La Barre-de-Semilly est dans lebassin de laVire, par son affluent le Fumichon qui traverse le sud du territoire. Trois de ses affluents parcourent le territoire communal : le ruisseau des Étangs de Semilly qui marque la limite au nord, le ruisseau de Baudre, en limite est, et le ruisseau du Pont Huet qui draine le centre du territoire.
Le climat estocéanique, comme dans tout l'Ouest de la France. La station météorologique la plus proche estCaen-Carpiquet, à 43 km, maisGranville-Pointe du Roc est 50 km[2]. Le Saint-Lois s'en différencie toutefois pour la pluviométrie annuelle qui, à La Barre-de-Semilly, avoisine les 900 mm[3].
La commune est structurée en une trentaine de hameaux[4] : la Mazure, la Motte, la Bache, le Blanc Pignon, la Longue Maison, le Quenot, la Moulinière, la Cosnetière, la Meneulière, la Lande, l'Hôtel-Ferrier, le Jardin, les Jardins, le Parc, la Hamel-Aubrée, l'Hôtel-Toupin, les Monts Joie, Plantro, les Chasses, l'Avenue, la Duranderie, les Fontaines, les Fondraies, la Rougerie, la Percherie, la Pouerie, le Caillou, Bouligny, la Houeslière, Arondel, le Ruffey, le Roussel, le Bordel.
La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le Fumichon, le ruisseau des Étangs de Semilly[6], le ruisseau de Baudre[7] et le ruisseau du Pont Huet[8],[9],[Carte 1].
Réseau hydrographique de la Barre-de-Semilly[Note 2].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le plan d'eau 1 de la commune de Saint-Pierre-de-Semilly, d'une superficie totale de1,4ha (0,6ha sur la commune)[Carte 1],[10].
Au, La Barre-de-Semilly est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Lô, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[21]. Cette aire, qui regroupe63 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,5 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (64,6 %),terres arables (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), zones urbanisées (6,4 %), forêts (3,3 %)[24].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
L'élémentla Barre apparaît dans les textes à la fin duXIIIe siècle, et fait peut-être allusion à uneréserve seigneuriale, un endroit clos, ou encore à une frontière ou limite de juridiction (de l'ancien françaisbare « barrière, clôture, porte »). Le motbarre a également désigné en toponymie des éperons rocheux, des remparts, et souvent les deux à la fois (site naturel fortifié).
Semilly représente untoponyme gallo-romain°SIMILIACU, formé avec le suffixegallo-roman-ACU ajouté à un nom de personne. Le premier élément est l'anthroponyme gallo-romainSimilius[26], d'où le sens global de « domaine rural de Similius »[27]. Ce type toponymique se rencontre également dans le Calvados (Semilly, hameau àCussy), dans l'Aisne et laHaute-Marne.
Avant laRévolution la paroisse portait le nom deSaint-Ébremond-la-Barre, d'où le nom du saint de l'église[28].
Le hameauBouligny était le domaine du gallo-romainBolinius (Bolinus+-acum > Boliniacum).
Les hameaux enY-ère, Y-erie, Hotel/Maison Y, les Y sont des constructions récentes. À l'origine, ils désignaient la ferme de la familleY. Quenot = ferme des Quenot ; Moulinière = ferme des Moulin ; Cosnetière = ferme des Cosnet ; Meneulière = ferme des Meneule ; Hôtel-Ferrier = ferme des Ferrier ; Hamel-Aubrée = ferme des Aubrée ; Hôtel-Toupin = ferme des Toupin ; Duranderie = ferme des Durand ; Fontaines = ferme des Fontaine ; Fondraies = ferme des Fondre ; Rougerie = ferme des Rouge ; Percherie = ferme des Perche ; Pouerie = ferme des Pouer ; Houeslière = ferme des Houesle ; Ruffey = ferme des Ruffey ; Roussel = ferme des Roussel ; Bordel = ferme des Bordel.
Le centre de loisirs de La Barre-de-Semilly a ouvert ses portes en 1995. Il a une capacité d'accueil de cinquante enfants âgés de plus de3 ans encadrés par cinq animateurs[32].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].
En 2022, la commune comptait 1 033 habitants[Note 5], en évolution de +4,55 % par rapport à 2016 (Manche : −0,31 %,France horsMayotte : +2,11 %).Devenuecommune périurbaine, La Barre-de-Semilly a doublé sa population entre la fin des années 1960 et le début des années 2000.
↑La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Ce nom gallo-romain est un dérivé à valeur patronymique ducognomen latinSimilis, réemploi anthroponymique de l'adjectif latinsimilis « semblable, ressemblant », éventuellement donné à un jumeau (entre autres interprétations).