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Jules Salvador Moch (prononcer/ʒyl mɔk/), né le àParis16e et mort le àCabris (Alpes-Maritimes), est unhomme politiquefrançais. Il estministre à plusieurs reprises sous laTroisième République et surtout laQuatrième République.

D'origine juive, son père, le capitaineGaston Moch[1], avait été le condisciple àPolytechnique du capitaineAlfred Dreyfus[2].
Lui-même est polytechnicien (promotion X 1912) et ingénieur en chef duGénie maritime militaire. À la déclaration de la guerre de 1914, il est incorporé dans leGénie. Il se bat en première ligne et reçoit lacroix de Guerre. Il participe à laguerre des mines, est cité quatre fois mais, gazé, il finit la guerre dans un centre d'instruction. La paix revenue, il choisit legénie maritime.
Il adhère à laSection française de l'Internationale ouvrière (SFIO) en octobre 1924 et est élu député de laDrôme de 1928 à 1936. Il s'impose comme l'un des meilleurs techniciens de la SFIO. Foncièrementanticommuniste, depuis un voyage enURSS en 1921, il n'hésite pas à écrire qu'une bonne partie de la doctrinemarxiste est dépassée. En 1931, il se fait remarquer en suggérant, dans le cadre de l'affaire de l'Aéropostale, la liquidation de la compagnie aérienne éponyme, prise dans un scandale de corruption[3]. Les autres députés se rallient à sa position.
Ayant perdu, aux législatives de, son mandat de député de la Drôme[4], Jules Moch ne participa pas officiellement au premier gouvernement duFront populaire, maisLéon Blum le nomme Secrétaire général du gouvernement. À ce titre il participe à tous les Conseils des ministres et conseils de Cabinet[5]. Il coordonne les actions transversales comme l'aide à l'Espagne républicaine (ventes fictives d'armes vers d'autres pays, qui se retrouvaient enEspagne et transit des brigades internationales). Il préside un petit comité qui groupeGaston Cusin représentantVincent Auriol, ministre des Finances, etJean Moulin représentantPierre Cot, ministre de l'Aviation[6].
En1937, à la faveur d'une élection partielle, il retrouve un siège de député, dans l'Hérault, et Léon Blum l'appelle au gouvernement, le, commesous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil, puis, en mars-avril1938, dans lesecond cabinet, comme ministre des Travaux publics et des Transports.
En octobre1938, il s'oppose auxaccords de Munich, et ne vote leur ratification à la Chambre des députés que par discipline de parti, cédant notamment à l'insistance de Léon Blum. Il fut ensuite, avec Léon Blum, un des animateurs de la tendance de la SFIO prônant la fermeté face àHitler ; il s'oppose ainsi àPaul Faure[7].
En 1938, officier de marine et convaincu que toutes les reculades devant Hitler ne feront que convaincre ce dernier de faire la guerre, et, voulant être combattant, il demande à l'amiral Darlan, chef d'état-major de la Marine, d'être mobilisable malgré ses45 ans. Il accepte d'effectuer une période militaire d'un mois, mi, pour sa formation sur les matériels modernes. Il y devient alorscapitaine de corvette.
La guerre déclarée, il est incorporé dans la Marine, sa première mission est de superviser la démagnétisation de la flotte (pour éviter lesmines magnétiques), puis il est affecté au navire amiral de la flotte de Méditerranée, le croiseurÉmile Bertin.
Cette flotte est transférée en Écosse pour soutenir le débarquement en Norvège. Il est muté sur l'escorteurMaillé-Brézé (ces deux navires sont très endommagés alors qu'il n'est pas à bord). Pour son action pour la démagnétisation de la Flotte il est nommécapitaine de frégate[8].
Muté au Centre de recherche de la Marine de Toulon, il passe à Bordeaux où le gouvernement s'est replié et rencontre Darlan qui, devenu défaitiste, le déçoit. Il va à Alger pour mettre à l'abri les documents secrets du Centre de recherche. De retour à Toulon, il apprend l'Armistice.
Le, il fait partie desquatre-vingts parlementaires qui votent contre les pleins pouvoirs aumaréchal Pétain. Il est pour cette raison surveillé parVichy, qui le fait même arrêter le. Il est incarcéré àPellevoisin (Indre), en compagnie deVincent Auriol,Marx Dormoy,Georges Mandel etPaul Reynaud, puis transféré àAubenas et àVals-les-Bains.
Au début de1941, il est libéré par l'amiral Darlan. Il entre alors dans laRésistance, participe àX-Libre[9], un groupe de résistants de Polytechnique, et crée le mouvement 1793, qui se livre à des sabotages dans l'Aude et l'Ardèche.
Ayant demandé son transfert à Londres pour être intégré dans lesForces navales françaises libres, de nombreux contretemps l'obligent à passer par l'Espagne et il perd4 mois. Il est déçu par de Gaulle car il estime que celui-ci n'a pas bien compris ce qu'était la Résistance intérieure. Il expose au Général que leComité d'action socialiste est derrière lui « non parce qu'il est général mais bien qu'il le soit[10]. »
L'amiral Auboyneau lui demande de créer une école de formation accélérée à l'artillerie de marine. Il effectue au nom du général de Gaulle des missions au Liban et en Afrique noire, ce qui lui vaut d'être nommécapitaine de vaisseau.
Informé du futurdébarquement en Provence, il obtient, sans en parler au général de Gaulle, son incorporation sur le croiseurÉmile Bertin remis en état, comme directeur de l'artillerie. Instruit sur les procédures d'appui-feu américaines, cette incorporation permet l'inclusion du croiseur dans la division navale américaine désignée pour soutenir la vague d'assaut de la plage deSaint-Raphaël (zone CAMEl,36e division d'infanterie américaine)[11],[12].
Son fils André, lieutenant au6e bataillon dechasseurs alpins et dirigeant un groupe de résistants, meurt en combattant en àCorenc en Isère[13],[14].
Il est membre de l'Assemblée consultative àAlger et Paris (1944), puis des deux Assemblées nationales constituantes (1945-1946) puis de l'Assemblée nationale (1946-1958 et 1962-1967). À huit reprises, il est ministre pendant laQuatrième République : Travaux publics et Transports (1945-1947), Intérieur (1947-1950), Défense (1950-1951). Jules Moch est vice-président du conseil de 1949 à 1950.
De1951 à1960, Jules Moch est le délégué de la France à la Commission du désarmement de l'ONU et refuse, pour cette raison, d'entrer dans un gouvernement.
Il fait exception à ce principe pour entrer dans l'éphémèregouvernement Pflimlin de, comme ministre de l'Intérieur. Cependant, le gouvernement se heurte auputsch d'Alger, et Jules Moch ne peut que constater l'impuissance de son action sur une administration policière soumise aux pressions et émotions putschistes. Ainsi échoue-t-il à faire reprendre laCorse par lesCRS qu'il y a envoyés.
Comme ministre des Transports, il contribue à la reconstruction des chemins de fer, des ports, des routes et de l'aviation.

En 1947, il est nommé ministre de l'intérieur en vue de se confronter auxgrèves de novembre-, qui font suite à l'arrestation de militants communistes à Marseille puis l'assassinat d'un jeune manifestant par des mafieux du quartier « chaud ». Dans un contexte de pénurie générale, de stagnation des salaires et de répression syndicale dans le bassin minier du Nord, la majorité « unitaire » de la CGT reprend ce mouvement sous son égide, et la confrontation s'amplifie. Jules Moch montre une grande fermeté pour assurer la reprise du travail[15],[16]. Le point d'orgue des troubles se situe dans la nuit du 2 au, lorsque des saboteurs provoquent ledéraillement du train Paris-Tourcoing, occasionnant ainsi 16 morts et environ trente blessés[15],[17],[18]. Pour l'historien Philippe Robrieux,« l'initiative de ce déraillement revient à d'anciens activistes de la clandestinité qui croyaient ainsi arrêter un train de CRS »[19]. Quelle que soit l'origine de cette attaque, elle est dénoncée par tous les partis.
Lecoup de Prague de suscite de vives inquiétudes et fait craindre des événements comparables en France[20]. Pour rationaliser son dispositif, Jules Moch crée grâce à la loi du les inspecteurs généraux de l'administration en mission extraordinaire (IGAME), qui préfigurent les premiers préfets régionaux et la mise en place ultérieure d'une administration territoriale au niveau régional[21].
Le,Henri Queuille, président du Conseil (de tendance radicale) depuis le — il forme le cinquième cabinet de laTroisième Force depuis l'éviction des ministres communistes en mars 1947 et la fin dutripartisme —, dénonce le« caractère insurrectionnel » desgrèves en cours dans les mines. Ces nouvelles grèves, qui prennent des allures révolutionnaires notamment dans lescharbonnages du Nord, sont déclenchées enoctobre 1948 par la CGT en raison d'un retard des salaires sur les prix de plus de 30 % — l'inflation étant alors un mal chronique malgré l'aide américaine — et de la suppression des avantages acquis à la Libération, décidée par le ministre de l'Industrie,Robert Lacoste[22].
Pour contrer la grève, Jules Moch mobilise 60 000 CRS et soldats, qui se heurtent aux 15 000 grévistes retranchés dans les puits, et leur imposent, fin novembre une cuisante reprise du travail. À la faveur de la lassitude des travailleurs et des divisions des syndicats, la répression est sévère, avec plus de 3 000 licenciements, six morts et de nombreux blessés[23]. Lescommunistes gardent contre Jules Moch un profond ressentiment[24].
Très tardivement, en 2011, plus de vingt ans après le décès de Jules Moch, lacour d'appel de Versailles[25] a reconnu l’illégalité de ces licenciements pour faits de grève. Dix-sept mineurs, survivants de la grande grève de 1947, ont obtenu, chacun, une indemnisation de 30 000 euros[26],[27]. Lepourvoi en cassation demandé parChristine Lagarde, alors ministre de l'Économie, a abouti à l'annulation de la condamnation desCharbonnages de France pour licenciements abusifs[28].
En,Christiane Taubira, ministre de la Justice, demande au ministre des Finances,Michel Sapin, l'indemnisation des mineurs grévistes et de leurs ayants droit[29].
Au ministère de la Défense, il contribue à la modernisation de l'armée, met sur pied la participation française à laguerre de Corée et contribue à la mise en œuvre de l'OTAN. Alors qu'il est rapporteur de laCommission des affaires étrangères, il s'oppose cependant à laCommunauté européenne de défense, ce qui lui vaut d'être exclu temporairement de la SFIO le.
En 1947, comme ministre de l'Intérieur, il fait autoriser les escales en Corse des avions américains alimentant clandestinement en armes laHaganah et l'Irgoun[30], organisations paramilitaires sionistes en Palestine. Il facilite, par ailleurs, le transit par la France des Juifs en partance pour Israël. Combattant la tendance qu'il décèle de la part duQuai d'Orsay à ménager laLigue arabe, Jules Moch prône le soutien à l'État d'Israël, et contribue à façonner l'un des traits dominants de la diplomatie de la Quatrième République.
C'est Jules Moch, qui, en, dans le cadre de son mandat à l'ONU, rend publique la secrète et intense coopération militaire franco-israélienne dans le domaine du nucléaire[31].
Au même moment, et aligné en cela sur la position dePierre Mendès France, Jules Moch prend ses distances avec lacampagne franco-britannique de Suez, menée parGuy Mollet en coordination avec le gouvernement israélien, estimant notamment queNasser n'est pas « le nouvel Hitler »[32].
Il combat à la fois les gaullistes (RPF) et les communistes (PCF) et est un des chefs de file de laTroisième Force, sous la Quatrième République et dans les premières années de la Cinquième.
Battu par un candidatUNR aux élections législatives de1958, il redevient député en1962 grâce à un accord départemental[33] passé entre le PCF et la SFIO qui retire son candidatRaoul Calas (député de l'Hérault de 1946 à 1951 et de 1956 à 1958) arrivé en tête[34] au premier tour du scrutin. Jules Moch se justifie en déniant à ce soutien toute portée politique stratégique, au-delà de la coalition des « non » au gaullisme[35].
En1967, il ne se représente pas et se retire de la vie politique. La circonscription est reprise par le PC. Jules Moch se consacre notamment à ses livres, à des conférences internationales scientifiques et au projet de pont sur la Manche, plus coûteux mais plus rentable qu'un tunnel.
Issu de la génération socialiste qui est marquée par lestalinisme, laguerre froide et les combats anticommunistes, Jules Moch prend une position hostile à l'Union de la gauche dans les années 1970 ; il démissionne pour ces raisons duParti socialiste le. En 1977, alors queFrançois Mitterrand engrange les succès de sa stratégie d'union, Jules Moch affiche sa position d'opposant irréductible en publiant son dernier ouvrage politique :Le Communisme, jamais ![36].
Il se marie en 1917 à la militante féministe et socialiste Germaine Picard-Moch, membre duComité national des femmes socialistes[37].
Sur les autres projets Wikimedia :
Gouvernement Blum I (4 juin 1936 - 21 juin 1937) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Vice-président du Conseil | Édouard Daladier | Léon Blum Président du Conseil | |||
| Ministres d'État | |||||
| Défense nationale et Guerre | Édouard Daladier | ||||
| Justice | Marc Rucart | ||||
| Intérieur |
| ||||
| Affaires étrangères | Yvon Delbos | ||||
| Finances | Vincent Auriol | ||||
| Marine | Alphonse Gasnier-Duparc | ||||
| Air | Pierre Cot | ||||
| Éducation nationale | Jean Zay | ||||
| Économie nationale | Charles Spinasse | ||||
| Travaux publics | Albert Bedouce | ||||
| Commerce | Paul Bastid | ||||
| Agriculture | Georges Monnet | ||||
| Colonies | Marius Moutet | ||||
| Travail | Jean-Baptiste Lebas | ||||
| Pensions | Albert Rivière | ||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | Robert Jardillier | ||||
| Santé publique | Henri Sellier | ||||
| |||||
| (← SARRAUT II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CHAUTEMPS III →) | |||||
Gouvernement Blum II (13 mars 1938 - 8 avril 1938) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Vice-président du Conseil | Édouard Daladier | Léon Blum Président du Conseil | |||
| Ministres d'État | |||||
| Coordination des services | Vincent Auriol | ||||
| Trésor | Léon Blum | ||||
| Défense nationale et Guerre | Édouard Daladier | ||||
| Affaires étrangères | Joseph Paul-Boncour | ||||
| Propagande | Ludovic-Oscar Frossard | ||||
| Éducation nationale | Jean Zay | ||||
| Intérieur | Marx Dormoy | ||||
| Justice | Marc Rucart | ||||
| Budget | Charles Spinasse | ||||
| Agriculture | Georges Monnet | ||||
| Travaux publics | Jules Moch | ||||
| Colonies | Marius Moutet | ||||
| Travail | Albert Sérol | ||||
| Postes, Télégraphe et Téléphone | Jean-Baptiste Lebas | ||||
| Santé publique | Fernand Gentin | ||||
| Marine militaire | César Campinchi | ||||
| Air | Guy La Chambre | ||||
| Commerce | Pierre Cot | ||||
| |||||
| (← CHAUTEMPS IV) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DALADIER III →) | |||||
GouvernementsCharles de Gaulle I etII(10 septembre 1944 - 20 janvier 1946) | ||
|---|---|---|
| Ministres d'État | Charles de Gaulle | |
| Justice | ||
| Affaires étrangères | Georges Bidault | |
| Intérieur | Adrien Tixier | |
| Guerre | ||
| Marine | Louis Jacquinot | |
| Air | Charles Tillon | |
| Économie nationale | ||
| Finances | ||
| Production industrielle | ||
| Agriculture | François Tanguy-Prigent | |
| Ravitaillement | ||
| Colonies | ||
| Éducation nationale | ||
| Travail et Sécurité sociale | ||
| Transports et Travaux publics | ||
| PTT | ||
| Information | ||
| Prisonniers, Déportés et Réfugiés | Henri Frenay | |
| Santé | François Billoux | |
| Afrique du Nord | Georges Catroux | |
| Reconstruction et Urbanisme | Raoul Dautry | |
| Population | Robert Prigent | |
| (← LAVAL VI) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (GOUIN →) | ||
Gouvernement Gouin(26 janvier - 12 juin 1946) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Vice-présidents du Conseil | Félix Gouin | ||||
| Justice | Pierre-Henri Teitgen | ||||
| Affaires étrangères | Georges Bidault | ||||
| Intérieur | André Le Troquer | ||||
| Armées | Edmond Michelet | ||||
| Armement | Charles Tillon | ||||
| Économie nationale etFinances | André Philip | ||||
| Agriculture | François Tanguy-Prigent | ||||
| Production industrielle | Marcel Paul | ||||
| Éducation nationale | Marcel-Edmond Naegelen | ||||
| Transports etTravaux publics | Jules Moch | ||||
| PTT | Jean Letourneau | ||||
| Outre-Mer | Marius Moutet | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Ambroise Croizat | ||||
| Santé publique et Population | Robert Prigent | ||||
| Ravitaillement | Henri Longchambon | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | François Billoux | ||||
| |||||
| (← DE GAULLE II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BIDAULT I →) | |||||
Gouvernement Bidault I(24 juin - 28 novembre 1946) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Vice-présidents du Conseil | Georges Bidault | ||||
| Ministres d'État | |||||
| Affaires étrangères | Georges Bidault | ||||
| Justice | Pierre-Henri Teitgen | ||||
| Intérieur | Édouard Depreux | ||||
| Armées | Edmond Michelet | ||||
| Armement | Charles Tillon | ||||
| Finances | Robert Schuman | ||||
| Économie nationale | François de Menthon | ||||
| Agriculture | François Tanguy-Prigent | ||||
| Production industrielle | Marcel Paul | ||||
| Éducation nationale | Marcel-Edmond Naegelen | ||||
| Transports etTravaux publics | Jules Moch | ||||
| Outre-Mer | Marius Moutet | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Ambroise Croizat | ||||
| PTT | Jean Letourneau | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | François Billoux | ||||
| Santé publique | René Arthaud | ||||
| Population | Robert Prigent | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | Laurent Casanova | ||||
| Ravitaillement | Yves Farge | ||||
| |||||
| (← GOUIN) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BLUM III →) | |||||
Gouvernement Blum III(16 décembre 1946 - 16 janvier 1947) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Affaires étrangères | Léon Blum | Léon Blum | |||
| Ministres d'État | |||||
| Justice | Paul Ramadier | ||||
| Intérieur | Édouard Depreux | ||||
| Défense nationale | André Le Troquer | ||||
| Économie nationale etFinances | André Philip | ||||
| Agriculture | François Tanguy-Prigent | ||||
| Production industrielle | Robert Lacoste | ||||
| Éducation nationale | Marcel-Edmond Naegelen | ||||
| Transports,Travaux publics etReconstruction | Jules Moch | ||||
| Outre-Mer | Marius Moutet | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Daniel Mayer | ||||
| PTT | Eugène Thomas | ||||
| Santé publique et Population | Pierre Ségelle | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | Max Lejeune | ||||
| |||||
| (← BIDAULT I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (RAMADIER I →) | |||||
GouvernementsRamadier I etII(22 janvier 1947 - 19 novembre 1947) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Vincent Auriol | |||||
| Ministres d'État | Paul Ramadier | ||||
| Justice | André Marie | ||||
| Affaires étrangères | Georges Bidault | ||||
| Intérieur | Édouard Depreux | ||||
| Défense nationale | |||||
| Guerre | |||||
| Marine | |||||
| Air | |||||
| Finances | Robert Schuman | ||||
| Économie nationale | |||||
| Agriculture | |||||
| Production industrielle | Robert Lacoste | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | |||||
| Commerce | |||||
| Éducation nationale | Marcel-Edmond Naegelen | ||||
| Transports etTravaux publics | Jules Moch | ||||
| Outre-Mer | |||||
| Travail et Sécurité sociale | |||||
| Santé publique et Population | |||||
| Jeunesse, Arts et Lettres | Pierre Bourdan | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | |||||
| PTT | Eugène Thomas | ||||
| |||||
| (← BLUM III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SCHUMAN I →) | |||||
Gouvernement Schuman I(24 novembre 1947 - 19 juillet 1948) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Vincent Auriol | |||||
| Justice | André Marie | Robert Schuman | |||
| Affaires étrangères | Georges Bidault | ||||
| Intérieur | Jules Moch | ||||
| Forces armées | Pierre-Henri Teitgen | ||||
| Finances etAffaires économiques | René Mayer | ||||
| Industrie etCommerce | Robert Lacoste | ||||
| Agriculture | Pierre Pflimlin | ||||
| Éducation nationale | |||||
| Outre-Mer | Paul Coste-Floret | ||||
| Travaux publics etTransports | Christian Pineau | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Daniel Mayer | ||||
| Santé publique et Population | Germaine Poinso-Chapuis | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | René Coty | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | François Mitterrand | ||||
| |||||
| (← RAMADIER III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MARIE →) | |||||
Gouvernement Marie(26 juillet - 28 août 1948) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Vincent Auriol | |||||
| Vice-présidents du Conseil | André Marie | ||||
| Ministres d'État | |||||
| Justice | Robert Lecourt | ||||
| Affaires étrangères | Robert Schuman | ||||
| Intérieur | Jules Moch | ||||
| Finances etAffaires économiques | Paul Reynaud | ||||
| Forces armées | René Mayer | ||||
| Éducation nationale | Yvon Delbos | ||||
| Travaux publics etTransports | Christian Pineau | ||||
| Industrie etCommerce | Robert Lacoste | ||||
| Agriculture | Pierre Pflimlin | ||||
| Outre-Mer | Paul Coste-Floret | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Daniel Mayer | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | René Coty | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | André Maroselli | ||||
| Santé publique et Population | Pierre Schneiter | ||||
| |||||
| (← SCHUMAN I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SCHUMAN II →) | |||||
Gouvernement Schuman II(5 septembre - 7 septembre 1948) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Vincent Auriol | |||||
| Affaires étrangères | Robert Schuman | Robert Schuman | |||
| Vice-président du Conseil | André Marie | ||||
| Justice | Robert Lecourt | ||||
| Intérieur | Jules Moch | ||||
| Finances etAffaires économiques | Christian Pineau | ||||
| Défense nationale | René Mayer | ||||
| Éducation nationale | Michel Tony-Révillon | ||||
| Travaux publics etTransports | Henri Queuille | ||||
| Industrie etCommerce | Robert Lacoste | ||||
| Agriculture | Pierre Pflimlin | ||||
| Outre-Mer | Paul Coste-Floret | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Daniel Mayer | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | René Coty | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | Jules Catoire | ||||
| Santé publique et Population | Pierre Schneiter | ||||
| |||||
| (← MARIE) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (QUEUILLE I →) | |||||
Gouvernement Queuille I(11 septembre 1948 - 5 octobre 1949) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Vincent Auriol | |||||
| Finances etAffaires économiques | Henri Queuille | Henri Queuille | |||
| Vice-président du Conseil etJustice | |||||
| Affaires étrangères | Robert Schuman | ||||
| Intérieur | Jules Moch | ||||
| Défense nationale | Paul Ramadier | ||||
| Éducation nationale | Yvon Delbos | ||||
| Travaux publics,Transports etTourisme | Christian Pineau | ||||
| Industrie etCommerce | Robert Lacoste | ||||
| Agriculture | Pierre Pflimlin | ||||
| Outre-Mer | Paul Coste-Floret | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Daniel Mayer | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | Eugène Claudius-Petit | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | Robert Bétolaud | ||||
| Santé publique et Population | Pierre Schneiter | ||||
| Marine marchande | André Colin | ||||
| |||||
| (← SCHUMAN II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BIDAULT II →) | |||||
GouvernementsBidault II etIII(28 octobre 1949 - 24 juin 1950) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Vincent Auriol | |||||
| Vice-présidents du Conseil | Georges Bidault | ||||
| Intérieur | |||||
| Ministre d'État et Information | Pierre-Henri Teitgen | ||||
| Justice | René Mayer | ||||
| Affaires étrangères | Robert Schuman | ||||
| Défense nationale | René Pleven | ||||
| Finances etAffaires économiques | Maurice Petsche | ||||
| Éducation nationale | Yvon Delbos | ||||
| Travaux publics,Transports etTourisme | |||||
| Industrie etCommerce | |||||
| Agriculture | |||||
| Outre-Mer | Jean Letourneau | ||||
| Travail et Sécurité sociale | |||||
| Reconstruction et Urbanisme | Eugène Claudius-Petit | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | Louis Jacquinot | ||||
| Santé publique et Population | Pierre Schneiter | ||||
| PTT | |||||
| |||||
| (← QUEUILLE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (QUEUILLE II →) | |||||
Gouvernement Pleven I(12 juillet 1950 - 28 février 1951) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Vincent Auriol | |||||
| Ministres d'État | René Pleven | ||||
| Justice | René Mayer | ||||
| Affaires étrangères | Robert Schuman | ||||
| Intérieur | Henri Queuille | ||||
| Défense nationale | Jules Moch | ||||
| Finances etAffaires économiques | Maurice Petsche | ||||
| Budget | Edgar Faure | ||||
| Éducation nationale | Pierre-Olivier Lapie | ||||
| Travaux publics,Transports etTourisme | Antoine Pinay | ||||
| Industrie etCommerce | Jean-Marie Louvel | ||||
| Agriculture | Pierre Pflimlin | ||||
| Outre-Mer | François Mitterrand | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Paul Bacon | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | Eugène Claudius-Petit | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | Louis Jacquinot | ||||
| Santé publique et Population | Pierre Schneiter | ||||
| PTT | Charles Brune | ||||
| Marine marchande | Gaston Defferre | ||||
| Information | Albert Gazier | ||||
| Ministre sans portefeuille | Paul Giacobbi | ||||
| |||||
| (← QUEUILLE II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (QUEUILLE III →) | |||||
Gouvernement Queuille III(10 mars - 10 juillet 1951) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence deVincent Auriol | |||||
| Intérieur | Henri Queuille | Henri Queuille | |||
| Vice-présidents du Conseil | |||||
| Ministres d'État | Jean Letourneau | ||||
| Justice | René Mayer | ||||
| Défense nationale | Jules Moch | ||||
| Finances etAffaires économiques | Maurice Petsche | ||||
| Budget | Edgar Faure | ||||
| Éducation nationale | Pierre-Olivier Lapie | ||||
| Affaires étrangères | Robert Schuman | ||||
| Travaux publics,Transports etTourisme | Antoine Pinay | ||||
| Industrie etCommerce | Jean-Marie Louvel | ||||
| Agriculture | Pierre Pflimlin | ||||
| Outre-Mer | François Mitterrand | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Paul Bacon | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | Eugène Claudius-Petit | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | Louis Jacquinot | ||||
| Santé publique et Population | Pierre Schneiter | ||||
| PTT | Charles Brune | ||||
| Marine marchande | Gaston Defferre | ||||
| Information | Albert Gazier | ||||
| |||||
| (← PLEVEN I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PLEVEN II →) | |||||
Gouvernement Pflimlin(13 mai - 28 mai 1958) | ||
|---|---|---|
| Sous la présidence deRené Coty | ||
| Vice-président du Conseil | Guy Mollet | Pierre Pflimlin |
| Ministres d'État | ||
| Justice | Robert Lecourt | |
| Affaires étrangères | René Pleven | |
| Intérieur | ||
| Algérie | André Mutter | |
| Défense nationale et Forces armées | Pierre de Chevigné | |
| Finances,affaires économiques et Plan | Edgar Faure | |
| Éducation nationale | Jacques Bordeneuve | |
| Travaux publics,Transports etTourisme | Édouard Bonnefous | |
| Industrie et Commerce | Paul Ribeyre | |
| Agriculture | Roland Boscary-Monsservin | |
| Outre-Mer | André Colin | |
| Travail et Sécurité sociale | Paul Bacon | |
| Santé | André Maroselli | |
| Reconstruction et Urbanisme | Pierre Garet | |
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | Vincent Badie | |
| Information | Albert Gazier | |
| Institutions européennes | Maurice Faure | |
| (← GAILLARD) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DE GAULLE III →) | ||