Détail de laCarte de Tartarie (1706), de Guillaume de L’Isle, montrant lePays des Calmoucs ; le « duché de Bulgar » en haut à gauche fait référence à laBulgarie de la Volga.Kalmouk, parIlia Répine.
En1616, mécontents du contrôle de l'alliance par les Choros, la plupart des Torgouts et une partie des Dörbets migrent vers l'ouest. Ils s'installent alors dans le bassin de laVolga.
En1771, certains entreprennent un retour vers leurs territoires ancestraux. Ceux qui atteignent laChine rejoignent ainsi les autres Oïrats. Ceux qui restent dans la région de lamer Caspienne se désignent alors sous le nom deKalmyks (littéralement « ceux qui sont restés »)[5]. Les Kalmouks, soumis auxTsars puis au régime soviétique, se sédentarisent lentement tout en entretenant leur culture et leur langue. Ceux de l'Oural se fondent parmi lesBaşkört et lesTatars, et ceux de l'Altaï parmi lesKirghizes.
Désormais, les Kalmouks peuvent être divisés en trois sous-groupes ethniques : les Torgouts et les Dörbets bouddhistes, et les Bouzaves devenuschrétiens orthodoxes.
Parmi les Kalmouks vivant hors de Russie, quelques dizaines de milliers ont aujourd'hui la nationalité française.Jean Djorkaeff, père deYouri Djorkaeff, est d'origine kalmouke. D'autres ont gagné lesÉtats-Unis. Enfin, une minorité kalmouke convertie à l'islam vit auKirghizistan.
Christoph Pan, Beate Sibylle Pfeil, Michael Geistlinger,National Minorities In Europe, Purdue University Press, 2004(ISBN978-3700314431) : « The Peoples of Europe by Demographic Size », table 1,p. 11f.