Fondé en1923 sous l'appellation FC Winterslag, le club, porteur dumatricule322, fusionne en1988 avec leWaterschei Thor pour former l'entité actuelle. Ses couleurs principales sont le bleu et le blanc.
Le club évolue lors de lasaison 2024-2025 enJupiler Pro League, premier niveau dufootball belge. C'est sa 82e saison en séries nationales et sa 43e parmi l'élite. Le budget du club est de 24 millions d'euros par saison[3].
Le club est dirigé par Herbert Houben, plus jeune président de première division, depuis le[4].
Le KRC Genk reçoit ses adversaires dans l'ancien stade de Waterschei, totalement rénové et qui porte le nom commercial deCegeka Arena[5] depuis2016. Il peut accueillir jusqu'à 23 718 personnes.
L'histoire du K. RC Genk est indissociable de celle des deux clubs qui le constituèrent en 1988. Dès leurs origines, Winterslag et Waterschei furent étroitement liés à l'industrie minière[6] duLimbourg.
Le FC Winterslag vit le jour àWinterslag, en 1923. Rapidement, l'entité s'affilia à l'URBSFA.
Ayant choisi les couleurs Rouge et Noir, le club évolua au Noordlaanstadion (il fut démoli en 2002), où plus d'une équipe vint se briser les dents contre lesVieze Mannen (les Vilains gaillards), surnom longtemps porté par les joueurs locaux. Le club se vit attribuer le matricule 322 en décembre 1926.
Winterslag n'accéda aux séries nationales qu'en 1941 et y resta jusqu'en 1960. Winterslag était alors le12e club de laProvince du Limbourg à accéder au séries nationales. De 1947 à 1950, le club joua enDivision 1, à cette époque équivalente de la D2. Reconnu "Société Royale", le, le club change sa dénomination enKoninklijke Winterslag FC, le. Après un rapide aller/retour vers la P1 limbourgeoise, le club remonte en vue de lasaison 1961-1962 et ne quitta plus jamais la nationale depuis.
LesVieze Mannen retrouvèrent le deuxième niveau national en 1971. Depuis lors, le matricule 322 ne joua jamais plus jamais en dessous des deux plus hautes divisions nationales belges. En 1974, le K. FC Winterslag fit sa toute première apparition parmi l'élite nationale, devenueDivision 1. Celle-ci passait à 20 clubs à la suite de la création de la Ligue professionnelle. Quatre clubs de D2 furent promus ainsi que deux clubs issus d'un Tour final comprenant les deux derniers classés de D1. Winterslag gagna sa place dans la plus haute division en terminant deuxième derrière leK. Lierse SV (qui assurait son maintien). Relégué après une saison, le club remonta dans la plus haute division en 1976 et y séjourna jusqu'en 1983.
Terminant cinquième duchampionnat 1980-1981, le K. FC Winterslag gagna le droit de participer à laCoupe de l'UEFA. Sur la scène européenne, Winterslag étonna la Belgique en éliminantBryne FK mais surtoutArsenal. Vainqueur (1-0) au Nordlaanstadion, Winterlsag s'inclina (2-1) àHighbury. Grâce au but inscrit en déplacement, lesVieze Mannen boutèrent lesGunners hors de la Coupe d'Europe. Au tour suivant,Dundee United mit fin à la belle aventure avec un 5-0 auTannadice Park.
Ce club est fondé, àWaterschei, en 1919 par des ouvriers mineurs. Les lettres « THOR » n'avaient aucun rapport avec la divinité scandinave, mais signifiaient Tot Herstellen Onze Rechten (littéralementJusqu'à la Réhabilitation de nos Droits). C'était un message de revendication vis-à-vis du patronat de l'époque, peu soucieux des droits des travailleurs. Le club ne s'affilia à l'URBSFA qu'en 1925.
En décembre 1926,Waterschei se vit attribuer le matricule 553. Il devint le septième club de laProvince de Limbourg à accéder aux séries nationales en 1932. En 1982, le club est éclaboussé par l'affaire Standard-Waterschei fait référence à une affaire de corruption de joueurs de football dans le but d'assurer auStandard de Liège son titre dechampion de Belgique. Jusqu'à sa disparition en 1988, lors de la fusion créant le K. RC Genk, le matricule 553 ne quitta jamais plus la D1, soit une présence de 53 saisons consécutives.
L'été 1988 limbourgeois fut donc celui de la renaissance. Par souci de prévenir les susceptibilités, la direction du club fusionné décida de ne conserver aucune des teintes des anciens clubs. Le K. FC Genk se choisit les couleurs bleues et blanches. Les deux premières saisons suivant la fusion, le Racing de Genk joua au Nordlaanstadion, le temps que le stade André Dumont soit doté d'une toute nouvelle tribune principale.
L'entrée en matière du K. RC Genk fut plus délicate. Au terme de sa première saison, en1988-1989, le club fusionné fut relégué. La saison suivante, le matricule 322 remporta le tour final de D2 et réintégra l'élite, où il séjourna quatre saisons avant d'être une nouvelle fois dégradé.
En 1990, le « Racing » avait déménagé vers Waterschei et le stade André Dumont fut rebaptisé stade Thyl Gheyselinck en 1992. Cela provoqua une polémique. Gheyselinck avait été un des maîtres d'œuvre de la fusion. Mais bien plus tôt, il avait été un des décisionnaires amenant le démantèlement et la fermeture des mines duLimbourg. Le public, composé d'anciens mineurs ou de leur famille, n'apprécia pas. En 1999, après quelques années de polémiques et de querelles, la direction genkoise rebaptisa son stade Fenixstadion.
Ce fut à partir de ce moment que le K. RC Genk accumula les trophées en l'espace de quelques saisons : d'abord laCoupe de Belgique 1998, ensuite le bonheur suprême avec le titre national1999. Pour la première fois un club limbourgeois était sacré champion de Belgique. Par la suite, Genk empocha encore laCoupe de Belgique 2000, et un nouveau titre national en2002.
Après des débuts européens en 1998, le matricule 322 connut une grosse déception avec une élimination en phase préliminaire de laLigue des champions 1999-2000 par leNK Maribor. En 2002-2003, Genk participe à la phase de groupe de laLigue des champions. Il fut éliminé après deux défaites et quatre partages.
Après un début de saison performante et en s'appuyant sur le duo d'attaquantsJelle Vossen etMarvin Ogunjimi, le K. RC Genk boucla le premier tour du championnat2010-2011 à la première place. À la trêve, le Racing Genk se classe deuxième, à six points du RSC Anderlecht, avec un match de moins. Après les 30 matches de la phase classique, le club est deuxième, à deux points d'Anderlecht, écart ramené à un point à la suite de la division des points par deux pour entamer les playoffs. Genk prend la tête de ces playoffs dès la première journée grâce à la victoire duStandard de Liège à Anderlecht, et ne la laissera aux Mauves et Blancs que l'espace d'une journée.
Le, pour la dernière journée du championnat, Genk reçoit le Standard dans un match décisif pour le titre. Les deux équipes sont à égalité, mais le Standard ayant un nombre de points impair à la fin de la phase classique du championnat, a bénéficié de l'arrondi supérieur lors de la division des points. Si les deux équipes finissent ex aequo, c'est donc Genk qui remportera le titre. Après un match tendu, marqué par la sévère blessure du médian liégeoisMehdi Carcela, le score final de 1-1 permet aux joueurs limbourgeois de fêter le troisième titre de leur histoire.
En, le club annonce, pour la saison 2011-2012, un bénéfice record de 28 millions d'euros[7]. Ce bénéfice considérable provient de la participation du club à la lucrativeLigue des champions durant ladite saison, et d'autre part de la vente auChelsea FC de joueurs de talent commeKevin De Bruyne etThibaut Courtois, tous deux pour près de 9 millions[8],[9] de livres sterling. La direction décide d'en faire profiter ses supporteurs en accordant une diminution de 30 à 50 % du prix des abonnements pour lasaison 2013-2014[10]. Les dirigeants souhaitent de la sorte marquer leur soutien à la région, durement touchée économiquement par la fermeture de l'usineFord deGenk en octobre de la même année[11].
Seize joueurs ont porté le maillot de l'équipe de Belgique alors qu'ils évoluaient au KRC Genk, pour un total de 97 sélections. Le premier d'entre eux est le milieu de terrainPhilippe Clement en 1998. Il totalise trente-huit sélections durant sa carrière, dont trois honorées lors de son unique saison au club. Le joueur qui totalise le plus de sélections en évoluant au KRC Genk est l'attaquantWesley Sonck, avec dix-sept sélections. Suivent dans ce classement le milieu de terrainMarc Hendrikx, avec quinze matchs et l'attaquantKevin Vandenbergh, avec treize sélections.
La plupart des joueurs concernés sont sélectionnés dans les années 1990 et 2000 à cause de la fusion récente du club.
Le tableau suivant donne la liste actualisée au des joueurs du KRC Genk en équipe de Belgique, le nombre de sélections et la période correspondante, ainsi que le nombre total de sélections en incluant les périodes où le joueur était dans un autre club de football.
Avec un budget annuel tournant aux alentours des 25 millions d'euros, selon que le Racing participe ou non à une Coupe d'Europe, le KRC Genk est, à l'instar du football belge, un petit poucet au niveau européen. Ce budget est augmenté chaque année, notamment grâce à l'apport des droits télés, passés en 2005 de 15 millions à 36 millions d'euros par saison pour l'ensemble du football belge[14].
De plus, l'augmentation des affluences au stade contribue également à la bonne santé financière du KRC Genk.
Lors de la saison 2014-2015, le budget du KRC Genk est de 25 millions d'euros. Avec son budget, le Racing fait partie des cinq plus gros budgets de Belgique.
↑Ce fut en 1901, qu'André Dumont (professeur de Géologie et de Minage à l'Université Catholique de Louvain) confirma l'existence du gisement houiller deCampine. La « Société Anonyme Dumont », fondée par A. Dumont, se vit octroyer neuf concessions d'exploitation. De nos jours, on trouve encore trace de nombreux vestiges variés (friches industrielles, écoles, corons…) portant le nom du scientifique et industriel liégeois. Le stadeWaterschei était d'ailleurs leAndré Dumontstadion.
↑a etbSeule lanationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
↑a etbSeule la sélection la plus importante est indiquée.
Cette palette reprend UNIQUEMENT les clubs de football de la province ayant évolué en nationales. LeB à côté du nom d'un club indique l'équipe réserve de celui-ci.