Ne doit pas être confondu avecKurt Koch (entraîneur de football allemand).
Kurt Koch | ||||||||
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Biographie | ||||||||
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Naissance | (75 ans) Lucerne | |||||||
Ordination sacerdotale | ||||||||
Cardinal de l'Église catholique | ||||||||
Créé cardinal | ||||||||
Titre cardinalice | Cardinal-diacre(2010-2021) puiscardinal-prêtre(depuis le deNostra Signora del Sacro Cuore | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par le papeJean-Paul II | |||||||
Archevêquead personam Président duConseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens | ||||||||
Depuis le | ||||||||
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Évêque deBâle | ||||||||
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« Ut sit in omnibus Christus primatum tenens » « Le Christ a en tout la primauté » (1 Col 1, 18) | ||||||||
(it) Notice surwww.vatican.va | ||||||||
(en) Notice surwww.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Kurt Koch, né le àEmmenbrücke, est un cardinalsuisse de l'Église catholique, président duConseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens depuis juillet 2010.
Fils d'un ouvrier et d'une femme au foyer, il effectue sa scolarité obligatoire dans le village de son enfance. Il obtient sa maturité fédérale en 1970 àLucerne. Puis il entre à la faculté de théologie de l'Université deLucerne, avec un séjour de deux ans àMunich. Il obtient sa licence en théologie en 1975.
Il effectue son stage pastoral d'une année dans la paroisse deSursee. Il travaille à la commissionJustice et Paix de laCES sur les questions de bio-éthiques de la société d'aujourd'hui. Dès 1979, il est professeur-assistant en théologie systémique à Lucerne.
Ordonné prêtre le par Otto Wüst, évêque de Bâle, il est nommé vicaire dans la paroisse de Sainte-Marie àBerne jusqu'en 1985.
Il est titulaire d'un doctorat en théologie, soutenu en 1987, avec le thèseLe Dieu de l'histoire. La théologie de l'histoire dans Wolfhart Pannenberg comme un paradigme de la théologie philosophique dans une perspective œcuménique. Il est aussi professeur invité à l'Université deFribourg pendant un semestre. De 1982 à 1989, il est professeur de théologie dogmatique et de morale à l'Institut catéchétique de Lucerne. En 1989, il devient professeur de théologie dogmatique et de liturgie à la faculté de Lucerne jusqu'à sa nomination épiscopale.
Le 21 août 1995, il est éluévêque de Bâle et sa nomination est confirmée le 6 décembre suivant par le papeJean-Paul II. Il est ordonné évêque le par le pape lui-même, avecGiovanni Battista Re, etJorge María Mejía alors secrétaire de laCongrégation pour les évêques comme coconsécrateurs.
Le,Benoît XVI l'élève à la dignité d'archevêque et le nomme président duConseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, et en tant que tel président de la Commission du Saint-Siège pour les relations religieuses avec le judaïsme, où il succède au cardinalKasper, atteint par la limite d'âge[réf. nécessaire].
Il est créécardinal par Benoît XVI lors duconsistoire du 20 novembre 2010. Il reçoit alors letitre decardinal-diacre deNostra Signora del Sacro Cuore.
Le, il est nommé parFrançois membre de laCongrégation pour les évêques[1].
Le il est nommé par le pape Père synodal pour latroisième assemblée générale extraordinaire du synode des évêques sur la famille se déroulant du 5 au 19 octobre en qualité de président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens[2].
Le 3 mai 2021, il est nommécardinal-prêtre par le pape François.
Le cardinal Koch a donné une série de conférences sur la déclaration « Nostra Ætate », à l’Angelicum (Université pontificale Saint-Thomas d’Aquin), dans le cadre des « Berrie Lecture »[4].
En septembre 2006, il fait preuve d'ouverture concernant la question de la construction de minarets en Suisse. Il rejette l'initiative anti-minarets en préparation, tout en réclamant davantage de liberté religieuse pour les chrétiens en terre d'islam[5]. En septembre 2009, en tant que président de laCES, Koch dénonce à nouveau l'initiative anti-minarets et demande son rejet[6].
En novembre 2010, quelques semaines après sa nomination à la tête deConseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens et à la veille de recevoir le chapeau de cardinal, Kurt Koch a donné son analyse de la situation dans le domaine dont il a la charge. Il reproche auxProtestants d'avoir abandonné l'objectif originel dumouvement œcuménique, c'est-à-dire la recherche d'une unité visible permettant une véritable communion. Selon le prélat, les courants issus de laRéforme, mais aussi certains Catholiques, cherchent à promouvoir une visionecclésiologique marquée par lerelativisme, et se bornant à la recherche de liens d'intercommunion entre Églises séparées. Il réaffirme également la conviction catholique que l'Église de Jésus-Christ est déjà une réalité existante, qu'elle « subsiste » dans l'Église catholique[7].
En 2004, il défend Jean-Paul II devant un groupe d'intellectuels suisses qui réclamaient sa démission[réf. nécessaire].
Le 27 juin 2007, il assiste à une rencontre avec le cardinalTarcisio Bertone au sujet dumotu proprioSummorum Pontificum[réf. nécessaire]. Il défend plus tard une déclaration de laCongrégation pour la doctrine de la foi au sujet de l'expressionsubsistit in[réf. nécessaire].
Élu président de laConférence des évêques suisses et de plein droit membre du Conseil suisse des religions[réf. nécessaire], il doit s'opposer à une décision d'un tribunal suisse qui prenait position au sujet d'une de ses décisions épiscopales.
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