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Kelsey Mitchell, née le àSherwood Park, est unecoureuse cyclistecanadienne. Spécialiste des épreuves de vitessesur piste, elle estchampionne olympique de la vitesse lors desJeux de Tokyo de 2020.
Kelsey Mitchell pratique lefootball, avant de se mettre au cyclisme en à l'âge de 23 ans[1], après avoir participé au RBC Training Ground, un programme canadien où sont testés les compétences dans plusieurs sports chez les jeunes athlètes[2]. En février de l'année suivante, elle participe à sa première course sur piste.
En, elle décroche trois médailles, dont un titre lors de ses premierschampionnats du Canada[3]. En, elle participe à sa première compétition internationale et termine sixième du tournoi de vitesse lors de laCoupe du monde de Hong Kong. En, lors desJeux panaméricains, elle remporte l'or sur le tournoi devitesse. Lors de cette compétition, elle est également médaillée d'argent de lavitesse par équipes et cinquième dukeirin. Quelques semaines plus tard, lors deschampionnats panaméricains, elle remporte l'or en vitesse individuelle et en vitesse par équipes avecLauriane Genest. En qualification de la vitesse individuelle, elle bat lerecord du monde du 200 mètres départ lancé en 10,154 secondes. Ce record était détenu depuis 2013 parKristina Vogel en 10,384 secondes[4]. Grâce à ses performances, elle se qualifie pour ses premiersmondiaux en 2020 à Berlin. Elle est éliminé au premier tour de lavitesse par équipes (avecLauriane Genest) et dukeirin, puis elle termine quatrième de la vitesse individuelle.
Peu de temps après les championnats du monde de 2020, l'ensemble du calendrier cycliste est perturbé par le début de la pandémie de COVID-19. Finalement, lesJeux olympiques d'été de 2020 à Tokyo sont repoussés d'une année. L'entraînement de Mitchell est relativement peu affecté par la pandémie, car elle et ses coéquipières peuvent continuer à se préparer à Milton. Elle dira plus tard que le retard a peut-être été « une bénédiction déguisée » en raison du temps de préparation supplémentaire[5]. En août 2021, elle prend part à ses premiers Jeux olympiques. Après avoir terminé cinquième dukeirin, Mitchell participe autournoi de vitesse individuelle. Deuxième temps des qualifications, elle atteint les quarts de finale où elle bat en deux manches sa compatrioteLauriane Genest. En demi-finales, elle bat en trois manches l'AllemandeEmma Hinze, puis domine l'UkrainienneOlena Starikova lors d'une finale surprise. Mitchell devient la deuxième canadienne championne olympique de vitesse, aprèsLori-Ann Muenzer en 2004[6]. Elle participe ensuite auxchampionnats du monde à Roubaix, remportant une médaille de bronze en vitesse devant sa coéquipière Genest[7]. Il s'agit de la première médaille mondiale pour le Canada en sprint depuis le bronze de Muenzer en 2004[8]. Elle termine la saison 2021 en se classant troisième au classement général du sprint de laLigue des champions[9].
Au début de la saison 2022, elle remporte des médailles d'or à Glasgow et Milton lors de laCoupe des Nations[10],[11]. Elle participe auxJeux du Commonwealth de 2022 à Birmingham[12]. Le premier jour de la compétition, elle est médaillée d'argent de la vitesse par équipes, la première médaille canadienne de ces Jeux[13]. Le lendemain, elle décroche une deuxième médaille d'argent lors de la vitesse individuelle, s'inclinant en finale contre la Néo-ZélandaiseEllesse Andrews[14], puis ajoute ensuite une troisième médaille d'argent lors du 500 mètres et une de bronze sur le keirin. Quelques semaines plus tard, auxchampionnats panaméricains à Lima, elle domine le sprint, remportant des médailles d'or en keirin, en vitesse individuelle et par équipes et l'argent sur 500 mètres[15]. Elle conclut sa saison en se classant deuxième au classement général du sprint de laLigue des champions.
En 2023, elle remporte à domicile le tournoi de vitesse de la manche deCoupe des nations de Milton. En avril 2024, elle décroche trois médailles auxchampionnats panaméricains de Los Angeles. Lors de ses deuxièmesJeux olympiques à Paris en août 2024, elle connait moins de réussite que lors des Jeux précédents. Elle se classe huitième de lavitesse individuelle etpar équipes, puis est éliminée en quarts de finale du keirin.
Après des Jeux olympiques décevants, elle reconnait avoir perdu le plaisir du vélo et avoir besoin de changer d'air. En novembre 2024, elle décide alors de s'essayer aupatinage de vitesse sur glace[16]. Après une adaptation peu encourageante comme patineuse, elle participe aux sélections de l'équipe canadienne debobsleigh en octobre 2025[17].
| Édition / Épreuve | 500 mètres | Keirin | Vitesse individuelle | Vitesse par équipes |
| Birmingham 2022 |