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Julie Christie

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Pour les articles homonymes, voirChristie.

Julie Christie
Description de cette image, également commentée ci-après
Julie Christie dansLe Docteur Jivago (1965).
Données clés
Nom de naissanceJulie Frances Christie
Naissance(85 ans)
Chabua (Assam,Inde britannique)
NationalitéBritannique
ProfessionActrice
Films notablesLe Docteur Jivago
Fahrenheit 451
Loin de la foule déchaînée
Le Messager
Ne vous retournez pas

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Julie Christie est uneactricebritannique, née le àChabua[1], dans la région d'Assam, enInde britannique.

Elle devient une icône de mode et reste une des figures marquantes du « Swinging London » desannées 1960. Elle est révélée au cinéma dansBilly le menteur (1963). Elle s'est fait connaître sur le plan international grâce à son interprétation dansDarling chérie (1965), pour lequel elle remporte l'Oscar de la meilleure actrice, et surtout dansLe Docteur Jivago (1965), le8e plus grand succès de tous les temps après correction de l'inflation[2]. Elle a continué à recevoir des nominations aux Oscars, pourJohn McCabe (1971),L'Amour... et après (1997) etLoin d'elle (2007).

Christie est également connue dans les années 1970 pour figurer dans le film de science-fictionFahrenheit 451 (1966) deFrançois Truffaut, le drame paysan historiqueLoin de la foule déchaînée (1967) deJohn Schlesinger, et la comédie dramatique américainePetulia (1968) deRichard Lester. Elle revient en Angleterre pour le drame historiqueLe Messager (1971) deJoseph Losey qui remporte laPalme d'or auFestival de Cannes 1971. Elle part ensuite pourVenise pour tourner legialloNe vous retournez pas (1973) deNicolas Roeg et retourne aux États-Unis pour la comédieShampoo (1975) deHal Ashby et le film fantastiqueLe ciel peut attendre (1978) deWarren Beatty. Des années plus tard, elle sera également remarquée dansHamlet (1996) ainsi que pour ses seconds rôles dans les superproductionsNeverland (2004),Troie (2004) ouHarry Potter et le Prisonnier d'Azkaban (2004).

Christie a reçu unOscar, unBAFTA, unGolden Globe et unScreen Actors Guild Award. Elle a joué dans six films classés parmi les100 meilleurs films britanniques duXXe siècle de l'Institut du cinéma britannique et a reçu en 1997 leBAFTA d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.

Biographie

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Jeunesse

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Julie Frances Christie est née le[3],[4] dans uneplantation de thé, leSinglijan Tea Estate, àChabua, dans la région de l'Assam, enInde britannique. Sa mère, Rosemary (née Ramsden), est uneartiste peintre d'originegalloise, et son père, Francis « Frank » St John Christie, dirigeait la plantation de thé où elle a grandi. Elle a un frère cadet, Clive, et une demi-sœur plus âgée (décédée), June, issus de la relation de son père avec une cueilleuse de thé indienne ayant travaillé dans la plantation. À l'âge de six ans, elle est envoyée chez unemère adoptive afin de pouvoir fréquenter un couvent en Angleterre[5]. Ses parents se séparent lorsque Julie est enfant et, après leur divorce, elle passe du temps avec sa mère dans la campagne du Pays de Galles[6].

Elle est baptisée dans l'Église d'Angleterre et fait ses études dans le couvent de Notre-Dame (Convent of Our Lady school), un pensionnat catholique deSt Leonards-on-Sea, dans leSussex de l'Est, après avoir été renvoyée d'une autre école conventuelle pour avoir raconté une blague osée qui a touché un public plus large qu'elle ne l'avait prévu. Après avoir été invitée à quitter le couvent de Notre-Dame, elle a fréquenté la Wycombe Court School deHigh Wycombe, dans leBuckinghamshire, où elle vit avec une mère adoptive à partir de l'âge de six ans[6]. À l'école de Wycombe, elle a joué le rôle dudauphinCharles dans la pièceSainte Jeanne deGeorge Bernard Shaw. Elle se rend àParis à 16 ans pour terminer sa scolarité et apprendre le français[7] avant de tenir un poste de lecteur d'anglais au lycée Marie-Curie deTarbes. Elle retourne ensuite en Angleterre et étudie à laCentral School of Speech and Drama de Londres[7],[8].

Carrière

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Années 1960

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Julie Christie fait ses débuts professionnels sur scène en 1957, dans des rôles à l'écran et à la télévision britannique. C'est dans la sérieA for Andromeda (en) (1961) sur laBBC qu'elle se fait remarquer le plus tôt. En lice pour le rôle deHoney Rider dans le premier film de la série desJames BondJames Bond 007 contre Dr No sorti en 1962 —, elle est récusée par le producteurAlbert R. Broccoli au motif qu'elle a une poitrine trop petite[9].,

Julie Christie et (en bas) Omar Sharif dans Le Docteur Jivago (1965) de David Lean.
 
Julie Christie et (en bas) Omar Sharif dans Le Docteur Jivago (1965) de David Lean.
Julie Christie et (en bas)Omar Sharif dansLe Docteur Jivago (1965) deDavid Lean.

Christie a joué dans deux comédies pourIndependent Artists :Ma douce tigresse (1962) etLa Merveilleuse Anglaise (1962). Son rôle le plus marquant est celui de Liz, l'amie et la maîtresse potentielle du personnage éponyme joué par Tom Courtenay dansBilly le menteur (1963), pour lequel elle est nommée auxBAFTA. Le réalisateurJohn Schlesinger n'a choisi Christie qu'après qu'une autre actrice,Topsy Jane, eut abandonné le projet[10],[11]. Sur l'impulsion duVogue britannique, elle est immédiatement promue au rang d’égérie de la mode, le magazine la décrivant comme« l'une des meilleures choses dans le film »[12]. Christie a joué le rôle de Daisy Battles dansLe Jeune Cassidy (1965), un film biographique du dramaturge irlandaisSeán O'Casey, coréalisé parJack Cardiff etJohn Ford (non crédité).

Son rôle demannequin amoral dansDarling chérie (1965) permet à Christie de se faire connaître internationalement ; il inspire également le chanteurTony Christie à prendre le nom de scène de Christie[13]. Le film est réalisé par Schlesinger, avecDirk Bogarde etLaurence Harvey ; Christie n'a obtenu le rôle principal que sur l'insistance de Schlesinger, le studio ayant vouluShirley MacLaine à sa place[14]. Elle reçoit l'Oscar de la meilleure actrice et leBAFTA de la meilleure actrice britannique dans un rôle principal pour son interprétation[15].

DansLe Docteur Jivago (1965) deDavid Lean, adapté du roman épique et romantique de l'écrivain russeBoris Pasternak, le rôle de Christie, l'infirmière bolchévique Lara Antipova, est devenu son rôle le plus connu[16],[17]. Le film a été un succès phénomène dans le monde entier[18]. En 2022,Le Docteur Jivago est le8e film le plus rentable de tous les temps dans le monde, après correction de l'inflation[2], le1erplus gros succès de tous les temps en Italie avec 22,9 millions d'entrées[19], et le35eplus gros succès en France avec 9,8 millions d'entrées[20]. Son style et sa garde-robe dans ce film influencent l'époque[12]. Le magazineLife baptise l'année 1965 comme « l'année de Julie Christie »[21] et deux ans plus tard souligne que« ce que porte Julie Christie a plus d'impact sur la mode que tous les vêtements des dix femmes les mieux habillées au monde »[12]..

Dans les années qui suivent, Julie Christie travaille beaucoup. Son cachet par film avoisine alors les 400 000 $[12]. Après un double rôle dans l'adaptation parFrançois Truffaut du roman deRay Bradbury, lefilm de science-fictiondystopiqueFahrenheit 451 (1966), où elle côtoieOskar Werner, elle incarne Bathsheba Everdene, l'héroïne deThomas Hardy, dans l'Angleterre victorienne et rurale deLoin de la foule déchaînée (1967) de Schlesinger. Après avoir déménagé àLos Angeles en 1967 (« J'y étais à cause d'un tas de petits amis américains »[22]), elle apparaît dans le rôle-titre dePetulia (1968) deRichard Lester, aux côtés deGeorge C. Scott[23]. L'image de Christie en tant que figure desSwinging Sixties britannique qu'elle avait incarnée dansBilly le menteur etDarling chérie a été renforcée par son apparition dans le documentaireTonite Let's All Make Love in London (litt. « Ce soir, faisons tous l'amour à Londres ») sorti en 1967 et réalisé parPeter Whitehead[24].

Années 1970

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Julie Christie dansLe Docteur Jivago (1965).

Dans le drame historique et romantiqueLe Messager (1971) deJoseph Losey, Christie tient le rôle principal aux côtés d'Alan Bates. Le film remporte laPalme d'or duFestival de Cannes 1971. Elle a obtenu une deuxième nomination à l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle de tenancière de bordel dans le western postmoderneJohn McCabe (1971) deRobert Altman. Le film a été la première des trois collaborations entre Christie etWarren Beatty, qui l'a décrite comme « la personne la plus belle et en même temps la plus nerveuse que j'aie jamais connue »[6]. Le couple a eu une relation très médiatisée mais dilettante entre 1967 et 1974. Après la fin de leur relation, ils ont retravaillé ensemble dans les comédiesShampoo (1975) etLe ciel peut attendre (1978).

Ses autres films au cours de la décennie sont legiallo britanno-italien tourné àVeniseNe vous retournez pas (1973) deNicolas Roeg, inspiré d'une histoire deDaphné du Maurier, dans lequel elle partage l'affiche avecDonald Sutherland, et le film de science-fiction horrifiqueGénération Proteus (1977), inspiré du roman éponyme deDean Koontz et réalisé parDonald Cammell.Ne vous retournez pas en particulier a été plébiscité, Christie ayant été nommée pour leBAFTA de la meilleure actrice dans un rôle principal, et en 2017, un sondage de 150 acteurs, réalisateurs, écrivains, producteurs et critiques pour le magazineTime Out l'a classé comme le plus grand film britannique de tous les temps[25]. Selon le critique françaisOlivier Père : « À l’époque de sa sortie,Ne vous retournez pas retint surtout l’attention en raison d’une scène d’amour jugée particulièrement réaliste. Entièrement construite sur des effets de montage, qui mélangent les étapes successives d’une relation sexuelle banale, c’est aujourd’hui l’élément le plus daté du film. En revanche,Ne vous retournez pas est passionnant parce qu’il mêle des influences d’horizons divers, sorte de synthèse entre un cinéma intellectuel et un autre plus trivial. Il apparaît clairement que Roeg, petit héritier de la modernité des années 60, voudrait être comparé àAlain Resnais dans son approche cinématographique du temps, du deuil et de la mémoire. D’un autre côté, le cinéaste britannique débarqué en Italie pour y réaliser ungiallo, sous-genre typiquement transalpin mêlant sadisme, fantastique et enquête policière, a sans doute vu les films deMario Bava et quelques autres avant de commencer le sien »[26]

Christie retourne au Royaume-Uni en 1977, vivant dans une ferme auPays de Galles. N'ayant jamais été une actrice prolifique, même au sommet de sa carrière, Christie refuse de nombreux rôles de premier plan, notamment dansAnne des mille jours,On achève bien les chevaux,Nicolas et Alexandra etReds sur laRévolution russe, qui valent tous des nominations aux Oscars aux actrices qui les interprètent finalement[27].

Elle fait partie du jury international lors de laBerlinale 1979[28]. La projection du filmVoyage au bout de l'enfer y fait scandale, relativement à laguerre du Viêt Nam. Jugé insultant vis-à-vis desVietnamiens, le film provoque le départ de la délégation soviétique et d'autres pays socialistes. Julie Christie abonde dans leur sens et estime que le film est raciste et « décrit comme une populace étrangère subhumaine le peuple d’un petit pays (opposé) à un envahisseur doté de moyens énormes… »[29],[30].

Années 1980-1990

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Julie Christie en 1997 àGuadalajara.

Dans les années 1980, Christie apparaît dans des films non grand public tels queLe Retour du soldat (1982) situé durant laPremière Guerre mondiale etChaleur et Poussière (1983) dans l'Inde britannique des années 1920 et l'Inde indépendante des années 1980. Elle a tenu un rôle secondaire important dansLes Coulisses du pouvoir (1986) deSidney Lumet, aux côtés deRichard Gere etGene Hackman, mais à part cela, elle a évité les films à gros budget. Elle joue un petit rôle aux côtés deJean Carmet,Patrick Bruel,Amidou etBen Gazzara dansChampagne amer (1986) deRidha Béhi, mais sa sortie passera inaperçu, d'aborddirectement en vidéo, puis en salles en 1994[31]. Elle participe au téléfilm inspiré de faits réelsDernier Voyage en Malaisie (1988), dans le rôle de Barbara qui se bat désespérément pour sauver son fils Barlow de la pendaison pour trafic de drogue en Malaisie[32].

Après son rôle dans le film franco-britanniqueFahrenheit 451 deFrançois Truffaut, Christie revient au cinéma français avecLes Quarantièmes rugissants (1982) deChristian de Chalonge, dans le rôle de Catherine Dantec qui attend auFinistère avec inquiétude le retour de son mari navigateur en solitaire (Jacques Perrin). Ce dernier se dira peu satisfait du film, fait « cahin-caha, sans harmonie », malgré la présence de Julie Christie « une formidable actrice »[33].

Après une longue absence des écrans, Christie participe au film d'aventure fantastiqueCœur de dragon (1996), et apparaît dans le rôle de la reine Gertrude dansHamlet (1996) deKenneth Branagh. Son rôle suivant, plébiscité par la critique, est celui de l'épouse malheureuse dans la comédie dramatiqueL'Amour... et après (1997) d'Alan Rudolph, avecNick Nolte,Jonny Lee Miller etLara Flynn Boyle. Christie a été nommée pour la troisième fois aux Oscars pour son rôle. Ayant joué dans six films classés par leInstitut du cinéma britannique parmi les 100 plus grands films britanniques duXXe siècle, Christie a reçu en 1997 la plus haute distinction de la BAFTA, le prix d'honneur de la « camaraderie » (Fellowship), en reconnaissance de sa contribution au cinéma britannique[34],[35]. En 1994, elle a reçu le titre dedocteur ès lettres de l'université de Warwick[36].

XXIe siècle

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En 2001, Christie incarne une éminente égyptologue anglaise dansBelphégor, le fantôme du Louvre deJean-Paul Salomé aux côtés deSophie Marceau,Frédéric Diefenthal etMichel Serrault. Le film enregistre 3 228 795 entrées en Europe[37] malgré des critiques globalement très négatives, qui jugeait que le film abusait des effets spéciaux et était d'une piètre qualité[38]. En 2002, Christie est à l'affiche deSnapshots dans lequel un hippie vieillissant (Burt Reynolds) et une belle jeune femme (Carmen Chaplin) se rencontrent àAmsterdam et trouvent l'amour. L'histoire entre Chaplin et Reynolds reflète la relation entre Reynolds et le personnage de Christie dans leur vie antérieure, qui est racontée sous forme deflashbacks[39].

En 2002, Julie Christie signe l'appel contre l'hégémonie américaine et laguerre contre l'Irak et ensolidarité avec la Palestine à l'occasion de laConférence anti-guerre du Caire (en)[40].

Christie a fait une brève apparition dans le troisièmefilm de Harry Potter,Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban (2004), dans le rôle deMadame Rosmerta. À la même époque, elle a également joué dans deux autres films très médiatisés :Troie (2004) deWolfgang Petersen etNeverland (2004) deMarc Forster, dans lesquels elle joue la mère deBrad Pitt (Thétis) et deKate Winslet (Emma du Maurier), respectivement. Cette dernière prestation a valu à Christie une nomination auBAFTA de la meilleure actrice dans un second rôle.

Christie a joué le rôle principal dansLoin d'elle (2006), un film sur un couple canadien marié depuis longtemps et confronté à lamaladie d'Alzheimer de la femme. Inspiré par la nouvelleL'ours traversa la montagne d'Alice Munro[41], le film est le premier long métrage réalisé par l'actrice canadienneSarah Polley, dont Christie a déjà été la co-vedette. Elle a accepté le rôle, dit-elle, uniquement parce que Polley est son amie[42]. Polley a déclaré que Christie avait aimé le scénario mais qu'elle l'avait d'abord refusé parce qu'elle était ambivalente à propos du métier d'actrice. Il a fallu plusieurs mois de persuasion de la part de Polley pour que Christie accepte finalement le rôle[43].

AuFestival international du film de Toronto 2006.

En juillet 2006, elle est membre du jury du28e Festival international du film de Moscou au cours duquel le film suédoisOm Sara (sv) est récompensé[44]. Présenté pour la première fois auFestival international du film de Toronto le dans le cadre du Gala du TIFF,Loin d'elle reçoit des critiques élogieuses de la part de la presse spécialisée, dontThe Hollywood Reporter, et des quatre quotidiens torontois. Les critiques ont souligné son interprétation ainsi que celle de son partenaire, l'acteur canadienGordon Pinsent, et la mise en scène de Polley. L'interprétation de Christie a suscité un engouement pour les Oscars, ce qui a conduit le distributeur,Lions Gate Entertainment, à acheter le film au festival pour le sortir en 2007 afin de renforcer l'engouement pendant la saison des prix.

Le, elle remporte le prix de la meilleure actrice décerné par leNational Board of Review pour son interprétation dansLoin d'elle[45], leGolden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique, leScreen Actors Guild Award de la meilleure actrice et leprix Génie de la meilleure actrice pour le même film. Le, Christie est nommée pour la quatrième fois à l'Oscar de la meilleure actrice dans un rôle principal lors de la80e cérémonie des Oscars. Elle est apparue à la cérémonie portant un pin's appelant à la fermeture de laprison de Guantanamo[46].

Christie a fait le commentaire envoix hors champ d'Uncontacted Tribes (2008), un court métrage pour l'organisation non grouvernementale britanniqueSurvival International, qui présente des images inédites de peuples éloignés et menacés[47] ; elle soutient depuis longtemps cette ONG et, en février 2008, a été nommée sa première « ambassadrice »[48] ; elle est apparue dans un segment du filmNew York, I Love You (également 2008), écrit parAnthony Minghella et réalisé parShekhar Kapur, avecShia LaBeouf comme partenaire de jeu, ainsi que dans1939 (2009), qui raconte l'histoire d'une famille britannique au début de laSeconde Guerre mondiale.

Christie a joué une version « aguichante etbohème » du rôle de la grand-mère dans la réinterprétation gothique duChaperon rouge deCatherine Hardwicke (2011)[49]. L'année suivante, elle est à l'affiche du thriller politiqueSous surveillance (2012), où elle a partagé la vedette avecRobert Redford etSam Elliott. En 2017, elle prête sa voix à Christine âgée dans la comédie rurale d'Isabel CoixetThe Bookshop[50].

Vie privée

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En plus de l'anglais, elle parle couramment lefrançais et l'italien[5].

Au début des années 1960, Christie sort avec l'acteurTerence Stamp[51],[52]. Elle vit avec Don Bessant, lithographe et professeur d'art, de décembre 1962 à mai 1967[53], avant de sortir avec l'acteurWarren Beatty pendant sept ans (1967-1974)[6]. Christie a également eu des relations amoureuses avec le musicienBrian Eno, le producteur de disquesLou Adler, le réalisateurJim McBride et le photographeTerry O'Neill[53],[54].

Christie s'est mariée au journalisteDuncan Campbell ; ils vivent ensemble depuis 1979[55], mais la date de leur mariage est contestée. En, plusieurs médias ont rapporté que le couple s'était discrètement marié enInde deux mois plus tôt, en novembre 2007[56], ce que Christie a qualifié d'« absurdité », ajoutant : « Je suis mariée depuis quelques années. Ne croyez pas ce que vous lisez dans les journaux »[57].

À la fin des années 1960, ses conseillers adoptent un stratagème très complexe pour tenter de réduire ses obligations fiscales, ce qui donne lieu à l'affaireBlack Nominees Ltd v Nicol (Inspector of Taxes). L'affaire a été entendue par le juge Sydney Templeman (qui est devenu plus tard Lord Templeman), qui a rendu un jugement en faveur de l'administration fiscale, estimant que le stratagème était inopérant[58].

Elle est active dans diverses causes, notamment lesdroits des animaux, laprotection de l'environnement et lemouvement antinucléaire. Elle est présidente d'honneur de la Campagne de solidarité avec la Palestine (Palestine Solidarity Campaign)[40], deReprieve[59] et de l'organisation caritativeAction for ME de lutte contre laencéphalomyélite myalgique[60]. Christie estvégétarienne[61].

Filmographie

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Théâtre

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Distinctions

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En 1966, Julie Christie reçoit l'Oscar de la meilleure actrice[62] pourDarling chérie. Elle est de nouveau nommée aux Oscars pour les filmsJohn McCabe etL'Amour... et après.

En 2007, dansLoin d'elle, son interprétation d'une femme atteinte de lamaladie d'Alzheimer lui vaut leNational Board of Review Award de la meilleure actrice[63], puis elle remporte également leGolden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique, leScreen Actors Guild Award de la meilleure actrice et leprix Génie de la meilleure actrice. Le, pour ce même film, elle est nommée aux Oscars pour la quatrième fois, mais la lauréate estMarion Cotillard pour son incarnation d'Édith Piaf dansLa Môme.

Notes et références

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  1. Bien que la plupart des sources situent l'année de naissance de Julie Christie en 1941, elle est en fait née en 1940 et baptisée cette même année.(en)N-1-606&607, p. #93, Parish register transcripts from the Presidency of Bengal, British India Office births & baptisms
  2. a etb(en) « Top Lifetime Adjusted Grosses », surboxofficemojo.com
  3. (en) Tim Ewbank et Stafford Hildred,Julie Christie: The Biography, Londres, Carlton Publishing Group,(ISBN 978-0-233-00255-2),p. 1–2
  4. (en) « Christie, Julie (1941-) », surscreenonline.org.uk
  5. a etb(en) « Julie Christie - Biography », surhellomagazine.com
  6. abc etd(en) Tim Adams, « The divine Miss Julie », surtheguardian.com
  7. a etb(en) Melanie Bell,Julie Christie, Bloomsbury,coll. « Film Stars »,, 176 p.(ISBN 9781838716585,lire en ligne)
  8. « CHRISTIE JULIE (1941- ) », suruniversalis.fr
  9. Tom Lisanti, Louis Paul, « Film Fatales: Women in Espionage Films and Television, 1962-1973 », McFarland,(consulté le),p. 36.
  10. (en) « Billy Liar – still in town », surtheguardian.com
  11. (en)« Erdington star of the stage and screen, Topsy Jane Garnet, dies aged 75 », sursuttoncoldfieldobserver.co.uk(version du surInternet Archive)
  12. abc etdReed 2012,p. 42.
  13. (en) « Tony Christie: ‘Who would play me in a film of my life? Oh, Brad Pitt’ », surtheguardian.com
  14. (en) Eila Mell,Casting Might-Have-Beens: A Film by Film Directory of Actors Considered for Roles Given to Others,Jefferson (Caroline du Nord) etLondres, McFarland,(ISBN 9780786420179,lire en ligne),p. 65
  15. (en) « The 38th Academy Awards, 1966 », suroscars.org
  16. Cécile Mury, « Sur TCM : Julie Christie, l’icône libre des sixties », surtelerama.fr
  17. « Le style de Julie Christie : une féminité audacieuse », surlemonde.fr
  18. « “Le Docteur Jivago”, un film-fleuve qui fit bien des remous », surtelerama.fr
  19. « TOP250 tous les temps en Italie (Reprises incluses) », surjpbox-office.com
  20. « TOP250 All-Time - JP Box-Office », surwww.jpbox-office.com(consulté le)
  21. (en) George Tiffin,A Star is Born: The Moment an Actress becomes an Icon, Londres, House of Zeus,(ISBN 9781781859360),p. 332
  22. « I was there because of a lot of American boyfriends »
  23. « Petulia », surcinematheque.fr
  24. (en) « Peter Whitehead, documentary maker whose work captured the essence of the Swinging Sixties but who abandoned films to become a falconer – obituary », surtelegraph.co.uk
  25. (en) « The 100 best British movies », surtimeout.com
  26. « Ne vous retournez pas », surarte.tv,(consulté le)
  27. (en)« Oscar Augury - Best Actress: Julie Christie is Front-Runner for Her Performance in "Away from Her" », survoices.yahoo.com(version du surInternet Archive)
  28. (de) « Internationale Jury 1979 », surberlinale.de
  29. « « Voyage au bout de l’enfer » : la fin du rêve américain », surlemonde.fr
  30. (en) « Oscar‐Winning ‘Deer Hunter’ Is Under Attack as ‘Racist’ Film », surnytimes.com
  31. « Box-office JEAN CARMET », surBox Office Story,.
  32. (en) « Julie Christie Making U.S. TV Movie », surnytimes.com
  33. « Jacques Perrin : «Les gens sérieux n'accomplissent pas leurs rêves» », surlequipe.fr
  34. (en)« The Academy Fellowship », surbafta.org(version du surInternet Archive)
  35. (en) « British Film Institute – Top 100 British Films », surcinemarealm.com
  36. (en) « List of all Honorary Graduates and Chancellor's Medallists », surwarwick.ac.uk
  37. « LUMIERE : Film #16839 : Belphégor - Le fantôme du Louvre », surcoe.int(consulté le).
  38. « Belphégor, le fantôme du Louvre », surphp88.free.fr(consulté le)
  39. (en) « Julie Christie is Far From the Madding Crowd », sur50plusworld.com
  40. a etb(en)« Patrons », surpalestinecampaign.org(version du surInternet Archive)
  41. Hateship, Friendship, Courtship, Loveship, Marriage (2001, aussi paru sous le titreAway From Her)
    Publié en français sous le titreUn peu, beaucoup, pas du tout, traduit par Geneviève Doze,coll. « Littérature étrangère », 2004 ; réédition, Paris, Payot & Rivagescoll. « Rivages poche. Bibliothèque étrangère »no 555, 2006(ISBN 978-2-7436-1593-2) - La dernière nouvelle du recueil,The Bear Came Over the Mountain (L'ours traversa la montagne), a été publiée à part à l'occasion de la sortie en 2006 du filmAway from her (Loin d'elle, en français) deSarah Polley, avec Julie Christie :Loin d'elle, traduit par Geneviève Doze, Paris, Payot & Rivagescoll. « Rivages poche. Bibliothèque étrangère »no 571, 2007(ISBN 978-2-7436-1674-8)
  42. (en) Mark Olsen, « GOOD AT BEING PICKY », surlatimes.com
  43. (en) Kira Cochrane, « 'I felt like a crazy stalker' », surtheguardian.com
  44. (ru)« 2006 год », surmoscowfilmfestival.ru(version du surInternet Archive)
  45. (en) « 2007 Award Winners », surnationalboardofreview.org
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  47. (en) « Sign the pledge for uncontacted tribes », suract.survivalinternational.org
  48. (en) « Julie Christie named ‘Survival ambassador’ », sursurvivalinternational.org
  49. (en) Jones Gareeth, « Respectable Face of Tyranny, The (Book) », surdreadcentral.com
  50. « «The Bookshop»: des Goyas aux accents très british »Accès payant, sursoirmag.lesoir.be
  51. (en) « Terence Stamp facts: Films and romances of the ultimate on-screen bad guy turned Smiths cover star », surgoldradiouk.com
  52. (en) « Who were “Terry and Julie” from ‘Waterloo Sunset’ by The Kinks? », surfaroutmagazine.co.uk
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  54. (en) « Terry O’Neill obituary », surthetimes.com
  55. (en) « Julie Christie Biography », surtvguide.com
  56. (en) « In brief: Julie Christie gets married », surtheguardian.com
  57. (en) « Oscar Nominee Julie Christie: I've Been Married for Years », surpeople.com
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  59. (en) « Julie Christie », surreprieve.org
  60. (en)« Patrons », suractionforme.org.uk(version du surInternet Archive)
  61. (en) « Julie Christie has done us no favours », surtelegraph.co.uk
  62. « Oscars Leading Ladies - Julie Christie »(consulté le)
  63. « 2007 Award Winners », National Board of Review of Motion Pictures,(consulté le)

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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Crédit d'auteurs

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v ·m
Années 1953-1968
Britanniques
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