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La Bassée

50° 32′ 03″ nord, 2° 48′ 29″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirBassée (homonymie).

La Bassée
La Bassée
La mairie.
Blason de La Bassée
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementNord
ArrondissementLille
IntercommunalitéMétropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Frédéric Cauderlier
2020-2026
Code postal59480
Code commune59051
Démographie
GentiléBasséennes, Basséens
Population
municipale
6 678 hab.(2022en évolution de +4 % par rapport à 2016)
Densité1 886 hab./km2
Géographie
Coordonnées50° 32′ 03″ nord, 2° 48′ 29″ est
AltitudeMin. 21 m
Max. 31 
m
Superficie3,54 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineBéthune
(banlieue)
Aire d'attractionLille (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton d'Annœullin
Législatives5e circonscription du Nord
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
La Bassée
Géolocalisation sur la carte :France
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La Bassée
Géolocalisation sur la carte :Métropole européenne de Lille
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La Bassée
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La Bassée
Liens
Site webhttp://ville-labassee.fr/
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La Bassée est unecommune française située dans ledépartement duNord, enrégionHauts-de-France. Elle fait partie de laMétropole européenne de Lille.

Géographie

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Description

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La Bassée est une ville située au sud-ouest deLille, aisément accessible par les routes nationalesRN 41 depuis Lille,RN 47 depuisLens, et les routes départementales 941 depuisBéthune et 947 depuisEstaires.

La Bassée, élément desWeppes, fait partie de laFlandre romane.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deLa Bassée
LorgiesIllies
ViolainesLa BasséeSalomé
HaisnesDouvrinMarquillies

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Ancien canal d'Aire à la Bassée, les Quatre Chemins[1] et un autre petit cours d'eau[2],[Carte 1].

Lecanal d'Aire à La Bassée réunit la HauteDeûle (canalisée) à laLys (affluent de l'Escaut) sous Aire où il se connecte aucanal de Neufossé.

Mis en service en 1822, il a été concédé à une compagnie par la loi du. Long de 39 km deBauvin àAire-sur-la-Lys, il longe dans toute son étendue la limite sud duBassin minier du Nord-Pas-de-Calais, qu'il met en communication, par l'aval, avec tous les ports du littoral, et, par l'amont, avec les centres industriels deLille,Roubaix,Tourcoing,Saint-Quentin,Paris et aujourd'hui la "Plateforme Multimodale de Dourges"[3]. Il traversait autrefoisBéthune. Puis il est passé augabarit Freycinet puis augabarit européen dans lesannées 1960 comme tronçon du Canal de Dunkerque à l'Escaut ; un embranchement de 3 km le relie àBeuvry.

  • La Bassée, le canal d'Aire.
    La Bassée, le canal d'Aire.
  • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseau hydrographique de la La Bassée.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Lys ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de laLys. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le, puis révisé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte pour l'élaboration du SAGE de la Lys (SYMSAGEL)[4].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat du Nord-Pas-de-Calais.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[5]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[6]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[7] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[8]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[9],[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 708 mm, avec1,2 jours de précipitations en janvier et8,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deLesquin à22 km àvol d'oiseau[11], est de11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[12],[13]. La température maximale relevée sur cette station est de41,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de−19,5 °C, atteinte le[Note 1].

Urbanisme

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Typologie

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Au, La Bassée est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant94 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[15],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (48,5 %), zones urbanisées (48,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[18]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2019, le nombre total delogements dans la commune était de 3 205, alors qu'il était de 3 005 en 2014 et de 2 778 en 2009[I 2].

Parmi ces logements, 90,1 % étaient desrésidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 63,2 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 35 % desappartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à la La Bassée en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (1,6 %) et très largement en dessous de celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (52,5 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à la La Bassée en 2019.
TypologieLa Bassée[I 2]Nord[I 5]France entière[I 6]
Résidences principales (en %)90,190,682,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)0,61,69,7
Logements vacants (en %)9,37,88,2

Voies de communication et transports

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La gare.

La commune est desservie par lagare de La Bassée - Violaines, où s'arrêtent des trainsTER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares deLille-Flandres et deBéthune ou deSaint-Pol-sur-Ternoise.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 61, 62, 64, 236, 931, 932, 933, 934 et 935 ainsi que par les lignes detransport à la demande 22R, 61R, 62R, 64R et 74R duréseau Ilévia[19]. Elle est également desservie par les lignes 35, 37, 58 et 60 ainsi que par les services detransport à la demande Allobus A et Chronopro Z.I. PI Artois Flandres du réseauTadao[20].

Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2008)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Deux projets de contournement de La Bassée pourraient en 2008 être financés par le Conseil Général du Nord et des communautés d'agglomération :

  • « contournement sud », avec une nouvelle voie rejoignant laRN41
  • « contournement nord » qui, prévoit la création d'une route supplémentaire de 1 200 m.

Les travaux devraient être achevés en 2011, et faire l'objet d'une démarche« Route HQE » portée par le conseil général, avec des problèmes defragmentation écologique à résoudre (Cf.Trame verte régionale).

Toponymie

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Outre de riches et vasteszones humides, La Bassée était autrefois entourée deforêts et petits bois.

Suivant l'étymologieceltique ou envieux français, « La Bassée » signifierait « Terre basse », dérivé de l’adjectif « bas », désignant un « bas-fond ». L'expression « La bassée » pouvait autrefois désigner une zone humide et basse fréquemment inondée, avec un sens proche de celui que nous donnons au mot « bassin » dans l'expression « Bassin-versant »[21].

Une vieille tradition, cette fois, voudrait que la ville autrefois importante, aurait été si réduite par les malheurs et laguerre qu'on l'aurait surnommée « l'Abaissée », mais aucune preuve n'étaye cette version, probablement issue des nombreuses guerres que la ville a subies.

Enfin, selonTite-Live, La Bassée aurait été l'ancienne résidence desBasses :BassorumOppidum.

Noms anciens : Basseia, 1054, diplôme de Bauduin de Lille. Basseya, Basceia, Baszeia, cart. de Marchiennes.

Histoire

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La Bassée a connu comme beaucoup de localités du nord de la France une longue histoire mouvementée dont les origines, très anciennes, sont mal connues, si ce n'est à travers des hypothèses plus ou moins acceptables.

Antiquité

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Pline l'Ancien cite La Bassée dans ses écits sous le nom de Bassi ou Bassy qui est rattachée, avant l'arrivée des Romains, auxAtrébates. Il pourrait s'agir d'un site tribal constitutif des Atrébates. Après la conquête romaine, unoppidum rectangulaire protège le coeur de la ville. La position de La Bassée en fait un carrefour des principaux axes routiers[22].

L'historienMartin Lhermite, père jésuite né en 1596, dans son œuvreHistoire des saints de la province de Lille, nous apprend que La Bassée reçoit, en 390, la visite pastorale de saintDiogène, premierévêque d'Arras qui remplit sa mission d'évangélisation des terres deFlandre, encore païennes.

Moyen Âge

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Il indique que, vers 430, lesFrancs font irruption dans lesGaules et refoulent lesRomains après de sanglants combats qui auraient eu lieu sur les territoires d'Illies,Marquillies etLorgies. Rien d'historique ne semble avoir été recueilli sur la région basséenne sous les rois de la première génération franque. Selon les chroniqueurs, le pays était alors presque entièrement couvert de marais ainsi que de bois parcouru par des meutes deloups, bois où une foule de hors-la-loi se réfugiaient pour assurer leur impunité.

Après saint Vaast vers 510 et saint Dominique en 555, saint Amand, fondateur de l'abbaye deMarchiennes, y prêchent l'Évangile.

AprèsCharlemagne, la contrée est, à diverses reprises, ravagée par lesNormands. En 880, La Bassée est mise à feu et à sang et réduite à néant.

Laplace forte était entourée decanaux etfossés toujours alimentés par un ensemble de canaux drainant les marais

La Bassée encore à demi-entourée d'une immensemarais devient une place religieuse et uneplace forte, disposant d'uneplace d'armes, habitée par un gouverneur et le « lieutenant du roy », lesquels gèrent un important corps de garde et un« magasin de guerre ». Cette garnison a son pendant àAire-sur-la-Lys et àSaint-Omer qui sont également chargés de veiller sur lecanal de Noeufossé, véritablefortification protégeant le Sud de la région des invasions et menaces venant du nord depuis sa construction par les armées deBaudouin VI vers l'an 1000.
La ville est alors entourée d'un réseau de petits canaux et fossé en eau, large et profonds « qui ne peut se vider à cause des marais et des canaux qui y entrent ». Des chemins couverts, desbastions et diverses portes, murs et demi-lunes étaient alors protégés de fossés et palissades. Les fortifications de la petite ville abritent aussi des infrastructures conventuelles (religieuses etaugustins, autour de l'église Notre-Dame).

Temps modernes

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Pendant laguerre franco-espagnole de 1635-1659, La Bassée est uneplace forte desPays-Bas espagnols. Elle sert de refuge aux villageois des environs et à leurs troupeaux menacés par les incursions de l'armée française. Elle repousse un coup de main français le et, après laprise d'Arras par les Français en 1640, les Espagnols renforcent ses remparts mais, le, lemaréchal de La Meilleraye s'en empare après huit jours de siège. La garnison, forte de 1 800 hommes, obtient de se retirer avec les honneurs de la guerre[23]. Les États des Pays-Bas, excédés par les pillages des Français, demandent au gouverneur espagnolFrancisco de Melo de reprendre La Bassée et lui offrent un subside de 80 000florins. Melo se met en campagne avec 5régiments espagnols, 3 italiens et 5 wallons ; il reprendLens le, puis La Bassée, qui se rend le après 24 jours de siège ; la garnison française, commandée par le capitaine Bourdonnet, évacue la place avec les honneurs[24].

En juillet 1647, un sergent espagnol déserteur informe les Français que La Bassée n'a qu'une faible garnison. Ceux-ci, commandés par lemaréchalJean de Gassion, mettent le siège devant la ville le et l'entourent d'unecontrevallation sur les lignes des sièges précédents ; elle se rend le. L'archiducLéopold-Guillaume de Habsbourg, qui est àDouai avec une armée de secours, arrive trop tard pour la dégager. Ces sièges successifs laissent la ville et les villages environnants ruinés et dévastés[25],[26]. Le, leprince de Condé remporte une nouvelle victoire sur les Espagnols àPont-à-Vendin près de La Bassée[27].

La ville reçoit pour gouverneurFrançois Marie de Broglie, capitaine piémontais au service de la France.

En 1660, elle est rendue à l'Espagne par letraité des Pyrénées mais redevient française lors de laguerre de Dévolution en 1667, acquisition reconnue par letraité d'Aix-la-Chapelle en 1668. Le traité prévoyait le démantèlement de ses fortifications qui est exécuté en 1673[28].

Cette place forte était considérée comme stratégiquement importante par Louis XIV

Vers1708, la place protège à la fois l'Artois et Lille :

« Monseigneur leduc de Bourgogne, en se retirant àTournay, avait projeté de se porter avec toutes ses forces à la Bassée et d'achever les fortifications que les ennemis y avaient commencées ; en attendant le moment où il pourrait exécuter ce projet, il y envoya aussi le 28 une brigade d'infanterie aux ordres de M. de Villiers pour renforcer M. de Sézanne, que M. de Cheyladet y avait déjà fait entrer au moment où les ennemis l'avaient abandonné pour marcher vers l'Escaut. Monseigneur le duc de Bourgogne regardait ce poste comme très important, et pour couvrir l'Artois et pour se procurer le moyen de faire entrer quelque secours dans lacitadelle de Lille, ce qui cependant était devenu plus difficile que jamais, les ennemis ayant renforcé les postes deLambersart et deLoos. M. le duc de Vendôme proposait de son côté de construire une ligne depuis la Bassée jusqu'à la Lys, persuadé que par ce moyen on empêcherait les ennemis de tirer des subsistances de l'Artois, duFurnembach et des autres pays situés à la gauche de cette rivière, et que par là l'établissement de leurs quartiers d'hiver leur deviendrait fort difficile.
Le roi approuva le projet de monseigneur le duc de Bourgogne pour la Bassée, et lui recommanda d'établir aussi à Saint-Venant un poste qui fût en état de tenir pendant l'hiver[29]. »

Révolution française et Empire

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En 1802-1803, pour ses transports, la ville est située sur le parcours de la diligence quotidienne reliant Lille à Béthune. Tous les jours, une barque permet d'attendre à Berclau, le passage de la barque Lille-Douai, pour y déposer et prendre voyageurs et marchandises[30].

Époque contemporaine

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En 1808, on trouve à La Bassée un dépôt de sûreté, où on enferme les petits délinquants avant leur transfert en maison d'arrêt à Lille[31].

L'armée britannique entre dans les ruines de La Bassée pendant les combats de 1915-1918.

Lors de laPremière Guerre mondiale, la ville est ravagée pendant labataille de La Bassée en 1914 etcelle de la Lys en 1918. Elle estpresque totalement rasée.

Article connexe :Villages français détruits durant la Première Guerre mondiale.

La commune a été décorée de laCroix de guerre 1914-1918 le[32].

Lesséquelles de guerre y sont restées visibles durant plus de 10 ans, temps de la reconstruction. En 1924, est posée la première pierre de l'hôtel de ville[33].

Articles connexes :séquelles de guerre,zone rouge (séquelle de guerre) etmunition non explosée.
Article connexe :Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.

La Bassée connaît de nouveaux combats lors de laSeconde Guerre mondiale, pendant les combats de laLibération de la France en 1944 où elle est libérée par le12e corps britannique[34].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Lille du département duNord.

Elle était depuis 1793 lechef-lieu ducanton de La Bassée[35]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 ducanton d'Annœullin

Articles détaillés :Liste des cantons du Nord,Conseil départemental du Nord etListe des conseillers départementaux du Nord.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de lacinquième circonscription du Nord.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives du Nord etListe des députés du Nord.

Intercommunalité

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La Bassée est membre de laMétropole européenne de Lille, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1967 sous le statut decommunauté urbaine et transformée enmétropole en 2015, et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats

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Au premier tour desélections municipales de 2014 dans le Nord, la liste DVD menée par le maire sortant Philippe Waymel obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 685 voix (69,77 %, 25 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire), devançant très largement celle DVG menée par Catherine Desailly-gonez , qui a recueilli 730 voix (4 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 41,43 % des électeurs se sont abstenus[36].

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans le Nord.

Lors du premier tour desélections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DVD menée par Frédéric Cauderlier[37] — soutenu par le maire sortant Philippe Waymel, qui ne se représentait pas[38] — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 069 voix (50,44 %, 22 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant de 19 voix celle DVC menée par Ludovic Vandoolaeghe[39] (1 050 voix, 49,55 %, 7 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 51,26 % des électeurs se sont abstenus[40],[41].

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans le Nord.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[42],[43]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires avant 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
janvier 1790novembre 1790Jean-Baptiste Le Gillon  
novembre 1790mars 1791Jacques Joseph Fauquette  
mars 1791avril 1791Augustin Mannier  
avril 1791novembre 1792Jean-Joseph Boidin  
novembre 1792février 1794Nicolas Wacheux  
février 1794octobre 1794Jean-Baptiste Despierres  
octobre 1794août 1795Joseph Cordier  
août 1795mai 1797César Auguste Plancque  
mai 1797août 1798Augustin Mannier  
août 1798juin 1800Jean-Baptiste Candelier  
18001801Paul Guilbert  
décembre 1801novembre 1804François Bavière[44]  
18041816Jean-Baptiste Lhermitte[45],[46]  
18171835Jacques Durant  
18361841M. Clayman  
18421846Antoine Sébastien Joseph Candelier  
18471848M. Lefebvre  
18491860Pierre Ybert Docteur en médecine
18611867Antoine Masure  
18681873Charles Beele  
18741881Louis Cousin  
18821883Léon Pollet  
18831887Louis Cousin  
1888 Adolphe Dilly  
1889 Henri Minne  
18901898Oscar Denissel Propriétaire
1898mai 1945Alexandre Crespel[47]Cons.Docteur en droit de la Faculté de Paris
Brasseur et négociant en grains
Député du Nord(1919 → 1928)
Conseiller d'arrondissement de La Bassée(1895 → 1919)
Conseiller général de La Bassée(1920 → 1940)
 
Les données manquantes sont à compléter.
19461947Armand Marie  
1948août 1952Maxime Poubelle(1904-1952) Médecin accoucheur
Décédé en fonction
août 1952mai 1953Émilia Poubelle Épouse du précédent
mai 1953mars 1977Henri CarlierDVDArpenteur-géomètre
Conseiller général de La Bassée(1958 → 1964)
mars 1977mars 2001Norbert BommartPSProfesseur d'histoire-géographie
Conseiller général de La Bassée(1988 → 1994)
mars 2001mai 2020Philippe WaymelDVDpuis
UMP-LR
Kinésithérapeute
Conseiller général de La Bassée(1994 → 2015)
Conseiller départemental d'Annœullin(2015 → )
mai 2020[48]en cours
(au 13 mai 2022[49])
Frédéric CauderlierDVDGérant de société

Équipements et services publics

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Enseignement

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La Bassée fait partie de l'académie de Lille.

L'école La Roseraie accueille les maternelles, l'école Jules Verne accueille les élèves de cours élémentaires, du CP au CM2 ainsi qu'une classe de CLIS, et l'école Charlemagne accueille les élèves de la Maternelle au CM2.

Le collège public Albert Schweitzer a été entièrement reconstruit en 2012 pour plus de 800 élèves.

Le Lycée Professionnel Boilly se situe rue du Collège, à côté du complexe sportif Guy Drut.

L'institution privée Notre-Dame est regroupée rue du Bois Saint Maur, ayant des élèves de la maternelle à la troisième.

La commune est un pôle d'enseignement d'environ 3000 élèves issus des Weppes et du Pas-de-Calais

Justice, sécurité, secours et défense

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La commune relève dutribunal judiciaire de Lille, de lacour d'appel de Douai, dutribunal pour enfants de Lille, dutribunal de commerce de Tourcoing, dutribunal administratif de Lille et de lacour administrative d'appel de Douai[réf. nécessaire].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[51].

En 2022, la commune comptait 6 678 habitants[Note 5], en évolution de +4 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
2 1082 1712 2092 4142 4802 4852 4752 5402 755
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
2 7632 9583 1703 2463 4153 5453 6783 9074 017
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
4 3924 6314 8192 1203 5274 1094 4164 8555 004
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
5 3555 4636 0256 3196 0175 9145 8886 3046 421
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
6 6226 678-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puisInsee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 38,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 088 hommes pour 3 457 femmes, soit un taux de 52,82 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,7 
5,4 
75-89 ans
9,9 
14,6 
60-74 ans
15,1 
18,6 
45-59 ans
17,1 
20,9 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
18,3 
20,6 
0-14 ans
18,5 
Pyramide des âges du département duNord en 2021 en pourcentage[54]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Cultes

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Économie

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Culture et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le clocher de l'église de 1920.
  • L'église Saint-Vaast. Avant l'égliseSaint-Vaast actuelle, se succèdent sur son emplacement plusieurs édifices depuis leMoyen Âge, détruits par les incendies et les guerres. Une vaste églisenéogothique, réalisée par Camille Tierce etCharles Leroy, est fortement touchée par les obus lors des bombardements du 17 au puis détruite pendant laPremière Guerre mondiale.
    L'avant-dernière église est alors construite sur les plans d'Auguste Corbeau et René Delannoy, associés à l'architecte communal Léon Debatte, avec les premiers procédés de béton moulé des années 1920. Elle est livrée en 1930[55]
    L'édifice, démoli en 2003 (à l'exception du clocher), est remplacé en 2005 par un lieu de culte d'architecture moderne conçu par l'architecte Gustave Demoulin et mêlant lebéton armé au verre. La nouvelle église laisse plus de place à la lumière tout en disposant d'aménagements modernes, moyennant un emprunt qui court jusqu'en 2054[56],[57],[58].
Le monument aux morts et l'église.
  • Monument aux morts, initialement destiné à la municipalité d'Orchamps-Vennes (Doubs), qui représente au sommet de l'ouvrage une statue deJeanne-d'Arc, et à sa base un groupe constitué d'une Alsacienne (debout) et une Lorraine (à genoux) en costumes traditionnels, situées en face d'unPoilu, dans la tradition du thème de la libération de l'Alsace-Lorraine, en grès rose et gris des Vosges, pierre de Chauvigny pour le groupe des trois personnages.
    Inauguré en 1927 malgré une polémique liée à la représentation de Jeanne-d'Arc sur un monument destiné avant tout à rendre hommage aux Poilus, il a été financé notamment par une souscription publique, une soirée de gala au cinéma L'Idéal en 1925, la vente d'insignes confectionnés par les élèves de la classe de Mademoiselle Gambier et un don de la ville anglaise dePreston[59].
  • Monument en l'honneur deLouis-Léopold Boilly, peintre, dessinateur et lithographe (La Bassée 1761 - Paris 1845);
  • Monument en l'honneur de Maurice Bouchery (1897 - 1944) chef du mouvement de résistance « Voix du Nord »[60].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de La BasséeBlason
De gueules à une demi-fleur de lys d'argent défaillante à dextre.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Eugène Mannier,Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, Paris, Imprimerie H. Carion père,, 218 p.(lire en ligne), surGallica.
  • Norbert Bommart,La Bassée jadis et naguère, Editions Sertip,, 197 p.(présentation en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune etBruay-la-Buissière) et92 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. « Réseau hydrographique de la Bassée » surGéoportail(consulté le 20 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le)
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de La Bassée ».
  2. a etb« Chiffres clés - Logement en 2019 à la La Bassée »(consulté le).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à la La Bassée - Section LOG T2 »(consulté le).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à la La Bassée - Section LOG T7 »(consulté le).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans le Nord »(consulté le).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière »(consulté le).

Autres sources

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  1. Sandre, « les Quatre Chemins »
  2. « Fiche communale de la Bassée », surlesystème d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais(consulté le)
  3. « Le canal d'Aire à La Bassée », surmairie-hinges.fr.
  4. « SAGE Lys », surhttps://www.gesteau.fr/(consulté le)
  5. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  6. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  7. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  9. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  10. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  11. « Orthodromie entre La Bassée et Lesquin », surfr.distance.to(consulté le).
  12. « Station Météo-France « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  13. « Station Météo-France « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  14. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  15. « Unité urbaine 2020 de Béthune », surle site de l'Insee(consulté le).
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lille (partie française) », surle site de l'Insee(consulté le).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  19. « Plan du réseau Ilévia 2022-2023 »[PDF], surilevia.fr,(consulté le).
  20. « Plan du secteur de Lens 2023 »[PDF], surtadao.fr,(consulté le).
  21. Cette dénomination existe ailleurs en France parexemple dans le bassin de la Seine.
  22. Le patrimoine des communes du Nord, Flohic,(ISBN 978-2-84234-119-0,lire en ligne),p. 193-195
  23. Eugène Mannier,Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 26-32.
  24. Eugène Mannier,Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 33-38.
  25. Eugène Mannier,Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 40-46.
  26. Charles Delaroière, « Chronique de Bergues-Saint-Winoc », dansMémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1860-1861, p. 373-374,lire en ligne.
  27. Eugène Mannier,Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 46.
  28. Eugène Mannier,Recherches sur la ville de La Bassée et ses environs, éd. H. Carion, Paris, 1854, p. 46-48.
  29. Mémoires militaires relatifs à la succession d'Espagne sous Louis XIV, de Jean Jacques Germain Pelet, Dépôt de la guerre, France, Chapitre : Campagne de Flandre—1708, page 149 (voir)
  30. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 218,lire en ligne.
  31. « Annuaire du département du Nord pour l'année 1809. », surlillonum.univ-lille.fr/,p. 77-78. Images 94-95..
  32. Journal officiel du 13 août 1920,p. 11820.
  33. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939,La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 42
  34. Jacques Mordal,La bataille de France, 1944-1945, 1964, p. 162.
  35. a etbDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  36. Résultats officiels pour la commune La Bassée
  37. « La liste de Frédéric Cauderlier, à La Bassée, comporte deux tiers de nouveaux », surLa Voix du Nord,(consulté le).
  38. « Frédéric Cauderlier officiellement désigné comme successeur par le maire de La Bassée : Philippe Waymel, 70 ans, a annoncé il y a un mois qu'il ne briguerait pas de quatrième mandat, et qu'il avait trouvé son successeur. Frédéric Cauderlier, 45 ans, président de l'union commerciale, se lance donc en politique »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  39. « Candidat aux municipales à La Bassée, Ludovic Vandoolaeghe dévoile sa liste et ses projets pour le canal », surLa Voix du Nord,(consulté le).
  40. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 - Résultats par commune - Nord (59) - La Bassée », surinterieur.gouv.fr,Ministère de l'Intérieur(consulté le).
  41. « Frédéric Cauderlier vainqueur à La Bassée, avec 19 voix d'avance : Avec une abstention historique, logiquement attribuée au coronavirus, le dépouillement a eu lieu dans une ambiance très tendue. Le successeur désigné par Philippe Waymel l'emporte avec les voix du centre-ville. Ludovic Vandoolaeghe n'exclut pas un recours »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  42. [PDF] Préfecture du Nord, « Archives administratives de la ville de La Bassée 1778 – 1939 : Liste des maires de La Bassée », p. 410-411
  43. « Les maires de Bassée (la) », surfrancegenweb.org(consulté le).
  44. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 55 (lire en ligne).
  45. « Annuaire statistique du département du Nord. Pour … (0000AnNord_0... », surMnesys(consulté le).
  46. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an 1807, p. 120-121,lire en ligne.
  47. « Alexandre, Denis Crespel (1867-1955) », surSycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  48. « À La Bassée, Frédéric Cauderlier élu maire en l'absence de l'opposition : C'est la salle Vox qui a accueilli, samedi matin, le conseil d'installation permettant aux élus du 15 mars dernier de désigner le maire de la commune. Les sept élus de la liste de Ludovic Vandoolaeghe ont choisi de boycotter la cérémonie, lors de laquelle six adjoints ont été élus »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  49. Anne-Gaëlle Besse, « La Bassée: les querelles judiciaires entre le maire et son opposant changent de dimension : Frédéric Cauderlier a déposé plainte pour diffamation et dénonciation calomnieuse suite à une plainte, classée sans suite, l'accusant de favoritisme dans une affaire de logement social. Il a demandé que la mairie prenne en charge ses frais de justice »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  50. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  51. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  52. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  53. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Bassée (59051) »,(consulté le).
  54. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) »,(consulté le).
  55. B.S. (CLP), « Le patrimoine disparu des Weppes (5): les multiples vies de l'église de La Bassée : Cet été, nous vous proposons de découvrir le patrimoine disparu des Weppes, effacé par plus de 2 000 ans d'invasions ou par l'évolution des modes de vie. Dernier arrêt à l'église de La Bassée, qui a connu bien des déboires au cours des siècles »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  56. « Église Saint-Vaast », surpss-archi.eu,(consulté le).
  57. « L'église de LaBassée, deux siècles de changements : La première église de la ville est mentionnée vers le VIe siècle. l'actuelle est bien plus récente ! »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  58. « Pour sa belle église née en 2006, La Bassée endettée jusqu'en… 2054 : En 2003, La Bassée injectait près de quatre millions d'euros pour reconstruire son édifice religieux et d'autres petits travaux. Un chantier titanesque financé par un prêt sur 51 ans. Dont il faut rembourser le triple. De quoi s'inquiéter pour les finances de la commune ? »,La Voix du Nord,‎(lire en ligne, consulté le).
  59. Raphael Georges, Christophe Deguffroy, Aubry Martine, « La Bassée », surmonumentsmorts.univ-lille.fr, Les monuments aux morts - France-Belgique-Autres pays,(consulté le).
  60. a etbAuguste Grauwin, « Monument Maurice Bouchery »,Les combattants de l'ombre, surparas.forumsactifs.net(consulté le).
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