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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Koshu | |
![]() Vignoble deKatsunuma | |
Caractéristiques phénologiques | |
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Débourrement | ... |
Floraison | ... |
Véraison | ... |
Maturité | ... |
Caractéristiques culturales | |
Port | ... |
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Lekoshu est uncépage rose très courant auJapon, traditionnellement consommé commeraisin de table. Selon les recherches de l'Université de Californie à Davis, il s'agit d'unhybride deVitis vinifera qui permet lavinification.
Sapeau est épaisse et rose, alors que sapulpe est blanche. On ne le trouve qu'auJapon (régions deYamanashi et, traditionnellement, deKatsunuma, à 100 kilomètres à l'ouest deTokyo). C'est du reste le seulcépage indigène de quelque signification.
Cecépage est connu depuis leVIIIe siècle[1], mais n'est devenu populaire que sous l'èreEdo (1600-1867), époque à laquelle il est devenu la friandise la plus prisée dushogunat deTokugawa, auquel étaient réservées les meilleures grappes. Il était exclusivement consommé comme raisin de table[2].
Sous l'ère Meiji (1868), le nouveau gouvernement envoie une mission à l'exposition universelle deParis. C'est cette délégation qui ramène au Japon les premières techniques de vinification[3]. Il n'en fallait pas plus pour qu'une industrie duvin naisse àKatsunuma. Laproduction est alors abondante, mais de petitequalité et à usage essentiellement indigène : levin était vendu aux personnes qui n'avaient pas les moyens de s'offrir dusaké.
De nouvelles expériences ont démarré avec d'autres cépages après laSeconde Guerre mondiale. Mais dans les années1980, la production indigène souffre de la concurrence étrangère, meilleure et plus avantageuse, d'autant plus que les droits de douane ont été réduits à cette période.
Longtemps, lavinification dukoshu est restée à un état embryonnaire, peu propice à mettre en valeur les spécificités et les arômes ducépage. En particulier, on cherchait par tous les moyens à accroître le degré d'alcool du produit fini (chaptalisation, concentration), et à l'adoucir. Lavinification en barriques neuves était également de rigueur, ce qui gomme le goût du fruit. Le résultat était assez insipide.
Depuis, des œnologues européens, australiens et néo-zélandais se sont penchés sur ce cépage. Ils ont légué aux viticulteurs japonais un savoir-faire qui leur est précieux. En particulier, le groupe japonais « Koshu Wine Support » croit fermement à la possibilité de fabriquer un vin plus qu'acceptable à partir dukoshu.
En 2003, il s'est assuré les services de l'œnologue françaisDenis Dubourdieu. Une cuvée porte désormais son nom.
Les producteurs affirment que le vin blanc produit à partir dukoshu présente des arômes depamplemousse, depomme et decitron, rappelant lesauvignon blanc. Le taux d'alcool est compris entre 9,5 et 10,5 % vol. Il se boit jeune (2 ou 3 ans).
Naturellement, il se marie avec la cuisine asiatique (sushi,sashimi,tempura). On l'associera également avec les crustacés ou lepoisson blanc, lethon grillé, lesaumon, lepoisson fumé. D'autres l'apprécieront avec des salades, des asperges ou deshors-d'œuvre.