Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

KDE

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirKDE (homonymie).

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecPlasma (KDE).

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne s'appuie pas, ou pas assez, sur des sourcessecondaires ou tertiaires().

L'article peut contenir des analyses et interprétations inexactes ou inédites de sources primaires. Pour améliorer lavérifiabilité de l'article ainsi queson intérêt encyclopédique, il est nécessaire, quand dessources primaires sont citées, de les associer à des analyses faites par des sources secondaires.
KDE
Description de l'image KDE logo.svg.
Description de cette image, également commentée ci-après
KDE Plasma 6.3
Informations
CréateurProjet KDE
Première version[1]
Dernière version6.4[2] ()
Version avancée24.02 Alpha (Gear) ()[3]
6.1 (Frameworks)[3]Voir et modifier les données sur Wikidata
Écrit enC++Voir et modifier les données sur Wikidata
EnvironnementMulti-plateforme[4] (GNU/Linux,BSD,Solaris et autres versions d'UNIX,Windows (depuis la version 4),Mac OS X (depuis la version 4))
LanguesMultilingue
TypeEnvironnement de bureau
LicenceGNU GPL
Site webkde.orgVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier -modifier le code -voir Wikidata(aide)

KDE est un projet delogiciel libre historiquement centré autour d'unenvironnement de bureau pour systèmesUNIX. Le projet a évolué en un ensemble deprogrammes :

L'ensemble est utilisé principalement avec lessystèmes d'exploitationGNU/Linux etBSD. Le projet est également disponible avec un support variable, mais croissant[réf. souhaitée], sous :Mac OS X, quelques autres UNIX (Solaris notamment), ainsi queWindows. Pour sa version 4, l'équipe KDE propose sa version pour Windowsvia un simple installeur. Lesexécutables Windows et Plasma devraient donc pouvoir s'ouvrir sur cette plateforme.

KDE est inclus dans la plupart desdistributionsGNU/Linux populaires. Il est l’environnement de bureau par défaut de certaines commeopenSUSE,Mageia ou encoreKaspersky Rescue Disk. D'origine allemande (mais ses développeurs sont actuellement répartis sur tout le globe), KDE est traduit en plus de 100 langues.

KDE est avecGNOME la principale alternative libre et grand public aux interfaces des systèmes d'exploitation plus répandus (c'est-à-direWindows etMac OS X). Ses logiciels sont généralement publiés sous la licenceGNU GPL, et ses bibliothèques sous laGNU LGPL.

Lamascotte du projet est un dragon vert appelé Konqi.

Origine du nom

[modifier |modifier le code]

KDE était le sigle de « K Desktop Environment » (« Environnement de bureau K »), leK n'ayant pas vraiment de signification. Aux débuts de KDE, le mot « Kool » a été utilisé, mais les développeurs du projet ont renoncé à ce mot. Ils se sont alors contentés de remarquer que dans l'alphabet latin, le K est voisin duL deLinux. Ce nom évoqueCDE (pourCommon Desktop Environment), l'environnement graphique très répandu sur les machines Unix des années 1990. Finalement, la communauté KDE annonce en 2009 que ce terme ne recouvre plus de signification particulière. L'explication donnée est que qualifier KDE d'environnement de bureau est ambigu, obsolète, voire source de confusion : KDE est devenu unécosystème complet bien au-delà d'un environnement de bureau, et pouvant s'exécuter sur de nombreuses plateformes y compris mobiles.

Histoire

[modifier |modifier le code]
Capture d'écran de KDE 5.5.3 avecKonqueror, un navigateur Web et gestionnaire de fichiers (en bas à droite), Amarok, un lecteur de musique (en haut à gauche).

Le projet KDE a été lancé en octobre1996 parMatthias Ettrich, qui souhaitait offrir aux utilisateurs de systèmes Unix une interface unifiée, gommant les différences entre les nombreuses boîtes à outils graphiques en usage sous le systèmeX Window. Le choix de la bibliothèqueQt, qui à l'époque n'était pas libre, et dans une moindre mesure l'importance du langageC++ dans le développement de KDE, ont conduit à la création du projet concurrentGNOME en août 1997.

L'année suivante, KDE 1.0 est sorti. Cette version contenait unebarre des tâches intégrant un lanceur d'applications, un bureau sur lequel déposer des icônes, le gestionnaire de fichiersKfm et un grand nombre d'utilitaires. KDE 2.0, sorti en 2000, a été l'occasion d'une réécriture presque complète. Cette version introduisait leshell graphiqueKonqueror, et plusieurs technologies destinées à intégrer les applications entre elles, à commencer par KParts etDCOP. La barre des tâches a également été remplacée par le tableau de bord, oukicker, offrant davantage de fonctionnalités.

La version 3.0, publiée en 2002, est une évolution de KDE 2. KDE 3.4, sorti en, poursuit le développement en apportant son lot de corrections de bogues et d'améliorations à tous les niveaux, telles qu'une meilleure prise en charge des différentes versions deCSS parKHTML, de l'accessibilité notammentvia KTTS pour lasynthèse vocale (KTTS est un sous-système de conversion en paroles) ou encore le début de l'utilisation deHAL (couche d'abstraction matérielle) etDBUS pour suivre les recommandations defreedesktop.org.

KDE 4, utilisantQt 4, proposait une refonte du systèmemultimédia, de la gestion des périphériques, de l'interface graphique et de plusieurs autres composants majeurs.

Historique des versions majeures

[modifier |modifier le code]

Cette section ne s'appuie pas, ou pas assez, sur dessources secondaires ou tertiaires indépendantes du sujet. Le texte peut contenir des analyses inexactes ou inédites de sources primaires.
Pour l'améliorer,ajoutez-en, ou placez des modèles{{Source secondaire souhaitée}} ou{{Source secondaire nécessaire}} sur les passages mal sourcés.(décembre 2023)

La publication du manifeste deMatthias Ettrich en marque le point de départ du projet, qui se réalise début, avec la version 1 de KDE, composée d'unéditeur de texte, d'ungestionnaire de fenêtres, d'un explorateur de fichiers, etc. et bien sûr d'un émulateur de terminal pour accéder auShell.

Année de publicationKDEQtNouveautés
12 juillet 19981.0Initialisation, contient une base : le projet comporte un éditeur de texte, un terminal, un gestionnaire de fenêtres, un explorateur de fichiers
1.11.4
2.0
2.22.2Implémentation d'un explorateur de fichier, qui a induit une refonte en profondeur de l'architecture de communication des processus inter et extra (X11,kernel...) avec l'ajout de KIO, KParts,DCOP, aRts et surtoutKonqueror navigateur internet et afficheur universel.

note: les applications restent basiques et avec des bugs.

3 avril 20023.03.0Amélioration progressive de l'ergonomie et de la simplicité.

Ajout de nombreuses applications.

3.1 - 3.53.1-3.3
11 janvier 20084.04.3Version majeure avec portage sur Qt4 des applications ouvrant des possibilités d'un cross plateforme sous lenom KDE SC
15 juillet 20145.0KDE SC et KDE sont réorganisés en3 entités : KDE Frameworks 5, KDE Plasma 5 et KDE Applications, qui ont un cycle de vie pas totalement lié.
11 février 20205.18introduction de Plasma 5.18 LTS.
8 février 20225.24Introduction de Plasma 5.24 LTS
14 février 20235.27Introduction de Plasma 5.27 LTS, la dernière version de Plasma 5 avant l'arrivée de Plasma 6.
28 février 20246.06.6Introduction de Plasma 6 LTS, avec Qt 6 et l'intégration complète deWayland[5].

Captures d’écran de l’évolution de KDE

[modifier |modifier le code]
  • KDE 1.0 1998
    KDE 1.0 1998
  • KDE 2.0 (2000)
    KDE 2.0 (2000)
  • KDE 3.0 (2002)
    KDE 3.0 (2002)
  • KDE 3.5 (2008)
    KDE 3.5 (2008)
  • KDE 4.0 (2008)
    KDE 4.0 (2008)
  • KDE 4.8 (2012)
    KDE 4.8 (2012)
  • KDE Plasma 5.0 (2014)
    KDE Plasma 5.0 (2014)
  • KDE Plasma 5.16 (2019)
    KDE Plasma 5.16 (2019)
  • KDE Plasma 6 (2024)
    KDE Plasma 6 (2024)

KDE SC4

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :KDE Software Compilation 4.

KDE 4.0 est sorti le. Cette nouvelle version majeure est l'occasion de changements importants[6], comme :

  • le passage àQt 4, plus rapide, moins gourmand en mémoire, avec des capacités graphiques largement améliorées grâce à son nouveau moteur de rendu,Arthur ;
  • la refonte deKicker (le tableau de bord de KDE),KDesktop (l'application qui gère lefond d'écran) et de SuperKaramba (une application permettant d'utiliser le fond d'écran pour afficher des mini-programmes pouvant donner la météo, le nombre de courriels non lus, la liste de contacts connectés, etc.) dans une seule et unique application :Plasma ;
  • création deNEPOMUK, un système permettant de créer et d'indexer des relations entre les objets. Concrètement, ce système permet de savoir qu'une image a été téléchargée de l'article KDE deWikipédia puis envoyée par courriel à un contact. De plus, Tenor permettra la recherche rapide de fichiers, à l'instar duSpotlight d'Apple ;
  • un nouveau thème d'icônes par défaut nomméOxygen (des icônes plus « rafraîchissantes » );
  • L'intégration d'effets visuels, regroupés sous le nom de Coolness ;
  • un travail sur l'ergonomie de KDE ;
  • intégration d'une nouvelle interface d'abstraction entre les applications et les moteurs multimédias (GStreamer, aRts,Xine, etc.) avec le projet Phonon ;
  • le projet Solid, pour une meilleure intégration du matériel.

Les versions mineures suivantesont depuis permis à KDE4 de devenir mature et son utilisation est recommandée par ses développeurs[non neutre] pour tous les utilisateurs finaux depuis la version 4.2[source secondaire souhaitée].

Nouvelle organisation des projets KDE

[modifier |modifier le code]

En, KDE redéfinit ses projets ainsi :

  • Plasma, l'environnement de bureau ;
    • Avec un numéro de version 5.X, une sortie est prévue tous les 3 mois.
  • KDE Applications, l'ensemble complet d'applications ;
    • Avec un numéro de version année.mois (par exemple 15.04 pour), une sortie est prévue tous les 4 mois.
  • KDE Framework, lesbibliothèques etAPI fournissant une couche d'abstraction logiciellemultiplate-forme.
    • Avec un numéro de version 5.X, une sortie est prévue par mois.

Le terme KDE définit maintenant la communauté.

Applications KDE

[modifier |modifier le code]

Toute application provenant deGNOME (commeGIMP ouInkscape) ou de tierce partie (commeMozilla Firefox,LibreOffice ouÉclipse) peut être utilisée sous KDE. Mais la richesse de KDE est la profusion d'applications qui ont été écrites spécialement pour lui, et sont donc particulièrement bien intégrées et légères lorsqu'elles sont utilisées sous KDE (respect des conventions et des particularités de cet environnement et réutilisation des bibliothèques et autres composants déjà présents en mémoire).

Gestionnaire d'informations personnelles (PIM)

[modifier |modifier le code]
Kontact : courriel, calendrier, notes…

Legestionnaire d'informations personnelles, client de courrier électronique, forums de discussion, lecteur RSS…, nommé Kontact, contient :

Autres applications

[modifier |modifier le code]

Suite Calligra

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Calligra Suite etKOffice.

La suiteCalligra (2010-),dérivée deKOffice (2000-2011), est le sous-projet le plus important de KDE. Il s'agit d'unesuite bureautique composée de nombreux composants, parmi lesquels figurent untraitement de texte (Words - anciennement KWord), un logiciel de traitement d'image (Krita) et un logiciel gérant des bases de données (Kexi). Chaque composant est utilisable également en tant qu'application indépendante.

Produire et faire utiliser unesuite bureautique est une tâche extrêmement difficile, surtout pour un projet commeCalligra disposant de ressources financières et humaines très limitées.Le secteur de la bureautique est principalement occupé par deuxpoids lourds :

La version 2 deKOffice ne dispose pas des mêmes fonctionnalités que ces deux suites logicielles. Pour néanmoins trouver sa niche d'utilisation, le projet KOffice a poursuivi à partir de 2005 la stratégie suivante :

  • Mettre en avant l'intégration avec son environnement de prédilection KDE où il ne peut être concurrencé. En tant que vraie application KDE, toute application Calligra apporte à l'utilisateur de KDE les bénéfices suivants : standardisation des comportements, des menus, des icônes, des raccourcis claviers ; transparence réseau grâce à la technologie KIO ; intégration avec d'autres applications notammentKonqueror grâce à la technologie KParts ; légèreté du fait de la réutilisation des bibliothèques de KDE. Toutefois, un projet travaille sur l'intégration deLibreOffice dans KDE ;
  • Parier sur le succès d'OpenDocument. SiMicrosoft Office domine le secteur bureautique, c'est aussi du fait de l'omniprésence de ses différentsformats de fichierpropriétaires de cette suite qui renforce son monopole et réciproquement (voirExternalité positive). Calligra n'a pas comme LibreOffice de support quasi complet des formats Microsoft (.doc, .xls, .ppt, etc.), et a utilisé son propre format de fichier ouvert. Pour rompre cet isolement, Calligra a donc adopté le format OpenDocument. En étant la première suite juste avant OpenOffice.org à annoncer un support (variable suivant les composants) de ce format, Calligra lui permet d'être plus que simplement le format d'OpenOffice (tout standard doit faire l'objet d'au moins deux implémentations distinctes) et pourra profiter d'un éventuel succès d'OpenOffice.org notamment sousMicrosoft Windows ;
  • Innover en matière d'ergonomie. Peu connu par rapport aux deux mastodontes plus complets et utilisés, Calligra ne pourra trouver son public que s'il simplifie la vie de ses utilisateurs[non neutre], notamment pour les tâches simples et pour les grands documents. Le projet KOffice a donc organisé un concours qui s'est terminé début 2006.

Architecture logicielle

[modifier |modifier le code]

Le travail accompli sur KDE peut se mesurer en quelques chiffres :

  • Le référentielSVN du code source de KDE contient actuellement (2009) plus de 4 millions delignes de code[7] (pour comparaison, lenoyau Linux 2.6 contient environ 13,5 millions de lignes de code[8]) ;
  • Plus de 800 contributeurs aident au développement de KDE[source secondaire souhaitée] ;
  • L'équipe de traduction à elle seule est constituée d'environ 300 personnes ;
  • KDE a plus de 17 miroirs web officiels dans plus de 12 pays[9][source insuffisante] ;
  • KDE a plus de 106 miroirs FTP officiels dans plus de 39 pays[9].

Un projet commeOpenOffice.org,équivalent à un seul sous-projet de KDE (KOffice) est à lui tout seul légèrement plus gros en nombre de lignes de code. L'explication avancée par le projet KDE est une architecture bien pensée, un aspect rarement remarqué par les utilisateurs, mais qui rend les développeurs productifs. Cette architecture se décompose en plusieurs sous-systèmes :

  • à la base, la bibliothèque libreQt produite et supportée par l'entrepriseNokia ;
  • KDEBase est l'ensemble de base debibliothèques et d'applications pour obtenir unenvironnement de bureau KDE minimal et fonctionnel. En particulier, cepaquet contient les logiciels formant le bureau KDE, commeKicker,KDesktop,KControl,Konqueror et Konsole.
  • Kde-i18n est un paquet de traduction pour les applications de KDE.
  • KIO, une technologie d'abstraction des entrées-sorties. Elle permet à Konqueror et aux autres applications KDE d'accéder à des systèmes de fichiers réseaux (parSSH par exemple), aux périphériquesBluetooth, auxfichiers compressés, etc. sans que ces applications aient à remarquer qu'il ne s'agit pas de fichiersnormaux. Les utilisations sont nombreuses, soit par les applications de manière interne, soit par l'utilisateur[10] ;
  • KParts : un système permettant de créer et de réutiliser des composants logiciels ;
  • DCOP (pourDesktop Communication Protocol) s'occupe des communications entre programmes KDE. L'utilisateur avancé désirant s'éviter des manipulations répétitives peut aussi s'en servir pour piloter n'importe quelle application[11]. DCOP est remplacé parD-Bus dans KDE 4 ;
  • Kiosk : système utile dans un environnement contrôlé, permettant de désactiver à volonté certaines fonctionnalités de KDE ;
  • KHTML : unmoteur de rendu HTML, principalement utilisée par leNavigateur webKonqueror, mais n'importe quelle application peut s'en servir à l'exemple d'Amarok qui s'en sert pour afficher les notices bibliographiques de Wikipédia. Une version dérivée de KHTML, connue sous le nom deWebKit, est également utilisée parApple pour son navigateurSafari et par Google pour les navigateurs Chrome et Chromium. KDE (depuis 4.4) et Qt (depuis 4.4) offrent aussi la possibilité d'utiliser WebKit comme remplacement à KHTML;
  • KConfigXT : produit à partir d'un fichier XML le code source s'occupant de gérer les configurations de l'application, notamment son interaction avec sa boîte de configuration ;
  • XML GUI : permet la définition d'éléments de l'interface (menus, boîte de dialogues) dans un fichier XML ;
  • Ktts (text-to-speech) : synthèse vocale ;
  • aRts : plate-forme multimédia et serveur de sons, remplacée par Phonon dans KDE 4.

KDE et GNOME

[modifier |modifier le code]

KDE etGNOME

ont une approche différente de ce que doit être unenvironnement de bureau :
  • KDE se veut détaillé et hautement configurable.
  • GNOME se veut épuré et favorable aux utilisateurs novices
[source secondaire souhaitée]

.

De manière à faire cohabiter différents environnements,Freedesktop.org a été créé (en 2000) avec pour objectif d'être une zone informelle de collaboration entre eux (mais ouverte aux autres) et visant à harmoniser l'infrastructure commune comme les raccourcis claviers, la détection du matériel, l'échange de données entre applications (comme avec lecopier-coller,couper-coller etglisser-déposer), etc. C'est ainsi que depuis plusieurs années les applications KDE fonctionnent sous GNOME et inversement. Il reste néanmoins des choix d'ergonomie différents et des fonctionnalités pas toujours correctement intégrées.

Lorsque des programmes de GNOME et KDE sont utilisés de manière simultanée, les deux bibliothèques graphiques sont chargées. Aujourd'hui cela pose rarement un problème en ce qui concerne la mémoire vive, mais nuit à l'efficacité ducache sur lemicroprocesseur.

Anecdote

[modifier |modifier le code]

En 2005,Linus Torvalds fait parler de lui lorsque dans la liste de diffusion de GNOME[12][source insuffisante], il encourage les gens sous GNOME à passer sous KDE. Il écrit dans un autre message que GNOME semble programmé par des « nazis[13] de l'interface »[14][source insuffisante]. Ceci fait suite à une dispute sur l'ajout ou non de fonctions avancées dans le logiciel d'impression de GNOME. Cette attaque n'est pas du goût des responsables de KDE et Aaron Seigo (un important développeur de KDE) appelle au calme en disant qu'il est normal et nécessaire que les deux environnements fassent des choix d'interface différents et que le dénigrement d'un bureau ne contribue pas à renforcer l'autre, mais au contraire, lui nuitvia la polémique que ce genre d'interventions génère inévitablement, alors même que GNOME et KDE ont à travailler ensemble, notamment pour obtenir le soutien des entreprises de développement indépendantes, de meilleurspilotes, l'amélioration deX11 et un Freedesktop plus fonctionnel[15].

Début 2009, peu avant la sortie de KDE 4.2 et sans pour autant revenir sur ses déclarations précédentes,Linus Torvalds annonce utiliser GNOME sur sa distribution personnelle (Fedora)[16]. La raison de ce changement, pour cet utilisateur habitué à KDE, a été la sortie de KDE 4 qui est, selon lui, un désastre dans l'état actuel des choses. Il a cependant envisagé de tester à nouveau KDE quelques mois plus tard afin de voir les progrès réalisés. La rupture entre KDE 3 et 4, bien que compréhensible (nécessité de remplacer à terme desicônes statiques par deswidgets dynamiques), a été menée, toujours selon lui, de manière trop abrupte et maladroite, là où les développeurs de GNOME en auraient discuté plus ouvertement, et auraient probablement revu leur copie.

Distribution

[modifier |modifier le code]

KDE est l'un des environnements de bureau libres les plus utilisés[source secondaire nécessaire]. Il est notamment l'environnement par défaut desdistributions LinuxKubuntu,Mageia,openSUSE,Chakra Linux etCalculate Linux.

Voir la catégorie :Distribution Linux proposant KDE.

Il est également possible d'installer KDE surWindows etMac OS X.

Fonction cachée oueaster egg

[modifier |modifier le code]

Il faut taper (Alt + F2), puis taper « life ». Il est alors indiqué « =42 » qui est la réponse àla Grande Question sur la vie, l'univers et le reste[pertinence contestée].

Neon (KDE)

[modifier |modifier le code]
KDE Neon avec Plasma 6.

KDE neon (en) est une distribution Linux qui intègre les versions des plus récentes de KDE Plasma, proposant aussi une branche contenant les versions qui ne sont pas encore stabilisées.

Neon (KDE) a débuté comme un ensemble de paquets regroupés autour d'Ubuntu,Plasma etWayland dans le cadre des projets KDE[17]. Bien que ses créateurs se défendent de le présenter commedistribution Linux, on peut l'installer exactement comme si c'en était une. En, la version en cours est la 5.7[18].PC World fournit sur elle en 2016 un avis très favorable[19].

Konqi

[modifier |modifier le code]
Konqi, la mascotte de KDE

Konqi est un petitdragon vert,mascotte du projet KDE. Son nom a été choisi d'aprèsKonqueror, lenavigateur web etgestionnaire de fichiers du projet KDE. La première version a été créée en 1999 par Stefan Spatz et la version actuelle a été créée parTyson Tan (en) (钛山).

Dans la version de Stefan Spatz, Konqi est dragon vertrendu en 3D. Il ne porte rien d'autre qu'unbandana rouge autour ducou, sur lequel est inscrite la lettre K encapitale blanche. Dans la version plus actuelle, Konqi est dessiné en 2D avec un style épuré.

Konqi est apparu dans lesversions 3.x de KDE. Ainsi, il était notamment présent sur lesplash screen de la version 3.0 beta.

Toutefois, bien que la mascotte des versions 2.x fût unsorcier appelé Kandalf, Konqi s'y manifestait déjà dans lesboîtes de dialogue signalant qu'uneapplication avaitplanté.

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. [1]
  2. [2]
  3. a etb« https://kde.org/announcements/ »
  4. Brève sur linuxfr.org
  5. « La méga-publication de KDE 6 », surCommunauté KDE,(consulté le)
  6. (en)La liste détaillée des objectifs de KDE4 est disponible ici
  7. (en) Cornelius Schumacher,4,273,291 lines of code, 11 octobre 2009
  8. (en) « What's new in 2.6.36 », surh-online.com,(consulté le)
  9. a etb(fr)KDE (faits et chiffres)
  10. « Modules d'entrées-sorties », surKDE.org(consulté le)
  11. « Présentation de DCOP », surLea-Linux.org,(consulté le)
  12. Linus Torvalds, « [Usability] Re: [Desktop_architects] Printing dialog and GNOME »,(consulté le)
  13. Le termenazi est utilisé de manière plus générique aux États-Unis où il n'a pas le même poids qu'en Europe ; il faut donc le considérer dans le cas présent comme un synonyme d'intégriste.
  14. Linus Torvalds, « [Usability] Re: [Desktop_architects] Printing dialog and GNOME »,(consulté le)
  15. (en) Aaron Seigo, « [Desktop_architects] Printing dialog and GNOME »,(consulté le)
  16. (en)Rodney Gedda, « Computerworld - Open source identity: Linux founder Linus Torvalds »,(consulté le)
  17. Page du projet Neon sur le site officiel de KDE
  18. KDE Neon, Wayland et Qt 5.7
  19. (en) « KDE Neon offers the latest and greatest KDE software on a stable Ubuntu base », surPCWorld(consulté le).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Versions
Composants du bureau
Applications
Composants de l'environnement
Modules
Communauté
v ·m
Environnements de bureau
Basé surGTK
Basé surQt
Autre
Gestionnaires de fenêtres
Systèmes de fenêtrage
v ·m
Éditeurs
Logiciels libres
Logiciels propriétaires
Formats de données
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=KDE&oldid=230768840 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp