Pour les autres membres de la famille, voirFamille d'Avout.
Cet article est uneébauche concernant un militairefrançais.
| Grand chancelier de la Légion d'honneur | |
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| Président La Saint-Cyrienne(d) | |
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| Gouverneur militaire de Lyon |
| Duc |
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| Décès | |
| Nom de naissance | |
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| Activités | Officier, militaire |
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Léopold Davout, né le àEscolives-Sainte-Camille et mort le àParis,3e duc d'Auerstaedt, est ungénéral de division français,grand-croix de la Légion d'honneur etmédaillé militaire.
Il commande plusieurscorps d'armée, estgouverneur militaire de Lyon, membre duConseil supérieur de la guerre, puis devientgrand chancelier de la Légion d'honneur de 1895 à 1901.
Léopold d'Avout est né le àEscolives (Yonne). Il est le fils puîné de Charles d'Avout (1776-1854), chef d'escadron de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, officier de la Légion d'honneur, et le neveu dumaréchal Davout et du général baronLouis d'Avout[1],[2].
Le général Davout épouse, le 16 juin 1868 à Paris, Jeanne de Voize (1845-1935), fille d'Adolphe de Voize et de Nathalie Bouland, en présence de son cousinÉtienne, comte de Cambacérès, d'Adolphe Niel, maréchal de France, du chevalier de Voize et du généralÉtienne Marcel. De cette union naissent : Napoléonie d'Avout d'Auerstaedt (1869-1952), mariée en 1890 au VteFrançois Daru (1852-1920), chef d'escadron, officier de la Légion d'honneur, dont postérité ; Marie-Mathilde d'Avout d'Auerstaedt (1871-1955), mariée en 1895 au Cte Gaspard de Berthier de Bizy (1866-1910), dont postérité ; Marguerite d'Avout d'Auerstaedt (1873-1967), supérieure générale des Filles de Saint-François de Sales ;Louis Davout (1877-1958), marquis puis duc d'Auerstaedt, commandeur de la Légion d'honneur, croix de guerre 14-18, marié en 1902 à HélèneÉtignard de La Faulotte (1880-1946), dont postérité.
Neveu dumaréchal Davout, il est autorisé par décret impérial du 23 septembre 1864 à relever le titre deduc d'Auerstaedt éteint à la mort de son cousin,Napoléon-Louis Davout (1811-1853).
Élève duPrytanée militaire et deSaint-Cyr, il commence sa carrière commesous-lieutenant au72e de ligne en1849.
Il part pour l'Algérie en 1854. En 1856, il est détaché aux bureaux des affaires arabes. Il est nommé capitaine en 1856 après une razzia dans le sud orannais[3].
En 1859, il participe à lacampagne d'Italie comme capitaine dechasseurs à pied.
Lors de laguerre de 1870 il combat à labataille de Saint-Privat et à celle deNoisseville.
Il intervient contrela Commune de Marseille en 1871. Il prend ensuite le commandement du36e régiment d'infanterie qu'il conduit contre les insurgés de laCommune de Paris. Durant lasemaine sanglante, il prend les gares de l'Est et du Nord, ainsi que lesbuttes Chaumont sous les ordres deLadmirault. Il est blessé d'une balle à la tête le dernier jour des opérations. Il est promugénéral de brigade en juin 1871 et commande la 13e brigade d'artillerie entre 1875 et 1877.
Nommégénéral de division en septembre 1877 il est placé à la tête de la13e division d'infanterie.
Après avoir occupé les fonctions dechef d’état-major général, il est placé en août 1880 à la tête du10e corps d’armée àRennes. Il quitte ce poste quelques années après pour aller prendre en mars 1884 le commandement du19e corps d'armée àAlger.
De 1885 à 1888, il estgouverneur militaire de Lyon et commande le14e corps d'armée.
Il est membre duConseil supérieur de la guerre de 1889 à 1894.
Ambassadeur extraordinaire de la République française aujubilé de la reine Victoria le 23 juin 1897 à Londres, il prononce l'allocution suivante[4] :« Madame, je suis chargé par le Président de la République de vous présenter, à l'occasion du jubilé de Votre Majesté, ses félicitations, celles du Gouvernement et celles de la France entière. Je vous apporte leurs vœux pour l'heureuse continuation de votre règne qui marque de grands et mémorables événements. »

L'empereurNapoléon III lui confère le titre deduc d'Auerstaedt le[5].
Le 5 janvier 1887, il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur puis élu premier président de la Saint-Cyrienne, association des élèves et anciens élèves de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr[6].
Le 17 septembre 1891 il est décoré de lamédaille militaire par le président de la République.
Placé dans le cadre des réserves en 1894, il est nommégrand chancelier de la Légion d’honneur le en lieu et place de l'amiralHenri Rieunier qui avait refusé le poste au président de la RépubliqueFélix Faure pour entrer en politique. Il est révoqué de l’ordre national de la Légion d'honneur en 1901.
Le gouvernement dePierre Waldeck-Rousseau prononce, en, la révocation du général Davout de son poste de grand-chancelier de la Légion d’honneur avant le terme de son mandat - édition duPetit-Journal du dimanche - ce qui entraîne, en signe de protestation, une démission collective de tous les membres militaires du conseil de l’ordre.
Il préside laSociété de secours aux blessés militaires de 1897 à 1903.
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