L'opinion publique sur les sujets et les personnes LGBT apparaît contrastée. En effet, d'après un sondage de 2005, 43,5 % des Russes sont favorables à la recriminalisation des relations homosexuelles entre adultes consentants[1]. Cependant, 42,8 % des Russes soutiennent l'interdiction légale des discriminations fondées sur l'orientation sexuelle[1].
De nombreux activistes des droits LGBT ont choisi de quitter laRussie en raison des persécutions et menaces dont elles font l'objet, notamment Irina Fedotova (Activiste qui a voulu faire reconnaître sonmariage au Canada,Luxembourg)[3],Nikolaï Alekseïev (fondateur deGayrussia.ru, fondateur de la Moscow Pride depuis 2005,Suisse)[4], les couples Dmitry Chunosoff et Ivan Jarzjew (Allemagne), Vladimir Naumov et Vasily Kolesnikov (Finlande[5]), Irina Putilova (Royaume-Uni[6]).
Après l'interdiction des activités LGBT en Russie sous couvert de classification d'extremisme en novembre 2023,Ian Dvorkine, fondateur de l’ONG Centre T quitte le pays par crainte des représailles[7].
Dan Healey,Homosexual Desire in Revolutionary Russia, Chicago, Chicago University Press, 2001.(ISBN0-226-32233-5)
DavidTuller,Cracks in the iron closet: travels in gay & lesbian Russia, University of Chicago Press,(ISBN978-0-226-81568-8)
Martin Duberman, Martha Vicinus, George Chauncey,Hidden from history: reclaiming the gay and lesbian past, New York, New American Library, 1989.(ISBN9780453006897)