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Léo Glaeser

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Pour les articles homonymes, voirGlaeser.

Léo Glaeser
Léo Glaeser, en 1920.
Biographie
Naissance
Décès
(à 56 ans)
Rillieux
Surnom
Louis Garnier
Nationalité
Activités
Famille
Victor Glaeser (1888 - 1970), (frère)
Régina Glaeser (1890 - 1958), (sœur)
Conjoint
Marguerite Goulouboff (1892 - 1950)
Enfants
Autres informations
Distinction

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Léo Glaeser, né le[1],[Note 1] àRiga[2],[3] (aujourd'hui enLettonie) et mort le àRillieux (alors dans l'Ain) fusillé par lamilice française, est un avocat français, un résistant français investi dans leComité Amelot[2] et la victime d’un crime contre l’humanité.

Le rapportno 814 de la gendarmerie deSathonay du situe son domicile au 15,rue Thérèse àParis[4].

Biographie

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Origines et jeunes années

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Fils d'Esther Jacobson et de Moshé Peretz Glaeser[1], Léo Glaeser quitte Riga à cause de la révolution de 1905, pour des raisons politiques en compagnie de son frère Victor Glaeser (1888-1970)[1] et s'inscrit en 1906 en faculté de philosophie àHeidelberg. Il y reste peu de temps et quitte l'Empire allemand pour rejoindreParis, où il s'établit enjuin 1906 et où il suit une formation en droit qui le conduit à deveniravocat.

Le Résistant

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Durant laSeconde Guerre mondiale, il est membre du Comité de défense des Juifs[Note 2] et surtout de laFédération des sociétés juives de France (FSJF)[Note 3].

Le, quelques membres de la FSJF se réunissent chez Léo Glaeser[3] et créent le comité Amelot[Note 4].

Il rejoint laZone libre[3], s'établissant dans les régions deGrenoble et deLyon. En Zone libre, il devient le secrétaire général du comité de défense des Juifs[3].

Circonstances du décès

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Glaeser Léon, 56 ans[Note 5]
Stèle commémorative au cimetière deRillieux.
Article connexe :Exécution des sept Juifs au cimetière de Rillieux.

Au cours de la journée du, lesmiliciensLyonnais arrêtent[5] un certain nombre deJuifs[5] ensuite incarcérés impasseCatelin, (dans les locaux de lamilice, àLyon), parmi lesquels Léo Glaeser. Léo Glaeser est arrêté en raison de sa judaïté et non à cause de ses activités de résistance au sein du comité Amelot. Ces arrestations sont des représailles à l'assassinat du secrétaire d'État à l'Information de VichyPhilippe Henriot, assassiné par desrésistants (s'étant fait passer pour desmiliciens), àParis, le[6].

Le au matin,Henri Gonnet unmilicien aux ordres deTouvier, fait sortir[5] sept prisonniersjuifs[5] de la cellule, dont Léo Glaeser. Ils sont emmenés dans une camionnette aucimetière deRillieux[5] où ils sont fusillés vers 5h30 du matin[5].

Procès Touvier

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Après le procèsTouvier où Paul Touvier est condamné pour complicité de crimes contre l'humanité pour les faits survenus à Rillieux, son filsHenri Glaeser (qui était plaignant avec son frèreGeorges, et donc partie civile), déclare le :

« Je crois que c'est un jugement mérité, il y a les mêmes stigmates àRillieux qu'àAuschwitz, le mensonge, le délire, la torture : c'est certainement un procès pour l'Histoire[7]. »

Famille

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Il était marié avec Marguerite Goulouboff (1892 - 1950)[1], avec laquelle il eut deux enfants[1] : le mathématicienGeorges Glaeser et le cinéasteHenri Glaeser.

Notes et références

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Notes

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  1. Alors que de nombreuses sources évoquentà tort, une année de naissance en 1897.
  2. Voir l'article sur leComité de défense des Juifs en Belgique.
  3. Au sujet de la FSJF, voirUnion générale des israélites de France.
  4. En référence à larue Amelot où se trouvait au 36 de la rue, une colonie scolaire. Lire à ce sujet, l'articleHenry Bulawko.
  5. L'inscription comporte une erreur : est inscrit Léon plutôt que Léo.

Références

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  1. abcd eteBernierGildas,La vie de Léo Glaeser : Mémoire de DEA à l'université des Sciences Humaines de Strasbourg, Strasbourg,(lire en ligne).
  2. a etb« Glaeser Léo », surmemoresist.org(consulté le).
  3. abc etd« La Résistance Juive », surmemorialdelashoah.org(consulté le).
  4. Rapport 814 du 4 novembre 1944 de la brigade de gendarmerie de SathonayinLe Livre noir des crimes nazis dans l'Ain pendant l'Occupation, Édition du Bastion,, 132 p.(ISBN 2745503030,présentation en ligne),p. 71.
  5. abcde etf« Lyon 1942-1944 », surjewishtraces.org(consulté le).
  6. (en) Carroll FranklinTerrell,À companion to the Cantos of Ezra Pound,vol. 2,t. 2, Berkeley ; Los Angeles ; London/Orono, Me, University of California, 1980-1984, 800 p.(ISBN 978-0-520-04731-0 et0-520-04731-1,lire en ligne),p. 465.
  7. « Réactions », surhumanite.fr,L'Humanité,(consulté le).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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