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| Jules Steeg | |
Masque de Jules Steeg sur sa tombe aucimetière du Montparnasse, parLucien Schnegg. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (8 ans et 14 jours) | |
| Élection | 21 août 1881 |
| Réélection | 18 octobre 1885 |
| Circonscription | Gironde |
| Législature | IIIe etIVe(Troisième République) |
| Groupe politique | Union républicaine |
| Prédécesseur | David Raynal |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Versailles |
| Date de décès | (à 62 ans) |
| Lieu de décès | Fontenay-aux-Roses |
| Nationalité | Française |
| modifier | |
Jules Steeg, né le àVersailles et mort le àFontenay-aux-Roses, est unpasteur protestant ethomme politique français.

Il fait des études à Bâle, puis à lafaculté de théologie protestante de Strasbourg et deMontauban. Il soutient une thèse de baccalauréat de théologie intitulée « Exposé de la doctrine de Justin martyr sur la personne et l’œuvre de Jésus-Christ » à Strasbourg en 1859[1] puis devient le premier pasteur de la paroisse protestante deLibourne en 1859, fonction qu'il conserve jusqu'à sa démission en 1877. En 1869, il inaugure le nouveautemple protestant de Libourne.
Défenseur fervent de la République, il fonde un journal protestant à Libourne en 1870 et est rédacteur en chef de plusieurs journaux, lePatriote en 1870 puis del'Union républicaine en 1878. Il est éludéputé de la Gironde en 1881, réélu en 1885[2]. Après avoir participé aucabinet Jules Ferry pour mettre en place l'école gratuite, laïque et obligatoire, il est nommé inspecteur général de l'enseignement primaire, chargé de la direction du Musée pédagogique de Paris, puis succède àFerdinand Buisson comme inspecteur des études de l'École normale supérieure de Fontenay-aux-Roses[3].
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages d'histoire, de morale ou liés à la religion en anticlérical - et même anticatholique - virulent[4].
Il est le père deThéodore Steeg.