| Jumeauville | |||||
Blason | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Île-de-France | ||||
| Département | Yvelines | ||||
| Arrondissement | Mantes-la-Jolie | ||||
| Intercommunalité | Grand Paris Seine et Oise | ||||
| Maire Mandat | Jean-Claude Langlois 2020-2026 | ||||
| Code postal | 78580 | ||||
| Code commune | 78325 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Jumeauvillois | ||||
| Population municipale | 624 hab.(2022 | ||||
| Densité | 80 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 48° 54′ 41″ nord, 1° 47′ 20″ est | ||||
| Altitude | Min. 83 m Max. 139 m | ||||
| Superficie | 7,77 km2 | ||||
| Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
| Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
| Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Bonnières-sur-Seine | ||||
| Législatives | Neuvième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Yvelines Géolocalisation sur la carte :Île-de-France | |||||
| Liens | |||||
| Site web | mairie-jumeauville.fr | ||||
| modifier | |||||
Jumeauville est une petitecommune agricolefrançaise desYvelines (arrondissement deMantes-la-Jolie, régionÎle-de-France).
Ses habitantssont appelés lesJumeauvillois[1].
La commune de Jumeauville se trouve sur le plateau duMantois à mi-distance entreÉpône etThoiry, à 6 km à l'ouest deMaule et à 15 kilomètres environ au sud-est deMantes-la-Jolie.
Le territoire communal s'étend essentiellement sur un plateau (altitude d'environ 125 mètres) voué à la grande culture. Il est traversé par une vallée relativement encaissée (altitude 90 m) orientée sud-est - nord-ouest dans laquelle le village est blotti et dont n'émerge que le clocher de l'église. Ce vallon se poursuit vers le nord-ouest vers Senneville où prend naissance le ru du même nom.
Les communes limitrophes en sontÉpône au nord-est,Maule à l'est,Andelu au sud-est,Goupillières au sud,Hargeville au sud-ouest,Goussonville à l'ouest etMézières-sur-Seine au nord.
Le territoire est essentiellement rural (94 %[2]) et peu boisé (environ 10 % de la surface en bois, dans la pointe nord de la commune. L'habitat est entièrement groupé dans le bourg, à l'exception de la ferme du logis située sur le plateau agricole au sud du village.

Située à l'écart des grands axes, la commune est desservie par laroute départementale 158 qui la relie à la vallée de laMauldre vers l'est etMantes-la-Jolie vers le nord-ouest.
Unsentier de grande randonnée, leGR 26, passe dans les bois dans le nord de la commune.
La commune est desservie par la ligne 45 duréseau de bus du Mantois.
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Île-de-France etClimat des Yvelines.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[3]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[4]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[5] et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[6]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[7],[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 690 mm, avec11,3 jours de précipitations en janvier et7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deMaule à5 km àvol d'oiseau[9], est de11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[10],[11]. La température maximale relevée sur cette station est de43 °C, atteinte le ; la température minimale est de−17,2 °C, atteinte le[Note 1].
Au, Jumeauville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 94,2 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 2,53 % d'espaces ouverts artificialisés et 3,27 % d'espaces construits artificialisés[16].
La plus ancienne mention de Jumeauville estFleomodi Villa vers 825[17], forme qui ne fut pas comprise par certains[18]. Lafricative laryngée sourde du germanique /H/ est tombée à partir duIXe siècle[19]. Les Mérovingiens avaient rendu la spiranteChlotarius >Hlodharius >Lothaire[19]. Postérieurement /H/ a été parfois assimilé à un /F/:Flodoveus > Louis[19]. Donc la première lettre deFleomodi représente cette ancienne fricative. L'évolution des mentions ultérieures suggère une mélecture de la deuxième lettre /L/ à la place d'un /I,J/. Il faut lireFjeomodi villa. L'analyse étymologique deFIemodi villa suggère que ce nom composé du germaniqueFIeomodi et du latjnvilla "domaine", a pu apparaitre à l'époque mérovingienne.
Cette graphie évolua parattraction paronymique (étymologie populaire) enJumelvilla en 1118[20],Willelmus de Jumovilla en 1191[21],Jomevilla vers 1272[22],[23],[24],Jumelvilla en 1351[23], Jumeauville[25],Jumeauvilla vers 1485[23],maistre Iean coruasier, curé de Iumeauuille en 1567[26],Cure de Iumeauuille en 1648[27], Jumeauville vers 1757[28] et 1850[29]
Le premier terme se décompose enGaut "dieu, divinité"[30] etmod, modo "courage, esprit"[30],[31],[32]. D'où la signification possible de Jumeauville " Le domaine de l'Esprit Divin".
L'interprétation paronymiqueJumo >Jumeau a pu donner à croire, à l'existence de deux châteaux et l'opposition de deux villes jumelles.
La seigneurie de Jumeauville fut dans la famille de Landes. Cette famille d'origine génoise s'établit à Paris pour faire la banque en 1348. Maître des monnaies en 1339, receveur de la reine en 1356. Le royaume commence laguerre de Cent Ans et les révoltes populaires. Il faut financer les troupes de guerriers. Sa fortune s'accrut considérablement. Il acquit de Guillaume Mauvoisin la terre deMagnanville, le fief de Beaurepaire (Soindres), près deMantes. Il mourut en 1396, laissant un fils, Bertaud de Landes. Financier lui aussi Maître de la monnaie de Paris en 1386, général maître des Monnaies de France en 1387. Il était décédé en 1398[40].
Le toponymeLe Logis (ferme), qui figure sur une carte de 1764-1774[41], est apparu en ancien français au milieu duXIVe siècle[42], ce qui coïncide avec l'arrivée de la famille de Landes dans la région. Elle a, peut-être, été à l'origine de son établissement, en créant un nouveau fief hors du village, y exerçant certain tribunal comme le lieu-ditLaudience le suggère. Ceci pourrait-être à l'origine de la croyance de l'existence de deux châteaux à Jumeauville, rapporté auXIXe siècle par Cassan[43], renforçant laparonymie duMoyen ÂgeJumelvilla.
Jeanne de Landes, fille du précédent, fut Dame de Jumeauville. Ce qui laisse supposer que cette seigneurie fut achetée par cette riche famille, peut-être pour son mariage. Nous sommes en plein milieu de laguerre de Cent Ans. Le roiCharles V le Sage est mort en 1380 et la guerre civile régna jusqu'en 1429 ruinant les campagnes. Par son mariage elle apportera cette seigneurie à la famille deJean du Pré, marchand épicier, bourgeois de Paris, échevin en 1417 et valet de chambre deJean de France,duc de Berry[40]. En 1447, ils constituèrent une rente de 20 sols parisis auCollège de Cornouailles de Paris[44].
Léonarde du Pré, fille du précédent, Dame de Jumeauville, apporta en douaire cette seigneurie avec son mariage avecGermain Paillart[45].
La famille Paillart était originaire d'Auxerre, oùJean I était bourgeois de cette ville à la fin duXIVe siècle[46],[47]. Il était le beau-frère de l'évêque deNoyon. En septembre 1377 les habitants d'Auxerre lui achetèrent "une queue de vin de pinot pour en faire présent auduc de Bourgogne qui passait dans leur ville[48].
Christophe I, fils du précédent[46]. Il fut employé par le roiLouis XI en diverses affaires importantes à son service. Particulièrementau traité de paix du "Bien Public" en 1465. Il vivait encore en 1470[45].
Germain Paillart (+ vers 1459), fils du précédent[46], est seigneur de Jumeauville par son épouse Léonarde du Pré, Dame de Jumeauville[45], fille de Jean du Pré, bourgeois de Paris, échevin en 1417 et Valet de chambre deJean de France, duc de Berry et de Jeanne de Landes.
Jean III Paillart, fils du précédent[46], conseiller du roi, époux de Gillette Ripault fille d'un conseiller du roi. En mars 1504, c'est peut-être lui ou son fils,sire Jehan Paillart qui participaà l'assemblée faicte au bureau de l'Otel de la Ville (Paris), concernant un don aux frères prêcheurs[49]. Il fut seigneur de Jumeauville jusqu'à sa mort en 1507.
Jehan IV Paillart, fils du précédent[46], seigneur de Jumeauville, en partie, et deGoupillières. Il est l'époux de Jeanne de Vitry, dame deGoupillières. En 1516, la prévôté, terres, héritages, cens, rentes, champarts, justice et autres droits seigneuriaux de Jumeauville appartenant à l'Abbaye de Neauphle sont affermées moyennant120 livres[35],[50].

Jacques I Paillart, fils du précédent, est seigneur de Jumeauville, Douxmesnil (ou du Mesnil), Goupillères. Le lundi 16 août 1537,Maistre Jacques Paillart, seigneur de Jumeauville, fut élu échevin de la ville de Paris[51]. Le 13 septembre 1552, il est nommé gouverneur de l'Hôpital du Saint-Sépulcre-en-Grève[52] :Cejourdhuy, sept heures du matin, Monsr maistreChristophe de Thou,prevost des marchands de la ville de Paris, acompaigné de monsr maistre Jacques Paillart, seigneur de Jumeauville, à présent maistre et gouverneur du Sainct-Esprit en Grêve,et du greffier de la dicte ville, se sont transportez en la place de Grève, le long de la place au charbon, en une maison appartenant au dict. Sainct –Esprit, à laquelle on a de nouvel encommancé faire quelque closture et édifice dessoubz les pilliers qui y sont d’ancienneté, pour héberger et mettre à couvert le peuple, advenans temps de pluyes ou autre divers temps[49]. Et il resta échevin jusqu'à son décès, en 1566[53]. Il était l'époux de Catherine Le Picart.
Jacques II (alias Jean) Paillart, fils du précédent, seigneur de Jumeauville, Goupillères. Le 4 mars 1566, le seigneur de Jumeauville et de Doux-Mesnil, donne à sa fille Catherine qui se marie avec André Le Roux, conseiller du roi, auditeur en la Chambre des Comptes, pour leursépouzailles la somme de5 000 livres tournois[54]. En 1573, le conflit entre le seigneur de Jumeauville et les religieux reprend[50] :Sentence rendue par le prévost de Paris le 10° avril 1573 entre les abbé, religieux et couvent de Neaufle et le seigneur de Jumeauville par laquelle lesdits abbé et religieux ontmain levée (suspension)de la saisie féodale faicte par ledit seigneur de Jumeauville sur les héritages et droicts appartenans audit couvent de Neaufle.Finalement en 1578, le seigneur de Jumeauville estcondamné aux dommages et intérests de ladite saisie féodale envers lesdits abbé et religieux deNeauphle-le-Vieux, liquidés à 6 escus d'or, à laquelle sentence sont attachées trois autres sentences du prévost de Paris pour avoir payement desdits dommages[50]. En 1580, le sieur de Jumeauville obtient 50 voix, la majorité des voix pour être premier échevin, mais le roiHenri III choisit un autre[53]. En 1582, le seigneur de Jumeauville et de Goupillières qui demeurait à Paris rue de la Poterie, paroisse Saint-Merry, passe contrat de mariage avec une riche veuve, Catherine de Reims[55] (ou Rhains, Rennes[56]). En 1583, Jacques Paillard, sieur de Jumeauville, conseiller de Ville, demande et obtient pour son frère, Jean Paillard, sieur de Goupillières, de la survivance de son office de Conseiller de la Ville[53]. Celui-ci sera reçu le 28 janvier 1583[49]. En 1584, Jacques Paillart, seigneur de Jumeauville, conseiller de la ville de Paris est un des six personnes qui portèrent le dais recouvrant le corps du défunt duc d'Anjou fils deCatherine de Médicis[57]. En avril 1587, le sieur de Jumeauville et Goupillières qui demeure toujours à Paris rue de la Porterie, paroisse Saint-Merry vend ses droits de tenure féodale d'un quart du bourg de Beynes àPhilippe Hurault, comte de Cheverny, Chancelier de France, gouverneur et lieutenant général pour les villes et duchés d'Orléans, Chartres, Blaisois, Amboise, Loudunois[58], En 1590, au cours du siège de Paris, le seigneur de Jumeauville se fit rançonner : "des plus grandes et anciennes familles de Paris, fut aussi constitué prisonnier, sans luy avoir trouvé armes et baston, auquel on tira la somme de trois cens escuz et de plusieurs autres clercs du palais furent aussi victimes"[59].
AuXIXe siècle, le préfet Cassan est le seul à rapporter que l'église de Jumeauville aurait été brulée par les Calvinistes en 1585[43].
Au milieu duXVIe siècle la seigneurie de Jumeauville est morcelée par les héritages et les guerres. Roger Fournier est aussi seigneuren partie de Jumeauville à la même date[26]. Mais c'est la famille de Frédet qui réunit les terres de Jumeauville.
Jehan de Frédet, dont la dalle funéraire, repose dans l'église de Jumeauville (+v.1521)[60].
Charles de Frédet, fils du précédent, est "seigneur du Hault Rozay et de Jumeauvilleen partie" en 1556[61]. Il est inhumé dans l'église de Saint-Martin deVillette paroisse dont dépendaitRosay[60].
Claude de Fredet, seigneur de Jumeauville, fils du précédent, passe contrat de mariage avec Madeleine (ou Marg.) Aymery (ou Hemery). En 1565, son père lui fait donation du manoir de la terre et seigneurie de Jumeauville et l'hôtel Dubois, portion des dites terres et seigneuries et portion de la seigneurie du Haut Rosay, le tout situé au bailliage de Mantes[62].
Mery de Frédet, seigneur de Jumeauville, fils du précédent, épouse Françoise Arnoult[60]. Bien que l'Édit de Nantes soit en vigueur, certain demande que l'on déterre les huguenots des cimetières catholiques. C'est le cas à Jumeauville où, en 1606, on demande l'exhumation de Marie Vassal enterrée quatre ou cinq ans auparavant, mais le procureur général demande un esprit de réconciliation, et ne pas troubler l'unité et la paix[63].
Charles II de Frédet (°1624 + 1677), seigneur de Jumeauville, fils du précédent, qui épouse Catherine Bréthet[60].
Charles III de Frédet, seigneur de Jumeauville, fils du précédent, épouse le 23 novembre 1677 Marguerite Barquiller de Heuqueville[60].
René-Charles de Frédet (°1680 + 1767[64]), seigneur de Jumeauville, fils du précédent[60].
Les titres des Frédet passent ensuite aux Hallot de Goussonville[60].
Louis Cochin, au nom de la Congrégation de l'Oratoire, dote d'une rente la fabrique de Jumeauville, 8 juillet 1765[65].

| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Liste des maires avant 1995.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| mars 1995 | 2008 | Pierre Seige[67] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| mars 2008 | en cours | Jean-Claude Langlois[1] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
La commune de Jumeauville appartient aucanton de Bonnières-sur-Seine et est rattachée à lacommunauté urbaineGrand Paris Seine et Oise (GPS&O).
Sur le plan électoral, la commune est rattachée à laneuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines.
Sur le plan judiciaire, Jumeauville fait partie de lajuridiction d’instance deMantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend dutribunal de grande instance ainsi que detribunal de commerce sis àVersailles[68],[69].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[71].
En 2022, la commune comptait 624 habitants[Note 3], en évolution de +2,46 % par rapport à 2016 (Yvelines : +2,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 405 | 396 | 363 | 373 | 393 | 401 | 400 | 413 | 416 |
| 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 433 | 413 | 415 | 1 420 | 416 | 408 | 434 | 381 | 385 |
| 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 355 | 365 | 363 | 331 | 330 | 318 | 299 | 270 | 332 |
| 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 340 | 346 | 354 | 552 | 532 | 554 | 582 | 586 | 597 |
| 2018 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 609 | 624 | - | - | - | - | - | - | - |

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 22,3 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait311 hommes pour298 femmes, soit un taux de 51,07 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,68 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
| Hommes | Classe d’âge | Femmes |
|---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,3 |
4,5 | 75-89 ans | 7,0 |
16,1 | 60-74 ans | 16,8 |
23,5 | 45-59 ans | 23,8 |
17,0 | 30-44 ans | 20,5 |
14,5 | 15-29 ans | 12,8 |
24,4 | 0-14 ans | 18,8 |
| Hommes | Classe d’âge | Femmes |
|---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,4 |
6 | 75-89 ans | 7,8 |
13,5 | 60-74 ans | 14,8 |
20,7 | 45-59 ans | 20,1 |
19,6 | 30-44 ans | 19,9 |
18,5 | 15-29 ans | 16,8 |
21,2 | 0-14 ans | 19,2 |
Commune essentiellementagricole : grande culture de céréales (blé, maïs) et protéagineux (tournesol, pois, colza), horticulture.
La ferme du Logis, dont les corps de bâtiments disposés autour d'une cour carrée datent duXVIIe siècle, pratique en saison la vente-cueillette de fruits et légumes. C'est la première à avoir lancé cette mode dans lesYvelines en 1977.

| Blason | ||
|---|---|---|
| Détails | Le blé et la couleur verte sont pour la ruralité, les tours sont en mémoire des deux anciens châteaux du village, et évoquent également le nom de ce dernier. Les clés liées renvoient à la dédicace deSaint-Pierre-ès-Liens de la paroisse. Adopté le. |
Sur les autres projets Wikimedia :