Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Kosovo

Cette page est en semi-protection longue.
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne le Kosovo. Pour les autres significations, voirKosovo (homonymie).

Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne la république du Kosovo en général et depuis 2008 en particulier. Pour le régime en place dans le pays entre 1990 et 2000, voirRépublique de Kosova.

Drapeau
Drapeau du Kosovo
Blason
Armoiries du Kosovo
DeviseAucune
HymneEurope
Description de l'image Europe-Republic of Kosovo.svg.
Description de l'image Kosovo adm location map.svg.
Administration
Forme de l'ÉtatRépubliqueunitaire àrégime parlementaire
Revendiqué parDrapeau de la SerbieSerbie, en tant queKosovo-et-Métochie
Reconnu par103 États,45 étant opposés
Présidente de la RépubliqueVjosa Osmani
Premier ministreAlbin Kurti
Président de l'AssembléeDimal Basha
ParlementAssemblée du Kosovo
Langues officielles
Langues à statut local
Albanais etserbe[1]

Turc,bosnien etromani
CapitalePristina

42° 40′ N, 21° 10′ E

Géographie
Plus grande villePristina
Superficie totale10 908[2] km2
(classé171e)
Fuseau horaireUTC +1
Histoire
Province autonome socialiste du Kosovo-
République de Kosova[3]-
Kosovo-et-Métochiedepuis
République du Kosovo[N 1]depuis le
Démographie
GentiléKosovar, Kosovare
Kosovien, Kosovienne[4]
Kossovien, Kossovienne[4]
Population totale(2024[5])1 602 515en diminution hab.
(
classé148e)
Densité179,92 hab./km2
Économie
PIB nominal(2018)7,947 milliards deUSD[6]
MonnaieEurode facto[7] (EUR)
Développement
IDH(2016)0,741[8] (élevé)
Divers
Code ISO 3166-1aucun. Le code à usage personnelXK est fréquemment utilisé.
Domaine Internetaucun
Indicatif téléphonique+383(un seul et unique indicatif téléphonique activé pour le Kosovo depuis le)[9].
Code sur plaque minéralogiqueRKS

modifier

LeKosovo ouKossovo[10],[11] (enalbanaisKosovë ou la formedéfinieKosova ; enserbeKosovo etКосово), en forme longue larépublique du Kosovo[12] (enalbanaisRepublika e Kosovës ; enserbeRepublika Kosovo etРепублика Косово), est unÉtat au statut contesté situé enEurope du Sud, plus particulièrement dans lesBalkans, en ex-Yougoslavie.

Sadéclaration d'indépendance le, avecPristina commecapitale, estcontestée par la Serbie, pour qui il s'agit d'uneprovince autonome, la province autonome deKosovo-et-Métochie (enserbe :Kosovo i Metohija,Косово и Метохија)[13]. L'indépendance du Kosovo n'est pas reconnue non plus par l'Organisation des Nations unies, ni par l'Union européenne (dont seuls 22 membres sur 27 reconnaissent l'indépendance du pays). En, sur les 193États membres de l'Organisation des Nations unies, 100 pays ont reconnu l'indépendance du Kosovo, 88 pays sont contre et cinq autres se sont abstenus[14]. En revanche, depuis 2016, le pays est reconnu par laFIFA et leComité international olympique et peut donc se présenter à laCoupe du monde de football et auxJeux olympiques.

Legouvernement kosovar exercede facto son pouvoir sur la majorité duterritoire.Sa partie nord, 15 % de la région, avec une population à majoritéserbe[15], est contrôlée par lesSerbes du Kosovo etrevendique son maintien au sein de la Serbie[16]. Unéchange territorial avec lavallée de Preševo, peuplée majoritairement d'Albanais est régulièrement évoqué[17],[18],[19],[20],[21] afin de régler le conflit.

Ce pays à majorité albanaise et ayant une minorité serbe a appartenu à différents États lors de son histoire. Enlevé àByzance par laSerbie en 1170, le territoire est occupé par l'Empire ottoman en 1459 et fait de nouveau partie de la Serbie à partir dutraité de Bucarest de1913 mettant fin à ladeuxième guerre balkanique. Il devient, après laSeconde Guerre mondiale,une province autonome de laSerbie au sein des différentesYougoslavies, avant d'être placé sousadministration de l'ONU le en vertu de larésolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies reconnaissant l'intégrité territoriale de laSerbie, à la suite desviolents conflits qui ont opposé les autorités serbes aux séparatistes albanais et à des bombardements de l'OTAN lors de l'opérationForce alliée à la fin desannées 1990. Depuis les accords de paix deKoumanovo, datés dumême jour[pas clair], une force de l'OTAN, laKFOR, assure la paix et l'ordre dans cette région.

Dénomination

La région possède différentes dénominations. Le nom Kosovo est parfoisfrancisé enKossovo[22], parfois conservé sous la formealbanaiseKosova[23], autrefois francisé enCossovie[23],[24] (adjectif : cossovar[23]) ; d'autres variantes sont parfois utilisées : Kasova, Casova[25],[26], Casoua. Le nom antique deDardanie[23],[24] est de plus en plus employé[réf. souhaitée].

Le terme « Kosovo », en serbe, désigne la vaste plaine constituant la partie orientale du pays telle qu'on le connaît actuellement. Le terme se rapporte à labataille de Kosovo Polje, où l'armée serbe combattait lesOttomans qui voulaient occuper laSerbie[27].Kos signifie « merle » enserbe (à rapprocher dugrec ancienκόσσυφος /kóssuphos) et-ovo est unsuffixe serbe indiquant l'appartenance. Kosovo signifie donc « desmerles »,Kosovo Polje se traduisant par « Champ des Merles ».

Selon une autre étymologie, le nom serait derivé duturc ancien « Koh- soh- vah » signifiant aussi « Champ des Merles »[28].

Histoire

Article détaillé :Histoire du Kosovo.

De la Préhistoire à l'Empire romain

LesIllyriens apparaissent auXXe siècle av. J.-C., à une époque charnière entre l'âge du bronze et l'âge du fer. Ils constituent un royaume englobant une grande partie de la région balkanique. Les Illyriens sont considérés par certains auteurs comme les ancêtres directs, tant par leur culture que par leur langue, des actuels Albanais. Les Illyriens étaient divisés en plusieurs clans : les Taulantes, Ardianes, Dardaniens, etc. L'actuel Kosovo se trouvait alors essentiellement compris dans la région peuplée par les Dardaniens qui vivaient aussi dans une partie de l'actuelleAlbanie du nord, du sud de laSerbie et du nord de laMacédoine du Nord jusqu'aux environs deSkopje. Après laconquête romaine, survenue aux alentours de28 av. J.-C., les Dardaniens sont progressivement romanisés et l'anciennecolonie grecque deNaissus (actuelleNiš), située enDardanie orientale, devient un carrefour stratégique de la province romaine deMésie supérieure. Elle est même la ville natale de l'empereurConstantin qui fera de laDardanie une province romaine à part entière en284.

De l'Empire serbe médiéval à l'Empire byzantin

Le royaume de Bosnie et ledespotat de Serbie en 1422

La chute de l'Empire romain marque le début de nombreuses invasions barbaresslaves dans la péninsule balkanique, qui touchèrent aussi bien la Dardanie que les autres régions desBalkans. Dès leVe siècle, des tribus déferlent en masse, parvenant à s'implanter jusqu'enThessalie, et ce dans l'ensemble des Balkans, certaines tribus étant même allées jusque dans lePéloponnèse. En cette même période, lesAvars s'installent dans la contrée, conquérant la majeure partie de l'actuel Kosovo, n'échouant que devantLipljan car confronté à de forts contingents byzantins. La Rascie, y compris ses terres méridionales, passe de nouveau sous domination byzantine après la mort deVukan en1115. À la fin duXIe siècle, la dynastie serbe desNemanjić parvient à étendre considérablement les terres slaves et à en déplacer le centre de gravité. À la mort deDušan en1355 et à la suite de la dissolution de l'empire serbe, la majeure partie du Kosovo se trouve alors sous la domination du prince serbeVuk Branković. À cette époque, associé aux territoires du prince Lazar, le pays de Vuk Brankovič devient prospère. D'anciensmarchés se transforment également en villes prospères commePrishtinë, Vushtrri ou encorePejë.

En1371, labataille de la Maritsa ouvre auxOttomans la porte des Balkans.

Conquête ottomane

Illustration de labataille de Kosovo Polje.

Dès le milieu duXIVe siècle, les Ottomans obtiennent des Byzantins une tête de pont en Europe (péninsule de Gallipoli), puis se frayent en quelques décennies un chemin jusqu'au cœur desBalkans. Le sultanMourad, fort de ses nombreuses conquêtes sur les anciens domaines byzantins, décide de lancer une offensive contre les pays balkaniques au printemps1389, accompagné de ses fils Jakub etBayezid. De l'autre côté, le princeLazar Hrebeljanović parvient à réunir une puissante armée en ralliant ses alliés, dont Vuk Branković et le roi deBosnieTvrtkoIer. Labataille de Kosovo Polje, le, ou « bataille du Champ des merles » (selon sa traduction enfrançais), marque un tournant majeur dans l'histoire du Kosovo et de la Serbie : progressivement, les princes serbes acceptent de devenir vassaux du nouveau sultanBayezidIer.

En, une armée decroisés et de mercenaires venus deHongrie, dePologne, deValachie, deBohême et d'Allemagne, commandée par le chevalier hongroisJean Hunyadi, traverse la Serbie et parvient jusqu'au Kosovo. Unegrande bataille s'y engage du 17 au, contre l'armée dusultanMouradII, au cours de laquelle les croisés subissent un terrible revers.

En1455, l'Empire ottoman fait un recensement ethnique des familles du Kosovo de façon à établir une politique de gouvernance, 46 étaient albanais et 13 000 serbes, ce document existe encore et se trouve dans les archives turques àIstanbul. Détail intéressant, le recensement turc touche aussi le nord de l'Albanie actuelle qui lui aussi est peuplé à très grande majorité de familles serbes, puisque sur 89 villages, 3 sont à majorité albanaise et 86 à majorité serbe. Le document est également connu sous le nom « habitants des terres desBranković »[29],[30],[31],[32]. Le recensement de 1455 indique également qu'au Kosovo, il y a 480 communes, villes et villages (voir :Defter de 1455).

Au Kosovo, la conversion des Serbes à l'islam commence rapidement bien qu'elle reste faible dans cette partie de l'Empire. Dans certaines régions pauvres, il arrive que des villages entiers se convertissent afin de ne plus payer ledjizîa et d'autres charges. L'invasion de l'Empire ottoman met fin également au système féodal qui régnait encore dans cette région. Les Ottomans, connaissant à cette époque une expansion culturelle sans précédent, transforment le pays au moyen d'une structure sociale et administrative beaucoup plus développée. Ils installent aussi des colons albanais convertis à l'Islam dans la région.

En1557,Sokollu Mehmet Pacha décide d'accorder à l'Église serbe la restauration dupatriarcat de Peć. Cependant, alors que l'empire desHabsbourg est en guerre avec l'Empire ottoman, lesAutrichiens prennent des mesures pour favoriser la création d'une zone militaire tampon entre les deux territoires. Après l'échec dusecond siège de Vienne, en, l'Empire ottoman reflue face aux Autrichiens qui, avec l'aide des Serbes et de tribus albanaises catholiques, traversent le Kosovo en1689 et parviennent jusqu'àSkopje en Macédoine.

Jusqu'à lagrande migration serbe de 1690, le Kosovo était fortement lié au peuple serbe par son histoire et son peuplement. Si on ne peut établir clairement l'identité ethnique de la région à cette époque, on peut supposer qu'elle était en grande partie composée de Serbes et vraisemblablement déjà d'Albanais. Cependant, la grande migration de 1690 aura pour effet de vider le Kosovo d'une partie plus qu'importante de sa population serbe orthodoxe, on l'estime à 200 000 individus. Ainsi, c'est probablement à partir de cette époque que l'identité albanaise du Kosovo s'est réellement installée.

Rattachement à la Serbie

Carte du royaume de Serbie en 1913

À l'hiver1878, lecongrès de Berlin accorde officiellement l'indépendance à la Serbie ou, plus exactement lui accorde les terres au nord du Kosovo. Quant au Kosovo, il reste dans l'Empire ottoman. Ayant étendu les frontières du nouvel État serbe aux régions deNiš,Pirot,Toplica etVranje, plusieurs milliers d'Albanais, lesMuhaxheri (réfugiés) habitant la région de Toplica près deNiš, sont chassés vers le Kosovo resté sous domination ottomane. En1912, les États balkaniques nouvellement affranchis de l'occupation ottomane décident d'unir leurs forces afin de libérer les terres restant sous contrôle ottoman. Soutenus par la Russie, ils repoussent les Ottomans aux portes deConstantinople. Tragiquement, une nouvelle guerre a lieu en1913 et oppose cette fois les anciens alliés : ladeuxième guerre balkanique. À l'origine d'un désaccord sur le partage des précédentes conquêtes, cette guerre se solde par la victoire de la Serbie. Réunie àLondres, le, laconférence des ambassadeurs refuse à la Serbie, sous pression de l'Autriche-Hongrie, l'accès à la mer qu'elle convoitait par la vallée duDrin (Drim enserbe) mais, sous pression française et russe, lui octroie le Kosovo et laMacédoine.

Tentatives de rattachement par le royaume des Serbes, Croates et Slovènes

Province autonome du Kosovo rattachée à larépublique socialiste de Serbie, membre de larépublique fédérative socialiste de Yougoslavie (1974-1990).

Après le premier conflit mondial, le, naît leroyaume des Serbes, Croates et Slovènes, État qui se veut rassembler tous les Slaves du sud en son sein comme l'avaient imaginé certains intellectuels serbes et croates desXVIIIe et XIXe siècles. Le nouveau royaume regroupe les régions balkaniques slaves anciennement contrôlées par l'Empire austro-hongrois (Slovénie,Croatie,Bosnie-Herzégovine etVoïvodine serbe) ainsi que l'État serbe indépendant et le Monténégro qui s'était réunifié à la Serbie quelque temps auparavant. La dictature du roi de Serbie ne fait qu'amplifier les tensions nationalistes. Le Kosovo, après avoir été occupé par l'armée serbe, est incorporé au royaume et formellement rattaché au nouvel État. Le monarque, tout en matant la résistance desKaçaks, Albanais qui résistent à cette reconquête, et desComitadjis deMacédoine, entreprend de « désalbaniser » la région en encourageant les Albanais à partir et en y favorisant la réinstallation de familles serbes et monténégrines.

De la Seconde Guerre mondiale à la brève intégration albanaise avant la fédération yougoslave

Le Kosovo, laMétochie et une partie duMonténégro se voient inclus dans l'État d'Albanie sous contrôle de l'Italie fasciste.Tito reconnaît à laconférence de Bujan le « droit des Albanais à l'autodétermination ». Cependant, après que Tito eut rompu ses relations avecJoseph Staline, le, le parti communiste albanais sous la direction d'Enver Hoxha prend le parti de Staline. La frontière du Kosovo avec l'Albanie socialiste est alors fermée et Tito interdit aux 100 000 Serbes chassés du Kosovo pendant la Deuxième Guerre mondiale d'y revenir[33]. La constitution yougoslave est amendée en vue d'accorder plus de contenu à l'autonomie de Kosovo, la « province socialiste autonome du Kosovo » étant formellement déclarée depuis1945. Cet effort culmine avec la constitution de où larépublique socialiste de Serbie perd tout droit de regard sur les affaires internes du Kosovo : celui-ci est directement représenté dans les instances fédérales, « à égalité de droit » des républiques et des provinces autonomes ainsi que des peuples et des nationalités.

Des conflits interethniques lors de la désintégration yougoslave à l'intervention de l'OTAN en 1999

Article détaillé :Guerre du Kosovo.
Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2009)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Carte de la république fédérative socialiste de Yougoslavie

En, des manifestations d'Albanais réclamant le statut de république tournent à l'émeute : la répression serbe fait des dizaines de morts et des centaines de blessés du côté albanais[34].Slobodan Milošević, devenu deuxième homme du Parti communiste yougoslave, met en œuvre deux coups de force dans les provinces autonomes et républiques liées à la Serbie : « révolution des yaourts » en1988 enVoïvodine et « révolution antibureaucratique » auMonténégro en. Le, l'autonomie constitutionnelle du Kosovo est abolie[35]. Des chefs politiques albanais s'organisent en conséquence contre la suppression d'autonomie du Kosovo. Le, une majorité des députés chassés du Parlement publient une « déclaration constitutionnelle » faisant du Kosovo unerépublique[35]. Puis, après leréférendum des mois de septembre et, l'indépendance du Kosovo est proclamée.Ibrahim Rugova met sur pied une société parallèle au Kosovo : il remporte des élections clandestines et devient président de la république du Kosovo. Déçus par l'indifférence de la communauté internationale, certains Albanais rejettent l'autorité de Rugova.

En1997, l'Armée de libération du Kosovo connue sous sonacronyme UÇK (enalbanaisUshtria Çlirimtare e Kosovës et enserbeOslobodilačka Vojska Kosova) profite dupillage des arsenaux en Albanie pour s'équiper et entreprendre une campagne deguérilla : elle revendique plusieurs attentats contre l'armée et la police serbes. En réponse à ces actions, et surtout pour neutraliser son opposition par une nouvelle guerre, Milošević massacre en février et les familles de guérilleros présumés, provoquant une insurrection massive. Cette insurrection lui permet ensuite, sous prétexte de contre-terrorisme, de lancer une campagne de destruction de dizaines de milliers de maisons, chassant plus d'un million d'Albanais du Kosovo vers l'Albanie, la Macédoine et le Monténégro[réf. nécessaire].

Après leur expérience enCroatie puis enBosnie-Herzégovine et craignant une extension du conflit à la Macédoine, les pays occidentaux décident de réagir. C'est à cette période que le gouvernement allemand présente leplan Fer-à-cheval visant à la déportation des Albanais du Kosovo, mais dont l'authenticité fait débat. Finalement, entre le et le, l'OTAN procède à des frappes aériennes sur laSerbie (opération Force alliée) et contraint Milošević à se retirer du Kosovo. La région passe sous l'administration des Nations unies en vertu de la résolution 1244 du Conseil de sécurité en date du. Près d'un million de Kosovars reviennent progressivement sur leurs terres et, en compagnie d'autres ONG internationales, laCentrale sanitaire suisse apporte une aide médicale à ces populations en détresse.

1999-2008 : statut indéterminé

Donald Rumsfeld au Kosovo en 2005

De1999 à2008, le statut final du Kosovo est indéterminé, ce qui paralyse son développement politique et contribue à une situation sociale tendue. Endroit international, la résolution 1244, tout en affirmant le caractère provisoire de ce statut, affirme l'attachement de l'ONU à l'intégrité territoriale de larépublique fédérale de Yougoslavie, remplacée en par laSerbie-et-Monténégro dont laSerbie est l'héritière politique.

Le, l'ancien présidentfinlandaisMartti Ahtisaari est mandaté par l'ONU afin de superviser les négociations entre le gouvernement serbe et le gouvernement kosovar sur le statut final du Kosovo. Après le décès du présidentIbrahim Rugova, figure emblématique du mouvement indépendantiste albanais, le, des pourparlers entre le gouvernement du Kosovo, la diplomatie européenne et le gouvernement serbe prennent place àVienne entre et. Le, Ahtisaari soumet ses propositions sur le statut final du Kosovo auConseil de sécurité des Nations unies. Il prévoit d'accorder au Kosovo le statut d'État indépendant, possédant ses propres symboles, sa constitution et son armée, sous le contrôle de la communauté internationale. LesÉtats-Unis étaient favorables à l'indépendance de la province, alors que laRussie et laSerbie affirment que cette indépendance serait contraire au principe de l'unité territoriale de laSerbie défendu par larésolution 1244[36].

2008 : déclaration d'indépendance contestée

Articles détaillés :Indépendance du Kosovo etRelations entre le Kosovo et la Serbie.
Joe Biden et Hashim Thaçi : Déclaration d'indépendance du Kosovo

Le, le parlement de la province, réuni en session extraordinaire, vote le texte présenté par le Premier ministreHashim Thaçi proclamant l'indépendance du Kosovo :

«  Nous proclamons l'indépendance du Kosovo, État indépendant et démocratique […] À partir de maintenant, le Kosovo a changé de position politique, nous sommes désormais un État indépendant, libre et souverain[37]. »

Le nouveau gouvernement de la république du Kosovo n'exerce toutefois pas un contrôle réel sur lapartie nord du pays, les populations d'origine serbe étant majoritaires dans les communes deZvečan,Zubin Potok et deLeposavić et deMitrovica. Dans les jours suivants, un certain nombre de pays dont lesÉtats-Unis, laFrance, l'Allemagne ou leRoyaume-Uni (voirla section dédiée) reconnaissent l'indépendance du Kosovo malgré les protestations de laSerbie. LeConseil de sécurité de l'ONU est divisé sur la question, laRussie et laChine ayant déclaré la déclaration d'indépendance du Kosovo illégale.

Le, l'accord sur le déploiement (accord établi avec l'aval deBelgrade,Moscou, l'Union européenne et lesÉtats-Unis ainsi que par l'unanimité du conseil de sécurité[38],[39]) des forces deEULEX Kosovo (), renforce l'idée d'une partition du Kosovo entre Serbes et Albanais ainsi que dans l'esprit de la communauté internationale. Une partie des Serbes et Albanais du Kosovo y voit aussi une solution au problème kosovar[40].

Lors d'une réunion du Groupe d'orientation sur le Kosovo (ISG) le, il y est annoncé que le Kosovo accédera à « la pleine souveraineté » en[41]. Cette pleine souveraineté lui est accordée par la décision du de mettre un terme à la supervision de l'indépendance du Kosovo par leBureau civil international (en) (ICO) sous l'égide duGroupe d'orientation sur le Kosovo (en) (International Steering Group, ISG)[42].

2017 : crainte de nouvelles concessions serbes

Dans le cadre de la possible adhésion de la Serbie à l'UE, l'UE demande à la Serbie de « normaliser » ses relations avec le Kosovo. À ce sujet, le le spécialiste du Kosovo Nikola Tanasic, estime que :

« Pourtant, en 2007, l'ambassadeur allemand en Serbie Andreas Cobel a ouvertement dit que nous (les Serbes) devrions remercier l'Europe si la question dusandjak de Novipazar (une région peuplée demusulmans bosniaques située à la frontière de la Serbie et duMonténégro) et la question de laVoïvodine (une région peuplée environ à 70 % de Serbes et à 30 % de minorités diverses, qui possède un mouvement autonomiste et qui est située au nord de la Serbie) ne sont pas posées après l'indépendance du Kosovo. Ainsi les conséquences de toute concession (de la Serbie sur sa souveraineté et son intégrité territoriale) au Kosovo sont évidentes. Ceci résultera dans de nouvelles demandes et la cession de nouvelles parties de la Serbie jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de ce pays[43]. »

Fêtes et jours fériés

DateNom françaisNom en albanaisRemarques
Jour de l'anViti i RiFête civile
Jour de l'IndépendanceDita e PavarësisëFête civile fériée
Jour de la constitution de la RKSDita e kushtetutës RKSFête civile fériée
Fête du travailNjë MajFête civile fériée
date variableAïd el-FitrBajrami i VogëlFête musulmane fériée
date variableAïd al-AdhaBajrami i MadhFête musulmane fériée
date variableFête dePâquesFesta e PashkeveFête chrétienne fériée
Jour de l'indépendance de l'AlbanieDita e Pavarësisë të ShqipëriesFête civile fériée
NoëlKrishlindjetFête chrétienne fériée

Géographie

Carte du Kosovo.
Article détaillé :Géographie du Kosovo.

Le Kosovo possède unesuperficie de 10 908 km2[2], soit deux départements français moyens ou le tiers de la Belgique. C'est une région essentiellement montagneuse, avec toutefois deuxplaines :

  • La plaine du Kosovo proprement dite, ou Kosovo oriental ; le Kosovo oriental (Kosovo Polje en serbe etFusha e Kosovës en albanais) correspond au bassin supérieur de laSitnica, affluent de laMorava occidentale, qui se jette dans leDanube. À l'origine, le terme « Kosovo » désignait la vaste plaine constituant la partie orientale de la province de Kosovo telle qu'on la connaît actuellement[27].
  • La plaine du plateau occidental, laMétochie que les Serbes nommentMetohija et que les Albanais appellentRrafsh i Dukagjinit (plateau deDukagjin) ou simplementDukagjin ; ce plateau correspond au bassin supérieur duDrin blanc (Beli Drim en serbe etDrini i Bardhë en albanais) qui rejoint leDrin noir (Drini i Zi en albanais) àKukës (Albanie) pour se jeter dans lamer Adriatique. Les deux bassins sont séparés par la chaîne de collines de laDrenica.

Cette division en deux plaines se retrouve dans le nom de Kosovo-et-Métochie, et a eu une influence dans l'histoire. Ainsi, après lesguerres balkaniques (1912-1913), le Kosovo a été intégré à la Serbie, alors que l'essentiel de la Métochie a été rattachée au Monténégro.

Démographie

Carte de répartition ethnique au Kosovo en 2011.
Article détaillé :Démographie du Kosovo.

Selon le recensement de 2011 dont les résultats préliminaires ont été publiés par l'office statistique du Kosovo, la population du Kosovo est de 1,7 million d'habitants. Ces résultats sont rejetés par le gouvernement serbe[44].

Ce résultat, nettement inférieur aux prévisions, s'explique en partie par le fait que les Albanais vivant en exil — 500 000, selon les estimations[réf. nécessaire] — n'aient pas été inclus dans les calculs, et que par ailleurs le recensement ait été boycotté par beaucoup de non-Albanais[45] et n'ait pas pu être effectué dans le nord du pays, resté sous contrôle serbe.

Selon le gouvernement kosovar, 92 % de la population est albanaise, 5,3 % serbe et 2,7 % autre[46]. SelonThe World Factbook, en2007 le Kosovo comptait 2 126 708 habitants dont 92 % d'Albanais, 6 % deSerbes, 2 % deBosniaques, desGorans, desRoms, desTurcs, desAshkalis et des « Égyptiens »[47].

Environ 65 % de la population a moins de 30 ans. Le pays fait face à une volonté massive d'émigration, y compris d'immigration illégale en Europe de l'Ouest[15]. Le Kosovo a une des plus jeunes populations d'Europe.

Durant l'hiver 2014-2015, plus de 5 % de la population quitte le Kosovo en quelques semaines, ce qui constitue l'un des plus forts mouvements d'exode en temps de paix[48].

Groupes ethniques

La composition ethnique avant leXIXe siècle est sujet de débat. Le concept moderne de nationalité ou d'ethnicité fondé sur l'appartenance linguistique, religieuse et culturelle ne s'est développé qu'avec lenationalisme romantique et ne s'est répandu dans lesBalkans qu'à la fin duXIXe siècle[49]. Il y a peu de données concernant la population du Kosovo auhaut Moyen Âge, il existe cependant les données cadastrales établies par l'Empire ottoman mentionnant, en1455, 13 000 habitations serbes, 46 habitationsvalaques et 75 habitations albanaises sur les terres de ladynastie des Branković, représentant environ 80 % de l'actuel Kosovo[50],[51],[52]. D'autres données comme le registre du Sandjak de Shkodra (qui comprend toute la zone dePeć/Peja au Kosovo), daté de 1485 montre une majorité albanaise dans la région deShkodra, un équilibre dans la région de Piper, Shestan, ou Altun-Ili (Gjakovë), et une minorité importante dans la zone dePeć (Peja)[53].

À la suite de laGrande guerre turque auXVIIe siècle, un nombre important deSerbes fuient le Kosovo. Selon la tradition serbe, il s'agirait de 200 000 à 500 000 Serbes, mais le chiffre réel semble plus proche de 40 000[49] à 60 000[54].

Mosquée impériale, construite par le sultanMehmet Fatiha en 1461.

Au cours duXXe siècle, la population du Kosovo a beaucoup évolué et bien que plusieurs recensements aient été réalisés, les plus récents sont soit contestés par les Serbes (pour ceux de 1971 et 1981), soit non pertinents (le recensement de 1991 a été boycotté par la grande majorité des Albanais). La population était de 1,7 million d'habitants dont 88 % d'Albanais et 7 % deSerbes[55].

Santé

Au Kosovo, la pénurie de médecins oblige les habitants à aller dans les pays voisins pour être soignés[56].

Langues

Le dialecte des Albanais du Kosovo est leguègue bien que l'albanais « standard » soit maintenant largement utilisé[57],[58]. Leserbe est la langue desSerbes et est reconnu comme langue officielle par la Serbie comme par le projet de constitution des indépendantistes kosovars[59]. À côté de l'albanais, il existe un enseignement primaire et secondaire enbosnien et enturc[60].

Lesconstitutions de la Yougoslavie successives reconnaissaient aux peuples la constituant le libre usage de leur langue, sans en donner de liste[61].La population autochtone indigène, albanaise, a toujours rejeté cette imposition, comme d'autres impositions, car cette règle ne reflétait pas la liberté linguistique et qui était commune seulement aux Croates, aux Bosniaques, et aux Serbes[réf. nécessaire]. Selon l'écrivain et homme politiqueXhafer Shatri, la Serbie a ensuite pratiqué une politique opposée à la culture et à la langue kosovare[62].

Du temps de la Yougoslavie, apprendre les deux langues était obligatoire, mais depuis les communautés ont des systèmes éducatifs séparés, et le bilinguisme est de plus en plus rare, malgré des initiatives locales[63].

Il y a d'autres langues minoritaires, comme leromani (ou rom), lebosnien ou leturc[64].

Religions

Plus de 95 % de la population est dite de tradition musulmane[65],[66], principalementsunnite avec une minoritébektachie[67]. L'islam n'est pleinement pratiqué que par 5 à 10 % des Albanais du Kosovo[68]. Le pays compte une minorité decatholiques romains (2,2 %[66], ou 65 000 personnes). Les relations entre catholiques et musulmans sont bonnes[68].

L'islam est la religion de la majorité desAlbanais, desBosniaques, desTurcs, desGorans et de certainsRoms (les Ashkalis, Roms musulmans delangue albanaise, et ceux appelés « Égyptiens », Roms musulmans). Il y a desprotestants d'implantation récente (évangéliques) et des musulmans du courantsalafiste, d'implantation récente eux aussi (apporté par des musulmans duMoyen-Orient). Il y a aussi un groupe minoritaire de chrétiens catholiques (chez les Albanais). Les groupes minoritaires slaves (surtout serbes) sont principalementchrétiens orthodoxes.[réf. souhaitée]

Durant les années 2000, le Kosovo voit letakfirisme se développer, en grande partie en raison de l'argent despays du Golfe, et notammentsaoudiens. C'est à partir de 1999 que les organisations caritatives et les ministères saoudiens commencent à apporter massivement leur soutien pour la reconstruction du Kosovo ; 240mosquées sont construites, et des bourses permettent auximams de se former en Arabie saoudite, où ils sont exposés à l'islam radical, et le transmettent ensuite au Kosovo. Certaines associations saoudiennes sont accusées de payer les femmes qui acceptent de porter levoile intégral ou les familles qui inscrivent leurs enfants dans desécoles coraniques. La radicalisation touche principalement les zones rurales et les personnes jeunes et faiblement diplômées, touchées par unchômage fort élevé[69].

C'est ainsi qu'en 2017, le Kosovo est le pays d'Europe qui compte le plus grand nombre de combattants deDaech par habitant[70],[71]. Au total 314 personnes sont parties combattre avec Daech ouFront al-Nosra selon les données de 2016[69].

Pendant laguerre du Kosovo, des dizaines d'églises sont détruites par l'UÇK[72].

Tensions interethniques depuis 1999

Une fois conclu l'accord militaire technique de Kumanovo en, le pouvoir kosovar mit en œuvre l'expulsion de plus de 220 000 Serbes, Tsiganes,Gorans et Turcs du territoire du Kosovo ; parallèlement de nombreux actes de violence sont perpétrés par la population contre les Serbes (1 200 Serbes tués et 2 300 kidnappés selon un rapport de l'OSCE de 2006 et la destruction de milliers de maisons et de centaines d'édifices religieux).

Émeute antiserbe de

À la suite d'une rumeur selon laquelle trois enfants d'origine albanaise auraient trouvé la mort par noyade en tentant de fuir un groupe de Serbes (par la suite cette rumeur se trouva être totalement infondée après l'enquête deHuman Rights Watch[73]), 51 000 albanais ont donc dans tout le Kosovo attaqué, détruit et brûlé tous les biens appartenant à la minorité serbe de façon très organisée et méthodique[73]. Le 17 et, ainsi que pendant la nuit, 550 maisons, 27 églises et monastères chrétiens orthodoxes ont été détruits. 4 100 personnes ont été chassées de chez elles, en raison de leur appartenance ethnique (des actes se rapprochant de la purification ethnique selon l'amiral Gregory Johnson, alors commandant des forces de l'OTAN pour l'Europe du Sud). Dans le village deFrashër, 137 maisons serbes ont été incendiées, mais toutes les habitations d'Albanais sont restées intactes[73]. Dans un autre village, celui deVučitrn, 69 maisonsashkalis ont été rasées. 100 habitations serbes et roms ont eu le même destin, ainsi que l'hôpital serbe, l'école serbe et le bureau de poste. Dans son rapport réalisé en juillet de la même année[74], Human Rights Watch révèle que l'OTAN et l'ONU ont été incapables de protéger les minorités ethniques non-albanaises[73].

Incidents entre les deux communautés

Lapertinence de cette section est remise en cause. Considérez son contenu avec précaution.Améliorez-le oudiscutez-en, sachant quela pertinence encyclopédique d'une information se démontre essentiellement par des sources secondaires indépendantes et de qualité qui ont analysé la question.(avril 2016)

En, une grenade a été jetée dans la foule des manifestants serbes, faisant 11 blessés et un mort (Mesud Dzekovic, un pédiatre grièvement blessé par l'explosion « au thorax et notamment au cœur », est décédé à l'hôpital)[75],[76],[77]. Trois jours après l'attentat contre les manifestants,Petar Miletić, député serbe du Kosovo et l'un des seuls à prendre part aux institutions légitimes kosovares, reçoit une balle dans le genou à la sortie de son appartement[78]. Il est un des 10 députés non-albanophones dans les instances du Kosovo sur 120 députés.

Le, les forces de polices[79] de la république du Kosovo engagent une opération ayant pour but de prendre le contrôle de la frontière du nord du pays, Jarinjë et Bernjakë. Lors de cette opération, les serbes étant bien armés ouvrent le feu sur les policiers. Dans cette offensive, le policier Enver Zymberi décède à la suite d'une balle reçue à la tête. Sont accusés pour ce meurtre et d'autres accusations lourdes, Ratomir Bozovic, Radovan Radic, Milovan Vlaskovic, Slobodan Vucinic et Dusan Jovanovic[80].

Depuis, le nord du Kosovo est toujours une zone sous haute tension[81]. Cette zone est utilisée principalement pour la contrebande par les serbes du nord.

En, Interpol[80] a émis un mandat d'arrêt international pour Ratomir Bozovic, Radovan Radic, Milovan Vlaskovic, Slobodan Vucinic et Dusan Jovanovic. À la suite de cela en[82], l'EULEX a mené une opération spéciale pour l'arrestation du Serbe Radovan Radic accusé de l'assassinat de l'agent de police Enver Zymberi, tentative d'assassinat, et possession illégale d'armes[82] .

En, un train serbe est arrêté à Raska, en Serbie, sur décision du Premier ministre serbe. Ce train, aux couleurs du drapeau serbe, portait la mention« Le Kosovo est la Serbie ». Il était attendu par des membres des forces spéciales du Kosovo[83].

Soupçons de trafic d'organes sur des prisonniers serbes

Carla Del Ponte, ex-procureur duTribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, en quittant son poste à La Haye, accusait les principales personnalités politiques albanaises du Kosovo, dans l'ouvrageLa Traque, les criminels de guerre et moi (2008) de s'être livrées à des activités mafieuses, en particulier l'implication dans untrafic international d'organes prélevés sur des centaines de Serbes déportés et tués[84]. Leministère des Affaires étrangères suisse (DFAE), dont dépend Carla del Ponte, ambassadrice à Buenos Aires, prend ses distances avec ces accusations[84], tandis que l'organisationHuman Rights Watch les a jugées crédibles[85].

Introduction d'une taxe de 100 % sur les produits serbes et bosniens

En, le Gouvernement kosovar introduit une taxe sur tous les produits importés au Kosovo venant de Serbie et deBosnie[86],[87],[88]. Dans un premier temps, les Serbes du Kosovo, grâce à leur réserve et à la contrebande, continuent de couvrir leurs besoins. Pour lutter contre la contrebande, les États-Unis fournissent aux Albanais kosovars plus de 150 caméras, qui sont installées le long de la frontièrenord du Kosovo, une région majoritairement serbe. Dans ces conditions, à partir de, les Serbes du Kosovo commencent à souffrir d'un manque de médicaments et de produits alimentaires[89],[90]. Pour éviter unecatastrophe humanitaire, le gouvernement albanais de Pristina envoie des camions d'aliments au nord du Kosovo, mais la population serbe, craignant d'être empoisonnée par les Albanais, refuse d'acheter les produits des camions[91],[92],[93].

Économie

Article détaillé :Économie du Kosovo.

L'indépendance du Kosovo pose la question de la viabilité de son économie, encore très dépendante de l'aide extérieure, comme le constatait dès 2006 le Centre franco-autrichien pour le rapprochement en Europe[94]. En dépit de la présence de 5 000 soldats de l'OTAN, de 1 000 policiers, de juges et de procureurs de l'Union européenne, le Kosovo reste un foyer et un centre pour les activités ducrime organisé, d'après un rapport de laCommission européenne de 2009[15],[95].

Depuis sa création, l'activité économique du Kosovo est faible, avec un PIB par habitant parmi les plus faibles en Europe[96]. Son PIB est comparable à celui de l'Albanie, de la Moldavie et de la Bosnie-Herzégovine. En 2012, 8 % de la population du Kosovo vit avec moins d'un euro par jour et officiellement 38 % de la population est au chômage[97]. Cette situation perdure malgré les aides de l'UE et des États-Unis[98].

LesNations unies qui administrent la province (et toujours le territoire de l'État autoproclamé) depuis la fin du conflit de 1999, avaient prévu un plan et des aides économiques, mais on ne peut pas parler de réussite. L'Union européenne a versé des aides assez importantes, mais les besoins restent énormes.

Les problèmes économiques sont nombreux :

  • Un taux de chômage officiel autour de 30 %[99], qui favorise l'économie souterraine au détriment des finances publiques, et peut encourager des dérives mafieuses. De fait, un développement mafieux de l'économie, un fort crime organisé, trafic de drogue, d'organes humains et des détournements des fonds d'aide internationale sont soulignés[100].
  • Les tensions irrédentistes du nord du pays accroissent les difficultés du pays.
  • Le pays doit faire face à la dégradation ou à l'insuffisance des infrastructures que la guerre de 1999 n'a fait qu'aggraver. La distribution d'électricité est souvent interrompue faute de réseaux et de moyens de production suffisants. La principale centrale électrique du pays, située àObilić, alimentée par lelignite extrait à proximité, est partiellement inopérante malgré les aides reçues de l'Union européenne. Le manque de fiabilité du réseau électrique a des conséquences sur toute l'économie et en particulier l'industrie.
  • Le pays n'offre pas assez de protection pour les investissements étrangers, qui s'avèrent peu ou pas rentables, et qui par ailleurs manquent cruellement de promotion par le jeune État pour réellement soutenir et développer leurs activités.
  • Aujourd'hui, le secteur privé se développe toutefois plus vite que le secteur public largement sous-financé au regard des missions qu'il devrait offrir à la population.
  • Mais depuis le début de laGrande Récession en 2008, dont le centre s'est déplacé vers l'Europe, l'État kosovar souffre lourdement de difficultés à trouver des financements, mais aussi à rentabiliser les investissements et dépôts réalisés auprès des banques étrangères et normalement utilisés pour garantir la solvabilité de ses emprunts. Il peine par ailleurs du fait du ralentissement mondial de l'activité (surtout avec les pays européens voisins eux aussi en difficulté, qui constituent pourtant son principal débouché commercial) et de sa forte dépendance énergétique qui se facture entièrement en devises étrangères. Enfin les apports de devises par les populations kosovares émigrées se sont raréfiés et les efforts pour développer le tourisme depuis l'Europe se sont avérés coûteux, peu efficaces sans les infrastructures vitales qu'il peine à garder fonctionnelles, et donc trop peu rentables pour lui apporter des entrées de taxes supplémentaires.

Le principal employeur du pays (et pourvoyeur de devises) reste encore la base américaine deCamp Bondsteel, la plus grande aux Balkans, faisant du Kosovo un État très dépendant économiquement desÉtats-Unis. Ces derniers se servant de cette base stratégique comme point de contrôle de la région, et d'observation de laRussie.

Le, le Kosovo est devenu le186e État membre duFMI. Il s'agit de la première institution mondiale à intégrer le Kosovo depuis son indépendance[101].

Monnaie

Article connexe :Euro et Kosovo.

Ambitionnant de rejoindre l'Union européenne, le Kosovo fait d'ores et déjà partie des pays qui utilisentde facto l'euro. L'euro est toutefois la devise qui n'est utilisée officiellement que comme monnaie de compte et de paiement par la MINUK,Mission d'administration intérimaire des Nations unies au Kosovo. La devise a succédé auDeutsche Mark initialement utilisé seulement comme monnaie de compte, avec l'accord de la Commission européenne, par la mission intérimaire depuis les accords de cessez-le-feu pour former une « administration civile transitoire » du territoire, selon larésolution 1244 des Nations unies ; cet accord concernant la seule mission n'a pas pris fin et reste donc valable concernant l'utilisation de l'euro par cette mission transitoire. En revanche, l'utilisation de la devise par le gouvernement autonome de la province n'a fait l'objet d'aucun accord, puisque le territoire est encore reconnu au niveau international comme partie intégrante de la Serbie et non comme un État indépendant.

De fait la monnaie officielle du territoire aurait dû encore être ledinar yougoslave (YUM) qui y avait cours officiel jusqu'en 1992, puis ledinar serbo-monténégrin (CSD) jusqu'en 2003, et maintenant son successeur ledinar serbe (RSD) toujours légal avant la proclamation unilatérale d'indépendance de 2008, bien que le gouvernement yougoslave, puis serbo-monténégrin, puis l'actuel gouvernement serbe n'aient pas pu imposer ni l'une ni l'autre de ses devises faute de pouvoir y exercer une compétence administrative tant que durera la mission transitoire des Nations-Unies. Avec le remplacement depuis fin 2008 de la MINUK par la mission européenneEULEX Kosovo au Kosovo, chargée de rétablir des relations normales avec la Serbie et instaurer un État de droit en concertation avec les autorités kosovares, la nouvelle autorité responsable de l'administration continuera d'utiliser l'euro comme monnaie de compte, mais aucune décision n'a encore été prise concernant la reconnaissance officielle du Kosovo en tant qu'État indépendant. En revanche, les régions et enclaves serbes repassant sous le contrôle serbe, utilisent le dinar serbe et non plus l'euro.

La Serbie (par ailleurs candidate elle-même, en y incluant encore le Kosovo, à l'entrée dans l'Union européenne) bloque donc toujours tout accord avec la Commission européenne concernant le changement de devise voulu unilatéralement par le gouvernement autonome de sa province kosovare, qui dépend doncde facto de devises étrangères dont il ne détient aucun contrôle, pour la fixation de son budget, ses investissements, le paiement de ses fonctionnaires et la gestion de sa dette (ces devises étrangères sont principalement l'euro, mais aussi ledollar américain, également utilisé à proximité de la base américaine qui fournit une activité économique essentielle au territoire, ainsi que lesdroits de tirage spéciaux accordés par leFonds monétaire international qui doivent cependant être convertis en d'autres devises pour les mettre en circulation, car les DTS qui n'ont ni pièces ni billets ne peuvent avoir cours légal sur le territoire : c'est principalement en euros que le gouvernement autonome kosovar acquiert les devises qu'il met en circulation, en se fournissant sur les marchés de devises internationaux avec les DTS accordés, et la collecte des taxes locales). Mais il dit maintenant renoncer à toute reprise de contrôle du Nord et des enclaves serbes, d'autant qu'il doit renoncer aussi pour l'instant à la volonté auparavant affichée de rattachement à l'Albanie, pour préserver aussi d'autres minorités (notamment roms, macédoniennes, bulgares, roumaines, croates, bosniaques et turques), et chercher des relations apaisées aussi avec tous les pays voisins concernés (de la même façon que doivent le faire aujourd'hui aussi ces pays où résident encore nombre d'émigrés issus des flots de réfugiés), tout en convainquant sa population à grands frais que son avenir restera multiethnique.

La situation budgétaire est donc plus compliquée depuis 2003 pour le Kosovo que pour le Monténégro indépendant, qui peut depuis fonder une véritable banque centrale et négocier directement avec laCommission européenne, leFonds monétaire international et les diverses institutions monétaires internationales, ou bien se doter de sa propre monnaie pour assurer son indépendance. Ainsi, le gouvernement kosovar, autoproclamé indépendant, n'a pu créer de banque que pour gérer ses propres garanties financières, mais il ne peut déterminer sa politique budgétaire librement, ses actifs et garanties financières étant déposés auprès de banques privées ou de banques centrales étrangères, qui décident des taux d'intérêts applicables. Il ne peut pratiquement lever librement aucun emprunt (sauf auprès de sa propre population sur les marchés privés) et doit négocier en permanence avec ces banques étrangères (et avec le FMI) qui ne lui accordent des fonds que dans des conditions strictes et en imposant des garanties qui grèvent lourdement la fixation de son budget et la détermination de sa politique économique et sociale. Le gouvernement kosovar pourrait donc être à tout moment en cessation de paiement si la mission intérimaire de l'ONU ne venait pas abonder à son budget, soit en payant directement les salaires de ses fonctionnaires, soit en réalisant pour lui certains investissements.

Investissements directs étrangers

Selon laBanque centrale du Kosovo, lesinvestissements étrangers se sont considérablement réduits[102] :

  • 2007, 421 millions €, (1 an avant la déclaration d'indépendance)
  • 2008, 355 millions €,
  • 2009, 310 millions €,
  • 2010, 265 millions €,
  • 2011, 157 millions € (6 premiers mois)
  • 2012, 153 millions €
  • 2013, 175 millions €
  • 2014, 131 millions €

Le, labanque européenne d'investissement (BEI) et le Kosovo ont conclu un accord, qui s'est fait entre le vice-président de la BEI et Besim Beqaj, ministre des finances du Kosovo. Cet accord permettra au Kosovo de financer les projets importants pour le développement des transports, l'environnement, les télécommunications et les infrastructures énergétiques[103].

Tourisme

Article connexe :Tourisme au Kosovo.

Ressources

Le Kosovo peut compter sur une importante exploitation minière (actuellement publique) qui alimente la centrale électrique du pays.L'agriculture est un secteur peu productif.Les services quant à eux se développent[réf. nécessaire] assez vite. Mais dans l'ensemble, l'économie kosovare est peu développée.

Le Kosovo est auto-suffisant en eau. Les rivières se jettent dans la mer Égée, la mer Noire et la mer Adriatique. Les principaux cours d'eau au Kosovo sont : i Drini Bardhë (122 km de long) dans la région de Peja, Sitnica (90 km), Bistrica e Pejës (62 km), Morava e Binçës (60 km), dans la région de Gjilan, Lepenci (53 km), près de Ferizaj et Kaçanik, Ereniku (51 km), près de Gjakova, Ibri (942 km), près de Mitrovica et Bistrica e Prizrenit (31 km), près de Prizren.

La principale centrale électrique du Kosovo est alimentée par le charbon, source importante de pollution de l'environnement.

Transports

Aérien

Aéroport internationalAutres aéroports

Ferroviaire

Le réseau ferré kosovar, exploité parTrainkos sh.a, est composé de 430 km de voies ferrées, dont 333 km desservent à la fois des marchandises et des voyageurs, et 97 km ne desservent que le trafic marchandises.

Routier

Le Kosovo dispose de 3 autoroutes en fonctionnement et 2 sont en cours de planification.

Sécurité

Police du Kosovo (police civile)

Article détaillé :Police au Kosovo.

Créée en 1999 après que les forces de laYougoslavie aient quitté larégion, la police du Kosovo est sous l'autorité duGouvernement depuis l'indépendance de 2008 et est chargée de la protection de la population et de l'application des lois.

Forces de sécurité du Kosovo (armée)

Article détaillé :Forces de sécurité du Kosovo.

Les Forces de sécurité du Kosovo (en albanaisForcat e Sigurisë së Kosovës (FSK)) est l'armée du Kosovo, créée en 2008. De 1999 à 2009 existait l'Armée de libération du Kosovo, qui avait été mise en place juste après la guerre. À la suite de l'indépendance, le, les dirigeants annoncent que le Kosovo possédera sa propre force de sécurité, nommée Force de sécurité du Kosovo (FSK). En, le gouvernement kosovar déclare que le Kosovo doit avoir sa propre armée ; en conséquence, les forces de sécurité du Kosovo seront remplacées par une armée nationale en 2019[104].

L'armée kosovare possède 4 000 hommes et 2 500 réservistes (2015).

Forces armées internationales

Article détaillé :Force pour le Kosovo.

LaForce pour le Kosovo est une force armée internationale chargée de la sécurité et de la liberté de mouvement depuis 1999 au Kosovo.

Culture

Le, le Parlement kosovar a adopté l'hymne de la république du Kosovo, composition intitulée « Europe », sans paroles afin de « respecter la nature multiethnique du Kosovo ». Le vote a été acquis dans les conditions suivantes : 72 députés ont voté pour, 15 députés ont voté contre et 5 députés se sont abstenus.

Cet hymne a été composé parMendi Mengjiqi.

Culture albanaise

Lemonument Newborn àPristina (2019)

La culture des Albanais du Kosovo est très étroitement liée à celle des Albanais d'Albanie.

Le dialecte parlé est leguègue, typique des Albanais du nord. L'éducation, les livres, les médias, les journaux, et la langue officielle des administrations se fait dans l'albanais standard, qui est proche du dialectetosque.

L'éducation est donnée pour tous les degrés de niveaux : primaire, secondaire, et universitaire. L'université dePristina est l'université publique du Kosovo. La bibliothèque nationale (Albanais :Bibloteka Kombëtare), située dans le centre de Pristina, est la principale et la plus grande bibliothèque du Kosovo. Il y a beaucoup d'autres universités privées, telle que l'université américaine du Kosovo, et beaucoup d'écoles secondaires.

Kosovafilmi est une compagnie cinématographique (production et distribution) produisant des films en albanais, créée en 1969 par des réalisateurs. Le théâtre national du Kosovo (albanais :Teatri Kombëtar i Kosovës) est le théâtre principal où des pièces sont montrées régulièrement par des artistes albanais et internationaux.

En 2014, le Kosovo a présenté son premier film pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère, avecThree Windows and a Hanging dirigé par Isa Qosja. Le long métrage se penche sur un village qui tente de se remettre du viol de ses femmes par les forces serbes pendant la guerre du Kosovo de 1998-1999[105].

En 2016, le filmShok était nommé pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère[106].

Musique

Les chanteurs commeRita Ora,Dua Lipa,Nora Istrefi, Shkurte Fejza, Meda[107], Shyhrete Behluli, Ilir Shaqiri, Sabri Fejzullahu,Motrat Mustafa, Dafina Zeqiri, Kaltrina Selimi, Rigels Rajku (Noizy), ou encore Ardian Bujupi, sont très populaires au Kosovo (dans la communauté albanaise).

Le rappeur kosovarUniKKatiL avec son groupe TBA (TheBloodyAlboz) a tenu un grand concert le austade de Fadil Vokrri, stade duFC Pristina, avec près de 25 000 personnes présentes au concert ce soir-là[108].

Culture serbe

Les Serbes considèrent le Kosovo sous un angle particulier puisqu'il abrite plusieurs monastères de l'Église orthodoxe serbe ayant une valeur spirituelle forte.Liste de monastères orthodoxes serbes au Kosovo :

Plusieurs de ces monuments ont été placés sur la liste duPatrimoine mondial, et sur laliste du patrimoine mondial en péril[109],[110], par exemple le Patriarcat de Peć. Depuis, près de 150 lieux de culte orthodoxe ont été pillés, incendiés, profanés ou vandalisés par des extrémistes albanais[111]. Une association française,Solidarité Kosovo en 2004, vient en aide aux Serbes du Kosovo à la suite du pogrom de 2004.

Sport

Plusieurs fédérations sportives ont été créées au Kosovo dans le cadre de la loi sur le sportno 2003/24, mais seules quelques-unes d'entre elles ontà ce jour[Quand ?] été reconnues comme membre à part entière par les fédérations internationales.

Les fédérations ayant reconnu le Kosovo sont l'Association internationale des fédérations d'athlétisme (IAAF), laFédération internationale d'haltérophilie (IWF), laFédération internationale de tennis de table (ITTF), laFédération internationale de softball (ISF), et laFédération internationale de lutte associées (FILA)[112].

D'autres fédérations, comme laFédération internationale de ski (FIS) ou l'Union des associations européennes de football (UEFA), ont déclaré que la reconnaissance du Kosovo se ferait lorsque celui-ci serait reconnu par l'ONU[113]. Mais lors de son66e Congrès, tenu àMexico les 12 et, laFédération internationale de football association (FIFA) accepte la Fédération kosovare de football (FFK) comme membre à part entière[114]. Cette décision fait suite à l'entrée de la FFK au sein de l'UEFA lors du40e Congrès de la fédération européenne, tenu le à Budapest[115]. Le Kosovo a pris part à sa première compétition officielle FIFA à l'occasion deséliminatoires de laCoupe du Monde 2018, sans pour autant réussir à se qualifier pour le Mondial russe. Elle prend ensuite part auxéliminatoires de l'Euro 2020.

Les sportifs professionnels jouant au Kosovo sont peu connus du grand public. Mais de nombreux joueurs de football d'origine kosovare jouant à l'étranger sont connus :Xherdan Shaqiri,Granit Xhaka,Valon Behrami ou encoreAlbert Bunjaku en Suisse,Lorik Cana en France et en Italie,Astrit Ajdarević en Belgique et Suède,Adnan Januzaj en Belgique etEmir Bajrami en Suède et aux Pays-Bas.

Le, Kosovo a disputé le premier match amical, ils ont été opposés à Haïti. Le match s'est terminé par un résultat nul 0 - 0[116].

Le dimanche est aussi à marquer d'une pierre blanche dans la jeune Histoire du Kosovo. Ce jour-là, la judokate Majlinda Kelmendi remporte le titre olympique en « - 52 kg », le tout premier du nouvel État, lors desJeux de Rio[117].

Vin

Le vin, au Kosovo, est une tradition ancienne mais actuellement négligée car les consommateurs et les restaurateurs ont un certain manque de connaissance dans ce domaine. Le cœur de l'industrie du vin du Kosovo se situe dans les caves Eko de Rahovec / Orahovac, où des millions de litres de vin sont produits. Le Pinot noir, le Merlot et le Chardonnay sont des cépages très connus au Kosovo, qui sont exportés vers l'Allemagne et les États-Unis[118].

Médias

Institutions et politique

Principales villes et divisions administratives du Kosovo.
Articles détaillés :Politique au Kosovo,Gouvernement du Kosovo etAssemblée du Kosovo.

Le est entrée en vigueur laconstitution kosovare. Elle dispose notamment que« la république du Kosovo est un Étatlaïc et neutre en matière de convictions religieuses » et fixe comme langues officielles l'albanais et leserbe[119].

Pouvoir exécutif

Hashim Thaçi etRecep Tayyip Erdoğan

Pouvoir législatif

Pouvoir judiciaire

La justice est indépendante du pouvoir exécutif et législatif. La plus haute juridiction est laCour suprême et la juridiction constitutionnelle est laCour constitutionnelle.

Autonomie des Serbes du Nord du Kosovo et situations dans les enclaves du Sud

Les Serbes au Kosovo et les Albanais en Serbie centrale.

La partie nord du Kosovo (15 % de la province[15]), région détachée de laSerbie et rattachée au Kosovo en1945 parJosip Broz Tito[120] (Severno Kosovo, Северно Косово enserbe,Kosova Veriore enalbanais), désignée avant1999 commeIbarski Kolašin (Ибарски Колашин), est peuplée d'environ 50 000 habitants, majoritairement desSerbes, et est composée des communes deZvečan,Zubin Potok etLeposavić.

Depuis 1999 et le départ de l'armée et lapolice serbe, plus de 200 000 Serbes et Tziganes ont été contraints de quitter le Kosovo[121],[122]. Les Serbes restés au Kosovo demandent leur rattachement à la Serbie. De fait, la province est difficilement contrôlée par les autorités kosovares ; des affrontements ont éclaté en[123],[124].

Le gouvernement serbe deBoris Tadić a proposé le rattachement du Nord du Kosovo à la Serbie afin d'assurer la sécurité de la minorité serbe[125],[126], suivant la même logique que celle du séparatisme kosovar : des violences interethniques ont gravement touché la minorité serbe du Kosovo depuis 1999.

Le, les Serbes de cette zone ont constitué uneassemblée de Kosovo-et-Métochie dont le président du parlement estMilan Ivanović[127] (en serbe : Заједница општине Аутономнe Покрајинe Косово и Метохија).

Les Serbes du Nord du Kosovo utilisent pour monnaie ledinar serbe, les plaques de leurs automobiles, leurs assurances, les factures qu'ils payent sont toutes payées àBelgrade et non àPristina. D'un point de vue juridique et administratif, ils ne dépendent pas de Pristina, mais de Belgrade[120],[128].

Depuis fin, le gouvernement essaye de prendre le contrôle de postes frontières entre le Nord de la république et la Serbie, mais les Serbes du Kosovo ont aussitôt dressé des barricades. Le poste deJarinje a été incendié, avant d'être réoccupé par des soldats américains de laKFOR, la mission de l'OTAN au Kosovo.

Subdivisions administratives

Articles détaillés :Districts du Kosovo,Commune (Kosovo) etListe des localités du Kosovo.

La commune (enalbanais :komuna) ou municipalité (enserbe :општина etopština) est ladivision administrative de base du Kosovo. Chacune de celles-ci est incluse dans undistrict. Le découpage en 30 communes remonte à l'an2000 et a été effectué par laMission d'administration intérimaire des Nations unies au Kosovo. Un nouveau découpage, avec 6 communes supplémentaires, a été mis en place pour les élections municipales de : il permet une meilleure représentation des minorités serbe et turque[60].

Reconnaissance internationale

Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Raison : Certains pays reconnaissent, puis ne reconnaissent plus. À vérifier et mettre à jour si besoin.
Article détaillé :Indépendance du Kosovo.
Reconnaissance internationale du Kosovo
  • Kosovo
  • États reconnaissant l'indépendance du Kosovo
  • États prévoyant de reconnaître l'indépendance du Kosovo
  • États ayant exprimé leur neutralité ou ayant reporté la reconnaissance du Kosovo
  • États s'étant déclarés préoccupés par la déclaration d'indépendance du Kosovo
  • États ayant déclaré ne pas reconnaître l'indépendance du Kosovo
  • États n'ayant pas exprimé de position
(mis à jour le)

Le Kosovo n'est pas actuellement membre de l'Organisation des Nations unies (ONU). Pour le devenir, l'entité doit obtenir le soutien de 9 membres duConseil de sécurité sur les 15, en comprenant l'avis favorable des 5 membres permanents, puis obtenir à l'Assemblée générale un avis positif à la majorité des deux tiers (des 193 membres). Selon le Ministère des Affaires étrangères du Kosovo, le pays serait actuellement reconnu par trois des cinq membres permanents du conseil de sécurité et par 96 autres pays membres de l'ONU[129],[130].

Le, le parlement du Kosovo a proclamé unilatéralement l'indépendance du territoire[37],[131]. Ce n'était pas la première fois qu'une simple province autonome (et non une république fédérée d'un ancien État fédéral comme le sont la Slovénie, la Croatie, la Macédoine, la Bosnie, le Monténégro ou les anciennes républiques soviétiques) déclarait unilatéralement son indépendance : leTatarstan, laTchétchénie, l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud-Alanie, laTransnistrie, leHaut-Karabagh et laCrimée l'avaient déjà fait après la dislocation de l'URSS ; mais c'est la première fois qu'un certain nombre de nations reconnaissent cette indépendance[130]. En, à la suite d'un vote à l'Assemblée générale des Nations unies, la Serbie a saisi laCour internationale de justice pour qu'elle statue sur la légalité de la déclaration d'indépendance du Kosovo[132], ce qu'elle fait le, en affirmant que celle-ci ne violait pas le droit international, qu'il était possible de déclarer son indépendance sans violer le droit international. En revanche, la CIJ ajoute qu'elle n'est« pas tenue par la question qui lui est posée de prendre parti sur le point de savoir si le droit international conférait au Kosovo un droit positif de déclarer unilatéralement son indépendance. La Cour n'est pas chargée de dire si le Kosovo a accédé à la qualité d'État »[133],[134],[135],[136].

Le Kosovo n'est reconnu ni par l'ONU (ce qui nécessiterait la reconnaissance de la majorité des États membres de l'ONU), ni par l'Union européenne en raison de l'opposition de plusieurs de ses membres. Majoritairement, ce sont les États qui entretiennent de bonnes relations avec les États-Unis et leurs alliés qui ont reconnu l'indépendance, au contraire de la Russie, la Chine par exemple ou encore une très large partie de l'Amérique du Sud.

  • Le, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni à la demande de la Russie pour déclarer « nulle et non avenue » la proclamation unilatérale d'indépendance. Aucun des 14 autres membres n'a suivi la Russie, mais le Conseil de sécurité n'a pas abordé la question de la reconnaissance[137].
  • Le, la Serbie annonce qu'elle demandera courant septembre à l'assemblée générale de l'ONU l'autorisation de saisir laCour internationale de justice pour qu'elle se prononce sur la proclamation d'indépendance du Kosovo, queBelgrade juge illégale[138].Vuk Jeremić, le jeune ministre des affaires étrangèresserbe, a déclaré qu'il a subi des pressions de la part de pays « importants » pour qu'il arrête la procédure de poursuite devant la Cour internationale de justice[139]. Le, celle-ci a déclaré que cette déclaration d'indépendance ne violait pas le droit international[140], mais le président de la Cour, Hisashi Owada, déclare que« La Cour n'est pas chargée de dire si le Kosovo a accédé à la qualité d'État ». Très peu de temps après cet avis, lasecrétaire d'État des États-Unis,Hillary Clinton, appelle tous les pays, y compris la Serbie et la Russie, à reconnaître le Kosovo ; le ministre des affaires étrangères serbe Vuk Jeremić a quant à lui affirmé que la Serbie ne reconnaîtrait « jamais » le Kosovo[141].
  • Au[142], 93 des 193 pays membres de l'ONU reconnaissent l'indépendance du Kosovo. Taïwan qui n'est pas membre de l'ONU reconnaît le Kosovo.
  • Parmi les 28 États membres de l'Union européenne, 23 ont reconnu le Kosovo et 5 sont opposés. Le Conseil de l'UE a reconnu dès le la déclaration d'indépendance du Kosovo tout en soulignant que le Kosovo constitue un cassui generis[143].
  • Parmi les dix États membres de laCommunauté des États indépendants, un s'est déclaré neutre et huit sont opposés. LeTurkménistan ne s'est pas prononcé.
  • Parmi les treize États membres de l'OCDE qui ne sont pas membres de l'Union européenne, dix ont reconnu le Kosovo et un s'est déclaré « préoccupé ».
  • Parmi les treize États européens qui ne sont pas membres des trois organisations ci-dessus, huit ont reconnu le Kosovo, un s'est déclaré neutre, un s'est déclaré « préoccupé » et trois sont opposés.

États ayant reconnu l'indépendance

Article connexe :Relations entre le Kosovo et l'Union européenne.

Au, 103 États membres de l'ONU sur les 193 États de l'ONU[142], ainsi queTaïwan[144] ont formellement reconnu le Kosovo comme un État indépendant et souverain[145]. 45 pays membres de l'ONU sont contre la reconnaissance du Kosovo et cinq autres se sont abstenus[réf. souhaitée].

États membres de
l'Union européenne
Autres États
membres de l'OCDE
Autres États
membres de l'OCI
Autres États

États opposés

35 États et le Saint-Siège ont déclaré qu'ils ne reconnaîtraient pas l'indépendance du Kosovo, soit en raison de larésolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies soutenant l'intégrité territoriale de larépublique fédérale de Yougoslavie dont la Serbie est l'héritière juridique, soit pour d'autres raisons, notamment le fait que le statut initial du Kosovo n'était pas celui d'une république fédérée, mais celui d'une simple région autonome, ce qui, selon ces mêmes pays, risque de créer un précédent ne respectant pas ledroit international qui est garant de la stabilité juridique mondiale. Plusieurs de ces pays ont en effet de potentiel problèmessécessionnistes ou frontaliers internes dont l'exemple du Kosovo risque de fairejurisprudence. C'est le cas de quatre des cinq pays de l'UE, la Grèce ne reconnaît pas par solidaritéorthodoxe[247].

États membres de
l'Union européenne
États membres de laCEI
Autres États

États qui ont révoqué leur reconnaissance du Kosovo

À la suite d'une campagne diplomatique« explicative sur le problème duKosovo-et-Métochie » débutée en par le ministre des Affaires étrangères de SerbieIvica Dačić, onze États sont revenus sur leur décision de reconnaissance du Kosovo[278] :

Admission par les organisations internationales et reconnaissance par les fédérations sportives

Organisations internationales et fédérations sportives reconnaissant le KosovoOrganisations internationales et fédérations sportives ayant donné un statut particulier au KosovoOrganisations internationales et fédérations sportives ayant refusé de reconnaître le Kosovo

Notes et références

Notes

  1. L'indépendance du Kosovo a été reconnue par une partie de la communauté internationale.

Références

  1. (en)« Article 5 de la Constitution du Kosovo »[archive du][PDF], surassembly-kosova.org,p. 8.
  2. a etbKosovoToute l'Europe,.
  3. Indépendance non reconnue internationalement. Le gouvernement autoproclamé n'a pas de contrôle sur le territoire.
  4. a etbÉditionsLarousse, « Définitions : kosovar, kosovien, kossovien - Dictionnaire de français Larousse », surwww.larousse.fr(consulté le)
  5. (en + de) « Kosovo: Districts, Major Cities & Settlements », surcitypopulation(consulté le)
  6. « World Economic Outlook Database - IMF », surFonds monétaire international(consulté le).
  7. Euro adopté unilatéralement : le Kosovo ne fait pas partie de lazone euro et ne dépend pas de laBanque centrale européenne.
  8. (en)Kosovo Human Development Report 2016 : Making the labour market work for women and youth,Programme des Nations unies pour le développement,, 61 p.(lire en ligne),p. 14.
  9. (en) AleksandarVasovic,« Seeking EU talks, Serbia cedes ground on Kosovo phone code »[archive du], surReuters,
  10. EncyclopædiaUniversalis, « KOSOVO ou KOSSOVO », surEncyclopædia Universalis(consulté le)
  11. CasimirVodjo, « Le Kossovo souhaite intégrer l'Union Européenne », surBenin Web TV,(consulté le)
  12. Commission nationale de toponymie, conseil national de l'information géographique,Pays, territoires et villes du monde juillet 2021,, 34 p.(présentation en ligne,lire en ligne[PDF]),p. 20
  13. La deuxième partie du nom provient deMétochie ouMétochion, qui veut dire « dépendant d'unmonastèreorthodoxe » engrec. À la suite de la sécession de cette région avec la Serbie, cette dénomination fut abandonnée dans l'usage international mais toujours utilisée par les autorités de Belgrade.
  14. (en) RFE/RL's Balkan Service, « Serbia Claims Sierra Leone Is Latest Country To Rescind Kosovo Recognition », surrferl.org,Radio Free Europe / Radio Liberty,(consulté le).
  15. abc etd« L'Occident invite le Kosovo à se passer de l'aide internationale » sur le site EurActiv.
  16. MajaPoznatov, « Les tensions entre Serbie et Kosovo préoccupent l'ONU », surEurActiv,(consulté le).
  17. « « Tric-troc des territoires » : vallée de Preševo contre nord du Kosovo, une question de nouveau d'actualité ? », surLe Courrier des Balkans(consulté le).
  18. « Kosovo/Serbie : vers un « troc territorial » ? »,La Libre Belgique,(consulté le).
  19. « Kosovo-Serbie : l'échange de territoires, la fin d'un tabou »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  20. « Serbie et Kosovo veulent redessiner leurs frontières », surArte,(consulté le).
  21. Marc Perelman, « Sans accord sur nos frontières, pas d'avenir dans l'UE pour le Kosovo et la Serbie », surFrance 24,(consulté le)
  22. Kossovo et Kosovo sont deux graphies avec un usage très partagé dans les diverses encyclopédies et dictionnaires ou autres documents jusqu'à la médiatisation de la région dans les années 1990 qui a distingué la seconde graphie, Kosovo est l'usage international.
  23. abc etd« Eléments de réflexion sur les Balkano-Egyptiens », surLe Courrier des Balkans(consulté le)
  24. a etb« rroma-europa », surrroma-europa.eu(consulté le)
  25. « Google livre »(consulté le)
  26. « Google livre »(consulté le)
  27. a etb« Défaite des Serbes à Kossovo Polié, 1389 », surÉvénements(consulté le)
  28. « Dr Enver Rexha »(consulté le)
  29. Alo!, « TURSKI DOKUMENT IZ 1455. GODINE: Evo koliko je na Kosovu bilo Srba, a koliko Albanaca! », suralo(consulté le)
  30. « TURSKI DOKUMENT IZ 1455. GODINE SVE OTKRIO: Evo koliko je na KOSOVU bilo Srba, a koliko Albanaca! », surespreso.rs(consulté le)
  31. « SENZACIONALNO, TURSKI POPIS NA KOSOVU 1455: 13 hiljada srpskih kuća, samo 46 albanskih (FOTO) », surtelegraf.rs(consulté le)
  32. « OVO JE ISTORIJSKA ISTINA! TURSKI POPIS NA KOSOVU IZ 1455 GODINE: 13.000 srpskih kuća, samo 46 albanskih! », surINFORMER(consulté le)
  33. « Les deux lectures de l'histoire du Kosovo »[archive du1er septembre 2007], surmonde-diplomatique.fr(consulté le)
  34. NatachaRajakovic, « L'anatomie d'une captation nationaliste : l'absence de mouvements de contestation en Yougoslavie »,Cultures & Conflits,no 05,‎(ISSN 1157-996X,DOI 10.4000/conflits.141,lire en ligne, consulté le)
  35. a etb(en) MirandaVickers,Between Serb and Albanian : a history of Kosovo, Columbia University Press,(ISBN 0-231-11382-X,978-0-231-11382-3 et0-231-11383-8,OCLC 38732362,lire en ligne),p. 234, 245
  36. (en)Texte intégral de la résolution 1244 adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU le.
  37. a etb« Le Kosovo est désormais un État indépendant et souverain »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  38. Kosovo : le Conseil de Sécurité donne son feu vert à la mission EULEX sur le site : Le Courrier des Balkans.
  39. « Kosovo : l'ONU donne son feu vert au déploiement de la force européenne EULEX »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le) sur EuroNews.
  40. « Satisfaction à Belgrade, amertume à Pristina »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le) sur Courrier International.
  41. « Kosovo : bientôt la pleine souveraineté »,Le Figaro,‎(lire en ligne).
  42. a etbJ.-A. Dérens, « Kosovo : l'illusion de la souveraineté », surLe Monde diplomatique,(consulté le)
  43. (en) « Kosovo “delimitation” may result in disintegration of Serbia », surEurAsia Daily,.
  44. (en) « Belgrade to Reject Results of U.N.-Conducted Census in Kosovo », People's Daily
  45. Living Standard Measurement Survey 2000, Bureau statistique du Kosovo
  46. (en) Gouvernement du Kosovo,« Kosovo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le)
  47. (en)CIA, « Kosovo »,The World Factbook, surcia.gov,(consulté le)
  48. « Essor d'une gauche souverainiste au Kosovo »,Le Monde diplomatique,‎(lire en ligne, consulté le)
  49. a etb(en)Dennis P. Hupchick,The Balkans : From Constantinople to Communism,Palgrave Macmillan,coll. « History »,, 512 p., Broché(ISBN 978-1-4039-6417-5)
  50. Recensement du cadastre turc (Version officielle en langue turque archivée à Istanbul, Traduction par Institut Oriental de Sarajevo,Oblast Brankovića. Opširni katastarski popis iz 1455,Orijentalni institut, Sarajevo 1972)
  51. « Turski Popis Za Oblast Brankovica », surScribd(consulté le)
  52. « Oblast Brankovića »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surois.unsa.ba(consulté le)
  53. Extrait« Les Albanais : ont-ils envahi le Kosovo? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le) de(en) Alain Ducellier,L'Albanie entre Byzance et Venise, Londres, Ashgate Publishing,, 334 p.(ISBN 0-86078-196-8)
  54. Dušan T. Bataković,Histoire du peuple serbe,Éditions L'Âge d'Homme, 2005(ISBN 2-8251-1958-X)
  55. source :The World Factbook 2009
  56. https://www.courrierinternational.com/depeche/la-catastrophe-les-medecins-des-balkans-au-bord-de-labime.afp.com.20201129.doc.8vz34f.xml
  57. (en)Fiche langue[aln] dans la base de données linguistique Ethnologue., Gordon, Raymond G., Jr. (ed.), 2005.Ethnologue: Languages of the World,Fifteenth edition. Dallas, Texas,SIL International
  58. (en) Sylvia Moosmüller & Theodor Granser.The spread of Standard Albanian: An illustration based on an analysis of vowels.Language Variation and Change (2006), 18: 121-140.
  59. (en)Draft Constitution of the Republic of Kosovo
  60. a etb(en)[PDF]European Commission Kosovo 2009 Progress Report
  61. textes accessiblessur wikisource
  62. L'ex-Yougoslavie en Europe: de la faillite des démocraties au processus de paix,p.  217 et seq surGoogle Livres
  63. AFP, « Kosovo: apprendre la langue de l'autre, pour s'entendre », surla-croix.com,(consulté le).
  64. Radio Slobodna Evropa (trad. Eléonore Loué-Feichter), « KOSOVO : QUEL AVENIR POUR LES LANGUES DES MINORITÉS ? », surcourrierdesbalkans.fr,(consulté le).
  65. Rémy Leveau, Khadija Mohsen-Finan, Institut français des relations internationales.Musulmans de France et d'Europe, CNRS Éditions, 2005,p. 22
  66. a etb(en) « Europe :: Kosovo — The World Factbook - Central Intelligence Agency », surcia.gov(consulté le)
  67. (en) Babuna, Aydın.« Albanian national identity and Islam in the post-Communist era »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).Perceptions 8(3), September-November 2003: 43-69.
  68. a etbAntoine Colonna,« Kosovo : un islam laïc en modèle ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surlemondedesreligions.fr,(consulté le).
  69. a etbMalo Tresca, « Le Kosovo tente de contrôler la diffusion de l'islam radical », surla-croix.com,(consulté le).
  70. Comment le Kosovo est devenu le bastion du djihadisme en Europe, courrierinternational.com, trad. fr d'un article deDie Welt,
  71. (de)Wie Kosovo zu Europas Dschihadisten-Hochburg wurde, welt.de,
  72. (en-GB) « In pictures: Kosovo's devastated churches »,BBC,‎(lire en ligne, consulté le)
  73. abc etdHuman Rights WatchAvenue, 34th FloorYork et NY 10118-3299 USAt 1.212.290.4700, « Kosovo: L'OTAN et l'ONU incapables de protéger les minorités », surHuman Rights Watch,(consulté le)
  74. Human Rights WatchAvenue, 34th FloorYork et NY 10118-3299 USAt 1.212.290.4700, « Failure to Protect - Anti-Minority Violence in Kosovo, March 2004 », surHuman Rights Watch,(consulté le)
  75. « Kosovo : un Serbe tué à Mitrovica, "acte terroriste" pour Belgrade »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surgoogle.com(consulté le)
  76. « Kosovo : un Serbe tué à Mitrovica, "acte terroriste" pour Belgrade »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surtempsreel.nouvelobs.com(consulté le)
  77. « Kosovo : une explosion à Mitrovica fait un mort et douze blessés », surromandie.com(consulté le)
  78. Associated Press, dépêche« Un député serbe blessé par balle au Kosovo »,,Nouvelobs.com.
  79. « Reportage télévisé », suryoutube, euronews,(consulté le).
  80. a etb« Radovan Radić », surINTERPOL Red Notice Removal Lawyers(consulté le)
  81. « Le nord du Kosovo : une zone toujours sous haute tension »,Le courrier des Balkans,
  82. a etb« Balkaneu »,(consulté en)
  83. « Un train serbe arrêté avant le Kosovo », surTribune de Genève,.
  84. a etbGemma Durso,[1],L'Obs avec Rue89,
  85. « Kosovo/Albanie : Enquêter sur les enlèvements postérieurs à la guerre et les transferts vers l'Albanie », surhrw.org(consulté le)
  86. (en-US) « Import Taxes Are Raising Prices in Kosovo, Experts Warn », surBalkan Insight,(consulté le)
  87. (en) « Pristina taxes divert attention from essential Kosovo issues », surB92(consulté le)
  88. « Le Kosovo taxe les produits serbes de 100% »,Le Figaro,(consulté le)
  89. (sr-Latn) « Novine: "Nestaju hrana i lekovi"; "Virus Zapadnog Nila hara Srbijom" », surB92.net(consulté le)
  90. « Kamioni sa albanskom robom ponovo u severnoj Mitrovici, tu i policija », surtime.rs(consulté le)
  91. (sh) Nenad Bozovic, « Refuse des serbes d'acheter dans le camion albanais »,Blic (quotidien),‎,p. 2 et 3
  92. (sr) « (FOTO) KAMIONI SA ŠIPTARSKOM ROBOM PONOVO NA SEVERU KOSOVA! Srbi bojkotuju Haradinajevu podmetačinu! », surinformer.rs(consulté le)
  93. (sr-Latn) « Petković: Haradinajevi kamioni nisu pomoć već obmana », surnovosti.rs(consulté le)
  94. [PDF] Compte rendu de la conférence de Ljubljana :« Le développement économique et social au Kosovo, Un défi pour la stabilisation politique de la région »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le)
  95. « Le Kosovo est-il appelé à devenir le premier État voyou européen ? », surknowckers.org(consulté le)
  96. « Les grandes dates de l'histoire mouvementée du Kosovo »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le)
  97. « Le Kosovo s'enlise dans la pauvreté », albinfo.ch repris parLe Courrier des Balkans,
  98. « Kosovo : dix ans après son indépendance, un anniversaire en demi-teinte »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le)
  99. Alexis Feertchak, « Dix ans après son indépendance, le Kosovo face à un sombre bilan »,Le Figaro,‎(lire en ligne)
  100. « euractiv.com/fr/elargissement/… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  101. « Le Kosovo,186e État membre du FMI »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
  102. « Kosovo : les investissements étrangers en chute libre », surbalkans.courriers.info,(consulté le).
  103. « La Banque européenne d'investissement et le Kosovo concluent un accord-cadre », sureuropa.eu,(consulté le).
  104. « Le Kosovo aura une « force armée » en 2019, la Serbie s'indigne », surLe courrier des balkans,(consulté le)
  105. « Le Kosovo entre dans la course aux Oscars », surlapresse,
  106. « Le film « Shok » n'a pas remporté d'Oscar », suralbinfo.ch,(consulté le)
  107. « Blerta Kosova - », surblertakosova.kazeo.com(consulté le)
  108. (sq)Unikkatili zbraz qytetin, ngjall stadiuminhttp://knninfo.com
  109. Monuments médiévaux au Kosovo Site officiel de l'UNESCO
  110. (en) Post war life of the Patriarchate of Pec]
  111. « La dévastation du patrimoine orthodoxe serbe du Kosovo », surrfi.fr(consulté le)
  112. (en) « Kosovo Wrestling Federation », suruww.org(consulté le)
  113. « page définitivement disparue »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  114. « Ordre du jour du66e Congrès de la FIFA », surfifa.com(consulté le)
  115. UEFA.com, « La Fédération kosovare de football intègre l'UEFA », surUEFA.com(consulté le)
  116. « La sélection du Kosovo va disputer son premier match », sur7sur7.be(consulté le)
  117. DH.be, « Une grande première pour le Kosovo », surdhnet.be,(consulté le)
  118. « Le vin au Kosovo : un potentiel négligé », surcourrier des balkans,
  119. « L'entrée en vigueur de la Constitution kosovare est dénoncée par Belgrade »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  120. a etbIRIS Institut de relations internationales et stratégiques, centre de recherche en relations internationales consulté le.
  121. « Une partition du Kosovo ? », surmonde-diplomatique.fr(consulté le).
  122. « 100 000 réfugiés du Kosovo en Serbie »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
  123. « Violents incidents dans le nord du Kosovo »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  124. « Kosovo : l'ONU condamne les violences contre son personnel dans le Nord de Mitrovica », Centre d'actualités de l'ONU,.
  125. (en)« Serbia Proposes Ethnic Division in Kosovo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surNews.com(consulté le).
  126. (en) « Tadic's statements on Kosovo cause international stir », sursetimes.com(consulté le)
  127. « Kosovo: cinq blessés dans des accrochages entre Serbes et Albanais (police) », surRIAnovosti(consulté le).
  128. « Affrontements au Kosovo au sujet des élections organisées par les Serbes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sureurominority.eu,(consulté le).
  129. (en) « International recognitions of the Republic of Kosovo », surle site du Ministère des Affaires étrangères du Kosovo(consulté le).
  130. ab etc« Dacic: Central African Republic has withdrawn recognition of Kosovo's independence », surB92.net(consulté le)
  131. « Résolution 1244 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surun.org, :« Un processus politique en vue de l'établissement d'un accord-cadre politique intérimaire prévoyant pour le Kosovo une autonomie substantielle, qui tienne pleinement compte des Accords de Rambouillet et du principe de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la république fédérale de Yougoslavie ».
  132. « La justice internationale saisie de l'affaire »,Radio-Canada,.
  133. Adrian Severin, article« L'indépendance reconnue, et alors ? »,, initialement paru en roumain sur le siteJurnalul.ro et traduit en français par le sitecourrierinternational.com.
  134. Cour internationale de justice, communiqué de presseno 2010-25,« Avis consultatif : La Cour dit que la déclaration d'indépendance du Kosovo adoptée le n'a pas violé le droit international »
  135. Cour internationale de justice, décisionno 2010-141,« Conformité au droit international de la déclaration unilatérale d'indépendance relative au Kosovo »,.
  136. « La Cour internationale de Justice valide l'indépendance du Kosovo », France Info,.
  137. « Kosovo : le Conseil de sécurité réuni d'urgence »,Le Soir,.
  138. « Russie-Serbie : Moscou soutiendra Belgrade à l'Assemblée générale de l'ONU (MID) »,Ria Novosti,.
  139. « La Serbie veut saisir la justice au sujet du Kosovo »,France 24,.
  140. Le Monde.fr etAFP, dépêche« L'indépendance du Kosovo ne viole pas le droit international »,,Le Monde.fr
  141. « Washington appelle tous les pays à reconnaître le Kosovo »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le)
  142. ab etc(sr) « Dacic : Togo is the 15th country to annul its recognition of Kosovo, we'll keep going until they realize that they have to compromise - KoSSev », surKoSSev,(consulté le).
  143. Commission européenne - Elargissement - Kosovo.
  144. Lestatut de Taïwan est également disputé : ce territoire n'a jamais proclamé son indépendance vis-à-vis de la république populaire de Chine, mais est fonctionnellement indépendant.
  145. (en)Who Recognized Kosovo ? The Kosovar people thank you - Who Recognized Kosovo and Who Recognizes Kosovo.
  146. « Berlin reconnaît le Kosovo »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
  147. « L'Autriche reconnaît officiellement le Kosovo », sur20 Minutes(consulté le).
  148. (en)FOCUS Information Agency
  149. (en)« sur le site Xinhunet »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
  150. (en)Bulgaria, Hungary and Croatia to recognize Kosovo
  151. (en)Le Danemark reconnaît le Kosovo
  152. (en)Välisministeerium : L'Estonie reconnaît la république du Kosovo
  153. abcd ete« Kosovo: reconnaissance finlandaise »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
  154. a etb(en) « Second Indictment Against Zeljko Jukic », surbalkaninsight.com,(consulté le).
  155. (en)La Hongrie reconnaît l'indépendance du Kosovo
  156. « L'Irlande reconnaît l'indépendance du Kosovo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surnouvelobs.com(consulté le).
  157. « Paris, Londres, Berlin, Rome reconnaissent le Kosovo, pas Madrid - Yahoo! Actualités »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), suryahoo.com(consulté le).
  158. (en)Annonce du Ministre des affaires étrangères letton sur la reconnaissance du Kosovo
  159. « Tokio dokumento nėra », surlrs.lt(consulté le).
  160. « Le Luxembourg reconnaît formellement le Kosovo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surgouvernement.lu(consulté le).
  161. « Malte reconnait l'indépendance du Kosovo. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surParis Match(consulté le).
  162. (nl)Nederlands Ministerie van Buitenlandse Zaken - Nederland erkent onafhankelijkheid Kosovo
  163. (pl)Polski rząd oficjalnie uznał niepodległość Kosowa - Informacje - TVN24.pl - Portal informacyjny - 26.02.2008
  164. (pt) Sur la reconnaissance formellement communiquée :Portugal comunicou reconhecimento do Kosovo às autoridades kosovares, Jornal de Notícias, 7 octobre 2008 ; pour un commentaire :« Portugal reconhece independência do Kosovo mas apoia pedido de parecer sérvio na ONU »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le), O Público, 7 octobre 2008 ; sur le contenu du discours du ministre des Affaires étrangères portugais Luís Amado devant l'Assemblée de la république,Um pretexto arrevesado - Depois de sete meses, Portugal reconheceu a independência do Kosovo Expresso, 7 octobre 2008 ; sur la réaction des partis de l'opposition portugaise :Kosovo: PCP, BE e CDS contra reconhecimento da independência, PSD aceita explicações do Governo, agence Lusa, 7 octobre 2008 ; sur la réaction de l'ambassadeur serbe à Lisbonne,Sérvia: Embaixador «lamenta e está decepcionado" com Portugal, agence Lusa, 7 octobre 2008. Jusqu'à cette décision, le ministre portugais des Affaires étrangères s'était déclaré opposé à la reconnaissance de l'indépendance du Kosovo. Voir à ce sujet« Kosovo: Independência foi ruptura do sistema internacional - Amado »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le),« Kosovo independence 'abnormal': Portuguese president »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le),« Portugal não reconhece Kosovo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
  165. (en)STA - Slovenska tiskovna agencija / Slovenian Press Agency
  166. « Government.se », surRegeringskansliet,(consulté le).
  167. « - », surceskenoviny.cz(consulté le).
  168. (en) « Australia recognizes Kosovo independence »,(consulté le).
  169. « Ottawa reconnaît le Kosovo », surRadio-Canada.ca(consulté le).
  170. Recognition of the Republic of Kosovo, consulté le 15 février 2020
  171. « State.gov Website Modernization »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surstate.gov(consulté le).
  172. « Stjórnarráðið - 404 », surstjornarradid.is(consulté le).
  173. « Israël reconnaît officiellement le Kosovo, Prishtina va ouvrir son ambassade à Jérusalem », surCourrier des balkans(consulté le).
  174. « Le Japon reconnaît l'indépendance du Kosovo », surlatribune.fr(consulté le).
  175. (no)Norge anerkjenner Kosovo som selvstendig stat
  176. (sq)« Njohja e Republikës së Kosovës nga Mbretëria e Swazilandit (13/04/2010) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surMinistère de la guerre du Kosovo(consulté le).
  177. (en)World|Africa - Reuters.com
  178. « Déclaration du président de la Confédération », suradmin.ch(consulté le).
  179. (en) « Turkey's Political Relations with Kosovo », surMinistère de la guerre de Turquie(consulté le).
  180. « Afghanistan recognizes Kosovo's independence - MSNBC Wire Services »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surMSNBC.com(consulté le).
  181. (sq)« Keshilli i Ministrave »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
  182. (en) « Kosovo », surSaudi Press Agency(consulté le).
  183. (en)« Bahrain Recognizes Kosovo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surBahrain News Agency(consulté le).
  184. « http://www.m-magazine.org/index.php/en/news/kosovo/917-benin-80th-state-to-recognize-kosovo-.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
  185. « Ballina - Ministry of Foreign Affairs - Republic of Kosovo », surmfa-ks.net(consulté le).
  186. « Ballina », surkosovapress.com(consulté le).
  187. [2]
  188. « Djibouti e njeh pavarësinë »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surGazeta Express(consulté le).
  189. (en)« UAE recognises Kosovo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surWam.org(consulté le).
  190. [PDF](sq) « Gambia njeh pavarësinë e Kosovës »(consulté le).
  191. a etb(en-US) « Kosovo gets recognized by Republic of Niger and Republic of Guinea », surKosovo Thanks You(consulté le).
  192. https://twitter.com/pacollibehgjet/status/959439612526575616
  193. https://twitter.com/YlberKryeziu/status/1613502403759726594
  194. (en)[3]
  195. (en) « Kuwait officially recognizes Kosovo », surkuna.net.kw(consulté le).
  196. a etb[4]
  197. (en) « Lettre du Ministère des Affaires Étrangères de Malaisie »(consulté le).
  198. (en) « Maldives recognize Kosovo », surNew Kosova Report(consulté le).
  199. (sq) « Republika Islamike e Mauritanisë njohu Republikën e Kosovës »(consulté le).
  200. [5]
  201. (sq) « Republika e Ugandës njohu pavarësinë e Kosovës »(consulté le).
  202. « http://www.mofa.gov.pk/mfa/pages/article.aspx?id=1429&type=1 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
  203. (en) « Qatari njeh Kosovën », surnewkosovareport.com,(consulté le).
  204. « Le Sénégal reconnaît l'État indépendant du Kosovo - Afrique-Actualité - Informations, Maroc, Algérie, Tunisie, économie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
  205. (en)« Somalia recognizes Kosovo independence »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surnewkosovareport.com,(consulté le).
  206. (en)« Sudan recognizes Kosovo independence »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surkoha.net,(consulté le).
  207. (sq) « Çadi njeh Republikën e Kosovës »,.
  208. (en)Saba News Agency (en),« Le Yémen reconnaît l'indépendance du Kosovo »,(version du surInternet Archive).
  209. (ca)« Andorra reconeix Kosovo com a Estat independent »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
  210. [6]
  211. (sq) « Bangladeshi, shteti i 114 që njeh pavarësinë e Kosovës »(consulté le).
  212. « Barbadosi Njeh Kosovën », surRaporto Korrupsionin! KALLXO.com,(consulté le).
  213. (ca)« http://www.b92.net/eng/news/politics-article.php?yyyy=2008&mm=08&dd=07&nav_id=52527 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le).
  214. [7]
  215. [8]
  216. « Indépendance du Kosovo: le Costa Rica pourrait changer d'avis (Jeremic) », surRIA novosti(consulté le).
  217. [PDF]« Courrier du ministère des affaires étrangères de la République dominicaine »(consulté le).
  218. (en)Recognition of the Republic of Kosovo by the Kingdom of Swaziland
  219. « Ballina - Ministry of Foreign Affairs - Republic of Kosovo », surmfa-ks.net(consulté le).
  220. « Ghana Reaffirms Recognition of Kosovo – Key Meeting Between Presidential Envoy and President Mahama »(consulté le).
  221. (sq)Gjatë vizitës në Haiti, Ministrit Hoxhaj i konfirmohet njohja nga ky shtet
  222. (en)Countries that have recognized the Republic of Kosova
  223. (en) « Kenya officially recognizes Kosovo, becoming the 118th country to recognize independence! », survoxnews.al(consulté le).
  224. (sq) « Kiribatit njeh Republikën e Kosovës », surKs-gov(consulté le).
  225. « Osmani takohet me Mbretin dhe Mbretëreshën e Lesotos në Dubai »(consulté le)
  226. https://web.archive.org/web/20221224202053/https://www.mofa.gov.lr/public2/2press.php?news_id=3108&related=7&pg=sp
  227. « Article paru dans Le Monde ».
  228. (sq) « Ministri Hyseni nesër në vizitë zyrtare në Tiranë », surRépublique du Kosovo(consulté le).
  229. "BREAKING NEWS: Republic of the Marshall Islands has recognized Kosovo",New Kosova Report,.
  230. « La Micronésie reconnaît le Kosovo »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le).
  231. « Principata e Monakos njohu Republikën e Kosovës »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surPresidenti i Republikës së Kosovës - Hashim Thaçi(consulté le).
  232. https://twitter.com/SabriKicmari/status/1715261954259067243
  233. https://twitter.com/rtklivecom/status/1715313373490127133
  234. (es)Ministerio de Relaciones Exteriores del Perú - Portal Institucional
  235. « Ballina », surkosovapress.com(consulté le).
  236. « Ballina - Ministry of Foreign Affairs - Republic of Kosovo », surmfa-ks.net(consulté le).
  237. « Radio e Televisione della Repubblica di San Marino - Politica »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sursanmarinortv.sm(consulté le).
  238. Samoa recognizes independent Kosovo,New Kosova Report
  239. [9]
  240. [10]
  241. « Singapour est le113e État à reconnaître l'indépendance du Kosovo », suralbinfo.ch,(consulté le).
  242. « Ballina », surkosovapress.com(consulté le).
  243. (sq) « Timori Lindor njeh pavarësinë e Kosovës », surKs-gov(consulté le).
  244. (sq) « Arrin nota verbale e njohjes nga Mbretëria e Tongës », surmfa-ks.net.
  245. (sq) « Tuvalu njeh Republikën e Kosovës », surKs-gov(consulté le).
  246. (en) « AKR: Vanuatu e ka njohur Kosovën », surkohaditore.com,(consulté le).
  247. « L'indépendance très compliquée du Kosovo », surRFI,
  248. Nouvelobs.com, article« L'Espagne refuse toujours de reconnaître le Kosovo », 23 juillet 2010.
  249. « Briefing of diplomatic correspondents by Foreign Ministry spokesmanM.. G. Koumoutsakos », surmfa.gr(consulté le)
  250. AFP, dépêche« La Roumanie ne reconnaît toujours pas l'indépendance du Kosovo », 23 juillet 2010.
  251. « Kosovo MPs proclaim independence », surBBC NEWS(consulté le)
  252. (en)Armenia Rules Out Abkhazia, South Ossetia Recognition
  253. « Kosovo: L'Azerbaïdjan est contre - Toute l'actu sur Lejdd.fr »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surlejdd.fr(consulté le)
  254. (en)« Statement by the Foreign Ministry of the Republic of Belarus relating to the unilateral proclamation of independence by the Kosovo temporary authorities of self-government »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le)
  255. (ru)« Позиция Кыргызской Республики по Косово - Официальный сайт Министерства иностранных дел Кыргызской Республики »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le)
  256. « L'indépendance du Kosovo, facteur de "déstabilisation" en Europe », surromandie.com(consulté le)
  257. (en)[11]
  258. « Совет КР по ИКТ обсудил план создания «электронного правительства» и «электронной экономики» », surНовости Кыргызстана,‎(consulté le)
  259. « L'Ukraine ne veut pas reconnaître le Kosovo », surEurope 1(consulté le)
  260. « Le ministre serbe de la Défense chez Bouteflika. L'Algérie ne reconnaît pas l'indépendance du Kosovo », surAlgeria Watch(consulté le)
  261. « Angola: Head of State Sends Message to Serbian Counterpart », surallafrica.com(consulté le)
  262. Clarín.com, « Por las Malvinas, el Gobierno decidió no reconocer a Kosovo », surclarin.com(consulté le)
  263. « La Bolivie contre la déclaration »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), suryahoo.com(consulté le)
  264. « Brasil não reconhece independência do Kosovo », surpuc-riodigital.com.puc-rio.br(consulté le)
  265. (en)« The Congolese assembly speaker pointed out that “Serbia's position on Kosovo and Metohija is the Democratic Republic of Congo's position »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le)
  266. (en)Kosovo's proclaimed independence provokes mixed responses from international community_English_Xinhua
  267. (en)Indonesia voices support for Serbia in Kosovo spat
  268. (ar)« خريطة الموقع Ahmadinejad: US 'Enemies of All Humanity »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), suralalam.ir(consulté le)
  269. (en)Jamaica endorses Serbia's sovereignty, territorial integrity
  270. (en)The Lao PDR urged all sides to respect the resolution of the UN Security Council No 1244, dated June 10, 1999, recognizing Kosovo as a Serbian province.
  271. « "Le Maroc ne reconnaîtra pas le Kosovo" »
  272. (en) « Nigeria yet to recognise Kosovo as independent country – Minister »,(consulté le)
  273. « "L'indépendance du Kosovo non reconnue par le Saint-Siège" (11/02/2011) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surzenit.org
  274. « "La décision du Kosovo menace la paix mondiale" (19/04/2010) », sur7sur7.be
  275. (en)« Tunisia won't recognize Kosovo despite pressure »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le)
  276. (en)« Uruquay will never recognize Kosovo's independence »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le)
  277. (en) « Vietnam says against unilateral Kosovo independence »,(consulté le)
  278. Le Figaro avecAFP, « Le Ghana retire sa reconnaissance d'un Kosovo indépendant »,Le Figaro,‎(lire en ligne, consulté le)
  279. « Surinami njeh Kosovën (Dokument) », surTelegrafi,(consulté le)
  280. RTS, Radio televizija Srbije, Radio Television ofSerbia, « Суринам повукао признање Косова »
  281. « Suriname revokes Kosovo recognition on heels of Russia visit »
  282. « South American country revokes recognition of Kosovo »
  283. « Serbia's gratitude for Suriname's decision to revoke recognition of the unilaterally declared independence of Kosovo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surmfa.gov.rs
  284. Déclaration par la Républic du Burundi de la reconnaissance de l'État du Kossovo« https://web.archive.org/web/20131016111908/http://www.1deputyprimeminister-ks.net/repository/docs/SKMBT_C22012102816470.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),, Ministère des relations extérieures et de la coopération internationale de la Républic du Burundi, (in French)
  285. « Note Verbale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),Ministry of External Relations and International Cooperation (Burundi),(consulté le)
  286. (sr)« Dačić: Burundi povukao priznanje, krhka nezavisnost Kosova » [« Dačić: Burundi Withdraws Recognition, Kosovo Independence Fragile »](Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), N1,(consulté le)
  287. abc etd(sh) « Grenade Retirer sa reconnaissance au Kosovo », surTanjug,.
  288. (hr) « Još desetak država moglo bi povući odluku o priznanju Kosova »,Večernji list,‎(lire en ligne, consulté le).
  289. (hr) « Dačić najavio da bi još desetak država moglo povući odluku o priznanju Kosova »,NacionalniPortal,‎(lire en ligne, consulté le)
  290. (en-US) « Solomon Islands Withdraws Recognition Of Self-Proclaimed Republic Of Kosovo »,UrduPoint,‎(lire en ligne, consulté le)
  291. (sr) « The Solomon Islands withdraw Kosovo's recognition, Pristina television says »,N1 Srbija,‎(lire en ligne, consulté le)
  292. (en) « 11th country rescinds Kosovo recognition; "Nothing to deny" »,B92.net,‎(lire en ligne, consulté le)
  293. STANTOR, « KOSOVO: le fiasco de la reconnaissance, les Iles Salomon retirent leur reconnaissance »,Club de Mediapart,‎(lire en ligne)
  294. La Serbie annonce que Madagascar annule sa reconnaissance du Kosovo,Orange Actualités,.
  295. « Palau: President says switch is about 'true friendship' and 'mutual beliefs' », surABC Radio Australia,(consulté le)
  296. (sr) Piše:Fonet, « Dačić: Togo povukao priznanje Kosova », surDnevni list Danas,(consulté le)
  297. (sr)Tanjug, « DAČIĆ POTVRDIO Togo je 15. zemlja koja je povukla priznanje Kosova », surBlic.rs(consulté le)
  298. (sh) « SADA I ZVANIČNO! Togo povukao priznanje LAŽNE DRŽAVE, novi AFRIČKI SAVEZNIK u DIPLOMATSKOJ OFANZIVI », sursrbijadanas.com(consulté le)
  299. (sr)« Dačić: Togo je 15. zemlja koja je povukla priznanje Kosova »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surN1 Srbija(consulté le)
  300. (sh) « SADA I ZVANIČNO! Togo povukao priznanje LAŽNE DRŽAVE, novi AFRIČKI SAVEZNIK u DIPLOMATSKOJ OFANZIVI », surrts.es(consulté le)
  301. Football : le Kosovo devient le55e membre de l'UEFA,Le Monde avec AFP,.
  302. Pierre Sérisier, « Le Kosovo reconnu comme membre du CIO, protestation serbe »
  303. FlorianGautier, « Le sport, nouvelle vitrine du Kosovo : Reconnu par le Comité international olympique, mais pas par les Nations unies »,Le Monde diplomatique,‎(lire en ligne)
  304. VoirComité olympique du Kosovo etKosovo aux Jeux olympiques
  305. « http://www.fiba.com/news/kosovo-becomes-215th-national-member-federation-of-fiba », surfiba.com
  306. « L'IAAF reconnaît le Kosovo, 214e membre », surlequipe.fr,
  307. abc etd« L'indépendance du Kosovo reconnue par trois fédérations sportives internationales »,Ria Novosti,.
  308. 1)« " Annonce de la reconnaissance au sein de la fédération mondiale " »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)(consulté le)
  309. 2)" Site officiel de la fédération mondiale de Taekwondo "
  310. Kosovo: Une reconnaissance par le sport. Dossier: "Sports à l'Est". Par Kolë Gjeloshaj Hysaj.. Surregard-est.com.
  311. Kosovo surfila-wrestling.com
  312. « url=http://m.gazetaexpress.com/mobile/sport/pas-aeronautikes-dhe-ciklizmit-pranohet-nderkombetarisht-edhe-federata-e-tenisit-foto-132788/ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  313. « Adhésion du Kosovo à la FIFA », surTwitter(consulté le)
  314. « it was confirmed that CEV increased its membership to 56 federations according to FIVB's decision from more than a month ago to include Kosovo. » worldofvolley,
  315. « European Handball Federation - EHF Member Federation / KOS », sureurohandball.com(consulté le)
  316. (en)« IRU welcomes Kosovo to IRU family »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surIRU (The International Road Transport Union)(consulté le)
  317. « BE: Në Sarajevë, edhe Prishtina edhe Beogradi », surRTK live(consulté le)
  318. (en)« Organizations that have admitted Kosovo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surkosovothanksyou(consulté le)
  319. Texte intégral de la résolution 1244 (1999)
  320. Interpol: la candidature du Kosovo de nouveau rejetée Le Figaro et AFP,

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

en français
en anglais

Articles connexes

Liens externes

v ·m
Voïvodine
Districts
Villes
Serbie centrale
Districts
Villes
Kosovo-et-Métochie
(revendication)
Districts
Villes
Le Kosovo a déclaré son indépendance en 2008 mais celle-ci n'estreconnue que par une partie de la communauté internationale.
v ·m
Reconnu par l’ONU mais pas
par au moins un autre État
Membres de l'ONU
Non membres de l'ONUDrapeau de la PalestineÉtat de Palestine
Non reconnu
par l'ONU
Reconnu par au moins un État
membre de l’ONU
Reconnu seulement par des États
non membres de l’ONU
Aucune reconnaissance
Voir également
v ·m
Union européenne
AutresÉtats souverains
États non reconnus
internationalement
Territoires à
souveraineté spéciale
v ·m

 

Yougoslavie (1929 - 1941 ; 1945 - 2003)

 

Slovénie,Croatie,Bosnie-Herzégovine etVoïvodine faisaient partie de l'Autriche-Hongrie
(jusqu'en octobre1918)

Slovénie divisée entre leTroisième Reich, leroyaume d'Italie et laHongrie
(1941-1945)

Croatie
(depuis1991)
Ainsi que larépublique serbe de Krajina jamais reconnue (1991-1995)

Serbie
(depuis2006)

 

LeKosovo, depuis février2008, dont l'indépendance n'est pas unanimement reconnue

L'actuelleMacédoine du Nord faisait partie duroyaume de Serbie
(jusqu'en1918)

La plupart de l'actuelleMacédoine du Nord à laBulgarie
(1941-1945)

v ·m
Pays de l'ex-Yougoslavie
  1. Indépendance non unanimement reconnue.
Yougoslavie
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Kosovo&oldid=230058656 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp