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L'Avant-Garde, paru de 1892 à 1932, est l'organe de liaison deszouaves pontificaux et de leurs sympathisants.
Créé à l’initiative dugénéral Charette de la Contrie,L'Avant-Garde, organe des Zouaves pontificaux et desvolontaires de l’Ouest, est un bimensuel paru régulièrement entre 1892 et 1932. Il semble y avoir eu une interruption dans la parution pendant laPremière Guerre mondiale.
Journal « politique et littéraire » à ses débuts, il devient plus un bulletin de liaison à partir de 1895, à la suite dutoast d'Alger ducardinal Lavigerie, le, et de la demande subséquente deralliement des catholiques de France à la IIIe République, par le papeLéon XIII dans l’encycliqueAu milieu des sollicitudes, demande alors difficile à accepter pour bon nombre d'anciens soldats du pape[1].
Vendue sur abonnement en France, au Québec, en Belgique et en Hollande, la revue a relié les anciens soldats dupape-roi, puis leurs descendants et personnes de même sensibilité religieuse et politique. Elle a cessé de paraitre en 1932, à la mort du dernier officier du corps des zouaves pontificaux.
Organe destiné à des anciens soldats, on y trouve bien sûr des anecdotes, récits, souvenirs, témoignages, réunions commémoratives ou banquets.
Mais ce fut aussi un des organes du parti catholiqueultramontain et duroyalismelégitimiste, diffusé notamment dans les milieux militaires. Progressivement moins combatif, en raison du ralliement des catholiques à la IIIe République, le ton redevient plus combattif, lors de laquerelle des Inventaires consécutive à laloi de séparation des Églises et de l'État de 1905.