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Kawasaki Heavy Industries

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Pour les articles homonymes, voirKawasaki,Kawa etKHI.

Kawasaki Heavy Industries
logo de Kawasaki Heavy Industries
illustration de Kawasaki Heavy Industries
La tour de Cristal de Kobe, siège de l'entreprise

Création[1],[2], etVoir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés1878 (création)1953 (1re moto)
FondateursKawasaki ShōzōVoir et modifier les données sur Wikidata
Personnages clésKawasaki Shōzō (Fondateur)
Tadaharu Ohashi (CEO)
Forme juridiquePublic
ActionBourse de Tokyo (7012)Voir et modifier les données sur Wikidata
SloganLet the good times roll
Siège socialMinato-ku et Chūō-ku (Kobe)
Drapeau du Japon Japon
DirectionYasuhiko Hashimoto
Activitéindustrie
Produitshélicoptères,motos,train,sous-marin,moteurs de jet,bateau, etc.
Filiales> 50
Effectif29 211 (2007)
Site webglobal.kawasaki.com

Chiffre d'affaires¥ 1,438 billion
€ 20,8 milliards (2007)
Résultat net¥ 29,7 billions
€ 429,6 millions (2007)
Société précédenteKawasaki Shipyard(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
modifier -modifier le code -voir Wikidata 

Kawasaki Heavy Industries, Ltd. (KHI)(川崎重工業株式会社,Kawasaki Jūkōgyō Kabushiki-gaisha?) est unemultinationalejaponaise spécialisée dans lafabrication demotos, d'équipements lourds, d'engins militaires, la constructionaérospatiale, la constructionferroviaire et leschantiers navals. L'entreprise est également présente dans larobotique industrielle et lesecteur de l'énergie.

L'entreprise dispose d'un passé riche. Fondée comme chantier naval parKawasaki Shōzō en 1878, elle s'est appeléeKawasaki Dockyard Co., Ltd. de 1896 à 1969[note 1], conservant ainsi la mémoire de ses origines. Mais la diversification, commencée dans l'entre-deux-guerres avec la sécurisation des approvisionnements en acier (activité séparée depuis 1950, avec la fondation deKawasaki Steel), devient l'élément constitutif de l’entreprise depuis les années 1950-1960.

Kawasaki Heavy Industries se classait en 2023 au72e rang mondial pour laproduction d'armement[4].

Historique

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Fondation de Kawasaki dockyard (1878 - 1906)

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Kawasaki Shōzō

L'entreprise tire ses origines deKawasaki Tsukiji Shipyard, unchantier naval fondé en 1878 àTokyo parShozo Kawasaki[5],[note 2]. Sa stratégie est alors de se lancer dans laconstruction navale selon les standardsoccidentaux. Cet effort est fortement encouragé par le gouvernement de l'ère Meiji, qui avait échoué à moderniser samarine marchande en s'appuyant sur les acteurs historiques. En avril 1878, il emprunte donc 30 000 ¥ et loue à l'État japonais un terrain portuaire dans labaie de Tokyo. Les débuts sont difficiles, les compagnies maritimes japonaises hésitant à renoncer aux voiliers et à leurs navires traditionnels. Cependant, la première commande arrive enfin : leHokkai Maru, un petit bateau de 80 tonnes est construit. Shozo Kawasaki invite le gouvernement et des milliers de dirigeants d'entreprises pour célébrer sonlancement[6].

En 1896, le gouvernement privatise l'industrie et propose à Shozo Kawasaki un chantier naval àKobe. L'entrepreneur l'achète immédiatement puis y déplace son entreprise, le chantier tokyoïte ayant un potentiel de développement limité. L'entreprise change alors denom pour devenirKawasaki Dockyard, présidée parMatsukata Kōjirō. En 1894, lapremière guerre sino-japonaise stimule la demande de navires et Kawasaki ouvre le capital de son entreprise qui devient, le unesociété anonyme,Kawasaki Dockyard Co., Ltd. Une grandecale sèche[note 3] est immédiatement construite et son inauguration, en 1902, positionne Kawasaki comme l'un des principaux constructeurs navals du Japon. En même temps, des acquisitions de terrain et la construction d'ateliers font passer la capacité des navires produits de 6 000 à 31 000 tonnes de jauge brute. Cependant, si l'entreprise bénéficie du soutien de l'État et de diverses subventions, la construction est pénalisée par la pénurie de matériaux de qualité, de pièces et d'outils[6].

Expansion et diversification (1906 - 1945)

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En 1906, Kawasaki ouvre une nouvelle usine pour produire dumatériel roulant ferroviaire :voitures de chemin de fer,locomotives et pièces connexes. Pour cela, l'entreprise acquiert des capacités de production detôles et de moulage en acier, et prend des commandes dans de grands projets degénie civil comme des ponts. Dès 1907, Kawasaki fabrique également desmoteurs Diesel dérivés de modèles allemands[6], desturbines àvapeur et se lance dans l'aéronautique (quinze ans après le premieravion desfrères Wright)[8]. À la fin de laPremière Guerre mondiale, Kawasaki est un constructeur réputé d'avions et d'automobiles, cherchant à suivre le rythme de son rival de l'industrie lourde,Mitsubishi. À l'instar de ses concurrents, il surfe sur le processus d'industrialisation impulsé par le gouvernement japonais désireux de rattraper son retard technologique et industriel[6].

L’armement tire l’industrialisation : Kawasaki construit en 1906 les premierssous-marins japonais, laclasse Type 6 (en) (copie de laclasse Type 1) et leYodo en 1908, le premier grand navire de guerre construit dans un chantier naval privé[7]. Ces projets établissent une collaboration étroite entre l'entreprise et laMarine impériale japonaise, dont il devient le fournisseur privilégié de sous-marins et d'avions delutte anti-sous-marine. Après avoir traversé une brève récession, Kawasaki et la construction navale japonaise dans leur ensemble connaissent un boom pendant laPremière Guerre mondiale, lorsque les Alliés se tournent de plus en plus vers les Japonais pour leurs besoins. La production bondit à 12 fois le niveau d'avant-guerre, Kawasaki lançant 35 navires en 1918, et créant une toute nouvelleclasse de cargos standardisés pesant entre 6 000 et 9 000 tonnes[6]. En 1919, laK Line est fondée pour isoler dans une compagnie distincte l'activité d'armateur[9].

La récession d'après-guerre touche durement la construction navale. En plus du déclin naturel des commandes, letraité naval de Washington signé en 1921 entraîne l'annulation de plusieurs grands navires de guerre. Surtout, l'entreprise est trop lente à réduire la production en série de bateaux. Les invendus engendrent des difficultés financières que les divisions acier, avions et génie civil sont incapables de compenser. À court deliquidités, l'entreprise doit serestructurer en 1927 : la division ferroviaire est isolée et 20 % des 16 000 employés de l'entreprise sont licenciés. Le président Matsukata prend sa retraite pour être remplacé par Fusanosuke Kojima. Mais à peine la restructuration est-elle engagée que lacrise de 1929 survient, entraînant une deuxième restructuration[6].

photo du montage d'un canon
Lecroiseur de batailleHaruna, en cours d'équipement à quai àKobe.

En 1931, l'invasion japonaise de la Mandchourie engendre des besoins qui sortent le Japon du marasme économique. L'entreprise profite autant des subventions que de la relance des commandes de navires de guerre. Entre 1937 (début de laguerre sino-japonaise) et lacapitulation et 1945, les chantiers navals sortent 109 navires de guerre, dont quatreporte-avions et 35 sous-marins. La construction civile bénéficie également de cette relance, et les développements de cette époque augurent l'apparition dessupertankers : 21 gros pétroliers sont produits sur cette période[6]. La nouvelleKawasaki Aircraft Company, fondée en 1937, participe pareillement à l'effort de guerre : leKawasaki Ki-61 Hien, produit en 1941, est le seul avion japonais de laSeconde Guerre mondiale à être doté d'unmoteur en ligne refroidi par liquide[9].

Prospérité de l'après-guerre (1945 - 1969)

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L'après-guerre laisse l'entreprise et le pays exsangue. Les pertes s'élèvent à plus de 1,7 milliard de yens et une nouvelle restructuration est incontournable. Les américains s'attellent au démantèlement deszaibatsus.Kawasaki Dockyard faisant partie des 13 zaibatsus secondaires, unescissions est obligatoire. Laconstruction aéronautique devient immédiatement autonome (en fait, laCompagnie aérospatiale Kawasaki sera interdite de production jusqu'en mars 1954), ainsi que la construction ferroviaire (avec la fondation de laKawasaki Rolling Stock (en)). L'activitésidérurgique est regroupée dans laKawasaki Steel en 1950. La nouvelleKawasaki Dockyard reste donc concentrée sur la construction navale, les moteurs et les machines électriques de l'entité d'origine[6].

La situation de l'entreprise se redresse cependant rapidement. L'outil industriel a été finalement peu touché par les bombardements. Laguerre froide positionne le Japon en première ligne face à laChinecommuniste. En août 1947, le gouvernement japonais relance la construction navale. Rapidement, les usines sont saturées au point de ne pouvoir répondre à la demande. De laguerre de Corée, en 1950, jusqu'auchoc pétrolier de 1973,Kawasaki Dockyard connait une croissance presque ininterrompue, à l'instar de l’économie japonaise. Au milieu des années 1950, le Japon devient le premier constructeur naval du monde[6]. Les premièresmotos sont construites en 1953.

Diversification marginalisant la construction navale (1969 - 1980)

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Energy Concentration, un pétrolier construit en 1970 par Kawasaki Heavy Industries.
Article détaillé :Kawasaki Shipbuilding Corporation.

En 1969, l'entreprise devient laKawasaki Heavy Industries, Ltd[note 1] par l'absorption deKawasaki Aircraft Industries etKawasaki Rolling Stock (en). En 1973, le choc pétrolier secoue violemment l'entreprise. Mais il fait exploser la demande mondiale de supertankers, domaine où les chantiers navals ont une expertise reconnue. Mais, au milieu des années 1970, la construction représente moins de 10 % des revenus de l'entreprise : moins que les ventes de produits de loisirs tels que les motos et lesjet-skis ! La construction navale se limite progressivement à desmarchés de niche ou des navires militaires, afin d'éviter la concurrence de laCorée du Sud[6].

Dans le même temps, l'entreprise se diversifie tout en se positionnant parmi les meilleurs motoristes du monde grâce à des partenariats avec les plus grandes entreprises occidentales. Presque aucun domaine de haute technologie n'échappe à l'entreprise qui accumule des réalisations multiples dans lenucléaire, l'industrie spatiale, larobotique, legénie civil, etc. En particulier, la division de construction de machines et de biens industriels est devenue la plus importante de l’entreprise[6].

Plusieurs produits de l'entreprise illustrent la montée en gamme de l'industrie japonaise. En 1969, le Kawasaki-Unimate 2000 est le premierrobot industriel construit au Japon et la500 H1 positionne le constructeur parmi les constructeurs de motos de grossecylindrée. En 1972, c'est au tour de la900 Z1 de marquer les esprits par sa puissance et la qualité de son équipement[3].

Repli vers le marché intérieur (1980 - 1997)

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photo d'une rame Shinkansen
LeShinkansen série 100, opérationnel à partir de 1985.
C151, construit par Kawasaki depuis 1987 en opération, Singapour MRT
photo d'une maquette
Maquette d'un des deuxtunneliers livrés en 1991 par Kawasaki pour lepercement du tunnel sous la Manche.

Ledeuxième choc pétrolier entraîne une chute duyen en 1980, le Japon s'approvisionnant essentiellement enIran pour son pétrole.Malmenée sur les marchésexports, l'entreprise se replie sur le marché intérieur japonais. Au début des années 80, les revenus des exportations étaient passés de 50 % à 25 % des ventes totales de l'entreprise. Cette réorientation s'avère payante dans le long terme puisque, en 1990, Kawasaki renoue avec des profits qu'il n'avait pas vus depuis près de 15 ans, avec un bénéfice net dépassant 20 milliards de yens pour la première fois depuis 1977. Bien que l'industrie mondiale du transport maritime est dans un marasme majeur au milieu des années 1990, la division de construction navale de Kawasaki a réussi à rester rentable. Mais cette rentabilité reste incertaine : la construction navale est globalement surcapacitaire, très concurrentielle et exposée aux chantiers navals coréens. Les bénéfices enregistrés en 1996 ne sont que conjoncturels, et l'année suivante, la construction navale plonge durablement dans le déficit, forçant l'entreprise à réfléchir à une restructuration[6].

Quelques marchés restent cependant, par nature, internationaux. En 1991, la fourniture des deux grostunneliers creusant du côté français, pour letunnel sous la Manche est, vis-à-vis des performances et des délais de fourniture, une prouesse technologique. En 1996, l’entreprise fournit 3 des 8 tunneliers duTokyo Wan Aqua-Line, dont le diamètre, de 14,14 m établit alors un record mondial[10]. Pour s'implanter au mieux sur le marché américain, Kawasaki construit une usine àLincoln, dans leNebraska : c'est la première fois qu'un constructeur japonais de véhicules produit directement sur le sol américain. D'autres produits emblématiques apparaissent : leJet Ski (le terme est propriété de Kawasaki) en 1973, uneturbine à gaz compacte pour produire l'électricité en 1976, l’hélicoptèreMBB-Kawasaki BK 117 en 1979, le premierméthanier japonais en 1981, etc.[3].

Maintien dans un environnement économique défavorable (1997 - actuel)

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Pour un article plus général, voirCrise économique asiatique.

La restructuration de 1997 s'inscrit dans le contexte de lacrise économique asiatique. La société enregistre des pertes au cours des exercices 1999 et 2000, dues aux coûts de restructuration, mais aussi à la chute des revenus de ses divisions aérospatiale et machinerie générale. En avril 2001, un partenariat est signé avec le groupe concurrentIHI pour restructurer les activités navales, mais celui-ci est rapidement abandonné[6]. Par contre, cette année-là, Kawasaki inaugure une unité ultra moderne dans son usine deLincoln, dans leNebraska, pour produire sur place des véhicules destinés au marché américain[10]

Aujourd’hui, KHI est unemultinationale composée de plus de cinquante filiales. Les activités de Kawasaki se composent de sept principaux départements :

En, le président directeur général du groupe, Satoshi Hasegawa est licencié. Il avait dissimulé au conseil d’administration de Kawasaki un projet de fusion des activités de chantiers navals avecMitsui Engineering & Shipbuilding (ja), un de ses principaux concurrents[11].En août 2024, Kawasaki a dévoilé la Ninja H2 HySE, une moto à hydrogène, lors des 8 Heures de Suzuka 2024. Elle utilise un moteur modifié produisant de l'eau comme sous-produit et a une autonomie de 100 km. Ce projet vise la neutralité carbone d'ici 2030[12].

Moto

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photo de motos de la marque Kawasaki
Motos de la marque Kawasaki.

L'activitémotocycliste de Kawasaki est sans doute la plus connue, mais elle ne représente que 20 % de son chiffre d'affaires. Elle a débuté après laSeconde Guerre mondiale, à la suite de l'abandon par la firme de la production d'avions militaires.

Tourisme

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La production moto commence en1952 avec la création d'un moteur 4-temps de 60 cm3 suivie de la commercialisation de petites cylindrées 2-temps, copies de motos allemandes.

En 1962, Kawasaki rachète la firmeMeihatsu[13], puis la firmeMeguro en 1964 et commence la commercialisation de sa650 W1 (4-temps, copie de laBSA A7). Viendront ensuite la250 A1 Samurai et la350 A7 Avenger (bicylindre, 2-temps), àdistributeurs rotatifs. L'Avenger inaugurera la Coupe Kawasaki en France.

Après ces modèles « ordinaires », Kawasaki sort en 1968 un modèle qui rompt avec la tradition, la500 H1 Mach III, au moteur trois-cylindresdeux-temps.

S'ensuivra une gamme de machines conçues sur la même architecture : en 1971, la250 S1, la350 S2, qui connaît ses lettres de noblesse avec lacoupe Kawasaki qui révèle des pilotes commePatrick Pons, la750 H2 Mach IV (de 1972 à 1975) puis la400 S3, version plus civilisée de la S2 et qui lui succédera en coupe« Kawa ». Ces machines ne résisteront pas aux normes antipollution.

En 1973, Kawasaki sort la900 Z1[14], machine équipée d'un moteur à quatre cylindres4-temps àdouble arbre à cames en tête, destinée à concurrencer la 750Honda (tous les modèles commençant par « Z » sont des 4-temps). Elle connaît un premier succès en compétition en France, auTour de France moto qui renaît cette année-là avec, au guidon,Alain Renouf, champion de France decourse de côte. Elle termine second au Bol d'Or 1973 avec René Guili et Alain Renouf. Elle gagne en cylindrée avec une version1 000 cm3 (1977), puis 1 100 et davantage, et fait aussi l'objet de déclinaisons moins puissantes avec des moteurs de 400 cm3. LaZ 650 fera une très belle carrière à partir de 1977 (participation une année à la Coupe Kawasaki). LaZ 650 sera déclinée en une versionZ 500 puisZ 400, elles-mêmes dérivées enGPz 550 et enGPz 400 (modèles monoamortisseur à flexibilité variable), et enGPz 750 qui donnera naissance à l'unique modèle àturbocompresseur de la marque, laGPZ 750 turbo.

La firme produira laZ 750 GT et la1000 ST, avec transmission par arbre à cardan. Le passage aux 4-temps se solde aussi par quelques échecs, comme en témoigne la Z 400 cm3 bicylindre ou la Z 250. Kawasaki produit, de 1978 à 1988, un modèle de prestige sans lendemain, laZ 1300, un six-cylindres à refroidissement liquide et à transmission àcardan. En 1984, la GPZ 900 Ninja préfigure les motos puissantes de l'époque moderne[15].

Kawasaki reste un grand constructeur de motos, avec une gamme incluant des hyper-sportives[16] comme des machines de grand tourisme.

En décembre 2023, la marque présente son premier prototype de moto à hydrogène, la Kawasaki Ninja H2 HySE[17].

Compétition

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Dans les années 1960, Kawasaki connaît le succès en Grand Prix (GP) (Dave Simmonds, champion du Monde en 1969) mais c'est dans les années 1970 que la marque s'impose véritablement avec Christian Ravel sur H1R en Grand Prix 500 et dans les courses d'endurance (Godier Genoud).

La marque est championne du monde en GP 250 cm3 de 1978 à 1981 ainsi qu'en catégorie 350 cm3 en 1978, 1979, 1981 et 1982. Elle est victorieuse au championnat du monde d'endurance en 1991, 1992, 1993, 1994, 1996 et 1997 et auBol d'or en 2012, 2013, 2014, et 2015.

L'AméricainScott Russell (en) est champion du monde deSuperbike en 1993 avec une Kawasaki. Le titre de champion du mondeSupersport revient à Kawasaki en 2001.

Galerie

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  • Une 500 H1B de 1972.
    Une 500 H1B de 1972.
  • La 350 S2 légende de la coupe Kawasaki (en arrière plan, une 250 S1).
    La 350 S2 légende de la coupe Kawasaki (en arrière plan, une 250 S1).
  • La 750 H2 (ici, la H2B de 1974).
    La 750 H2 (ici, la H2B de 1974).
  • Une 900 Z1.
    Une 900 Z1.
  • La Z 1300 à six cylindres.
    La Z 1300 à six cylindres.
  • ZZR 1400 : 1,4 L de cylindrée, plus de 300 km/h, 192 ch.
  • 500 GPZ.
    500 GPZ.
  • La bonne à tout faire ER-6.
    La bonne à tout faireER-6.
  • Kawasaki Zephyr 750.
    Kawasaki Zephyr 750.

Motomarines

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Article détaillé :Jet Ski.
Jet-ski Kawasaki de 2006.

Clayton Jacobson II, un Américain qui rêvait de créer une machine pour faire du ski nautique sans avoir l'obligation d'être tiré par un bateau[18], fut approché par Kawasaki Heavy Industries (KHI) en 1970 après que son projet fut abandonné chez le constructeur canadien demotoneigesBombardier. Il y développa le « JetSki » en 1973, la premièremotomarine de type « à bras », qui deviendra lamarque de commerce de Kawasaki dans ce domaine et pendant longtemps un synonyme pour « motomarine ». La première série de JetSki mesurait 2,08 par 0,61 mètres, et pesait 100 kg. Elle était propulsée par un moteur de 398 cm3 àcarburateur. La coque en fibre de verre était disponible en deux versions : le modèle WS-AA dont le fond était plat et le modèle WS-AB, plus agressif, avec un fond en « V ». Environ 550 unités furent fabriquées la première année, dont les deux tiers étaient du type WS-AB. Ces véhicules se vendaient 995 dollars[19].

En 2014, la gamme ne possède que cinq modèles, tous des motomarines « à selle » :

Aéronautique

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Article détaillé :Compagnie aérospatiale Kawasaki.

Notes et références

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Notes

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  1. a etbLa date du changement deraison sociale diffère selon les langues. En caractères chinois,Kawasaki Dockyard Co., Ltd. change de nom pour devenir laKawasaki Heavy Industries, Ltd. dès 1937. Mais, en anglais, rien n'est modifié. Ce n'est que le que laKawasaki Dockyard Co., Ltd devient en anglais également, laKawasaki Heavy Industries, Ltd.[3].
  2. Le nom de l'entreprise n'est donc pas dérivé de la ville deKawasaki dans lapréfecture de Kanagawa, mais vient du nom du fondateur, ce qui est peu fréquent au Japon.
  3. Cetteforme de radoub, aujourd’hui la formeno  1 de laKawasaki Shipbuilding Corporation àKobe, est classée depuis 1998 commebien culturel tangible du Japon. Elle mesure 130 m de long, 15,7 m de large et 5,5 m de profondeur. Elle peut accueillir des navires de 6 000 tonnes dejauge brute. Pénalisée par les sols extrêmement meubles du delta du Minatogawa, la construction a duré 3 fois plus de temps, et coûté 3 fois plus cher que prévu[7].

Références

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  1. Bibliothèque nationale allemande,Gemeinsame Normdatei (autorité).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. ROR Data,, V1.19 éd.(DOI 10.5281/ZENODO.7644942).Voir et modifier les données sur Wikidata
  3. ab etc(en) « History of Kawasaki (1950-1989) », Kawasaki Heavy Industries, Ltd.,(consulté le)
  4. D'après(en)Defense News Top 100 Liste pour 2023.
  5. « Kawasaki : histoire du constructeur », Le Repaire des motards,(consulté le)
  6. abcdefghijkl etm(en) « KAWASAKI STEEL CORPORATION History », surfundinguniverse.com(consulté le)
  7. a etb(en) « History of Kawasaki (1878-1909) », Kawasaki Heavy Industries, Ltd.,(consulté le)
  8. « KAWASAKI : Un peu d'histoire », Xtrem-moto.e-monsite.com(consulté le)
  9. a etb(en) « History of Kawasaki (1910-1949) », Kawasaki Heavy Industries, Ltd.,(consulté le)
  10. a etb(en) « History of Kawasaki (1990-) », Kawasaki Heavy Industries, Ltd.,(consulté le)
  11. Stéphane Lauer, « Bataille navale chez Kawasaki », blogLe Monde,.
  12. « Explications sur la moto à hydrogène de Kawasaki », surA2 Riders,(consulté le)
  13. « Qui copiait qui? - ZSEFT- ZUNDAPP », zseft-zundapp.com,(consulté le).
  14. « Restauration Kawasaki 900 Z1 édition 50 - KB Style », KB-competition.fr(consulté le).
  15. « Kawasaki GPZ 900 R 1984 - Fiche moto », Motoplanete.com(consulté le).
  16. « Supersport ou Hypersport ? », surwww.smtperformances.fr,
  17. Julien Muntzer, « Kawasaki dévoile sa moto à hydrogène », surauto-moto.com,Deux Roues Auto Moto,(consulté le).
  18. AlainSheller, « Clayton Jacobson l’inventeur du jet ski. », All Boats Avenue,(consulté le).
  19. « Jet Ski - Scooter des Mers en Provence », Provence 7(consulté le).

Liens externes

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