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| L'Opinion | |
Logo de l'Opinion. | |
| Pays | France |
|---|---|
| Zone de diffusion | France entière |
| Langue | français |
| Périodicité | quotidien (lundi au vendredi) |
| Format | berlinois |
| Genre | presse nationale, journal d'opinion |
| Prix au numéro | 3 € |
| Diffusion | env. près de 42 000 ex. chaque jourex. ([1],[Note 1]) |
| Fondateur | Nicolas Beytout |
| Date de fondation | |
| Éditeur | Bey Medias Presse & Internet |
| Ville d’édition | Paris |
| Propriétaire | Bey Medias Presse & Internet (792 109 241) |
| Directeur de publication | Nicolas Beytout |
| Directeur de la rédaction | Nicolas Beytout |
| Rédacteur en chef | Rémi Godeau[2] |
| Site web | lopinion.fr |
| Supplément | |
’O2 (magazine trimestriel) | |
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L'Opinion est unquotidienfrançais lancé enmai 2013 parNicolas Beytout, ancien président desÉchos et ancien directeur des rédactions duFigaro. Le journal revendique être pro-business[3]. Il suit une ligne qui s’affirme« néolibérale » selonMarianne[4].
Le quotidien est édité en version imprimée et en version numérique[1].
L'Opinion appartient àBey Media, propriété à 100 % d'Ufipar, une filiale deLVMH[5].
Son siège est situé àParis.
L'Opinion est lancé officiellement le[6]. Le journal reprend le nom de l'ancien hebdomadaire françaisL'Opinion, paru chaque samedi de 1907 à 1938.
Son président-fondateurNicolas Beytout, ancien président desÉchos et ancien directeur des rédactions duFigaro, serait le premier actionnaire et directeur de la rédaction. Il s'est inspiré de modèles internationaux tels que le quotidien italienIl Foglio et le site américainPolitico, spécialisé dans la politique américaine[7].

L'Opinion est propriété du groupe Bey medias,société par actions simplifiée[8], dont la composition du capital est gardée secrète.L'Opinion aurait constitué un capital compris entre 12 et 15 millions d'euros dont environ 30 % serait possédé par Nicolas Beytout. D'après ce dernier il y a :« une quinzaine d'investisseurs, dont aucun n'a de minorité de blocage »[2].
D'aprèsLe MondeBernard Arnault serait le principal investisseur aux côtés de Nicolas Beytout avec six millions d'euros apportés à titre personnel[9].Claude Perdriel, propriétaire deL'Obs, a aussi investi« quelques centaines de milliers d'euros et en a informé la direction de son hebdomadaire »[10]. D'aprèsMediapart la familleBettencourt a apporté 3,2 millions d'euros et détient 13,4 % du capital par l'intermédiaire de saholding Thétis, ce qui porterait le capital à 24 millions d'euros[11].
Fin 2015, l'agenceDow Jones & Company investit 2 millions d'euros dans le quotidien[12].
Le, l'Opinion a procédé à une augmentation de capital de 2,6 millions d’euros[13],Kenneth Fisher, un milliardaire américain, y aurait investi 2,5 millions d'euros[14].
À la fin du mois de,Le Monde annonce que les dirigeants deL'Opinion sont entrés en négociations exclusives avec Artémis en vue de racheterL'Agefi[15]. En,Nicolas Beytout annonce l’acquisition du groupe de presse l’Agefi et double de taille avec 25 millions d’euros de chiffre d’affaires, 150 salariés dont près de 90 cartes de presse[16].
Le journal définit sa ligne éditoriale comme étant « libérale,pro-européenne, pro-business »[17],[3].
Nicolas Beytout précise :« Libéral parce que nous sommes convaincus que cette école de pensée défend un modèle qui reste le plus efficace pour développer nos sociétés, notre économie, pour produire des richesses et créer du travail. (…) Avoir une ligne « pro-business », c'est défendre l'idée que l'entreprise est le meilleur lieu pour produire la richesse et la faire partager, et qu'il revient à l'État de bâtir autour de l'entreprise un contexte favorable à son développement et à la création d'emplois. Être « européen », c'est croire que l'avenir d'un pays comme le nôtre passe par un changement d'échelle, et que l'Europe nous offre la meilleure chance d'y parvenir[18]. »
D'un point de vue politique, Nicolas Beytout affirme que« ce n'est pas un média politique, au sens où il aurait une ligne politique » car« le libéralisme est un courant de pensée, pas un parti[19] ». Il décrit ainsi son journal comme libéral« mais pas de droite[20] ».
En mars 2021,L'Opinion ouvre ses pages à deux communiqués de propagande du gouvernement chinois[21].
En 2021, plus de 18 pages de propagande chinoise ont ainsi émaillé le quotidien, vantant notamment« L'expérience de gouvernement du parti Communiste Chinois bénéfique pour l'Afrique », et sa mission d'« apporter le bonheur au peuple chinois et d'assurer le renouveau de la nation », et faisant l'éloge de l'armée populaire qui aurait ramené« l'ordre et la paix à Hong Kong »[22].
SelonLe Canard Enchaîné, leurs relations vont bien plus loin.L'Opinion semble en effet oublier des informations qui pourraient ternir l'image du Parti Communiste Chinois, comme ladisparition de la tenniswoman Peng Shuai, mais abonde en articles à la gloire du gouvernement chinois sous la plume même de membres de la rédaction du journal[22].
Le modèle économique deL'Opinion vise à associer la flexibilité, l'innovation et les coûts réduits d'internet et l'influence du papier[23]. Il n'existe pas de séparation entre les équipes papier et internet : ce sont ainsi les mêmes journalistes qui écrivent sur les deux supports. Les abonnements, le site et les applications, la gestion et l'administration, certaines iconographies et l'accès aux images sont externalisés[réf. nécessaire].
Le quotidien enformat berlinois est vendu à sa sortie 1,50 € à l'unité en kiosque ou en version numérique. Pour les abonnés, il est possible de lire le journal du jour et les anciens numéros sur le site internet ou sur l'application mobile et tablette. Le quotidien paraît du lundi au vendredi, avec une pagination limitée de 8 à 12 pages. Si la majorité des articles du site internet sont réservés aux abonnés, les vidéos, les blogs, les tribunes libres et certains articles courts sont en libre accès.
À son lancement le, le journal annonçait que« la rentabilité [était] prévue la troisième année, avec une diffusion payée de 50 000 exemplaires »[24]. Le, la rédaction déclare avoir 10 000 abonnés, diffuser en moyenne 25 000 exemplaires par jour et prévoir dépasser les 30 000 en septembre[25].
En, le journal annonce un partenariat avec leWall Street Journal. Il propose ainsi un accès illimité aux contenus du site WSJ.com pour ses abonnés ainsi que, depuis, un supplément quotidien de quatre pages. Ce cahier est composé d'une sélection d'articles du journal américain portant essentiellement sur la finance, la high-tech et la présidence Trump, dont les principaux sont traduits en français[26].
En 2019, la première phase d'une levée de fonds permet de collecter 2,6 millions d'euros, sur une augmentation de capital prévue de 10 millions d’euros[27].
L'Opinion est le huitième journal le plus aidé en France, avec 2 373 616 € de subventions publiques en 2017[28].
Le journal est régulièrement déficitaire. En 2020, d’aprèsLa Lettre A, « Bey Medias, la holding de tête du quotidien libéral, devrait afficher un déficit autour d’un million d’euros cette année. (...) Conséquence : son président et fondateur Nicolas Beytout est à la recherche de cash. » Ce dernier a par le passé entrepris plusieurs collectes auprès des milieux d'affaires, obtenant des subsides de la part de « lafamille Bettencourt via sa structureThétys, legroupe de luxe LVMH ou encore l’éditeur américain Dow Jones[29]. »
En 2021, le journal accuse cinq millions d'euros de pertes d'exploitation. Les aides à la presse permettent de réduire ces pertes à 3,4 millions. L'équilibre est visé pour 2024[30].
En 2015, la société Bey Medias Presse et Internet (éditeur) réalise un chiffre d'affaires de 12 866 900 € avec une perte de 292 500 € et un effectif moyen de 34 collaborateurs. Les comptes ultérieurs ne sont pas disponibles[31].
Le site internet, lancé le, héberge l'ensemble des numéros consultables en version numérique. L'ensemble des articles est présent sous forme de pages web standards.Le site comporte également un approfondissement de certains articles, des interviews en version longue, une série de blogs et héberge la dizaine de vidéos quotidiennes[pertinence contestée].
Le site internet deL'Opinion héberge plusieurs blogs. En particulier Secret Défense, deJean-Dominique Merchet, ou le billet deMichel Schifres.
En, le journal lance sonblog de contributeurs : les Relais d'Opinion, dont l'objectif est de« fédérer la communauté libérale et entrepreneuriale française à travers un espace de tribune libre ». Parmi les premiers contributeurs figurent notammentContrepoints et l'association des anciens élèves de l'INSEAD[32].
La rédaction compte, en 2013, 39 salariés dont 30 journalistes[6].
Parmi eux, se trouvent[33] :
Des chroniqueurs réguliers écrivent dansL'Opinion, comme :