La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Douve, le bras 01 de Créveuil[1], le canal 01 de la commune de la Bonneville[2], le ruisseau de Brins[3], le ruisseau de Creveuil[4] et le ruisseau de Joffre[5],[Carte 1].
Au, La Bonneville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].
Elle est située hors unité urbaine[17] et hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,4 %), zones agricoles hétérogènes (24,6 %),terres arables (24 %)[20].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Pour définir ce que l'on a pu entendre par une « ville merdeuse ». Le mot merde a été abondamment utilisé en toponymie et hydronymie pour désigner l'impureté, la saleté ou la boue, aussi bien que l'excrément. Si un champ est ditmerdeuz, il s'agit sans doute de boue ; dans le cas d'une fontaine, d'eau trouble ou boueuse ; pour une ruelle, c'est aux immondices de toutes sortes que le mot fait allusion. Pour les végétaux, l'adjectif a généralement le sens de « pourri ».
Dans le cas d'une villa, c'est-à-dire d'un domaine rural médiéval, on pourra hésiter entre les sens de « boueux », « sale », et peut-être aussi « mal tenu » au figuré. Les données historiques font évidemment défaut à ce sujet, et il est pour l'heure impossible de préciser davantage.
Étant donné l'existence de quatre autres Bonneville en Normandie (Calvados, Eure),Louis Du Bois proposa en 1828 l'appellation de la Bonneville-en-Hague pour la différencier des précédentes. Cette modification ne fut pas retenue.
La Bonneville eut pourseigneur Charles le Fournier de Bernaville (1634-1718)[24],[Note 4]. Puis à la fin de l'Ancien Régime, Henri-Jacques Le Fauconnier (1735-1795),émigré en 1795, il commandait àQuiberon la compagnie des gentilshommes normands[24],[Note 5].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2022, la commune comptait 176 habitants[Note 6], en évolution de −9,28 % par rapport à 2016 (Manche : −0,31 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Sous le porche, le portail arbore uneépitaphe due à Guillaume Groult, vicaire de44 ans au temps des guerres de Religion :« Vray serviteur de Dieu, ce facteur des humains qui allait guerroyant le maling hérétique… ».
↑Henri-Jacques Le Fauconnier sera fait prisonnier et fusillé. Son nom figure sur le mausolée de lachartreuse d'Auray à Quiberon[24].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Bien que sur la pierre la croix semble « ancrée », pour certains héraldiste, la famille de Trousseauville portait une croix « anillée ».
↑« L'état des personnes nobles en l'élection de Valognes établi en l'année 1576 » mentionne à La Bonneville Georges de Trousseauville, seigneur du lieu[32].
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).