Seagrams de Rochester 1923–1942 Eber Seagrams de Rochester 1942–1943 Pros de Rochester 1943–1945 Royals de Rochester 1945–1957 Royals de Cincinnati 1957–1972 Kings de Kansas City-Omaha 1972–1975 Kings de Kansas City 1975–1985
LesKings de Sacramento (enanglais :Sacramento Kings, « les rois de Sacramento ») sont unefranchise debasket-ball de laNational Basketball Association (NBA) basée àSacramento enCalifornie. La franchise commence avec lesSeagrams de Rochester (équipe semi-professionnelle), en 1923. Ils rejoignent laNational Basketball League (NBL) en 1945 sous le nom desRoyals de Rochester. Ils intègrent ensuite avec trois autres équipes de la NBL, laBasketball Association of America (BAA), précurseur de la NBA, en 1948. L’équipe déménage ensuite àCincinnati en 1957, devenant lesRoyals de Cincinnati. En 1972, l’équipe déménage de nouveau, cette fois àKansas City dans leMissouri, et est rebaptiséKings de Kansas City-Omaha parce que la franchise joue ses matchs à domicile entreKansas City etOmaha dans leNebraska. En 1975, les Kings cessent de jouer à Omaha et deviennent simplement lesKings de Kansas City. L’équipe déménage àSacramento en 1985, où ils continuent à résider aujourd’hui.
La franchise connaît le succès dès sa création, remportant le titreNBL en 1946, puis le titre NBA en1951 contre lesKnicks de New York. Dans les années 1960, l'équipe est dominée par un trio composé deJerry Lucas,Jack Twyman et du légendaire meneurOscar Robertson, auteur d'untriple-double de moyenne durant lasaison 1961-1962. Malgré l'arrivée deNate Archibald en 1970, l'équipe ne retrouve pas les résultats de ses débuts et alterne qualifications enplayoffs et bas de classement.
La franchise est fondée en 1945 àRochester dans l'État de New York, sous le nom des Rochester Royals, après deux décennies en étant une équipe semi-professionnelle sponsorisée. Seagram est le principal commanditaire de l’équipe. L’une des premières vedettes de l’équipe étaitLester Harrison, une vedette de l’école secondaire locale qui fait de la publicité avant de se joindre à l’équipe. Plus tard, Harrison devient le capitaine, l’entraîneur, puis le manager général de l’équipe au cours des deux décennies suivantes.
Les Royals remportent le titre de la NBA en1951 en battant lesKnicks de New York, 4-3. C'est justement à Rochester que la franchise remporta son seul titre NBA à ce jour. Le titre, cependant, ne s’est pas traduit en profit pour les Royals. En 1955, la formation est reprise, à l’exception deBobby Wanzer, qui devient bientôt le nouvel entraîneur de l’équipe. L’équipe déménage auRochester War Memorial en 1955 pour tenter d’améliorer son sort avec une salle beaucoup plus grande. La NBA accepte même d’accueillir leAll-Star Game en 1956. Mais le bilan sportif des Royals est mauvais et l'équipe est composée de jeunes joueurs. La franchise ne fait pas de profit. Pendant ce temps, la NBA fait pression sur Harrison pour qu’il vende ou relocalise son équipe dans une plus grande ville. C’est dans cet esprit que lasaison 1956-1957 est la dernière des Royals àRochester.
Elle détient également avec lesOlympians d'Indianapolis le record du match le plus long en NBA. En effet, le, les deux équipes se quittent sur le score de 75 à 73 pour Indianapolis après six prolongations soit 78 minutes de jeu au total[2].
En, les frères Harrison déménagent les Royals àCincinnati, une ville qui tentait alors d’obtenir une franchise d’expansion en NBA. Cette décision fait suite à un match de saison régulière joué auCincinnati Gardens le. Cincinnati, qui avait une forte base debasket-ball universitaire à l’époque, mais pas de franchiseNFL pour rivaliser avec, est considéré comme le meilleur choix pour les Harrison, qui évaluent également d’autres villes. Le nomRoyals persiste à Cincinnati, puisque la ville était souvent connue sous le nom de "Queen City".
Lors de la premièredraft NBA à Cincinnati, l’équipe acquiertClyde Lovellette etGeorge King. Ils font équipe avecMaurice Stokes etJack Twyman pour produire un concurrent sérieux dans la toute première saison de l’équipe à Cincinnati. Mais les blessures et la perte deSihugo Green, le choix numéro 1 de ladraft 1956, au service militaire, laisse l’équipe à égalité pour la deuxième place dans la division Ouest de la NBA au cours de la seconde moitié de lasaison 1957-1958.
Cependant, la starMaurice Stokes se blesse gravement à la tête en chutant pour attraper un rebond. Après le premier match des playoffs trois jours plus tard, la blessure de Stokes s'aggrave en raison de la pression de la cabine de l’avion pendant le vol de retour à Cincinnati pour le deuxième match. Il subit une crise et est hospitalisé : tragédie qui touche l’équipe. L’impact de la perte de Stokes est telle que l’équipe manque de s'effondrer[3]. Six des joueurs de l’équipe prennent leur retraite à la suite de cet incident.
En 1960, l’équipe réussit à faire recruter la superstar localeOscar Robertson (la légende dit que l'équipe a déménagé à Cincinnati uniquement pour pouvoir sélectionner Robertson au titre du « Territorial pick »). Robertson mène une équipe qui comprenait Twyman,Wayne Embry,Bob Boozer,Bucky Bockhorn(en),Tom Hawkins etAdrian Smith au cours des trois saisons suivantes. Les Royals deviennent des prétendants au titre. Un conflit de propriété au début de l'année 1963 amoindrit les chances de l’équipe enplayoffs lorsque le nouveau propriétaire,Louis Jacobs, réserve un cirque pour leCincinnati Gardens lors de la série contre le champion, lesCeltics de Boston. Les matchs à domicile des Royals ont lieu auSchmidt Field House de l’université Xavier.
À la fin de l'année 1963, une autre superstar locale,Jerry Lucas, rejoint l’équipe. Les Royals égalent le deuxième meilleur bilan de la NBA. De 1963 à 1966, les Royals luttent vigoureusement contre Boston et les76ers de Philadelphie, mais ne remportent aucun titre. Lors de ladraft 1964, les Royals sélectionnentGeorge Wilson,Bill Chmielewski(en),Steve Courtin(en) etHappy Hairston. Robertson connait un succès individuel, obtenant même untriple-double de moyenne en1961-1962 et le titre deMVP en1964. Oscar Robertson est le meilleur marqueur et passeur de la ligue chaque saison. Jerry Lucas est éluRookie de l'année en 1964. Les deux sont sélectionnés au sein de laAll-NBA First Team à plusieurs reprises. L’équipe ne réussit pas à garder quelques joueurs prometteurs et joué dans une division à l'Est, dominée par lesCeltics de Boston.
En 1966, l’équipe est vendue à Max et Jeremy Jacobs. Cette même saison, les Royals commencent à jouer certains de leurs matchs à domicile dans des sites neutres tels queCleveland (jusqu’à ce que lesCavaliers commencent à jouer en 1970),Dayton etColumbus. Cela a peu d'influence sur leur base locale de fans àCincinnati, cependant, les finances de l'équipe diminuent progressivement.
Les Royals, avant de déménager àKansas City, se rebaptisent Kings pour éviter toute confusion avec l’équipe debaseball des Royals. L’équipe joue d'abord ses matchs à domicile entre Kansas City (Municipal Auditorium) etOmaha (Omaha Civic Auditorium(en)) jusqu’en 1975, année où elle abandonne le marché d’Omaha. Le déménagement d’Omaha marque l’ouverture de laKemper Arena à Kansas City.
L’équipe compte une nouvelle superstar dans leur rang, en la personne deNate Archibald, qui mène la ligue en points et en passes décisives au cours de lasaison 1972-1973. Les Kings jouent par la suite plusieurs matchs à domicile àSaint-Louis au début des années 1980 devant de grandes foules.
Les Kings ont quelques joueurs décents commeTom Van Arsdale,Johnny Green etMatt Guokas qui aident Archibald dans la première année à Kansas City.Jimmy Walker fait équipe avec Archibald lorsque les Kings participent aux playoffs la deuxième année.Sam Lacey, devient quant à lui l’un des joueurs les plus fiables de la ligue. Cependant, la direction décide d'échanger Archibald aux Nets de New York en 1976.Bob Cousy cède la place àPhil Johnson, qui est congédié au milieu de l'année 1977 et remplacé parLarry Staverman, un joueur de l’équipe à deux reprises quand il était à Cincinnati.
Les Kings obtiennent un certain succès dans leur nouvelle salle quand ils embauchentCotton Fitzsimmons comme entraîneur. L'équipe remporte ladivision Midwest en1978-1979 avec le nouveau meneurPhil Ford, qui est lerookie de l’année en 1979. Kansas City est mené parOtis Birdsong, fort à la fois en attaque et en défense, accompagné du tireurScott Wedman et du pivotSam Lacey. Ils attirent une moyenne de 10 789 spectateurs à laKemper Arena cette saison-là, la seule fois que la fréquentation moyenne dépasse 10 000 personnes (la fréquentation maximale était seulement aux deux tiers de la capacité de la salle). La plupart des amateurs de sport de Kansas City préfèrent dépenser leur argent pour lesRoyals de Kansas City, qui remportent le championnat de la division Ouest de laLigue américaine quatre fois en cinq saisons et atteignent lesWorld Series en 1980.
Les Kings participent aux playoffs en1980 et1981, atteignant même la finale de laconférence Ouest en 1981. Après avoir renversé lesSuns de Phoenix en remportant le match 7 à Phoenix, en demi-finale de la conférence, ils s'inclinent face auxRockets de Houston en cinq matchs en finale de conférence. Lacey, le dernier membre des Royals de Cincinnati, est complètement dominé dans la raquette par la superstar des Rockets,Moses Malone. Seul un titre de champion de division en 1979 et une finale de conférence perdue en 1981 marquent cette décennie.
En 1979, le toit s'effondre à laKemper Arena en raison d’une violente tempête, ce qui force l’équipe à jouer la majeure partie de lasaison 1979-1980 dans une salle beaucoup plus petite. Le groupe des propriétaires vend l’équipe àSacramento pour 11 millions de dollars. Lorsque les Kings réembauchentJoe Axelson comme manager général, ils ramenent l’homme qui avait précédemment échangéOscar Robertson,Norm Van Lier,Nate Archibald etJerry Lucas et utilisé le troisième choix de ladraft de dispersionABA pourRon Boone. Axelson reste après que les Kings aient quittés Kansas City.
Axelson devient le premier manager général de l’histoire du sport à échouer avec la même franchise dans quatre villes différentes :Cincinnati,Kansas City,Omaha etSacramento. Il n’a pas été congédié jusqu’à ce qu’il réembauche l’entraîneurPhil Johnson, qu’il avait congédié dix ans plus tôt. Leur dernièresaison 1984-1985 s’est soldée par un bilan de 31-51, les partisans étant restés loin de l'arène, avec une fréquentation moyenne de 6 410 spectateurs. Longtemps star de l’ABA et de la NBA,Don Buse, joue sa dernière saison professionnelle pour les Kings.
Mitch Richmond joue un rôle clé dans l’ascension des Kings dans les années 1990, où le début de la décennie est difficile pour l'équipe. Sacramento était connu pour avoir un fort soutien des partisans et bien qu’ils aient remporté plus de 60% de leurs matchs à domicile, l’équipe lutte à l'extérieur, remportant un match sur 41 à l'extérieur en une seule saison.Mitch Richmond, ancien joueur desWarriors de Golden State etrookie de l’année, rejoint l'équipe. Il sera sélectionné six fois en tant queAll-Star au cours de sa carrière.Garry St. Jean est choisi comme nouvel entraîneur en 1992 et entraîne l’équipe jusque 1997, où il est remplacé parEddie Jordan.
La franchise est vendue par son propriétaire John Thomas à la famille Maloof, propriétaire de casinos àLas Vegas, au début des années 1990, où l'équipe repose sur les épaules d'un seul homme, le All-starMitch Richmond avec pour récompense une qualification pour les playoffs en 1996. Les Maloof injectent plus d'argent dans la franchise, changent la direction de l'équipe et engagentGeoff Petrie comme manager. Cela commence par des choix plus judicieux lors des tours de draft, comme en 1996 avecPeja Stojakovic ou encoreJason Williams deux ans plus tard. Le recrutement est aussi beaucoup plus fin comme avecVlade Divac etChris Webber, échangé contre la starMitch Richmond, le premier étant une valeur sûre et le second une star en devenir.
En quelques années l'équipe progresse et devient candidate aux playoffs. Sous les ordres deRick Adelman, la franchise devient un candidat au titre. Avec Adelman, les Kings ont toujours participé aux playoffs.
L'équipe joue un basket-ball tourné vers l'attaque et spectaculaire mais au détriment de la défense, reproche souvent fait à Jason Williams pour ses pertes de ballons et sa pauvre défense. Webber quant à lui a la fâcheuse tendance de manquer les tirs lors des matchs importants, alors qu'il est le leader des Kings. Mais c'est grâce à ce jeu "fun" et offensif que la franchise voit sa cote de popularité exploser, c'est ce même jeu qui les empêche d'aller plus loin en playoffs : bien jouer ne suffit pas, il faut gagner des matchs.
Pour pouvoir dépasser le premier tour des playoffs, il faut renforcer la défense, ainsi les Kings échangentCorliss Williamson contreDoug Christie desRaptors de Toronto, réputé pour être un des meilleurs défenseurs de la NBA. La franchise passe le premier tour des playoffs pour la première fois depuis 1980, mais ne résiste pas aux Lakers au tour suivant.
En 2001 le transfert de Jason Williams contreMike Bibby des Grizzlies fait couler beaucoup d'encre. Bibby est vu comme un joueur moins spectaculaire mais beaucoup plus efficace, en étant en outre un vrai leader sur le parquet. À cela s'ajoute la prolongation du contrat de Chris Webber. Cette même saison, les Kings finissent avec le meilleur bilan de la ligue (61-21). Les deux premiers tour deplayoffs se passent sans accroc mais ils perdent la finale de conférence face à leurs rivaux les Lakers lors d'une série en sept matchs considérée comme l'une des plus excitantes de laNBA. Cette série suscita la polémique à la suite d'un arbitrage très controversé en faveur des Lakers, notamment lors du sixième match, remporté par ces derniers[4].
La saison suivante, les Kings tiennent leur rang en remportant leur division, mais une grave blessure de Webber au genou limite la franchise qui est éliminée en demi-finales de conférence par lesMavericks de Dallas, en sept matchs. L'année suivante, au même stade de la compétition, ce sont lesTimberwolves du Minnesota duMVPKevin Garnett qui les éliminent (toujours en sept matchs).
La saison 2005 est marquée par les départs de joueurs : Divac retourne aux Lakers, Christie est échangé contreCuttino Mobley et le franchise player Chris Webber part aux76ers de Philadelphie en échange de Corliss Williamson,Kenny Thomas etBrian Skinner. Résultat : sortie dès le premier tour des playoffs par lesSupersonics de Seattle (4-1).Durant l'intersaisonBobby Jackson est à son tour échangé contreBonzi Wells et la page est tournée lorsqu'en Peja Stojaković est échangé lui aussi contreRon Artest.
Une nouvelle ère commence ; à l'arrivée d'Artest la franchise est dans les profondeurs du classement de la conférence ouest. Artest, en véritable messie, promet qu'ils joueront les playoffs. En effet ils les jouent mais face à un favori : lesSpurs de San Antonio. Au cours de cette série les Kings plus que se défendre mais s'inclinent logiquement en six matchs. Pendant l'intersaison Bonzi Wells est le seul à partir ; l'équipe se renforce en signant notammentJohn Salmons et quelques autres joueurs. Et pour tourner la page définitivement, Rick Adelman n'est pas reconduit dans ses fonctions, c'estEric Musselman qui le remplacera.
La saison des Kings est très décevante, manquant les playoffs pour la première fois en huit ans. En plus des déboires d'Artest et Musselman avec la justice, ajoutés à une saison ratée de Bibby, qui a bien failli être transféré, la seule lumière vient deKevin Martin qui confirme un grand potentiel, ratant même de très peu le titre deNBA Most Improved Player (MIP). L'entraîneur Musselman est licencié (remplacé parReggie Theus) avec de nombreux départs à prévoir durant l'été.
Finalement, les Kings ne démarrent pas la saison 2007-2008 comme ils le souhaitent à cause des blessures de leurs stars Bibby, Artest et Martin. De plus, l'entente entre Mike Bibby et Ron Artest n'est pas au mieux. Les 3 stars reviennent au début de l'année 2008, redonnant une dynamique de victoire aux Kings. Mais Mike Bibby se retrouve transféré aux Hawks d'Atlanta en échange de quatre joueurs mineurs de ces mêmes Hawks. L'équipe termine finalement à une triste dixième place, loin derrière les ténors de la conférence Ouest, n'atteignant même pas les 50 % de victoires (38v-44d).
Les Kings commencent la saison 2008-2009 avec une ambition modérée, due notamment au transfert deRon Artest à Houston durant l'intersaison[5] (Sacramento récupère en échangeBobby Jackson, qui effectue son retour dans la capitale de la Californie, le prometteur rookieDonté Greene et un premier tour de draft). Le début de saison voit l'émergence deSpencer Hawes pour sa deuxième saison. Toutefois, cet exercice s'apparente à un calvaire, aux faiblesses évidentes de l'équipe s'ajoute la blessure deKevin Martin, la star de l'équipe (il manque au total 31 matchs durant la saison), ce qui va entraîner la chute de l'équipe vers les profondeurs de la conférence Ouest, ce qui est fatal à l'entraîneurReggie Theus, remercié et remplacé par l'intérimaire Kenny Natt. L'équipe dirigeante se résout à repenser totalement l'effectif en vue des prochaines saisons, ainsiBrad Miller etJohn Salmons sont expédiés vers lesBulls de Chicago contre notammentAndres Nocioni etDrew Gooden le, de mêmeMikki Moore est laissé libre et s'engage avec lesCeltics de Boston le. La franchise récupère également Ike Diogu et Rashad McCants, toujours dans une optique de rajeunissement de l'effectif.
Toutefois, ces changements n'empêcheront pas l'équipe de finir la saison régulière avec le plus mauvais bilan de laNBA (17v-65d), ce qui lui donne toutefois le plus de probabilité d'obtenir le numéro 1 de la prochaine draft. Natt est remercié à la fin de la saison, les Kings sont en quête d'un nouvel entraîneur. Après avoir sondé Eddie Jordan et Kurt Rambis notamment, les Kings portent leur choix le sur Paul Westphal. Les Kings subissent un revers le en n'obtenant que le numéro 4 de laDraft 2009 de la NBA lors de la traditionnelle loterie, mais ne désespèrent pas d'acquérir le phénomène espagnolRicky Rubio. Finalement, le Sacramento jette son dévolu surTyreke Evans, le tonique arrière en provenance de l'université de Memphis et choisit égalementOmri Casspi et Jon Brockman. Le même jour, les Kings finalisent le transfert du meneurSergio Rodríguez desTrail Blazers de Portland, en quête de temps de jeu et de reconnaissance au sein de la franchise nord-californienne. L'équipe est désormais prête pour un nouveau départ avec un effectif sensiblement rajeuni et une ligne arrière explosive Evans-Martin.
La saison 2009-2010 de Sacramento va se révéler prometteuse à défaut d'être satisfaisante sur le plan sportif. En effet, malgré une très bonne première partie de saison (marquée par un retour historique face aux Bulls de Chicago après avoir été menés de 35 points le), les Kings terminent finalement avec un bilan décevant (25v-57d). Toutefois, cet exercice permet à la franchise d'opérer un sérieux réajustement de son effectif autour de ses deux rookies,Omri Casspi et surtout leRookie de l'année Tyreke Evans, auteur d'une saison statistique exceptionnelle. Ainsi,Kevin Martin est parti du côté de Houston en échange du rugueuxCarl Landry, appelé à muscler une raquette un peu tendre. Sacramento profite de l'intersaison pour se renforcer à l'intérieur avec l'arrivée deSamuel Dalembert mais surtout le choix en5e position de la draft du talentueux mais instableDeMarcus Cousins, en provenance de l'université de Kentucky.
Le début de saison 2010-2011 est très décevant; l'équipe stagne par rapport aux années passées et en coulisse les problèmes se multiplient,DeMarcus Cousins aurait eu plusieurs altercations avec le staff mais aussi avec Tyreke Evans qu'il accuse de prendre tous les shoots dans le money time. Les rumeurs de déménagement de la franchise à Anaheim fragilisent aussi le collectif.
La saison 2011-2012 s'annonce prometteuse, avec les recrutements deJohn Salmons etTravis Outlaw ainsi que les deux rookie draftés en juin, le meilleur joueur NCAA 2010-2011Jimmer Fredette en provenance de BYU etTyler Honeycutt la star de UCLA.Mais la grande nouvelle de cette saison est sans doute l'annonce faite par laNBA : la franchise des Kings reste à Sacramento grâce aux financements de la mairie de Sacramento, de la NBA et deAEG. Une de leurs rares satisfactions était le rookieIsaiah Thomas. En raison des critiques sur sa taille (1,75 m) et son habileté à jouer, Thomas est sélectionné en60e et dernier choix de ladraft. Malgré cela et la présence de Fredette, Thomas gagne sa place au sein du cinq majeur, terminant la saison avec une moyenne de 11 points et 4 passes décisives par match et obtient une sélection auNBA All-Rookie Team.
En, des rumeurs évoquent le départ des Kings vers la ville deSeattle qui amorce la mise en chantier d'une nouvelle salle. Au printemps 2013, la NBA rejette le transfert des Kings vers Seattle par une forte majorité de la part des propriétaires des autres franchises de la ligue. Le, les Kings concluent la vente au groupe Ranadivé à une valeur record de 534 millions de dollars, ce qui marque le début d’une nouvelle ère pour la franchise[6]. Une fois la vente conclue, les Kings commencent à apporter des changements à la direction et à l'équipe technique.Geoff Petrie etKeith Smart sont licenciés,Mike Malone etPete D'Alessandro sont amenés pour les remplacer[7]. Le, le dirigeant de la NBA, Chris Granger, est embauché comme président de l’équipe[8].
Lasaison 2013-2014 était largement attendue par les fans des Kings. Lors de leur premier match le, contre lesNuggets de Denver, les Kings gagnent 90-88, malgré le fait qu’ils n’avaient pasCarl Landry, niMbah a Moute. Ils sont menés par une performance de 30 points, 14 rebonds deDeMarcus Cousins. Après le mauvais début de saison des ailiersJohn Salmons etPatrick Patterson jusqu’en novembre, les Kings cherchent un changement. Le, Luc Mbah a Moute, nouvellement acquis, est échangé contreDerrick Williams. Près de deux semaines plus tard, le, ils acquièrentRudy Gay dans le cadre d’un échange à sept joueurs qui envoya Patterson et Salmons àToronto avecChuck Hayes etGreivis Vásquez[10].Quincy Acy etAaron Gray sont également envoyés aux Kings.
Après un début de saison de 11-13, l’entraîneur Michael Malone est congédié par l’organisation des Kings.Tyrone Corbin assure l'intérim jusqu’à ce queGeorge Karl le remplace en[12].
Le, après une saison de 33 victoires pour 49 défaites, les Kings congédient l’entraîneur,George Karl[15]. Karl compile un bilan de 44-68 avec les Kings.
Lors de ladraft 2018, les Kings choisissentMarvin Bagley. L’équipe est critiquée après la draft pour ne pas avoir choisiLuka Dončić, tandis que Divac allait dire qu’il avait confiance en Bagley. Lors du premier match de lasaison 2018-2019, les Kings perdent contre leJazz de l'Utah 123-117. Malgré le début de la saison à 1-3, y compris une défaite aux Pelicans dans laquelle ils encaissent 149 points, l’équipe gagne leurs cinq prochains matchs pour obtenir un bilan positif. Au, l’équipe détenait un bilan de 19-16. Les Kings terminent la saison à la neuvième place de la Conférence Ouest, affichant un bilan de 39-43[24]. Toutefois, il s’agissait du meilleur bilan de saison régulière de l’équipe depuis sa dernière apparition en séries éliminatoires de lasaison 2005-2006. Malgré cela, l’entraîneur,Dave Joerger, est congédié à la fin de la saison etLuke Walton est embauché comme remplaçant trois jours plus tard[25].
Conséquence de son nouvel échec à faire atteindre les playoffs à l'équipe, Divac démissionne de son poste deGM à la fin de lasaison 2019-2020[26].
En septembre 2020, les Kings annoncentMonte McNair(en) comme le nouveaugeneral manager de la franchise après la démission de Vlade Divac. McNair occupa divers rôles durant treize ans au sein desRockets de Houston. Lors de ladraft 2021, les Kings sélectionnentDavion Mitchell de l'université Baylor avec le neuvième choix.
En novembre 2021,Luke Walton est licencié après un début de saison médiocre (6-11). Il est remplacé parAlvin Gentry, qui assure l'intérim pour le reste de la saison. Les Kings procèdent à des changements majeurs au sein de leur effectif, quelques jours avant l'All-Star Game 2022. Ils récupèrent notamment l'intérieur lituanienDomantas Sabonis desPacers de l'Indiana contreTyrese Haliburton etBuddy Hield entre autres.
Cependant, pour la 16esaison consécutive, les Kings ne parviennent pas à se qualifier pour les playoffs, établissant un record de la plus longue absence des playoffs de l'histoire de la NBA. La dernière participation de Sacramento remontant alors à2006. Le 9 mai 2022,Mike Brown alors adjoint deSteve Kerr auxWarriors de Golden State est nommé entraîneur des Kings de Sacramento.
Lors de lasaison 2022-2023, la franchise de Californie est la sensation de la ligue.Une nouvelle dynamique sportive se concrétise comme en témoignent les résultats. Dès novembre, une tradition s'instaure à Sacramento après chaque victoire, un bouton avec l’inscriptionKings win qui déclenche un large laser violet :Light the Beam. Au cours de la saison l'équipe est surnommée laBeam Team et les fans chantent dans les tribunesLight the Beam.
Le 15 mars 2023, avec 41 victoires les Kings s'assurent le premier bilan positif depuis lasaison 2005-2006, mettant ainsi fin à une série de 16 ans. Deux semaines plus tard, après 17 ans d'attente, Sacramento se qualifie officiellement pour lesplayoffs 2023[27]. Aux trophées de fin de saison, De'Aaron Fox remporte le tout premier titre deClutch Player of the Year, et Mike Brown est le premierentraîneur de l'année unanime. Néanmoins, les Kings sont éliminés en 7 matchs par les champions en titre, lesWarriors de Golden State.
Après un début desaison 2024-2025 difficile (13 victoires pour 18 défaites),Mike Brown est licencié par les Kings[28]. Il est remplacé à titre intérimaire parDoug Christie. Les Kings finissent à la neuvième place de la conférence Ouest et se qualifient pour leplay-in tournament avec un bilan de 40 victoires et 42 défaites. Ils sont éliminés lors du play-in par les Mavericks de Dallas. Le General Manager Monte McNair est licencié et remplacé parScott Perry[29].
Depuis queNike fournit l'ensemble des tenues aux équipes de NBA, en 2017, les maillots« domicile » et« extérieur » sont remplacés par une collection plus fournie, pouvant servir aussi bien en déplacement qu'à domicile, portant les noms« association »,« icon »,« statement » et« city », et pour certaines équipes en plus une version« classic » reprenant le design d'anciens maillots.
Depuis octobre 2024, tous les maillots des Kings sont agrémentés du logo de leur partenaire et sponsorReviver[30].
Maillots de la franchise depuis la saison 2016-2017
Il y a rivalité entre ces deux équipes NBA qui sont d'ailleurs dans la même division (Pacific Division), ce qui implique au minimum quatre confrontations par saison. Cette rivalité est récente, elle commence en 2000. L'opposition nord de la Californie (Sacramento) et sud de la Californie (Los Angeles) ainsi que le fait que Sacramento soit la capitale californienne et Los Angeles la plus grande ville de l'État.
Sur plan sportif, dans les années 2000 les deux franchises luttent pour les premières places de la ligue et par quelques déclarations, comme celle deShaquille O'Neal qui surnommait les Kings les « Sacramento Queens » (Reines de Sacramento par opposition aux rois, kings en anglais). L'entraîneur,Phil Jackson, quant à lui surnommait la ville « Cow Town » littéralement la « ville des vaches » à ces provocations les fans des Kings répondirent par des concerts de cloches à vaches lors des matchs. En outre, un scandale éclate lorsque l'opinion public apprend que Phil Jackson fait préparer à ses Lakers les confrontations contre les Kings en leur projetant des images d'Adolf Hitler, au prétexte que Rick Adelman lui ressemble vaguement : « Ils voient le type sur la vidéo, et puis ils partent jouer contre l'équipe du type sur la vidéo », déclare l'entraîneur angelino pour se justifier.
La rivalité atteint son paroxysme en 2002 lors de la finale de conférence ouest. Lors du match 4,Robert Horry marque un panier à trois points à la dernière seconde et donne la victoire au Lakers. Après une polémique sur l'arbitrage lors du match 6, les Lakers sortent finalement les Kings en sept matchs 4-3. L'altercation entreDoug Christie (Kings) etRick Fox (Lakers) d'abord en match puis dans les coulisses est sanctionnée par des matchs de suspensions.
Aujourd'hui la rivalité est dormante. Cela est dû aux départs de joueurs majeurs des deux côtés comme le Shaq, Fox,Chris Webber ou Christie, auxquels il faut ajouter que les Kings et les Lakers sont en reconstruction. Néanmoins, les confrontations sont toujours attendues et la rivalité perdure encore notamment durant l'année 2022 où les deux équipes se trouvent en difficulté. La NBA a d'ailleurs rappelé à l'ordre les Kings à la suite d'untrash-talking poussé le 13 janvier à l'encontre de Russell Westbrook en difficulté au shoot lors d'une défaite des Lakers au Golden 1 Center. Le MVP 2017 est désignéIce Cold Player of the Game[31].
Les Kings sont l'équipe ayant (à la fin 2009) remporté un match après avoir eu le second plus fort retard : malgré 35 points de débours (44-79), ils battent Chicago (102-98) le; seul le Jazz en 1996 avait fait mieux avec 36 points de retard compensés[32].
↑BasketSession com-Le meilleur de la NBA : news, rumeurs, vidéosanalyses, « Russell Westbrook moqué par les Kings : "C'est mignon" », surBasketSession.com - Le meilleur de la NBA : news, rumeurs, vidéos, analyses,(consulté le)
↑Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.