En, dans le cadre de la réorganisation de l'industrie du cinéma menée par le gouvernement militaire japonais, laShinkō Kinema est fusionnée avec laDaito(ja) et le bras de production de laNikkatsu pour former laDaiei avec toujoursMasaichi Nagata à sa tête[5]. Mobilisé en 1942, Kazuo Mori est envoyé combattre sur le front chinois[2]. Après laSeconde Guerre mondiale, il devient l'un des principaux artisans du cinéma de genre de la Daiei avec laquelle il reste fidèle jusqu'à son dépôt de bilan en 1971[3]. Il réalise principalement desfilms de samouraïs mettant en vedette des acteurs tels queRaizō Ichikawa,Kazuo Hasegawa etShintarō Katsu[3]. Il termine sa carrière en travaillant pour la télévision jusqu'aux débuts desannées 1980.
Kazuo Mori a réalisé 130 films entre1936 et1972[6]. LeMOMAT lui consacre une large rétrospective reprenant 33 de ses films en 2011 à l'occasion du centenaire de sa naissance[3].
1957 :Les Secrets de la guerre russo-japonaise : 300 miles en territoire ennemi(日露戦争勝利の秘史 敵中横断三百里,Nichiro sensō shōri no hishi: Tekichū ōdan sanbyaku-ri?)
1958 :Akadō Suzunosuke: Mitsume no chōjin(赤胴鈴之助 三つ目の鳥人?)
↑Nobunaga dans sa jeunesse : titre français du film d'après le catalogue deHideko Govaers, Reiko Inoue et La Cinémathèque française,Le Cinéma japonais de ses origines à nos jours (de janvier 1984 à avril 1985),Cinémathèque française,1er trimestre 1984, 144 p.(lire en ligne),p. 139.
↑Note : il s'agit du troisième volet duPassage du grand Bouddha, les deux premiers étant réalisés parKenji Misumi en 1960. Source :Collectif d'auteurs sous la direction de Pascal-Alex Vincent,Dictionnaire du cinéma japonais en 101 cinéastes, Carlotta Films,, 242 p.(ISBN978-23-77970-17-9),p. 111.
↑Le Nouveau roman de Genji : titre français du film d'après le catalogue deHideko Govaers, Reiko Inoue et La Cinémathèque française,Le Cinéma japonais de ses origines à nos jours (de janvier 1984 à avril 1985),Cinémathèque française,1er trimestre 1984, 144 p.(lire en ligne),p. 139.
↑Contes fantastiques de Yotsuya : le fantôme d'Oiwa : titre français du film d'après le catalogue deHideko Govaers, Reiko Inoue et La Cinémathèque française,Le Cinéma japonais de ses origines à nos jours (de janvier 1984 à avril 1985),Cinémathèque française,1er trimestre 1984, 144 p.(lire en ligne),p. 139.
↑Kodokan - salle de judo de ma jeunesse : titre français du film d'après le catalogue deHideko Govaers, Reiko Inoue et La Cinémathèque française,Le Cinéma japonais de ses origines à nos jours (de janvier 1984 à avril 1985),Cinémathèque française,1er trimestre 1984, 144 p.(lire en ligne),p. 139.