Pour les articles homonymes, voirAubert.
| Julien Aubert | |
Julien Aubert en 2017. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Vice-président desRépublicains | |
| En fonction depuis le (2 ans, 10 mois et 8 jours) | |
| Président | Éric Ciotti Bruno Retailleau |
| Président d'Oser la France | |
| En fonction depuis le (8 ans et 4 jours) | |
| Prédécesseur | Fonction créée |
| Secrétaire général adjoint desRépublicains[N 1] | |
| – (1 an, 10 mois et 10 jours) | |
| Président | Laurent Wauquiez |
| Successeur | Raphaël Schellenberger |
| Vice-président duconseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur[N 2] | |
| – (1 an, 6 mois et 5 jours) | |
| Élection | 13 décembre 2015 |
| Président | Christian Estrosi Renaud Muselier |
| Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur | |
| – (5 ans, 6 mois et 14 jours) | |
| Élection | 13 décembre 2015 |
| Circonscription | Vaucluse |
| Président | Christian Estrosi Renaud Muselier |
| Groupe politique | LR-UDI-MoDem |
| Député français | |
| – (10 ans et 1 jour) | |
| Élection | 17 juin 2012 |
| Réélection | 18 juin 2017 |
| Circonscription | 5e de Vaucluse |
| Législature | XIVe etXVe(Cinquième République) |
| Groupe politique | UMP(2012-2015) LR(2015-2022) |
| Prédécesseur | Circonscription créée |
| Successeur | Jean-François Lovisolo |
| Biographie | |
| Date de naissance | (47 ans) |
| Lieu de naissance | Marseille (France) |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | RPR(1998-2002) UMP(2002-2015) LR(depuis 2015) OLF(depuis 2017) |
| Diplômé de | IEP de Paris Université Johns-Hopkins ENA |
| Profession | Magistrat près laCour des comptes |
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Julien Aubert, né le àMarseille, est unhaut fonctionnaire ethomme politiquefrançais.
Membre desRépublicains, il est éludéputé dans la5e circonscription de Vaucluse lors desélections législatives de 2012, puis rééluen 2017, mais il est battuen 2022. Il est aussiconseiller régional deProvence-Alpes-Côte d'Azur de 2015 à 2021.
Il est secrétaire général adjoint desRépublicains de 2017 à 2019 et préside le mouvement d'inspirationgaulliste Oser la France, qu'il a fondé en. En 2023, il est nommé vice-président des Républicains parÉric Ciotti, fonction qu'il conserve sousBruno Retailleau.
Né à Marseille, sa famille paternelle est originaire deSault enVaucluse. Il est fils unique, de père pharmacien né àCarpentras et de mère inspectrice des douanes. Son grand-père, Félix Aubert, étaitrésistant dans leMaquis Ventoux[1].
Il intègre l'Institut d'études politiques de Paris (1999, section Service Public)[2], où il a comme professeurHenri Guaino, auquel il se lie[3]. Diplômé, il fait unmaster à l'université Johns-Hopkins (SAIS) deWashington, puis intègre l'École nationale d'administration au sein de lapromotion Léopold Sédar Senghor[3],[4],[5] (2002-2004).
Julien Aubert travaille pendant cinq années à la première chambre de la Cour des comptes, chargé des affaires économiques et du contrôle duministère des Finances[réf. nécessaire].
Après sa défaite en 2022, il retourne à la Cour des comptes[6].
Julien Aubert a été enseignant vacataire au sein de la préparation aux concours administratifs deSciences Po Paris[7].
Il est membre de la promotion 2013 des « Young Leaders » de laFrench-American Foundation[8].
Il se marie en 2017 à Sarah Boualem[9], petite-fille dubachaga Boualam, militaire et homme politique français[10]. Engagée en politique, elle est élue àMarseille[11].
Élu en 2012 dans lacinquième circonscription de Vaucluse, il est réélu en 2017.
Julien Aubert se présente lors desélections législatives de 2012 dans lacinquième circonscription de Vaucluse, créée par leredécoupage électoral de 2010. Sa suppléante est Dominique Santoni, maire d'Apt depuis 2015 etconseillère départementale de Vaucluse. Au premier tour, il arrive en seconde position avec 26,27 % des suffrages exprimés enballotage avec le candidatsocialiste Jean-François Lovisolo (35,27 %) et la candidate duFront national Martine Furioli-Beaunier (24,41 %)[12]. Cependant, cette dernière se retire pour « faire barrage à la gauche »[13]. Ce désistement, l'un des deux seuls effectués par un candidat du Front national lors de ce scrutin, est condamné par la direction du parti[13]. Le, au second tour, Julien Aubert devient député avec 50,33 % des voix dans un duel face à Jean-François Lovisolo (49,67 %)[12].L'Express affirme un an plus tard que le retrait de la candidate frontiste aurait été lié à un accord secret PS/FN entre les deux-tours des législatives[14], dont Martine Furioli-Beaunier n'aurait pas voulu être complice. À l'été 2015,La Provence etLe Canard enchaîné annoncent, avec lettres et courriels à l'appui, que c'est au contraire Julien Aubert et le sénateur UMPAlain Dufaut qui auraient négocié ce retrait[15]. Le dernier jour du dépôt des candidatures pour le second tour, Aubert avait notamment écrit au directeur de campagne de la candidate frontiste :« Je m'engage, au nom de l'UMP, à aiderMme Furioli pour les investitures futures et à lui trouver un poste. »[15]. Quelques jours plus tard,La Provence reconnaît qu'il n'y a pas eu d'accord UMP/FN[16], Madame Furioli ayant publiquement disqualifié la version donnée par le mail publié parLe Canard enchaîné.Nicolas Sarkozy et les instances du parti Les Républicains ont réaffirmé leur confiance en Julien Aubert, rappelant que « son combat depuis trois ans, notamment aux municipales de Carpentras, démontre son engagement sans faille au service des valeurs des Républicains »[17].
Concernant le FN/RN, lui déclare que ce vote est« le fruit d'une désespérance sociale. Mon rêve, c'est une combinaisonVilliers,Pasqua,Séguin : incarner une droite sociale qui suppose une relation charnelle à ce pays, garder une colonne vertébrale, et promouvoir la liberté d'entreprendre et l'innovation »[1].
Jeune député, il fonde avec six autres nouveaux députés de moins de 40 ans les« Cadets-Bourbon »[3]. Ce groupe, composé notamment avecDamien Abad etGérald Darmanin, visait à « mettre à profit ce quinquennat d'opposition pour renouveler l'UMP et la droite française »[18].
Il se spécialise dans latransition énergétique[3] au sein de lacommission du développement durable et de l'aménagement du territoire, comme coprésident du groupe d'études Énergies, à partir de[19] et en qualité de membre titulaire duConseil national de la transition écologique depuis. Il dirige avec le députéDaniel Fasquelle « L'autre débat sur la transition énergétique », contre-propositions de l'UMP au projet de loi sur la transition énergétique du gouvernement, puis est l'orateur de l'UMP lors du débat de ce texte à l'Assemblée[20] et vice-président de la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi[21]. En, il appelle la Droite, et les candidats auxprimaires, à se doter d'une véritable stratégie énergétique[22].
Il préside la mission d'information parlementaire relative à la faisabilité technique et financière des installations nucléaires créée au cours de l'été 2016. Son rapport est publié le, mais il se montre critique envers les conclusions du rapporteur de la mission[23].
Il se fait également remarquer sur les bancs de l'Assemblée, en menant le combat législatif contre le projet de loi en faveur dumariage pour tous et en ciblant la ministre de la Justice d'alors,Christiane Taubira[3],[24].
En 2013, le magazineL'Expansion le classe6e parmi les trente-huit nouveaux députés de l'opposition pour son activité, notamment par le nombre de ses interventions dans l’hémicycle et le nombre de rapports parlementaires[25].
Pour avoir refusé à deux reprises deféminiser le titre deprésident de l'Assemblée nationale, contre le règlement de l'Assemblée nationale, Julien Aubert fait l'objet le d'un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal (le privant d'un quart de son indemnité parlementaire mensuelle)[N 3]. Julien Aubert a contesté cette décision du Bureau de l'Assemblée, qu’il qualifie de« déni de droit », relevant notamment que l'Académie française s'oppose à la féminisation des noms de fonctions[29]. Pourtant, le 10 octobre de la même année l'Académie française lui donne tort[30].
Il est classé parCapital42e député le plus actif sur 577[31].
Il est candidat à sa réélection auxélections législatives de 2017 dans la cinquième circonscription de Vaucluse, avec pour suppléant Claude Melquior. Il l'emporte à l'issue du second tour contre le sociologueJean Viard, en rattrapant son retard de 13 points du premier tour, avec 50,89 % des voix. Il est élu vice-président dugroupe Les Républicains à l'Assemblée nationale[32].
Dans le cadre du groupe d'études sur les enjeux économiques de la filière industrielle énergétique, il organise une table ronde entre les opposants et les partisans du compteurLinky mis en place parEnedis ainsi que les autorités publiques concernées. Il préconise par la suite de laisser une possibilité de refuser le nouveau compteur pour les personnesélectrosensibles[33].
En pleine crise des « Gilets jaunes », Julien Aubert est interrogé par l'émissionQuotidien, et ne peut donner le montant du prix dugasoil (il serait à1,20 euro selon lui). Il se justifie aussi en déclarant que c'est sa« femme et ses assistants qui font le plein », créant une polémique[34]. En écho à la demande par les Gilets jaunes d'instaurer leréférendum d'initiative citoyenne, il dépose une proposition de loi pour« rendre leréférendum d'initiative partagée plus démocratique », en divisant par trois le nombre de signataires nécessaires (1,5 million de Français) et le soutien de quatre parlementaires issus de quatre groupes différents. PourGilles Richard, cette initiative« montre à quel point les boussoles sont affolées chez Les Républicains, où tous les voyants sont au rouge »[35].
Il est condamné en mai 2021 pour le licenciement d’une collaboratrice ayant travaillé quatre ans pour lui[36].
Candidat à sa réélection lors desélections législatives de 2022, Julien Aubert est éliminé à l’issue du premier tour le 12 juin 2022, auquel il arrive en quatrième position avec 17,17 % des suffrages[37]. Il retourne alors à laCour des comptes[38]. En 2024, il refuse de repartir dans son ancienne circonscription électorale, et de bénéficier de l’accord avec le Rassemblement national conclu parÉric Ciotti. Il s’abstient sur l’exclusion du président du parti en bureau politique, estimant que la querelle politique n’a pas à être réglée devant les tribunaux[39].
Enjuillet 2013, il est investi par l'UMP pour les élections municipales deCarpentras, dans un contexte politique marqué par la très forte poussée du Front national qui vise une victoire dans cette ville. Il choisit pour slogan « Relevons le défi, relevons Carpentras ». Concurrencé par une liste soutenue par l'UDI, la liste de Julien Aubert arrive en3e position derrière le PS et le FN. Conformément à ce qu'il avait promis pendant la campagne, Julien Aubert ne se retire pas du second tour, ni ne fusionne, et applique la stratégie du « ni-ni ». Le candidat socialiste est réélu pour un second mandat avec 44,45 % contre 42,14 % pour le candidat FN. Julien Aubert, lui, arrive en dernière position avec 13,39 % des voix[40].

En, Julien Aubert est investi comme tête de liste Les Républicains dans le Vaucluse pour les élections régionales de enProvence-Alpes-Côte d'Azur, derrièreChristian Estrosi, face àMarion Maréchal-Le Pen[41]. Élu, il est nommé3e vice-président de la région chargé des Finances et de la rationalisation des dépenses.
Il exprime son scepticisme face à la proposition du nouveau présidentRenaud Muselier sur le projet d'unparc naturel régional auMont Ventoux[42].
Julien Aubert adhère au Rassemblement pour la République le, et devient la même année, à 20 ans, stagiaire auprès deThierry Mariani[3] à raison d'une journée par semaine.
Séguiniste, secrétaire général de l'Association des députésgaullistes depuis, Julien Aubert adopte la position politique du« gaullisme social et souverainiste » de Henri Guaino, et sur le plan économique, il souhaite« libérer la pensée économique de la doxa austéritaire et néolibérale »,[43]. Il a annoncé à plusieurs reprises avoir pris ses distances avec la stratégie de Thierry Mariani alors que celui-ci se rapprochait du Front national[44].
En 2021, il refuse de faire partir de l’accord en région PACA avec Renaissance[45] et est débarqué de la liste de Renaud Muselier. Il perd alors son mandat de conseiller régional.
La même année, il soutientÉric Ciotti lors ducongrès des Républicains[46]. Il s'oppose après l'élection présidentielle de 2022 à une alliance avec le parti d'Emmanuel Macron, idée que défendent d'autres dirigeants LR, estimant nécessaire de « (jouer) collectif et (d’incarner) une droite indépendante 100 % sans Macron » et de « laisser les grenouilles et les traîtres partir »[47]. En 2022, il est l’un des deux piliers de la campagne[48] de Bruno Retailleau contre Éric Ciotti à la présidence du mouvement, et en 2025 réitère son soutien.
Approché par Éric Ciotti en juin 2024 pour repartir sous les couleurs de LR avec le soutien du Rassemblement national, il décline et reste chez Les Républicains[49].
Il est débouté en juin 2022 de la poursuite judiciaire intentée envers le syndicatSud Éducation 93, et condamné avec quatre parlementaires LR à verser5 000 euros au syndicat[50].
En, il fait partie des dix-sept députés dugroupe UMP (sur 195) à voter contre la ratification dupacte budgétaire européen[51], expliquant à cette occasion qu'une autre solution aurait dû être trouvée « qui ne mène pas à un fédéralisme déguisé et à la négation politique[52] ».
En, il choisit de soutenirBruno Le Maire à la présidence de l'UMP[53], avec trois de ses collègues membres du collectif des « Cadets Bourbon ».
En, avecLionnel Luca, il appelle à la candidature d'ungaulliste auxprimaires, un« candidat qui dit non », capable de réconcilier les Républicains avec les électeurs euro-critiques tentés par le vote Front national[54]. Après le forfait d'Henri Guaino auxprimaires, il conserve sa neutralité pour le scrutin, qu'il est chargé d'organiser dans le Vaucluse[55]. Il soutient néanmoinsFrançois Fillon pour le second tour de la primaire face àAlain Juppé[56].
Il reconnaît que le députéJacques Bompard a toujours« lutté contre la gauche » et affirme ne pas« mettre la Ligue du Sud et leFront national sur le même plan. Bompard combat le FN et il a toujours été dans la lutte contre la gauche. Il ne joue jamais à qui perd gagne, contrairement àMarion Maréchal-Le Pen »[57].
En, Julien Aubert annonce sa candidature à la présidence du parti, dont lecongrès aura lieu en[58] mais renonce début octobre, n'ayant pas réuni le nombre suffisant de parrainages[59]. Il avait soulevé durant la campagne, la contradiction entre l'appel deLaurent Wauquiez à ce que des personnalités se portent candidates tout en cherchant à rassembler pour lui plus de parrainages que nécessaire, ce qui limitait les possibilités de candidatures contre lui[60].
Après la victoire de Laurent Wauquiez aucongrès des Républicains de 2017, il est nommé le de la même année secrétaire général adjoint des Républicains chargé de la formation. Il lance notamment le projet de « l'École des cadres » qui vise au « réarmement idéologique » des responsables locaux du parti, ainsi que « l'École des territoires », qui vise à renforcer la formation des militants[61].
Le il se déclare candidat à la succession de Laurent Wauquiez à la tête desRépublicains[62],[63]. Candidat à la présidence des Républicains aux côtés deGuillaume Larrivé etChristian Jacob, il se considère comme « David contre Goliath » (où Goliath serait Christian Jacob)[64]. Il est battu dès le premier tour et n'est pas reconduit à son poste de secrétaire général adjoint du parti[65].
D'après le journal en ligneReporterre, Julien Aubert défendrait sur les questions environnementales des positions « climatofatalistes » qui consistent « à ne pas faire des efforts, puisque d’autres dans le monde n'en feront pas ». Ainsi, dans une intervention à l'Assemblée nationale en, il relativise la contribution de la France dans les émissions de gaz à effet de serre mondiales et défend l’industrie nucléaire. Il tient des propos moqueurs au sujet de la militante écologisteGreta Thunberg lors de son passage en France, la qualifiant de « prophétesse en culottes courtes » et de « prix Nobel de la peur »[66].
Le, il publie son premier livre intituléSalaud d’élu, dans lequel il nuance les accusations régulièrement adressées à la classe politique[67]. Si Julien Aubert admet dans son livre que des élus se croyant au-dessus des lois existent et sont fortement condamnables, il rappelle que ces faits sont ceux d'une petite minorité qui ne sauraient concerner les 27 000 maires des communes de moins de 1 000 habitants qui gagnent moins de1 000 euros par mois[68].
Aussi, il développe dans cet ouvrage une vision critique des réformes portées pour lutter contre la crise démocratique, notamment la fin dunon-cumul des mandats qui va, selon lui, accroître le décalage entre les élus et les citoyens[68]. Il développe ses propres solutions face à la crise démocratique, qu'il attribue aux révisions successives de laConstitution, qui ont dénaturé l'équilibre dessiné en 1958. Il critique aussi les interventions trop dirigistes de l'Union européenne ainsi que l'absence de cohérence des réformes des collectivités territoriales[69]. Selon lui, une refonte des institutions qui devrait donner un nouveau souffle démocratique passerait par un nouvel équilibre des pouvoirs entre Parlement et gouvernement, avec un rôle pour le président de la République, plus proche de ce qu'il était dans l'esprit des rédacteurs de la Constitution. Ce renouveau démocratique passerait aussi par la mise en place d'unquorum aux élections[70].
Pour combattre la montée de l'extrême droite au niveau local enProvence-Alpes-Côte d'Azur, il lance en2013 le « Rassemblement Bleu lavande »[71] en référence auRassemblement bleu Marine, qu'il accuse de piller la sémantique et l'héritage dugénéral de Gaulle. Dix candidats duVaucluse, desAlpes-de-Haute-Provence et desHautes-Alpes signent endécembre 2013 une « Charte du rassemblement bleu lavande » qui reprend cinq engagements moraux de comportement politique : « L'honnêteté, l'honneur, sens de l'intérêt général, rétablissement de l'autorité l'État et du politique, la fierté »[72]. En 2015, sept nouveaux candidats signent la Charte pour les élections départementales, dont Maurice Chabert, qui devient président duconseil départemental de Vaucluse en[73].

Oser la France (en abrégé OLF) est un mouvement politique créé le par Julien Aubert[74]. Ce mouvement est conçu par ses fondateurs comme un laboratoire d'idées de la droite républicaine tout en se voulant ouvert sur l'extérieur du parti Les Républicains. En 2020, il compte 3000 adhérents[1].
Tout en restant membre des Républicains, il veut faire d'Oser la France un mouvement transpartisan, inspiré dugaullisme et de l'héritage dugénéral de Gaulle[1]. Il cherche à moderniser son idéal pour en faire« une véritable mise à jour ». Il est « ouvert à la fois en interne aux Républicains et vers l'extérieur », avec deschevènementistes et des anciens deDebout la République[75].
Julien Aubert propose un rapprochement avecÉric Zemmour, dès juin 2021 dans un entretien àL’Express.« Pourquoi Éric Zemmour ne participerait-il pas à un mécanisme de départage des Républicains? Il a toute sa place », lançait alors le parlementaire.« Il n’est pas au RN et peut attirer une partie de l’électorat LR […] LR doit se doter d’un candidat pas Macron-compatible mais courageux et positif sur les questions identitaires »[76]. Finalement, Julien Aubert refuse d’inviter aux Universités d’été d’Oser la France le polémiste après que celui-ci a refusé de participer à la primaire[77]. Lors du congrès désignant le candidat LR à l'élection présidentielle, il soutientÉric Ciotti, puis prend la tête de la cellule riposte deValérie Pecresse. Il a un candidat du parti d'Éric Zemmour contre lui au moment des élections législatives.
En 2023, il est nommé vice-président des Républicains parÉric Ciotti[78], après avoir soutenuBruno Retailleau au congrès de 2022[79].
Oser la France annonce un rapprochement avec le partiRépublique souveraine avec lequel il tient des universités de rentrée du 23 au 24 septembre 2023 en vue de discuter de la possibilité de constituer une alliance entre souverainistes de gauche et de droite pour lesélections européennes. Cette réunion publique nomméeRencontres de la Souveraineté se tient à Nîmes à l'initiative des deux partis.Cette rencontre accueille de nombreuses personnalités souverainistes comme le princeJoachim Murat, l'ancien ministreHenri Guaino,Charlotte Girard l'une des cofondatrices duParti de Gauche,François Boulo avocat et figure duMouvement des Gilets jaunes et le chroniqueur et président deFrance SouveraineGuillaume Bigot[80],[81],[82]. Diverses organisations se réclamant du souverainisme étaient présentes comme l'Appel au peuple ou encore l'Union des Jeunes Souverainistes (UJS)[83].
Alors que la candidate desRépublicains à l'élection présidentielle de 2022Valérie Pécresse affirme dès le soir de sa défaite au premier tour qu'elle« votera en conscience pourEmmanuel Macron pour empêcher l'arrivée au pouvoir deMarine Le Pen et le chaos qui en résulterait », Julien Aubert prend rapidement parti contre un tel positionnement, affirmant dès le lendemain matin qu'il« ne votera pas pour Emmanuel Macron ». Songeant auvote blanc, il argumente son refus du « front républicain » de la manière suivante :« On nous explique que c'est le seul choix possible. Et quand vous avez dans un sondage 50 % de la population qui souhaite voter Marine Le Pen, le fait de dire qu'il faut faire barrage à la moitié de la population, ça commence à poser un vrai problème en République »[84].
Lors d'un débat surLCP le, il déclare qu'il votera RN en cas de duel avec LFI aux élections législatives, considérant que« lefascisme est davantage chez LFI qu'au RN »[85].
| Année | Parti | Circonscription | 1er tour | 2d tour | Issue | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||||
| 2012[86] | UMP | 5e de Vaucluse | 12 356 | 26,27 | 2e | 22 628 | 50,33 | 1er | Élu | |
| 2017[87] | LR | 8 367 | 20,96 | 2e | 16 019 | 50,89 | 1er | Élu | ||
| 2022[88] | 7 044 | 17,17 | 4e | Éliminé | ||||||
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
| Année | Parti | Commune | 1er tour | 2d tour | Sièges obtenus | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | CM | CC | ||||
| 2014[89] | UMP | Carpentras | 2 059 | 16,63 | 3e | 1 776 | 13,39 | 3e | 2 / 35 | 1 / 24 | |
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