ಎಲ್ಲಾ ಮಾನವರೂ ಸ್ವತಂತ್ರರಾಗಿಯೇ ಜನಿಸಿದ್ದಾರೆ. ಹಾಗೂ ಘನತೆ ಮತ್ತು ಹಕ್ಕು ಗಳಲ್ಲಿ ಸಮಾನರಾಗಿದ್ದರೆ. ವಿವೇಕ ಮತ್ತು ಅಂತಃಕರಣ ಗಳನ್ನು ಪಡೆದವರಾದ್ದರಿಂದ ಅವರು ಪರಸ್ಪರ ಸಹೋದರ ಭಾವದಿಂದ ವರ್ತಿಸಬೇಕು.
Lekannada oukannara (ಕನ್ನಡ (kannaḍa)), anciennementcanarais[2] et, plus rarement,sirigannada, est l'une des plus ancienneslangues dravidiennes, langue maternelle de 43 706 512 personnes enInde, dont 40 651 090 dans l'État duKarnataka[3]. C'est la langue officielle duKarnataka, l'un des quatre États du sud de l'Inde.
Une locutrice du kannadaUne personne parlant en kannada de WikipédiaUne femme parle d'une histoire en langue kannada
Le kannada est parlé depuis environ 2 500 ans, et possède un système d'écriture alphasyllabaire, utilisé depuis 1 900 ans. Les inscriptions d’Halmidi (entre 500 et 450 av. J.-C.) et de Talagunda (370 av. J.-C.) passent pour les plus anciens témoignages d'écriture en langue kannada[7]. Le traité classique intituléKavirajamarga (vers 850 apr. J.-C.) atteste que cette langue était alors répandue de la plaine duKaveri à celle duGodavari[8]. On a retrouvé d'antiques inscriptions en écriture kannada jusqu'auMadhya Pradesh (stèle deKrishna III) et dans leBihar[9]. Le développement du kannada a été similaire à celui des autres langues dravidiennes, notamment letamoul et letélougou : ainsi au cours des derniers siècles, le kannada comme le télougou ont été beaucoup influencés par le vocabulaire et le style littérairesanskrits.
Le kannada est une langue à caractère flexionnel très marqué, possédant trois genres (masculin, féminin, neutre), et deux nombres (singulier et pluriel). Le genre, le nombre et le temps, entre autres, modifient l'intonation d'un mot. Le kannada possède unedéclinaison à huit cas : lenominatif, l'accusatif, l'instrumental, ledatif, l'ablatif, legénitif, lelocatif et levocatif.
Il y a également une divergence entre la langue écrite et la langue parlée : cette dernière varie en fonction de la région, alors que le kannada écrit est globalement constant. Environ 20 dialectes de kannada sont recensés. Les plus importants sont :
l'are bhashe (parlé dans leSullia, au Dakshina Kannada) ;
lesoliga kannada ;
legulbarga kannada ;
lehubli kannada ;
lebadaga kannada ou simplementbadaga (de code ISO 639-3bfq) :
Plus traditionnel et plus ancien (utilisé depuis environ 2 300 ans), il est un des parents des autres dialectes du kannada moderne (halaya kannada). Il était alors appelé simplementvadagam (aujourd'huibadaga)[10].
Mais contrairement aux autres dialectes kannadas modernes, le badaga moderne est encore écrit aujourd'hui dans l’alphasyllabairetamoul, et non l’alphasyllabaire kannada qui s'est développé plus tard.
Lebadaga kannada est donc souvent classé à part du kannada et la langue est alors simplement appeléebadaga, les deux langues étant réunies dans une sous-famille appeléebadaga-kannada ; l'ensemble des dialectes modernes du kannada et dubadaga, si on assimile certains à des langues individuelles; forme alors ce qu’on appellerait une « macrolangue », chapeautée aujourd'hui par le kannada moderne officiel).
À l'origine, le badaga et le kannada ancien étaient parlés par des peuples séparés (à côté également du télougou, de l’oryia et du tamoul), le bodaga moderne a conservé de nombreux traits le rapprochant plus du tamoul que du kannada, jusque dans son écriture. Mais le badaga a fini par être dominé dans sa région originelle par le kannada, qui l'a plus ou moins assimilé sans toutefois modifier son écriture tamoule[11].
De plus, cette langue est facilement et abusivement confondue avec une simple transcription du kannada en écriture tamoule, ou bien considérée également à tort comme une variante du tamoul à cause de son écriture. Malheureusement elle ne bénéficie pas d'une reconnaissance officielle en tant que langue nationale ou régionale et elle n'est plus maîtrisée que par une minorité. Aujourd'hui le badaga est considéré comme une langue en danger d'extinction.
Le kannada possède unalphasyllabaire comportant 52 lettres, c'est uneécriture phonémique. Les lettres sont proches de celles des autres écritures de l'Inde. L'écriture elle-même, dérivée duBrahmi, possède par exemple des « demi-lettres », desligatures particulières, ou encore desdiacritiques. Le nombre de symboles effectivement écrits dépasse donc de loin les 52 de l'alphabet, d'autant plus que l'on peut combiner plusieurs lettres pour former un composé (ottaksharas). Chaque symbole correspond à une syllabe.
Les symboles sont classés en trois catégories :
lesswaras : les voyelles, qui peuvent être courtes, mi-longues ou longues ;
lesvyanjanas : les consonnes ;
lesyogavaahas : les syllabes, formées à la fois d'une ou plusieurs consonnes et d'une ou plusieurs voyelles.
ನಿನ್ನ ಹೆಸರು ಏನು? (Ninna hesaru ēnu?) — Quel est votre nom?
ನನ್ನ ಹೆಸರು… (Nanna hesaru…) — Mon nom est…
ನನಗೆ ಸಹಾಯ ಮಾಡಿ! (Nanage sahāya māḍi!) — Aidez-moi!
ನನಗೆ ಕನ್ನಡ ಬರುವುದಿಲ್ಲ. (Nanage kannaḍa baruvudilla.) — Je ne parle pas kannada.
ನನ್ನನ್ನು ಕ್ಷಮಿಸು. (Nannannu kṣamisu.) — Je suis désolé.
ನಾನು ಕಳೆದುಹೊಗಿದ್ದೇನೆ. (Nānu kaḷeduhogiddēne.) — Je suis perdu.
ನನಗ್ ಬಹಳ ಬೇಸರ’ಆಗಿದೆ. (Nanag bahaḷa bēsara’āgide.) — Je suis très fatigué.
ನಾನು ಅಸ್ವಸ್ಥನಾಗಿದ್ದೇನೆ. (Nānu asvasthanāgiddēne.) — Je suis malade.
ನಾನು ನಿನ್ನೆಯಿಂದ ಅನಾರೋಗ್ಯದಿಂದ ಬಳಲುತ್ತಿದ್ದೇನೆ. (Nānu ninneyinda anārōgyadinda baḷaluttiddēne.) — Je suis malade depuis hier.
ಮ್ಯೂಸಿಯಂ / ವಿಮಾನ ನಿಲ್ದಾಣ / ರಸ್ತೆ / ರೆಸ್ಟೋರೆಂಟ್ /ಹೋಟೆಲ್ / ಹಿಂದೂ ದೇವಾಲಯ ಎಲ್ಲಿದೆ? (Myūsiyaṁ / vimāna nildāṇa / raste / resṭōreṇṭ / hōṭel / hindū dēvālaya ellide?) — Où est le musée/aéroport/rue/restaurant/temple hindou?
ನಾನು ಬೆಂಗಳೂರಿಗೆ ಹೋಗುತ್ತೇನೆ. (Nānu beṅgaḷūrige hōguttēne.) — Je vais àBengaluru.
ನಾನು ಬೆಂಗಳೂರಿಗೆ ಹೋಗಬೇಕೆಂದಿದ್ದೇನೆ. (Nānu beṅgaḷūrige hōgabēkendiddēne.) — Je veux aller àBengaluru.
ನಾನು ಕೆನಡಿಯನ್ / ಫ್ರೆಂಚ್ / ಅಮೇರಿಕನ್ / ಬೆಲ್ಜಿಯನ್ /ಸ್ವಿಜ್ ಪ್ರಜೆ. (Nānu kenaḍiyan / phren̄c / amērikan / beljiyan / svij praje.) — Je suis un citoyen canadien/français/américain/belge/suisse.