciens noms de rues en1808, marquent bien la fin de l'ère révolutionnaire.
Néanmoins, la multiplication des attaques britanniques achève de ruiner La Ciotat. Peu à peu, la population diminue et s’appauvrit.
À l’heure où s’effondre l'Empire, La Ciotat se trouve très affaiblie.
Plan de La Ciotat de 1830 indiquant le fort du Bérouard, le fort Saint-Martin et le fort Saint-Antoine.
Bridgwater (Royaume-Uni) depuis 1957. Cette ville industrielle de 35 000 habitants est devenue célèbre grâce à son spectaculairecarnaval.
Kranj (Slovénie) depuis 1958. Voisine de la capitaleLjubljana, cette ville universitaire compte 45 000 habitants.
Singen (Allemagne) depuis 1958. Non loin de la frontièresuisse et dulac de Constance, cette ville de 45 000 habitants a développé un pôle économique et culturel important.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[51],[Note 3].
En 2022, la commune comptait 37 599 habitants[Note 4], en évolution de +6,31 % par rapport à 2016 (Bouches-du-Rhône : +2,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Le collège Jean-Jaurès et le lycée Auguste-et-Louis-Lumière devraient obtenir à la rentrée 2008 un statut decollège et lycée expérimentaux[54].
Le lycée Auguste-et-Louis-Lumière a instauré depuis l'année 2007 lasection européenne, une option linguistique nouvelle dans laquelle l'apprentissage de l'anglais est plus soutenu que dans les autres filières. Cela se traduit par l'ajout d'une autre matière, ladiscipline non linguistique (DNL), c'est-à-dire, l'étude de l'histoire et la géographie en langue anglaise.Dans le cadre de cette section, les élèves effectuent un séjour linguistique de deux semaines auxÉtats-Unis (Chicago,Illinois) afin de développer leur niveau de langue au sein d'une famille d'accueil. Ils sont donc plongés dans un véritable « bain linguistique » et l'anglais devient leur langue de communication première.
Les sports et loisirs nautiques sont à l'honneur à La Ciotat. Il est possible d'apprendre par exemple lekitesurf dans l'école professionnelle qui y est implantée ou encore de pratiquer l'aquagym en eau de mer, prendre des cours denatation et même effectuer unbaptême de l'air enparapente.
Joseph César Musso ditJeff Musso, né à La Ciotat le et mort àSarcelles le 13 mars 2007, violoniste puis réalisateur de films, prix Louis-Delluc en1938.
D'azur à une ville d'argent enfasce, soutenue d'une mer du même, la ville sommée d'une crosse d’or, adestrée d'un C et senestrée d'un T d'argent et au milieu de la mer une barque de sable, les voiles pliées.
Détails
C’est à partir duXVIIe siècle que l’on trouve les plus anciennes traces picturales dublason de la ville. Depuis laRévolution française, les armoiries définitives comportent également une couronne murale. La dernière modification date du, lorsque la ville s’est vu octroyer laCroix de guerre avec étoile de bronze pour sa vaillance lors de laLibération et qui accompagne depuis ses armoiries. Ces armoiries ont revêtu, au cours de l’Histoire, une dizaine de formes différentes mais on y retrouve dès 1789 les deux tours donjonnées et ouvertes, reliées par un mur crénelé comportant une grande porte, et sommé d’une crosse abbatiale évoquant l’allégeance à l’abbaye de Saint Victor, le tout soutenu par une mer contenant un poisson vu de profil, symbolisant les activités maritimes du port. Ce poisson au cours des âges a d’abord eu l’apparence d’un dauphin, d’un thon puis d’une sardine.
La Ciotat vit aussi du tourisme estival. La ville est ainsi devenue une destination phare pour les touristes et les plaisanciers. La politique d'urbanisme de la ville en témoigne, notamment avec l'essor des commerces et des établissements de restauration. Par ailleurs, la ville accueille uncasino, qui a rouvert au début desannées 2000.
Éden Théâtre (en cours de réfection en septembre 2012).
ancien vestibule, escalier et toiture (inscrit auxMonuments historiques), 6 rue Adolphe-Abeille
ancien hôtel-de-villeXIXe, de styleRenaissance, surmonté d'uncampanile : sur la façade, inscription commémorative de l'escale deLamartine à La Ciotat (l'ancien hôtel de ville héberge désormais le musée de la ville)
Port de plaisance de La Ciotat,Bouches-du-Rhône, France, avec l'église Notre-Dame de l'Assomption et le musée Ciotaden.
tour octogonale, vestige de l'ancien couvent desUrsulines ;
Plus ancienne des chapelles de La Ciotat, édifiée hors de la ville, elle fut par sa situation l'une des premières vigies avant la construction de l'actuelsémaphore. Propriété des Pénitents Blancs, elle abrita longtemps un ermite qui assurait le rôle de guetteur et pouvait émettre des signaux. Vendue comme propriété nationale en 1790, la chapelle qui comprenait deux pièces et une cour fut transformée en cabanon.
L'église fut construite de 1603 à 1626 en agrandissant une ancienne chapelle. Les travaux n'ayant pas été achevés, il y manque deux travées sur le côté ouest. Le bâtiment, de style roman, mesure 44 mètres de longueur, 25 mètres de largeur, 22,5 mètres de hauteur. La façade dégradée par l'érosion et l'intérieur de l'église ont été restaurés de 1971 à 1975. Une statue en marbre évoquant Notre Dame de Bon Voyage provient de l'ancien couvent des Capucins qui se trouvait à l'emplacement de la clinique La Licorne. Les fresques murales ont été réalisées en 1972 par le peintre ciotadenGilbert Ganteaume.
Construite, également hors de la ville, par les Pénitents Bleus, elle fut consacrée en 1613. Décorée d'ex-voto de marins reconnaissants, un pèlerinage traditionnel y a lieu chaque année le 8 décembre.
Salle Saint-Jacques, chapelle des Pénitents Blancs (1618), place du Théâtre
Décrétéebien national lors de la Révolution, elle servit aux assemblées primaires dès 1790 puis devint salle communale. Mal entretenue, il fut décidé de démolir les parties ruinées et en 1882, les murs rasés, d'y construire un théâtre. Le lieu est devenu salle municipale polyvalente.
D'environ 46 mètres de long sur 9 mètres de large, son style est significatif de l'architecture de laContre-Réforme. Le clocher octogonal fut édifié entre 1633 et 1650. La décoration intérieure de certaines fenêtres porte les dates 1693 ou 1694. Propriété de l'hospice puisbien national le premier maire de La Ciotat, Toussaint André Besson, y est élu le 12 février 1791. Désaffectée, la chapelle restaurée à partir de 1980 et devenue lieu d'exposition, a été classéemonument historique en mars 1992.
Chapelle Sainte-Anne, chapelle des Pénitents Noirs (1630).
Chapelle Sainte-Anne, chapelle des Pénitents Noirs (1630), place Esquiros
Construite à partir de 1630, elle ne fut achevée, sous le nom de Notre-Dame-des-Neiges, que vers 1659. Endettés, les Pénitents Noirs la vendirent en décembre 1693 auxPères Servites, enrichis par la vente de l'eau de Fontsainte, qui l'agrandirent et la consacrèrent à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs[58] mais durent, ne pouvant faire face à l'entretien de l'édifice, quitter La Ciotat avant même la Révolution. Décrétéebien national, elle fut vendue en 1791. Elle fut ensuite convertie en prison puis rachetée et la confrérie de Sainte-Anne s'y installa.
Chapelle des Minimes (1633), place Guibert
La chapelle de 32 mètres de longueur sur 6 mètres de largeur est flanquée de deux collatéraux qui abritent aujourd'hui la synagogue et l'académie de danse qui ouvre sur l'ancienne cour du couvent. Pendant la Révolution, elle fut le siège du club des Antipolitiques. Rendue au culte en 1822, la chapelle désaffectée est en 1948 rétrocédée à la ville.
Chapelle Saint-Joseph, chapelle des Pénitents Noirs (1698), place Esquiros
Elle fut bâtie pour les Pénitents Noirs de mai 1697 à avril 1698 à une cinquantaine de mètres de leur première chapelle (Sainte-Anne) sur un terrain contigu au rempart de la porte deCassis. Ce qui restait de la confrérie laissa place en 1819 à la congrégation de Saint-Joseph.
Chapelle de l'Œuvre-de-Jeunesse (1872), boulevard Michelet
Construite entre 1866 et 1871, elle mesure 26 mètres de longueur, 9 mètres de largeur, 14 mètres de hauteur. Les vitraux, commandés en 1867, sont l'œuvre du verrier Alphonse Didron.
À La Ciotat se trouve aussi le plus vieux cinéma du monde encore existant,L'Eden, face au nouveau port de la ville. Sa réhabilitation via un comité de soutien présidé parBertrand Tavernier est réalisée, le nouveaucinéma a été inauguré le[60] ainsi qu'un espace musée Lumière-Michel-Simon (l'acteur ayant fini ses jours à La Ciotat).
La Ciotat revendique aussi l'invention de lapétanque : en1910, au terrain dejeu provençal des frères Pitiot, les chaises des spectateurs avaient été enlevées. Mais un ami des propriétaires,Jules Lenoir, qui était perclus de rhumatismes et avait du mal à rester debout, fut autorisé à jouer assis à un poste fixe, les "pieds tanqués" au milieu d'un cercle tracé sur le sol. Ceci fut immortalisé par une plaque apposée sur le terrain de la « Boule étoilée » où naquit la pétanque.
Le spectacle, qui eut lieu pour la première fois en2002, est l'œuvre d'uneassociation loi de 1901 :La Ciotat, il était une fois, de bénévoles, de la cité ou d'ailleurs, qui travaillent toute l'année à préparer ce week-end de reconstitution historique.
Lamartine en juillet 1832 etStendhal en mai 1838 s'arrêtent à La Ciotat.
La Ciotat, Figuerolles et le cap Canaille sont évoqués en 1928 et 1931 dans l'interprétation que tenteRaymond Queneau des images de ses rêves[61]. Le début de son romanLes Enfants du limon (1938) se passe à La Ciotat.
En 1953, l'écrivainDaniel Guérin crée en 1953 sur les hauteurs de La Ciotat, traverse de la Haute-Bertrandière, une résidence d'artistes dans sa propriétéRustique Olivette. Il y reçoit notamment dans les années 1950Chester Himes[63],André Schwartz-Bart, en 1957, qui y travaille à son ouvrageLe Dernier des Justes,Paul Celan,Brion Gysin. Chester Himes y revient en 1966 et y commence d'écrire son autobiographie[64].
Après un séjour durant l'été 1906 à La Ciotat,Georges Braque etOthon Friesz peignent, dans le style dufauvisme, de nombreux tableaux dont les titres évoquent la ville[65].
Le peintreAndré Masson y séjourne dans les années 1930.
André Marchand donne en 1942 pour titreLa Nuit à La Ciotat à l'une de ses peintures (73 × 92 cm).
Au cours de ses séjours à La Ciotat vers 1945-1946, le sculpteurBaltasar Lobo réalise, dans une tour au-dessus des « Flots bleus », les dessins dont il s'inspirera pour les séries de ses Maternités et de ses Baigneuses[66].
Une œuvre deNicolas de Staël datant de 1952-1953 (huile sur toile, 50 × 61 cm) a pour titreMéditerranée (La Ciotat)[67].
Une œuvre pérenne deGuillaume Bottazzi réalisée dans le cadre deMarseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture, vient s’inscrire dans le paysage urbain de La Ciotat[68].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Étienne-Michel Masse,Mémoire historique et statistique sur le canton de La Ciotat: département des Bouches-du-Rhône, éd. Caranud fils, 1842, page ? mentionne le fort Béroard comme une batterie sur la commune de La Ciotat.
↑Mémoire historique et statistique sur le canton de La Ciotat: département des Bouches-du-Rhône de Étienne-Michel Masse, éd. Caranud fils, 1842, page ? mentionne le fort Saint-Antoine comme une batterie sur la commune de La Ciotat.
↑A.A., « La Ciotat : Alexandre Doriol (LR) élu maire à la majorité absolue : Le premier adjoint prend ainsi la place d'Arlette Salvo qui a démissionné le 12 juin dernier »,La Provence,(lire en ligne, consulté le).
Gilberte Dalmasso-Escoriza,Du tricycle à la moto, Cinq générations de Ciotadens de 1898 à 1998, Gdesprit,
Gilberte Dalmasso-Escoriza,Photos à l'appui Louis Sciarli Photographe du vrai, Gdesprit,, 151 p.
Gilberte Dalmasso-Escoriza,Les années 1900 à La Ciotat, Caractère Imprimeur,
Jean-Carlo Fait,La Ciotat, Entre mer et lumière, Guide des plus hautes falaises maritimes d'Europe, La Ciotat, Maison des falaises, spéléo-club de La Ciotat, 1994, 128 p.
René Fassy, « Un constructeur de navires ciotaden, Antoine Fassy (1692-1749) », dansProvence historique, 1955, tome 5, fascicule 20,p. 129-145(lire en ligne)