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L’originalité de ceplanet opera est de présenter une planète-anneau totalement artificielle, construite par une race extraterrestre que les héros du roman dénomment les Ingénieurs de l’anneau-monde. L’auteur mêle à un récit d’exploration de structure assez classique de nombreuses considérations techniques et scientifiques sur l’univers et sur l’anneau-monde.
Plaques rectangulaires permettant l’alternance jour/nuit : 1,5×106 par 4×106kilomètres, reliées par des câbles et enorbite plus rapprochée de l’étoile ;
Larry Niven aborde le thème de lasurpopulation en l’élargissant à toute la galaxie, problème accru par l’usage généralisé de l'épice de longévité. Il présente ensuite diverses solutions inventées par des races extraterrestres. L’anneau-monde, aux proportions gigantesques, est l’une de ces solutions.
La civilisation desMarionnettistes de Pierson, présentée comme plutôt pacifique et très prudente, utilise deux armes particulières pour lutter contre ses ennemis potentiels : letasp (un neuro-émetteur qui stimule chez sa victime les zones du plaisir) et la manipulation du patrimoinegénétique des autres races.
Avec le personnage deTeela Brown,Larry Niven développe dans son univers de science-fiction une hypothèse selon laquelle la chance pourrait être transmise par les gènes. Ainsi, l’organisation sur Terre d’une loterie du droit de naissance – dont seuls les gagnants sont autorisés à procréer – conduit à créer au fil des générations des lignées d’invididus au coefficient de chance de plus en plus élevé. Mais le corollaire de ce fort coefficient de chance, c’est le manque de maturité de ces personnes chanceuses qui n’ont jamais connu ni l’adversité, ni la douleur pour les faire progresser et mûrir.
Avec lescabines de transfert en usage sur la Terre, les déplacements sont quasi immédiats et la planète est devenue une grande ville mondiale (version amplifiée duglobal village deMarshall McLuhan) dont les communications se font en une seule langue : l’interworld.Larry Niven décrit ainsi un monde standardisé dans lequel toute différence culturelle a quasiment disparu.
C’est avec beaucoup d’humour queLarry Niven invente des races extraterrestres dont les femelles ne sont douées d’aucune faculté intellectuelle remarquable.
La race extraterrestre des Étrangers s’occupe exclusivement d’acheter et de vendre des informations dans la galaxie, préfigurant ainsi la valeur stratégique de l’information qui explosera avec l’avènement de l’ère numérique.
Un formatmanga, en deux parties, intituléRingworld: The Graphic Novel écrit par Robert Mandell et dessiné par Sean Lam est sorti en (Tor Books and Seven Seas Entertainment).
Après une tentative avortée en 2001 pour le cinéma, et un projet de série sans suite en 2004 chezSci-Fi Channel, cette même chaîne annonce en 2013 le lancement d'une mini-série de 4 heures écrite par Michael R. Perry (MGM Television et Universal Cable Productions).
Unjeu de rôles en anglais (non traduit en français) a été édité en 1984 par la sociétéChaosium : son titre estLarry Niven's Ringworld: Roleplaying Adventure under the Great Arch et il utilise une version modifiée duBasic Role Playing System.
Tsunami Games a édité deux jeux inspirés de l'univers deL'Anneau-Monde :Ringworld: Revenge of the Patriarch (1992) etReturn to Ringworld (1994).
Dans le jeu vidéoStellaris, le système Sanctuary est représenté et colonisable une fois les défenses orbitales éliminées. Les créateurs de ce « ringworld » ne sont représentés que par une intelligence artificielle mettant en garde toute civilisation entrant dans ce système de ne pas s'en approcher[1]. Le joueur peut également construire un anneau-monde de ses propres ressources dans n'importe quel système à une étoile après avoir acquis les recherches requises.
L'auteur françaisLaurent Genefort a utilisé les ressources littéraires d’unesphère de Dyson complète pour créer l’univers d’Omale, un roman de science-fiction paru en2001.
L’auteur allemandMichael Marrak cite l’Anneau-Monde comme l’un des romans qui a le plus influencé son écriture dans le domaine de lascience-fiction.
Dans sonHistoire de la science-fiction moderne,Jacques Sadoul déclare à propos de ce roman :« […] Niven est désormais considéré comme le chef de file de l’écolehard science qui va peu à peu prendre de l’importance.Ringworld est intéressant quant au thème et aux péripéties, mais fort mal écrit, ce qui surprend à l’époque d’écrivains comme Zelazny ou Ellison. […] Par suite, dans une année 1970 assez pauvre, exception faite du Zelazny, en comparaison des exceptionnelles années 1968 et 1969, le livre de Niven fait un Hugo honorable. »[2].