Léo Ansbacher est né le[4] àFrancfort-sur-le-Main, enAllemagne. il est le fils de Josef Ansbacher (1876–1951) et de Recha Ansbacher (née Rosenbaum, 1882–1956). Son grand-père et son arrière grand-père sont rabbins dans le village de Veitschöchheim près deWürzburg, enBavière. .
Le, il est expulsé, avec plusieurs milliers d'autres Juifs, dont ses frères Simon Ansbacher[5] et Max Ansbacher, par les autoritésbelges vers le Camp deSaint-Cyprien[6] (Pyrénées-Orientales). Le, il écrit une lettre, de Saint-Cyprien, à Herbert A. Lehman, Gouverneur de l'État de New York, exprimant le souhait de pouvoir immigrer aux États-Unis[7].
Son arrière-petite-fille[19],Ori Ansbacher, âgée de 19 ans, fille durabbin Gadi Ansbacher[20] et de Naama Ansbacher, de Tekoa, est trouvée assassinée dans la forêt de Ein Yael, située entre leZoo de Jérusalem et le village arabe de Walaja, le jeudi[21]. Le meurtrier, Arafat-al-Rifaiyeh, âgé de 29 ans, deHébron, est arrêté, vendredi soir le. Il avait quittéHébron, le jeudi matin, avec un couteau. Il va au villagepalestinien de Beit Jala et ensuite se dirige vers la forêt. Dans la forêt, il aperçoit Ori Ansbacher, l'attaque et l'assassine. Il est arrêté, près deRamallah, il était enIsraël, illégalement[22],[23],[24],[25],[26],[27],[28],[29],[30],[31].
Ori Ansbacher était une bénévole au centre des jeunes de de Ye'elim à Ein Yael, dans le cadre de son année de service national[32]. Elle était allée dans la forêt après une dispute[33].
Elle est enterrée au cimetière de Tekoa, le vendredi après-midi[34].
Une édition spéciale manuscrite de laHaggadah est réalisée au camp de Gurs, pour la fête dePessah en[35],[36]. Le rabbin Léo Ansbacher y est représenté lisant la Haggadah. Elle est produite, de mémoire, par un détenu, Aryeh Ludwig Zuckerman[37], qui plus tard réussit à s'évader pour entrer dans la Résistance contre les nazis[38],[39]. Huit mille détenus signent en un document affirmant qu'ils sont d'accord pour renoncer à manger du pain pendant les huit jours de Pessah. Un détenu non-Juif, Frietz Schliefer[40], illustre la Haggadah. Pour cette activité, il est déporté ensuite auCamp de Drancy et àAuschwitz[41].
Yosef Hayim Yerushalmi, dans son ouvrage de 1975 sur la Haggadah et l'histoire inclut la Haggadah de Gurs.
MarcelBervoets-Tragholz,La liste de Saint-Cyprien : l'odyssée de plusieurs milliers de juifs expulsés le 10 mai 1940 par les autorités belges vers les camps d'internement du sud de la France, antichambre des camps d'extermination, Bruxelles, Alice Editions,(ISBN2-87426-044-4)[42].
René ShmuelKapel,Un rabbin dans la tourmente (1940-1944), Dans les camps d'internement et au sein de l'organisation Juive de Combat, Paris, CDJC,(ISBN978-2-902041-02-2)
(en)RenéePoznanski,Jews in France during World War II, Waltham, Mass. Hanover, N.H, Brandeis University Press in association with the United States Holocaust Memorial Museum University Press of New England,, 601 p.(ISBN978-1-58465-144-4 et158465144X,lire en ligne)
Erhard Roy Wiehn.Camp de Gurs. Zur Deportation der Juden aus Südwestdeutschland 1940[43]. Mit einem Vowort Wicki-Schwarzschild. Erweiterte Neuaufl., 2010.(ISBN3-86628-304-0 et978-3-86628-304-6)
(en)YosefYerushalmi,Haggadah and history : a panorama in facsimile of five centuries of the printed Haggadah from the collections of Harvard University and the Jewish Theological Seminary of America, Philadelphie, Jewish Publication Society,, 494 p.(ISBN978-0-8276-0787-3 et0827607873)