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Katsuo Okazaki

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Pour les articles homonymes, voirOkazaki (homonymie).

Katsuo Okazaki
岡崎 勝男
Illustration.
Katsuo Okazaki en 1961
Fonctions
Ministre des affaires étrangères

(2 ans, 1 mois et 9 jours)
Premier ministreShigeru Yoshida
PrédécesseurShigeru Yoshida
SuccesseurMamoru Shigemitsu
Secrétaire en chef du cabinet ministériel

(1 an, 7 mois et 20 jours)
Premier ministreShigeru Yoshida
Président du conseil municipal de Shanghai

(1 an, 6 mois et 27 jours)
PrédécesseurJohn Hellyer Liddell
SuccesseurConseil démantelé
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissanceKanagawa
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décèsTokyo
Parti politiqueParti libéral-démocrate
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Katsuo Okazaki(岡崎 勝男,Okazaki Katsuo?) est un diplomate, politicien et athlètejaponais. Il est notamment le dernier président du conseil de laConcession de Shanghai après le retrait des britanniques et des américains pendant laseconde Guerre mondiale[1]. Ministre des affaires étrangères du Japon entre 1952 et 1954, il a contribué au rétablissement de la coopération entre le Japon et lesÉtats-Unis après la Guerre.

Il est le frère cadet de Kyūjirō, également politicien et fondateur de la marque de bicyclette Fuji.

Il est le grand-père de la patineuseKyoko Ina.

Jeunesse

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Katsuo naît le 10 juillet 1897 àKanagawa, dans le centre du Japon, 10ème fils de Jasunosuke Okazaki(岡崎 安之助?)[2]. Après des études d'économie à l'Université de Tokyo, il rejoint leministère japonais des Affaires étrangères[3].

Carrière sportive

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Katsuo pratique la course à pied en compétition. Il s'illustre notamment auxJeux de l'Extrême-Orient où il remporte lemile à Shanghai en 1921, puis réalise le doublé mile / demi-mile à Osaka en 1923[4]. Dans la foulée, alors en poste àParis, il participe auxJeux Olympiques de 1924 et se qualifie pour lafinale du 5 000 m avec un temps de 15 min 22 s 2[5]. Pendant la finale, il s'évanouit à cause de la chaleur et doit être emporté par l'équipe médicale[6].

Carrière consulaire

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Au début des années 30, la carrière internationale de Katsuo s'accélère. Il rejoint d'abord l'ambassade du Japon àWashington en fonction de deuxième secrétaire[7]. Puis il se rend enChine à l'aube de laguerre sino-japonaise. Il devient consul général du Japon à Nankin après lachute de la capitale chinoise en 1937 et sur fond de climat extrêmement violent. En tant que consul, il n'est cependant pas jugé impliqué directement dans lesmassacres qui suivront.

Katsuo à bord de l'USS Missouri lors des cérémonies dereddition le 2 septembre 1945. (deuxième rang à gauche, en haut de forme).

En 1938, il occupe le poste de consul àCanton[8], puis de 1939 à 1941 àHong Kong[9].

Début janvier 1942, il est nommé président du conseil municipal de Shanghai. La ville est à l'époque une concession internationale dont la présidence se partage entre les britanniques et les américains. Au début de laguerre du Pacifique, les troupes japonaises occupent la ville et les autres nations sont contraintes de l'abandonner[10]. Katsuo devient alors le seul, et dernier, président japonais. Le commissaire général G. Godfrey Philips démissionne également le 1er mars 1942 et Katsuo reprend son rôle à titre honorifique[11]. Il garde ses fonctions jusqu'en 1943 à la dissolution du Conseil municipal.

1945 sonne la fin de la guerre. Katsuo participe alors aux négociations de reddition entre les émissaires japonais et les responsables militaires américains àManille ainsi que sur l'île deIejima. Il est également présent au côté du premier ministreMamoru Shigemitsu lors de la capitulation japonaise officielle le 2 septembre 1945 à bord de l'USS Missouri.

Carrière politique d'après-guerre

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Katsuo en 1951

Au lendemain de la guerre, Katsuo présente sa démission mais il est rappelé par le nouveau ministre des affaires étrangèresShigeru Yoshida pour faire partie de son ministère. Il est par ailleurs élu à laChambre des représentants en 1949. En 1950, il est nommé secrétaire en chef du Cabinet et ministre d'État par Shigeru, devenu alors Premier Ministre[3]. Pendant cette période, il signe avec l'assistant au secrétaire d'état américainDean Rusk l'accord de statut des forces (SOFA) entre le Japon et les États-Unis.

En 1952, bâtissant sur son expérience diplomatique, il est nomméministre des affaires étrangères : il occupe le poste jusqu'en 1954, année où il signe avec les États-Unis l'important accord d'assistance mutuelle à la sécurité (MSA) concluant ainsi les travaux d'Hayato Ikeda[12]. Bras droit fidèle du premier ministre Shigeru, il est considéré comme pro-américain : il soutient notamment lacampagne nucléaire dans l'atoll de Bikini, l'année même où survient le scandale duthonierDaigo Fukuryū Maru.

Enfin, d'avril 1961 à juillet 1963, il représente le Japon auxNations unies, ce qui est vu à l'époque comme une initiative japonaise visant à renforcer leur délégation[13].

Famille notable

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Le frère aîné de Katsuo, Kyūjirō Okazaki(岡崎久次郎?), fonde la marque de bicyclette encore connue aujourd'hui sous le nom de Fuji. Katsuo en assumera par ailleurs la présidence dans les années 50[14].

Katsuo est marié à Shimako(島子?), deuxième fille du vicomte Maeda Toshisada(前田 利定?), avec qui il a deux enfants : un fils, Taro, et une fille, Yoshiko[15].

Yoshiko est la mère de la patineuse artistiquenippo-américaineKyoko Ina[16].

Références

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  1. « Katsuo Okazaki »,Olympedia(consulté le)
  2. 『第廿一版 人事興信録 上』
  3. a etbObituary, New York Times, Oct 12, 1965,p. 47
  4. Far Eastern Championships. GBR Athletics. Retrieved on 2014-12-18.
  5. (en) « Katsuo Okazaki », surolympedia.org
  6. (fi) AnteroRaevuori,Paavo Nurmi, juoksijoiden kuningas, 2nd,(ISBN 951-0-21850-2),p. 174
  7. T Maga,Judgment at Tokyo: The Japanese War Crimes Trials,p. 41
  8. China Monthly Review Volume 86,p. 422
  9. Hong Kong Government Gazette, October 25, 1939
  10. New York Times, Jan 9, 1942,p. 4
  11. Shanghai Municipal Council Annual Report, 1942,p. 6
  12. SydneyGeffard,Japan Among the Powers, 1890-1990, Yale University Press,(ISBN 978-0-300-06891-7)
  13. Washington Post, October 12, 1965,p. C4
  14. (ja) « History of Fuji », surfujibikes.jp
  15. On trouve parfois le nom de Toshiko. Dans sa nécrologie datée du 12 octobre 1965, le New York Times la nomme "Toshiko" tandis que d'autres articles font mention de Yoshiko ou Yoshi (voir par exemple le New York Times,"FIGURE SKATING; High Hopes in a Tough Season", January 5, 1998 où son nom japonais est mentionné "淑子", ce qui peut se prononcer Yoshiko ou Toshiko; voir :http://olympico.cocolog-nifty.com/olympic_plus/2005/10/33_45b1.html)
  16. (en) « Kyoko Ina », surolympedia.org

Liens externes

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v ·m
Ère Meiji (1868–1912)
Ère Taishō (1912–1926)
Ère Shōwa (1926–1989)
Ère Heisei (1989–2019)
Ère Reiwa (depuis 2019)
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