Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Léon Fellmann

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Léon Fellmann
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Surnom
Léon Reynal (nom de résistant)
Nationalité
Activité
Résistant, membre d'associations d'anciens combattants et de victimes de guerre
Autres informations
Distinctions

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Plaque commémorative de la rafle du Vél' d'Hiv',Paris 15e

Léon Fellmann, né le àParis et mort le dans la même ville, est un rescapé français de larafle du Vél' d'Hiv, devenurésistant[1].

Biographie

[modifier |modifier le code]

Issu d'une famillejuive, Léon Fellmann est né le dans le11e arrondissement de Paris[2]. Son père, Albert Fellmann, né le 20 novembre 1899 àŁódź enPologne et sa mère Nessia, née Roussine le 11 mars 1906 àDaugavpils (Dvinsk) enLettonie, ont tous deux immigré à Paris[3],[4]. Léon Fellmann est l'aîné d'une fratrie de quatre enfants[2].

Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Son père est arrêté en août 1941 et emmené àDrancy, puis déporté àAuschwitz le 5 juin 1942 par leconvoi n°2[5]. Léon Fellmann doit alors arrêter ses études de mécanique pour subvenir aux besoins de sa famille[6].

Rafle du Vélodrome d'Hiver

[modifier |modifier le code]

Le 16 juillet 1942 lors de la rafle du Vél' d'Hiv, la famille Fellmann est arrêtée à son domicile par des policiers français et emmenée dans un premier temps auGymnase Japy[6]. Bénéficiant de la clémence de l'un des policiers au vu de leur âge, ses frères et sœurs sont relâchés[7]. Léon Fellmann et sa mère sont ensuite internés auVélodrome d'Hiver[8]. Après deux jours de détention, Léon Fellmann s'enfuit en forçant un cordon de policiers[6]. Sa mère est emmenée àBeaune-la-Rolande, puis déportée à Auschwitz le 5 août 1942 par le convoi n°15[5].

Résistance

[modifier |modifier le code]

Après sa fuite, Léon Fellmann rencontre le résistant Gabriel Boulle, reconnu en 1987 commeJuste parmi les nations pour l'avoir hébergé avec le reste de sa famille, dans sa maison àBois-Colombes, jusqu'à laLibération[9]. Léon Fellmann intègre alors lesréseaux de résistance française Goélette et Bourgogne, puis participe à des actions de sabotage et notamment au sauvetage d'une quinzaine d'aviateurs britanniques et américains abattus au-dessus du sol français[10].

Après la guerre

[modifier |modifier le code]

Léon Fellmann retourne vivre dans son ancien domicile et apprend plus tard la mort de ses parents à Auschwitz, tous deux tués en août 1942[3],[4]. Il prend en charge sa fratrie et travaille en tant qu'ébéniste[10].

Il témoigne des années plus tard à travers différents médias et s'engage dans des associations d'anciens combattants et de victimes de guerre, dont celle desFils et filles de déportés juifs de France[11]. Il exerce régulièrement la fonction deporte-drapeau lors de cérémonies officielles commémoratives[12].

Léon Fellmann meurt le 12 février 2021 à l'âge de 95 ans. Il est père de trois enfants[13].

Distinctions

[modifier |modifier le code]

Léon Fellmann est promu officier de l'ordre national du mérite le 14 mai 2004 et officier de lalégion d'honneur le 13 juillet 2012[11],[14].

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. Alain Vincenot,Vél' d'Hiv - 16 juillet 1942, Paris,L'Archipel,, 258 p.(ISBN 978-2-809-80715-8), Témoignages. Léon Fellmann.
  2. a etbBlanche Finger et William Karel,Opération « Vent printanier » (16-17 juillet 1942): La rafle du Vel'd'hiv'. « Léon Fellmann »., Paris, La Découverte,,p. 105-116
  3. a etbService historique de la défense, « Dossier individuel de personnel de Fellmann, Albert »,(consulté le)
  4. a etbService historique de la Défense, « Dossier individuel de personnel de Fellmann / Roussine, Nessia »,(consulté le)
  5. a etbSerge Klarsfeld,Le Mémorial de la déportation des Juifs de France, Paris,Fils et Filles des Déportés Juifs de France,, 812 p.(lire en ligne)
  6. ab etcCharles Desjardins, « Il y a 70 ans, juillet 42 : la rafle du Vel' d'Hiv ou l'infamie pétainiste »,France Soir,‎(lire en ligne[html])
  7. Marie Quenet, « Pour nous, la rafle du Vel’d’Hiv, c’était ici »,Le Journal du Dimanche,‎(lire en ligne)
  8. Christian Colombani, « Le quarantième anniversaire de la rafle du Vél' d'Hiv' Sous bonne garde française »,Le Monde,‎(lire en ligneAccès payant[html])
  9. « Dossierno 1386 », surYad Vashem France(consulté le)
  10. a etbMairie du11e arrondissement de Paris, « Séance du lundi 1er mars 2021 »,Conseil du 11e arrondissement,‎1er mars 2021,p. 2(lire en ligne[PDF])
  11. a etb« Décret du 14 mai 2004 portant promotion et nomination »,Journal officiel de la république françaiseno 113,‎(lire en ligne)
  12. Claude Bochurberg, « Un 16 juillet marqué par l’émotion et l’exigence de lutter »,Actualité Juive Hebdo,‎(lire en ligne)
  13. Marie Amelie Marchal, « Mort de Léon Fellmann, rescapé de la rafle du Vel d'Hiv à Paris », suractu.fr,(consulté le)
  14. « Décret du 13 juillet 2012 portant promotion et nomination »,Journal officiel de la république française n°0163,‎(lire en ligne)

Liens externes

[modifier |modifier le code]
v ·m
Cadre juridique
Rafles
Camps
Assassinats et déportation
Responsables allemands de la mise en œuvre
Responsables français de la mise en œuvre
Spoliation
 v ·m Victimes notables
Victimes notables
A – B
C – F
G – J
K – L
M – R
S – Z
 v ·m Survivants notables
Survivants notables
A – B
C – E
F – H
I – K
L
M – O
P – R
S
T – Z
Documentation
Lieux de mémoire
Justes parmi les nations
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Léon_Fellmann&oldid=226846351 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp