Pour les articles homonymes, voirRabinovitch.
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| Décès | (à 68 ans) Wissous |
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Léon Rabinovitch (1919-1988) est unrésistant, membre du groupe "Carmagnole-Liberté" desFTP-MOI.

Léon Rabinovitch est le fils d’unJuifrusseexilé enFrance et d’une mère venue d'Ukraine (Kamenetz Podolsk), et le petit-fils d'unrabbin de la communauté juive deKovno enLituanie (aujourd'huiKaunas).
Léon Rabinovitch devance l’appel par engagement volontaire pour une durée de trois ans. Au moment de la signature de l’armistice, il se trouve enAlgérie. Démobilisé au début de l’année 1942, il rejointParis. Avec son frèreLéopold Rabinovitch, il prend part à des actions de propagande contre le gouvernement de Vichy[2].Le, Léon Rabinovitch est arrêté et transféré à laprison de Dijon par les autorités allemandes pourpropagande anti-allemande. Transféré au camp dePithiviers, puis aucamp de Drancy, et au camp deBeaune-la-Rolande, il s’évade d’un convoi en partance pour l’Allemagne le. Descheminots le cachent et lui font franchir laligne de démarcation dans unemotriceélectrique[3].
Ayant retrouvé son frère Léopold àLyon en, Léon Rabinovitch intègre le groupe Carmagnole-Liberté desFTP-MOI. Grâce à son expérience militaire, il assume rapidement des responsabilités. Il commande de nombreuses attaques contre l’ennemi : sabotages de transformateurs de lapoudrière Gerlent, attaque de l’hôtel Massena à Lyon au cours de laquelle de nombreux Allemands sont tués ()[2].
À la suite de l'arrestation de son camaradeSimon Frid, Léon Rabinovitch est arrêté le,place Bellecour, lors d'un rendez-vous avec son frèreLéopold Rabinovitch. Simon Frid estguillotiné le. Léon Rabinovitch est interné à laprison Saint-Paul, jugé par la section spéciale, et condamné le à20 ans de travaux forcés. Son frère Léopold est condamné à perpétuité[4].
Léon Rabinovitch et son frère Léopold sont transférés à laprison centrale d’Eysses, bagne vichyssois, àVilleneuve-sur-Lot, en[5].
Le, Léon Rabinovitch participe à une tentative d'évasion collective de résistants de diverses obédiences (notamment gaullistes et communistes) qui échoue.
Avec leurs compagnons résistants, Léon Rabinovitch et son frère Léopold sont transférés le de laCentrale d’Eysses vers leCamp de Royallieu (Compiègne) que leur convoi atteint le. Ce transfert est particulièrement éprouvant, les internés résistants souffrant terriblement de la soif[6].
Léon Rabinovitch est déporté le par le « train de la mort »[7] aucamp de concentration de Dachau. Comme Léon Rabinovitch, 50 autres prisonniers du convoi du étaient auparavant incarcérés à laCentrale d’Eysses. Grâce à l'organisation et la discipline instaurées dans leur wagon, les 50 détenus transférés depuis Eysses ne comptèrent que 4 morts parmi eux durant ce transfert[8].
Léon Rabinovitch sera déporté par la suite aucamp de Buchenwald, d’où il est libéré le.
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