Ne doit pas être confondu avecLéon Elchinger.
| Léon-Arthur Elchinger | ||||||||
Léon-Arthur Elchinger, évêque de Strasbourg, en 1980. | ||||||||
| Biographie | ||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Nom de naissance | Auguste Léon Arthur Elchinger | |||||||
| Naissance | Soufflenheim (Empire allemand) | |||||||
| Père | Léon Elchinger | |||||||
| Ordination sacerdotale | ||||||||
| Décès | (à 89 ans) Strasbourg (France) | |||||||
| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| Ordination épiscopale | parJean-Julien Weber | |||||||
| Dernier titre ou fonction | Évêque émérite deStrasbourg | |||||||
| Évêque deStrasbourg | ||||||||
| – | ||||||||
| ||||||||
| Évêque coadjuteur deStrasbourg | ||||||||
| – | ||||||||
| Évêque titulaire d'Antandrus (de) | ||||||||
| – | ||||||||
| ||||||||
| « Veritas et vita », « Vérité et vie ». | ||||||||
| (en) Notice surcatholic-hierarchy.org | ||||||||
| modifier | ||||||||
Léon-Arthur Elchinger (,Soufflenheim -Strasbourg) fut le102eévêque de Strasbourg de1967 à1984. Il participa entre1962 et1965 auconcileVaticanII, ses interventions concernant la demande de réhabilitation deGalilée et l'œcuménisme y furent très remarquées.

Né dans une famille de potiers deSoufflenheim, il fit sa scolarité àHaguenau et àNancy puis étudia la théologie catholique à Strasbourg et Rome où il fut ordonné prêtre le. Il passa unelicence ès lettres et un doctorat enthéologie etphilosophie scolastique. Sa formation terminée, il devint professeur au séminaire de Strasbourg et à partir de 1937 également aumônier militaire. Lors de l’évacuation de 1939, le séminaire fut transféré àClermont-Ferrand en même temps que l’université et il y resta jusqu'à la fin de la guerre, en 1945. Après avoir été nommé responsable des affaires scolaires dans le l’administration du diocèse, il fut nommé en 1947 chanoine honoraire et enfin, sur demande de l'évêqueJean-Julien Weber, évêque-coadjuteur avec droit de succession. Le il fut consacré évêque auxiliaire et évêque titulaire d'Antandrus (de). En raison de sa connaissance profonde de la culture allemande et de la culture française, le cardinalAchille Liénart le nomma en 1962 évêque chargé de la liaison entre les conférences épiscopalesfrançaise etallemande. Il y fut associé surtout aux travaux duconcileVaticanII. Le il prit en charge le siège de son prédécesseur.
En 1973, il donne à l'Eglise une impulsion considérable dans ses relations avec le judaïsme grâce à la Déclaration du Comité épiscopal français. Ce texte vise à analyser les racines de l'antisémitisme et prend fermement position pour le droit d'Israël de revenir et de se réunir sur sa terre en affirmant que "la conscience universelle ne peut refuser au peuple juif, qui a subi tant de vicissitudes au cours de l'Histoire, le droit et les moyens d'une existence politique propre parmi les nations"[1],[2].
Le il démissionna de sa charge. Dans la retraite, il publia beaucoup et parlait régulièrement dans les médias des questions de son temps.
Ses origines alsaciennes et son bilinguisme franco-allemand le poussaient à reconnaître la dimension européenne des décisions politiques et théologiques. Continuellement à la recherche d’un Dieu proche de l’homme, il était empli par une « sainte agitation » et un besoin d’agir qui n'étaient pas toujours correctement reconnus et appréciés. Il était fort engagé dans l’œcuménisme.
Léon-Arthur Elchinger se fit également connaître pour ses positions concernant l'homosexualité. Il a vigoureusement combattu l’homosexualité, affirmant qu'elle« risquait d'ébranler les ressorts profonds de la société démocratique » et qu'elle« encourageait les jeunes à se désintéresser de la transmission de la vie ». Pour cette raison, il fut régulièrement dénoncé par des associations commeAct Up[3].