Desjumeaux (jumelles au féminin) sont desfrères et sœurs au nombre de deux[1] qui ont partagé le mêmeutérus au cours d'une mêmegestation, chez les espècesvivipares (essentiellement mammifères).
Le mot « jumeau » vient dulatingemellus (diminutif degeminus),adjectif etsubstantif signifiant « jumeau » et, aupluriel (gemelli), « semblables, pareils ».Gemellus a d'abord donnégémel,gémeau (féminin :gémelle) enancien français (encore présent aujourd'hui dans lesGémeaux, nom d'uneconstellation et dusigne astrologique associé, faisant référence aux jumeauxCastor et Pollux de lamythologie grecque, et qui se disait en latinGeminī, pluriel degeminus, de la même racine quegemellus), avant de muter enjumel,jumeau (féminin :jumelle), le [e] de la syllabe initiale se modifiant en [ə] puis [y] parlabialisation de [e] devant [m].
Dans les parlersgallo-romans, on trouvait les formesgémeau etjumeau dans le nord de laFrance ; dans le sud et le centre, on avait plutôt le motbesson (de l'occitanbesson (encatalanbessó), féminin :bessona), dulatin vulgairebissus, lui-même dérivé de l'adverbe multiplicatif latinbis : « deux fois ». Le motbesson a disparu en français moderne, mais perdure encore en tant quenom de famille occitan,Besson, qui signifie donc à l'origine « (descendant d'un) jumeau ».
Cette situation survient lorsque deuxovulesfécondés par deuxspermatozoïdes nidifient sur les parois de l'utérus. Les deux ovules forment alors deux cellules œufs différentes et les jumeaux ainsi conçus sont ditsdizygotes (ce qui est différent d'hétérozygotes). Ils naissent tout de même simultanément, mais leursgènes ne sont pas identiques. La parenté génétique entre des jumeaux dizygotes est la même que celle entre deux enfants nés de deux grossesses différentes et ils peuvent donc être de sexes différents.
Laprédisposition génétique qui favorise leur venue est à rechercher du côté maternel, puisque le père n'influence en rien la doubleovulation originelle.
Les jumeaux dizygotes se développent grâce à deuxplacentas (ouchorions) séparés, unegrossesse de ce type est donc appelée grossesse bichoriale. Le terme souvent employé de grossesse bichoriale biamniotique est en quelque sorte un pléonasme : le chorion venant de l’œuf et l'amnios venant de l'embryon, toute grossesse bichoriale sera forcément biamniotique.
Jumeaux monozygotes ou « vrais » jumeaux ou jumeaux identiques
Cette situation survient lorsqu'un ovule est fécondé par un spermatozoïde, et que la cellule œuf qui en découle se sépare en deux, formant ainsi deuxembryons qui ont le mêmepatrimoine génétique.
Si l'ovule se divise moins de trois jours après la fécondation, cela aboutira à une grossesse gémellaire bichoriale (deux placentas) biamniotique (deuxcavités amniotiques), comme pour les jumeaux dizygotes. Un tiers des grossesses gémellairesmonozygotes sont des grossesses bichoriales biamniotiques. Malgré leur croissance séparée, c'est dans ce cas de figure que les jumeaux se ressemblent le plus à la naissance (poids et taille).
Si cette division intervient entre le troisième et le sixième jour, il y aura un seul placenta (monochorial) mais deuxcavités amniotiques (biamniotique). Dans ce cas, il peut y avoir une différence d'alimentation entre les deux jumeaux pendant la grossesse et donc des écarts de taille et de poids à la naissance qui vont s'atténuer au cours de la croissance.
Si la scission duzygote ne s'effectue qu'après la formation de lacavité amniotique, la grossesse est monochoriale monoamniotique. Les jumeaux partagent alors la mêmecavité amniotique.
Les jumeaux monozygotes sont souvent très ressemblants physiquement. En prenant de l'âge, les jumeaux monozygotes se différencient à la suite des choix personnels comme la nourriture, les activités physiques et intellectuelles… ainsi que des expériences de vie. La scolarité constitue également un pas important dans ce domaine de différenciation.
Dans larecherche scientifique, l'étude comparée de deux individus jumeaux monozygotes permet de mettre en évidence des mécanismesépigénétiques qui jouent un rôle important dans la régulation de l'expression des gènes au cours de l'ontogenèse. Ainsi, bien qu'il s'agisse declones au sens biologique du terme, ils ont desempreintes digitales et des constantes biologiques différentes, dès les premières semaines de gestation. D'autre part, les études portant sur les cas de jumeaux séparés à la naissance permettent d'estimer le degré d'héritabilité de certains traitsphénotypiques.
La dénominationjumeaux siamois désigne les jumeaux fusionnés symétriques, réunis par une partie de leur corps. Ce type de jumeaux est très rare. Les grossesses de siamois sont monochoriales et monoamniotiques (placenta et poche des eaux uniques). Le processus du développement embryonnaire des jumeaux siamois est très complexe. Plusieurs théories sont proposées : processus de séparation incomplet survenant très tôt, ou processus de fusion secondaire de jumeaux déjà formés.
Jumeaux sesquizygotes ou jumeaux « semi identiques »
Il est supposé[4] que cette situation extrêmement rare survient lorsqu'unovule estfécondé simultanément par deuxspermatozoïdes[5],[6]. Dans la plupart des cas, la fécondation échoue, mais dans ce cas legénome maternel se duplique et unfuseau mitotique tripolaire se forme. Le génome maternel dupliqué ainsi que les génomes des deux spermatozoïdes sont ainsi équitablement répartis et trois nouvellescellules se forment, contenant respectivement le génome maternel et celui du premier spermatozoïde, le génome maternel et celui du deuxième spermatozoïde, et les génomes des deux spermatozoïdes[6],[5].
Les deux lignées cellulaires restantes continuent à se développer et se séparent pour former deuxembryons jumeaux. Ces embryons sont composés de deux populations de cellules distinctes, contenant le mêmeADN maternel mais un ADN paternel différent[6],[8].
Les jumeaux qui naissent à la suite d’une telle fécondation sont sesquizygotes etchimériques[5],[6].
Un des premiers cas a été détecté à Paris en 1976 à l'hôpital Saint Antoine.
Le deuxième cas mondial recensé est celui de deux enfants nés en 2014[9], c'est aussi le premier cas détectéin utero[10],[11]. Ces deux enfants partagent 100 % de leur matériel génétique maternel, mais seulement 77,7% de leur matériel génétique paternel[5],[12].
Ce type de gémellarité se rencontre fréquemment chez certains singes comme lesCallitrichidae. Dans l'utérus, les placentas des jumeaux grandissent rapidement et fusionnent, si bien qu'il se crée un réseau de vaisseaux sanguins à travers lesquels les cellules peuvent voyager d'un jumeau à l'autre. Le niveau de chimérisme est différent dans une espèce d'un animal à l'autre. Un individu peut être chimérique pour ses poils et son foie et pour rien d'autre, par exemple. L'étude menée en 2007 par Corinna Ross et ses collègues sur une colonie captive d'ouistiti du Bahia a montré que plus de la moitié des ouistitis mâles avaient un sperme chimérique, autrement dit leur sperme provenait d'un mâle M mais l'ADN de ce sperme était celui du frère dudit mâle M.[réf. nécessaire] Le père génétique du bébé est donc son oncle… Il se pourrait aussi que certains ovules soient chimériques et donc que des mères donnent naissance à des nièces et neveux[réf. nécessaire].
Aspect de la membrane amniotique en échographie en cas de grossesse monochoriale et bichoriale.
Il y a une limite physiologique, volume et poids par exemple, à ce qu'une mère peut porter. Pour cette raison, il est notablement plus rare que celle-ci puisse mener à terme une grossesse multiple. Pour des raisons de santé chez la mère, une grossesse de jumeaux doit être plus suivie qu'une grossesse « classique ». En revanche, l'accouchement très prématuré a des conséquences importantes sur la santé des enfants. Mais lesobstétriciens surveillent également une grossesse gémellaire proche du terme et peuvent parfois privilégier unenaissance avec 2 semaines d'avance.
Outre la surveillance classique comme toutes les grossesses, l'échographie est la pierre angulaire de toute surveillance sérieuse d'une grossesse gémellaire :
Elle permet un diagnostic précoce de la grossesse gémellaire.
De caractériser son type (mono ou bichoriale) qui est l'élément le plus important dans le pronostic et la surveillance de la grossesse gémellaire. L'insertion des membranes amniotiques au niveau du placenta permet de distinguer les grossesses mono ou bichoriales. Les grossesses bichoriales l'insertion des deux membranes amniotique s'écartent et donnent le signe du lambda. Dans les grossesses monochoriales, l'insertion se fait à angle droit. Malheureusement ce signe disparait avant trois mois.
En cas de grossesse bichoriale , la surveillance échographiques est mensuelle.
En cas de grossesse monochoriale, la surveillance échographiques est tous les deux semaines, seule façon de diagnostiquer de façon précoce unsyndrome transfuseur-transfusé qui survient dans 15% des cas. Le signe le plus constant dans le cas de syndrome transfuseur-transfusé est les différences de taille des vessies fœtales.
en cas de doute sur la nature bi ou monochoriale, une grossesse gémellaire doit être considérée comme monochoriale jusqu'à preuve du contraire et surveillée comme telle.
Selon la position (siège ou par la tête) de chacun des jumeaux, unecésarienne peut être décidée, mais elle n'est pas systématique. Dans le cas de jumeaux, l'accouchement par voie basse est le plus souvent possible, sans majoration du risque[13]. Généralement, lorsque le premier jumeau est positionné correctement (la tête se présentant devant le col de l'utérus), unaccouchement par voie basse peut être programmé.
Certaines échographies montrent la présence de plusieursfœtus dans les premières semaines de grossesse, mais certains ne parviennent pas à terme pour différentes raisons. À ce moment-là, on parle dejumeau fantôme. En terminologie scientifique, on les nomme « jumeau papyracé »[17],[18].
Lesyndrome transfuseur-transfusé, également connu comme syndrome de transfusion fœto-fetale, est une complication à haut taux de morbi-mortalité (60-100 % dans les cas sévères) affectant les grossesses gémellaires monochoriales. Les grossesses multiples avec des foetus partageant le même placenta sont rarissimes car cela implique au cours de la même fécondation, la fécondation de deux ovules par deux spermatozoïdes et dont l'un des deux oeufs en résultant se divisent avant 6 jours.
Ce type de grossesse rare (moins de 1 % des grossesses monozygotes[19]) présente un risque de mortalité périnatale très élevé (12,5 à 28 %) et doit être particulièrement surveillé[20].
Lesfrères siamois ou sœurs siamoises sont des jumeaux monozygotes incomplètement séparés, qui ont donc une partie du corps en commun. Cette situation, présente dans 1 cas sur 100 000, survient lorsque le zygote de ces jumeaux ne peut se diviser complètement. Ce sont majoritairement des filles.
Parfois, l'un des jumeaux ne parvient pas à se développer correctement pour différentes raisons, et il fusionne avec l'autre. En pathologie, c'est parfois très difficile à distinguer d'untératome, qui est une tumeur bénigne contenant des cellules germinales et composé donc de tissus complexes (poils, cheveux, dents, etc.). C'est également une situation rare. Dans le cas du « jumeau parasite », erronément appelé aussi « jumeau cannibale », celui-ci n'absorbe pourtant pas son jumeau, mais se développe en gardant des parties d'organe ou de membre dans son propre corps.
Ce cas est appeléisciopagus. L'un des cas les plus célèbres est celui deLakshmi Tatma, petite fille indienne qui possédait quatre bras et quatre jambes et qui a pu être opérée[21].
Historiquement, environ 1 grossesse humaine sur 80 (1,25 %) donne naissance à des jumeaux[22]. En moyenne, un tiers des jumeaux sont monozygotes[23]. Le pourcentage de jumeaux dizygotes varie selon les groupes ethniques : le moins fréquent en Asie, le plus fréquent en Afrique. C'est dans l'ethnie desYorubas que la fréquence est la plus élevée. Un record remarquable a été enregistré auBrésil dans la ville deCândido Godói (fondée par des colons allemands) avec plus de 100 naissances de paires de jumeaux depuis 1963.
Les naissances de triplés sont plus rares (0,03 %)[23].
On retrouve un phénomène similaire dans les autres pays développés. En France, le pourcentage d'accouchements doubles dans le total des accouchements a atteint 1,63 % en France métropolitaine en 2005 (0,89 % en 1972), diminuant jusqu'à 1,61 % en 2006 et 2007. Pour les triplés et au-delà, le pourcentage a atteint un pic de 45.7 pour 100 000 accouchements en 1989 (9,9 en 1972), diminuant les années suivantes (26,1 en 2007)[26].
Selon les travaux de Karen Thorpe (chercheuse travaillant sur le développement de l'enfant à l'université du Queensland en Australie), un retard de langage est un peu plus fréquent chez les jumeaux, selon elle, parce que les jumeaux reçoivent moins d'attention individuelle de la part des parents (elle leur recommande de« veiller à parler aux jumeaux un par un, pour qu'ils soient individuellement exposés au langage. Les parents ont facilement tendance à laisser les jumeaux entre eux, car ils s'amusent ensemble. Mais, de fait, ils n'ont pas de modèles pour un langage plus travaillé »)[27], et 30 à 50% des jumeaux et jumelles, développent dans leur enfance un langage de type « cryptophasie » (« langage secret » ou plus précisément un « langage privé » ou une « compréhension verbale partagée »)[28].
Les naissances multiples sont désignées selon les multiples latins.
trois bébés : destriplés outriplets ; chacun des enfants est appelé untriplé, maistriplets, terme d'origine anglophone, désigne aussi l'ensemble des trois enfants. Ex:Les triplettes de Belleville.
quatre : desquadruplés.
cinq :quintuplés ; lessœurs Dionne, des quintuplées nées en 1934, sont les premières à vivre plus de trois ans ; de plus elles sont les jumeaux homozygotes les plus nombreux (5) ayant vécu plus de trois ans répertoriés.
six :sextuplés ; des sextuplés nés en 1974, Les sextuplés Rosenkowitz sont nés le 11 janvier 1974 à Le Cap, en Afrique du Sud, et sont les premiers sextuplés connus à avoir survécu à la petite enfance. Ils sont nés par césarienne et sont composés de trois garçons (David, Grant, Jason) et trois filles (Emma, Nicolette, Elizabeth) sont les premiers à vivre plus de trois ans ; lessextuplées Walton(en), née en 1983, sont les premières sextuplées féminines à avoir toutes les six survécu[29].
sept :septuplés ; lesseptuplés McCaughey(en), nés en 1997 sont les premiers à vivre plus de trois ans.
huit :octuplés ; seules huit naissances d'octuplés sont répertoriées. En 1979 deux octuplés sont nés vivants à Naples. En 1996, six octuplés sont nés vivants à Huelva, sans que l'on sache s'ils ont vécu ensuite. En 2009 huit octuplés sont les premiers à naitre tous vivants. De plus, en 2012, ils sont présumés être les premiers octuplés à vivre plus de trois ans (sans nouvelles des précédents cités).
neuf :nonuplés ; le premier accouchement de nonuplés vivants a eu lieu le à la clinique privée Aïn Borja deCasablanca auMaroc, la mère étantmalienne[30].
dix :décuplés ; le 8 juin 2021, une sud-africaine âgée de 37 ans du nom de Gosiame Thamara Sithole aurait donné naissance à des décuplés par césarienne àPretoria[31]. Cette information est cependant démentie par la suite, les autorités locales de la province de Gabeng affirmant qu'aucun hôpital de Pretoria n'aurait enregistré de tels cas, et que la femme en question n'a même pas eu de grossesse.
Avant l'avènement des médicaments de fertilité, la naissance de triplés était rare, environ 1 pour 8 000 naissances[réf. nécessaire]) et davantage celle de quadruplés (voir laloi de Hellin). Néanmoins, il s'agissait de naissances naturelles depuis les âges préhistoriques.
La naissance des sœurs Dionne, quintuplées homozygotes, en 1934, est nécessairement sans assistance artificielle car les procréations assistées ne donnent en pratique que des hétérozygotes (probabilité d'homozygote tendant vers zéro). Aucune naissance de sextuplés ou davantage sans assistance ou traitement de fertilité n'est répertoriée.
En dehors de la question de l'eugénisme lors du choix de l'embryon à implanter, les procréations médicalement assistées donnant lieu à des naissances multiples ne posent généralement aucun problème religieux.
La prématurité et le poids insuffisant à la naissance sont des complications très fréquentes. Même si la naissance n'est pas prématurée, l'accouchement est généralement provoqué (parocytocine) ou déclenché (ocytocine etcésarienne programmée) avant terme, de peur que d'un affaiblissement général de l'état de santé des fœtus et de la mère.
La durée moyenne de la grossesse est de 35 semaines pour les jumeaux, de 32 semaines pour les triplés et de 30 semaines pour les quadruplés[réf. nécessaire].
Les causes de la gémellité monozygote sont encore mal connues aujourd'hui.
La probabilité de grossesse avec jumeaux dizygotes est favorisée par le recours à des techniques de reproduction assistée qui favorisent l'ovulation multiple, par l'âge élevé de la femme[32] (dans certaines populations, la probabilité est la plus élevée entre 30 et 40 ans) et par des prédispositions individuelles ou familiales autres que raciale ou ethnique (signalée par une (ou des) grossesse(s) multiple(s) antérieure(s) chez la femme ou ses parents).
De nombreux autres facteurs ont été déterminés ou proposés : parité ou rang de naissance (indépendamment de l'âge), alimentation (produits laitiers), taille et corpulence plus grandes que la moyenne, saison, situations particulières (Première Guerre Mondiale en France), etc.
Les femmes qui prennent des médicaments de fertilité ont le plus de chances d'avoir des grossesses multiples (20 % contre 1 % dans la population générale). Parmi les grossesses gémellaires consécutives à une aide à la procréation, celles induites par un traitement hormonal représentent moins de 1 % des grossesses multiples, les autres étant provoqué par une [FIV].[réf. nécessaire]
Les études de jumeaux par les gémellologues s'intéressent à l'aspectmédical,génétique oupsychologique. Elles sont faites dans le but de discriminer l'influence des gènes de celle de l'environnement.
Fédération Jumeaux et plus[33] : association française, reconnue d'utilité publique, qui vient en aide aux familles de multiples (jumeaux, triplés et plus) et qui défend leurs intérêts auprès des institutions. Elle fédère un ensemble d'associations départementales et représente au total 14 000 familles.
Naissances Multiples[34] : association belge d'aide aux parents de multiples.
The Twinsclub[35] : association anglaise qui regroupe, depuis plus de 10 ans, des clubs d'aide pour les familles de multiples.
The International Twins Association[36] : association américaine de jumeaux.
EnEspagne, le, naissance de deux enfants jumeaux d'unemère âgée de 67 ans àBarcelone, battant ainsi le record d'âge deprocréation. La maman « a bénéficié d'un traitement hormonal et de fécondationin vitro à l'étranger » selon le porte-parole de l'hôpital où elle a accouché.
AuTexas, en 1998, Nkem Chukwu, vingt-sept ans, a mis au monde des octuplés (huit enfants), à six mois et demi de grossesse, après avoir suivi un traitement contre la stérilité. L'un d'eux est décédé prématurément.
AuCaire, en 2008, Ghazala Ibrahim Omar, vingt-sept ans, a mis au monde des septuplés (sept enfants) à six mois et demi de grossesse, après avoir suivi un traitement contre la stérilité. La naissance de ces septuplés, six semaines avant terme, avait été saluée comme un « miracle divin » par le médecin accoucheur qui avait souligné que la mère « n'avait pris aucun fortifiant lors de son ovulation ».
ÀBellflower, enCalifornie, le,Nadya Suleman, trente-trois ans et déjà mère de 6 enfants, a mis au monde des octuplés (huit enfants) six garçons et deux filles[37]. La naissance des octuplés a provoqué une réaction négative des Américains, Nadya Suleman vivant uniquement des aides sociales pour élever ses 14 enfants[38].
Aux États-Unis[39] une mère a mis au monde un premier enfant le à 23h59 et son jumeau le dans les premières minutes de cette première journée de l'an.
Il y a aussi eu des cas où des jumeaux sont nés à quelques jours d'intervalle. Peut-être que le record mondial pour la durée de l'intervalle de temps entre le premier et le deuxième accouchement était la naissance de jumeaux à 97 jours d'intervalle à Cologne, en Allemagne, dont le premier est né le 17 novembre 2018 et le deuxième le 23 février 2019.[5]
Les naissances multiples sont communes chez lesmammifères.
Le record connu (sourceGuinness World Records) est de 24 petits en une seule portée, codétenu par unelapine New Zeland en 1978 au Canada et par unechienne Neopolitan mastiff en 2004 en Grande-Bretagne.
Deux baleineaux siamois ont été trouvés auMexique, en 2014[40].
↑L'accroissement de l'âge à la maternité est un autre facteur, mais moins important.
↑Martin, Joyce A. ; Hamilton, Brady E. ; Sutton, Paul D. ; Ventura, Stephanie J. ; Menacker, Fay ; Kirmeyer, Sharon and Mathews, T.J.« Births: Final Data for 2006 »National Vital Statistics Report Vol. 57, No. 7, Jan. 7, 2009, 102 pp. (Table 39, pp.83-84).[PDF]