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Légion germanique

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Pour les articles homonymes, voirLégion.

Légion germanique
Légion de Rosenthal
Création
Dissolution
PaysDrapeau de l'AllemagneAllemagne
Drapeau de la PrusseRoyaume de Prusse
Drapeau des Pays-BasPays-Bas
Drapeau de la SuisseSuisse
AllégeanceDrapeau de la FranceFrance
BrancheArmée de terre
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Lalégion germanique également appeléelégion de Rosenthal[1] est uneunité militaire, théoriquement constituée de volontaires allemands combattant sous commandement français. Créée le[2], elle est dissoute le pour former la« Légion de la Fraternité ».

Formation

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L'idée de former uncorps d'armée avec des volontaires patriotes (ce terme désignant les sympathisants de la Révolution française) allemands est née durant l’été1792. C'est sans doute l'exemple de lalégion des Belges et des Liégeois unis qui inspira le PrussienAnachasis Cloots et le Saxon Saiffert, tous deux résidant à Paris, l'idée d'une légion appelée d'abordlégion prussienne, puislégion vandale.
Un problème se présenta rapidement : celui du recrutement de cette unité, la France comptant peu d'Allemands patriotes émigrés. Cloots eut alors l'idée de recruter les déserteurs des troupes autrichiennes et prussiennes. Un décret de la Législative d'août1792 accorda à ces derniers une pension viagère de100 livres. Dans l'esprit de Cloots et des adjoints militaires les colonels Dambach et van Hayden, la légion germanique ne devait pas être seulement un refuge de déserteurs, mais le « noyau de la future liberté germanique ». Saiffert composa un hymne dont le refrain était : « Lève-toi peuple opprimé ; debout, vous qui parlez la même langue, soyez libres comme les Français ».

Une « capitulation » (c'est-à-dire un traité) fut conclue entre les chefs de la future légion et le ministère de la guerre stipulant que la légion ne serait pas engagée contre des troupes autrichiennes ou germaniques et qu'aucun Français n'y serait accepté.
L'existence de la légion fut officialisée par une loi du. Très vite la capitulation fut violée et l'on admit dans la légion des Allemands, des Prussiens, des Hollandais mais également des Français, originaires en majorité d'Alsace et deLorraine germanophone.Marceau etAugereau firent ainsi partie de la légion[3].

Cependant, un des recrutements les plus prolifiques fut fait auprès des anciensGardes suisses : près de 300 de ceux qui avaient survécu à laprise des Tuileries, une fois libérés, ont opté pour l’engagement dans l’armée française, en l’occurrence cette légion où ils pouvaient trouver des germanophones[2].

Historique

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D'abord employée à rétablir l'ordre dans la région deChartres, celle-ci fut envoyée sur le front des Ardennes, ce qui allait à l'encontre de la capitulation. Après le déclenchement de l’insurrection vendéenne, la légion fut envoyée dans l'Ouest.Au même moment, des accusations de « despotisme » furent lancées contre les chefs de la légion, et certains officiers, comme Marceau, furent relevés par lesreprésentants en mission en Vendée[réf. nécessaire]. Les Suisses, anciens gardes du roiLouis XVI, sont nombreux à déserter pour rejoindre l’armée catholique et royale, et sont suivis par d’autres germanophones[4]. Par exemple, après labataille de Saumur (), de nombreux soldats de la Légion germanique, et notamment des Suisses libérés, se rallient aux Vendéens[3].

En juin 1793, la légion ne compte plus qu'un millier d'hommes, contre 2 599 lors de son départ deBelgique[3]. À la suite de ces évènements la légion est dissoute le[5] ou le[3] et ses membres sont réorganisés sous le nom de« Légion de la Fraternité », commandée par le colonelLouis Paul de Beffroy et le lieutenant-colonel Burac[3]. D'après Jérôme Croyet, l'infanterie forme le22e bataillon de chasseurs et les hussards le11e hussards[5]. PourCharles-Louis Chassin, l'infanterie forme le11e bataillon de chasseurs, incorporé le 22 décembre dans la13e brigade lègère, et la cavalerie forme le19e 19e régiment de chasseurs à cheval[3]. À noter que le certificat de mort d'un certain Schelegue, établi par le22e régiment d'infanterie à Saumur an l'an 2, porte que celui-ci a fait partie de la légion germanique à l'instant de sa création, que dans le22e régiment extrait de ladite légion, il a professé les principes du plus pur républicanisme[6].

Des soldats de la Légion germanique ont participé en tant qu'auteurs auxfusillades etnoyades de Nantes alors que ceux qui avaient rallié la cause des Vendéens et qui avaient été faits prisonniers ont été victimes de ces exécutions.

Personnalités

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Notes et références

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  1. La Légion Germanique ou Légion de Rosenthal
  2. a etbAlain-Jacques Czouz-Tornare, « Les Suisses dans la guerre de Vendée »,Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Tome 101, numéro 4, 1994.p. 39
  3. abcde etfChassin, t. I, 1893,p. 495-496.
  4. Czouz-Tornare,op. cit.,p. 40
  5. a etbJérôme Croyet,« Les hussards des Alpes et le département de l'Ain »,Annales historiques de la Révolution française, 329 | juillet-septembre 2002, mis en ligne le 27 mars 2008, consulté le 17 août 2010.
  6. « certificat de mort du citoyen Schelegue, au conseil d'administration du 22ème régiment d'infanterie, Saumur, An 2 »,collection particulière,‎

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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