Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

LGV Rio de Janeiro à São Paulo et Campinas

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article ou cette section contient des informations sur unprojet ferroviaire.

Il se peut que ces informations soient de nature spéculative et que leur teneur change considérablement alors que les évènements approchent.

LaLGV Rio de Janeiro à São Paulo et Campinas est un projet deligne à grande vitessebrésilienne. Établi notamment entre les grandes villes deRio de Janeiro etSão Paulo.

Le projet a été relancé à partir de 2007 à la suite du succès des candidatures brésiliennes pour laCoupe du monde de football de 2014 et lesJeux olympiques de 2016, avant qu'il prenne du retard et qu'il ne réussisse pas à être adjugé lors des différents appels d'offres. Après le passage des évènements sportifs motivants, les problèmes financiers et politiques du pays ont reporté à une date inconnue sonadjudication et sa réalisation.

Histoire

[modifier |modifier le code]

Le projet pour uneligne à grande vitesse (LGV) deRio de Janeiro àSão Paulo etCampinas est annoncé par le gouvernementLula en avril 2007 lors d'une communication sur un plan d'investissement pour le transport, à réaliser dans le cadre du Programme d'accélération de la croissance (PAC), de cette même année[1].

C'est le gouvernement, en partenariat avec l'Agence nationale des transports terrestres (ANTT), qui réalise le projet, avec comme objectif prioritaire la résolution d'une partie des problèmes de circulation de transport et de logistique sur un axe géographique principal de la région sud-est, la plus développée du pays[2]. Le tracé de référence du projet représente 511 kilomètres de ligne dont la construction représente 80 % du coût total estimé à plus de 15 milliards d'euros[1].

Au mois de, lemagazineChallenges annonce qu'unappel d'offres est « imminent » et que les Sud-Coréens sont favoris du fait que le gouvernement brésilien a annoncé que le projet ira au moins-disant ce qui doit exclure notamment les Français (Alstom) et les Allemands (Siemens) dont les produits ont un coût plus important[3]. En, l'appel d'offres pour la LGV est lancé par le gouvernement brésilien. Le présidentLula souhaite une mise en service pour lesJeux olympiques de 2016, mais les observateurs professionnels estiment que sa mise en service n'interviendra qu'au mieux en 2017[4]. Au mois de novembre, l'appel d'offre prévu le est repoussé au. Cela serait notamment dû à la présence d'une seule offre venue de laCorée du Sud[5]. Bien que plusieurs entreprises indiquent qu'elles sont dans l'incapacité de finaliser le financement dans le cadre demandé, le gouvernement maintient la forme et l'échéance. L'appel d'offres est déclaré infructueux, c'est-à-dire qu'aucune des entreprises intéressées n'a remis une offre[6].

En conséquence le gouvernement modifie la forme en prévoyant deux contrats au lieu d'un. Le premier qui concerne la technologie et l'exploitant est prévu pour être mis en adjudication fin 2011. L'entreprise l'ayant remporté aura la responsabilité de la préparation de l'avant-projet, base d'un second appel d'offres à finaliser sans doute courant 2012[6].

Finalement programmé au mois d', l'appel d'offres est repoussé par le gouvernement du fait de la présence d'un seul candidat (Alstom-SNCF) et d'une demande de report d'autres candidats potentiels comme notammentTalgo-Renfe etSiemens. Par ailleurs, ce projet soutenu par la présidenteDilma Rousseff est repoussé par une partie des citoyens, notamment du fait de soupçons de corruption dans les grands marché publics[7],[8].

Bien qu'après ce deuxième échec d'appel d'offres il y ait eu une demande des entreprises allemandes et espagnoles pour un nouveau processus avec une date limite, le projet de cette LGV n'a presque pas été évoqué lors de la campagne présidentielle de 2014 et par la présidente, Dilma Roussef, après sa réélection[9].

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. a etbJean-Noël Chapulut, 2011,p. 119.
  2. Francisco Cortezzi, 2015,p. I Introduction générale.
  3. Anna Rousseau, « Alstom Transport affronte des trublions venus d'Asie »,Challenges,‎(lire en ligne, consulté le).
  4. « Le projet de train à grande vitesse entre Rio et Sao Paulo sur les rails »,La Tribune,‎(lire en ligne, consulté le).
  5. AFP, « L'appel d'offres de la ligne TGV Rio-Sao Paulo déplacé au 29 avril 2011 », surbatiactu,(consulté le).
  6. a etbJean-Noël Chapulut, 2011,p. 120.
  7. Nathalie Arensonas, « Le Rio-Sao-Paulo à grande vitesse attendra », surMobilicités,(consulté le).
  8. « Brasilia repousse à nouveau l'appel d'offres pour le TGV Rio-Sao Paulo »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  9. Francisco Cortezzi, 2015,p. V Remarques finales.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=LGV_Rio_de_Janeiro_à_São_Paulo_et_Campinas&oldid=210749610 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp