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Korba (Tunisie)

36° 35′ nord, 10° 52′ est
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Pour les articles homonymes, voirKorba.

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Korba
Korba (Tunisie)
Monument au centre-ville.
Administration
PaysDrapeau de la TunisieTunisie
GouvernoratdeNabeul
Délégation(s)deKorba
Code postal8070
Démographie
Population38 902 hab.(2014[1])
Géographie
Coordonnées36° 35′ nord, 10° 52′ est
Altitude1[2] m
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Tunisie
Voir sur la carte topographique de Tunisie
Korba
Géolocalisation sur la carte :Tunisie
Voir sur la carte administrative de Tunisie
Korba
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Korba (arabe :قربةÉcouter[qɔrbæ]) est une ville dulittoral nord-est de laTunisie, ouverte sur la façade orientale ducap Bon.

Rattachée administrativement augouvernorat de Nabeul, elle constitue unemunicipalité de 38 902 habitants en2014[1].

Géographie

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Construite à flanc decolline à vingt kilomètres au nord deNabeul, elle est connue pour ses longuesplages desable fin et lescultures maraîchères etarboricoles de sa campagne environnante.

Histoire

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Des anciens historiens et des itinérants ont mentionné la ville de Curubis sur la côte africaine entre Clupea, l'actuelle ville deKélibia, etNéapolis, l'actuelle ville deNabeul[3],[4],[5],[6],[7].

La première mention historique de Curubis est une inscription du temps de laguerre civile romaine, qui mentionne que les générauxpompéiens Publius Attius Varus et Gaius Considius Longus ont fortifié la ville en46 av. J.-C.[8],[9],[6]. Dans les années qui suivent la guerre civile, la ville devient unecolonie romaine,Colonia Iulia Curubis (Pline l'Ancien en parle comme une colonielibera soit « libre »), peut-être dans le cadre de la tentative deJules César de débarrasser son armée de ses soldats les plus âgés et, en même temps, de tenir l'Afrique contre les forces pompéiennes[10],[11],[12].

En257, l'évêqueCyprien de Carthage est exilé ; son biographe Ponce, qui l'accompagne dans son exil, fait l'éloge du lieu :Provisum esse divinitus... apricum et conpetentem locum, hospitium pro voluntate secretum et quidquid apponi eis ante promissum est, qui regnum et iustitiam dei quaerunt (« Par la grâce de Dieu un endroit ensoleillé et approprié a été fourni, un refuge isolé comme il le souhaitait, et tout ce qui était déjà promis d'être mis en avant ceux qui cherchent le royaume et la justice de Dieu »).

En411, Curubis, comme beaucoup de villes africaines, possède son propre évêque (nommé dans la procédure duconcile de Carthage de la même année)[13]. En484, un évêque de Curubis est à nouveau cité dans laNotitia provinciarum et civitatium Africae, parmi les évêques exilés enCorse pour avoir refusé de jurer allégeance au roivandaleHildéric[14], et encore dans la procédure du concile de Carthage en525[15].

La ville possède son proprethéâtre ; une inscription de la fin duIIe siècle honore les citoyens qui l'avaient créé[16]. Des vestiges d'unaqueduc et unemosaïque d'Ostie réalisée par les armateurs de Curubis suggèrent que la ville possédait également un port, qui n'est toutefois pas parvenu jusqu'à nous[17],[18].

AuXVIIe siècle, Korba accueille un afflux demorisques d'origineandalouse qui influencent le tracé labyrinthique des rues du centre-ville.

Culture

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Chaqueété, la ville organise unfestival dethéâtre amateur.

Elle est évoquée dans le récit « Un coin du carré bleu » de Mounira Khemir paru dans le volume collectifEnfances tunisiennes[19].

Économie

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Sans être aussi importante sur le plan touristique que Nabeul ouHammamet, la ville abrite l'un des plus importants villages de vacances duClub Med desannées 1960 à la fin desannées 1980. Elle est surnommée « ville rouge » du fait de ses spécialisations agricoles dans la culture de latomate, dupiment et de lafraise. Lavigne y est également très présente.

Pont de Korba

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En1931, le premierpont en arc de Tunisie est érigé dans la ville de Korba pour franchir l'oued Bouldine ; le pont enbéton armé, nommé « pont de Korba », devient l'emblème de la ville[20].

Ancienne vue du pont de Korba (1931).
Opération de ripage du pont de Korba.

Le monument érigé au centre de Korba est fortement inspiré par l'ossature en arc du pont.

Dans lesannées 2000, le trafic accru sur le pont exige le doublement des voies de circulation mais, au vu de la valeur historique et symbolique de l'ouvrage, la décision est prise de le conserver. Ainsi commence en2010 une opération de ripage de l'ancien pont pesant 663 tonnes, sur une distance de 25 m, afin de permettre l'élargissement de la voie de circulation et la construction d'un nouveaupont à poutres à sa place[21] ; le pont de Korba devient unepasserelle piétonne.

Sport

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LeClub sportif de Korba est l'équipe de football de la ville.

Personnalités

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Voir la catégorie :Naissance à Korba.

Notes et références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé« Korba, Tunisia »(voir la liste des auteurs).
  1. a etb(ar)[PDF] Recensement de 2014 (Institut national de la statistique).
  2. (en)Coordonnées géographiques de Korba (Dateandtime.info).
  3. Pline l'Ancien,Histoire naturelle, 5, 24.
  4. Ptol. 4, 3, 2[réf. incomplète].
  5. Itinéraire d'Antonin, 56, 7.
  6. a etbHermann Dessau, « Curubis »,Realencyclopädie der classischen Altertumswissenschaft, vol. IV, 1893.
  7. TLL :Onomasticon, vol. II, 771, 11 et suiv.
  8. CIL VIII, 24099.
  9. (de)Theodor Mommsen, « Inschriften von Curubis und Lilybaeon »,Hermes, vol. XXX, 1895, p. 456-460, avec une discussion de l'inscription.
  10. Thomas Robert Shannon Broughton,The Romanization of Africa Proconsularis, éd. The Johns Hopkins Press/Oxford University Press, Baltimore/Oxford, 1929, p. 54-55.
  11. CIL VIII, 980 et 12452.
  12. La ville était apparemment déjà une colonie en 45 av. J.-C. : une inscription (CIL VIII, 12451) montre unduumvir restaurant à nouveau les murailles ou suggère l'achèvement de la construction débutée par les généraux pompéiens comme l'indique Theodor Mommsen,op. cit., p. 460. Pour les discussions sur cette inscription, voirCIL I2, p. 951.
  13. Conc. Carth. a. 411, 1, 198[réf. incomplète].
  14. Not. episc. proc. Afr. 36[réf. incomplète], voir Victor de Vita,Histoire de la persécution vandale en Afrique, éd. Les Belles Lettres, Paris, 2002, p. 184 et 339.
  15. Conc. Carth. a. 525 p. 271[réf. incomplète].
  16. ILS, 9407.
  17. Pol Trousset, « Curubis (Korba) »,Encyclopédie berbère, éd. Edisud, Aix-en-Provence, 1994(ISBN 2857442017).
  18. CIL XIV, 4549.
  19. Mounira Khemir, « Un coin du carré bleu »,Enfances tunisiennes, éd. Elyzad, Tunis, 2010.
  20. Grand Prix Sika Tunisienne 2008.
  21. « Ripage d'un pont de 663 tonnes à Korba »,La Presse de Tunisie, 2 octobre 2010.
v ·m
ThèmesDrapeau de la Tunisie
Municipalités
Délégations
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