Khoy (enpersan :خوی, enazériخوی,Xoy, enkurde :Xoy), aussi écritKhoi orKhvoy, anciennementHer, est une ville de la province duKurdistan iranien enIran. La ville est située entreMaku etOurmia. Occupée depuis l'époquemédique, elle a également une longue histoire en tant qu'important centrechrétien[1]. C'est dans cette ville que serait enseveli le maître deRumi, le dervicheShams ed Dîn Tabrîzî.
Khoy est situé au nord deUrmia, capitale et plus grande ville de la province, et à 807 km au nord-ouest deTéhéran. L'économie de la région repose suragriculture, en particulier la production de fruits, de céréales, et le bois. Khoy est surnommée la ville-tournesol de l'Iran.
Lors du recensement de 2006, la ville avait une population de 178 708 habitants ; elle est estimée à 200 985 en 2012. Les habitants de la ville sont principalement desAzéris d'Iran et l'azéri est la langue dominante[2],[3], même si presque tous les habitants peuvent aussi converser en persan. La religion principale est l'islam chiite[4],[5].
Après la mort deNadir Shah, Khoy devient le centre d'un petitkhanat autonome, entre1747 et1813 sous l'autorité de Najaf Qouli Khan Domboli (mort en1785) et de ses descendants. Le contrôle de Khoy a été disputé, la ville ayant été attaquée par l'Empire russe en1827 et l'Empire ottoman en1911.
Khoy a été le théâtre d’exactions commises par les troupes kurdes de l’armée ottomane à l’encontre des communautés assyrienne et arménienne durant l’année 1918. Le prêtre Jean Eshoo a été le témoin oculaire ainsi qu’un des rares survivants de ces exactions qu'il a rapportées.[réf. nécessaire].