| Julie Laernoes | |
Julie Laernoes en novembre 2021. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Députée française | |
| En fonction depuis le (3 ans, 5 mois et 3 jours) | |
| Élection | 19 juin 2022 |
| Réélection | 7 juillet 2024 |
| Circonscription | 4e de Loire-Atlantique |
| Législature | XVIe etXVIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | ÉCO-NUPES(2022-2024) ÉcoS(depuis 2024) |
| Prédécesseur | Aude Amadou |
| Biographie | |
| Date de naissance | (43 ans) |
| Lieu de naissance | Delft (Pays-Bas) |
| Nationalité | Française Néerlandaise |
| Parti politique | EÉLV/LÉ |
| Diplômée de | Université d'Utrecht IEP de Paris |
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Julie Laernoes, née le àDelft (Pays-Bas), est unefemme politiquefranco-néerlandaise etdéputée écologiste française.
Installée àNantes et membre d'Europe Écologie Les Verts, elle est élueconseillère municipale en 2014 et devient vice-présidente deNantes Métropole.
En 2022, elle est éluedéputée de la4e circonscription de la Loire-Atlantique sous l'étiquetteNUPES, puis le 7 juillet 2024, réélue députée de la même circonscription sous l'étiquetteNouveau Front populaire.
Julie Laernoes naît le àDelft auxPays-Bas, d'une mère française, institutrice, et d'un père néerlandais, fonctionnaire à l'aménagement du territoire[1]. Elle étudie à l'université d'Utrecht, où elle obtient une licence de droit et science politique. Elle intègre ensuite l'Institut d'études politiques de Paris[2], où elle suit un master centré sur l'Europe, qu'elle obtient en 2006[1].
Durant ses études à Paris, elle fait la rencontre deDominique Voynet, venue parler dutraité constitutionnel européen, qui lui propose un stage auSénat, puis de participer à sacampagne présidentielle en 2007. L'année suivante, à l'issue desélections municipales de 2008, Dominique Voynet devient maire deMontreuil et Julie Laernoes sa cheffe de cabinet[2].
Membre d'Europe Écologie-Les Verts (EELV) à partir de 2006, Julie Laernoes s'installe par la suite àNantes. À l'occasion desélections régionales de 2010, elle est directrice de campagne deJean-Philippe Magnen, tête de liste écologiste, et prend le rôle de secrétaire générale du groupe des élus Verts au conseil régional[2]. Élue localement à Nantes à partir de 2014 sur la liste de Pascale Chiron, elle devient notamment vice-présidente deNantes Métropole etconseillère municipale[3]. En 2020, elle se présente auxélections municipales nantaises pour EELV[4] avant de se rallier à la liste deJohanna Rolland[5], alors maire sortante socialiste, pour le second tour. Johanna Rolland est élue dans une triangulaire face àValérie Oppelt, candidate macroniste, etLaurence Garnier, candidate LR[6].
Julie Laernoes se présente auxélections législatives de 2022 et est éluedéputée de la4e circonscription de la Loire-Atlantique sous l'étiquette de laNouvelle Union populaire écologique et sociale[7], succédant ainsi à la députéeLREMAude Amadou. Elle abandonne alors tous ses mandats locaux : celui de deuxième adjointe à la maire, celui de la présidence du groupe écologiste à la municipalité, la présidence duMarché d’intérêt national de Nantes et celui de vice-présidente de Nantes Métropole chargée du climat[8].
Aux élections législatives de 2024, Julie Laernoes est réélue députée sous l'étiquetteNouveau Front populaire avec 53,40 % des suffrages, face à la candidate Renaissance Aude Amadou et la candidate RN Gaëlle Pineau[9].
Julie Laernoes est considérée comme une élue mettant l'écologie au premier plan, ce qui lui vaut des critiques de la part d'élus PS qui lui reprochent une certaine rigidité, tandis que pour d'autres élus EELV, son caractère est un atout[1]. En 2019 ses relations avecJohanna Rolland, à la fois adversaire politique et maire avec qui elle fait partie de la majorité, sont décrites comme« tendues »[1].
Dans le cadre de ses fonctions locales et à l'inverse de la majorité municipale à laquelle elle appartient, Julie Laernoes s'oppose auprojet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et au projet, lui aussi avorté, d'un nouveau stade de football baptiséYellowPark (en) pour leFC Nantes[2].
Sur l'énergie nucléaire, Julie Laernoes a notamment consacré son mémoire de master aumouvement antinucléaire en Europe[2]. En mars 2023, elle demande l'ouverture d'une convention citoyenne et l'organisation d'un grand débat national sur ce sujet[10]. En mars 2024, elle s'oppose en commission du développement durable et dans l'Hémicycle au projet de loi relatif « à l’organisation de la gouvernance de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour répondre au défi de la relance de la filière nucléaire »[11] qui prévoit la fusion entre l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), principalement responsable du contrôle et de la décision, et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), chargé de l’expertise et de la recherche.
Le 11 juin 2023, elle participe à une action desSoulèvements de la Terre[12] pour dénoncer l'exploitation du sable dans les carrières deSaint-Colomban, dans le sud de la Loire-Atlantique[13].
En 2024, elle participe à la Commission spéciale pour l’examen du projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie au sein de laquelle elle défend un droit à mourir encadré[14]. La dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin 2024 n'a pas permis aux députés d'achever l'examen de ce projet de loi en première lecture[15].
Julie Laernoes rencontre son compagnon à Nantes en 2007 lors d'un meeting de Dominique Voynet. Elle est mère de deux enfants[2].