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Juin 1940 (guerre mondiale)

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Chronologie de la Seconde Guerre mondiale

Mai 1940 - -juillet 1940

est l'aboutissement de labataille de France qui voit la débâcle de l'armée française face aux Allemands.

Avant laSeconde Guerre mondiale, l'armée française était considérée comme une des plus puissantes du monde. Néanmoins, malgré les décisions de réarmement prises à partir du gouvernement duFront populaire au pouvoir jusqu'en 1938 et amplifiées par le gouvernementDaladier ensuite, la puissance retrouvée de l'Allemagne nazie n'a pas pu être contenue. Lorsque celle-ci attaqua enmai 1940, la défense française s'écroula avec plus de 100 000 morts, victime à la fois du concept allemand deBlitzkrieg et surtout de la pensée stratégique défensive inspirée par les anciens chefs de la guerre de 1914-1918, parmi lesquels Pétain, à l'état-major dans lesannées 1930, au lieu de regrouper les chars en grandes formations mobiles (choix soutenu par le colonel de Gaulle). En cinq semaines, l'avancée allemande en France entraîna la désagrégation de l'armée et une gigantesque panique dans la population. Dix millions de personnes s'enfuirent sur les routes avec de maigres bagages, au cours d'un épisode qu'on appela l'« exode ». Le gouvernement, dirigé parPhilippe Pétain depuis la démission dePaul Reynaud, fit demander l'armistice, signé le. On pouvait penser alors que son prestige acquis lors de la défense de Verdun en 1916 permettrait des négociations plus aisées avecHitler ; il n'en fut rien et les conditions en furent très dures : occupation de plus de la moitié du pays et énormes frais prélevés pour entretenir l'armée allemande.


  • 3 juin :
    • Fin de l'opérationDynamo : 224 686 Britanniques et 121 445 soldats français et belges ont été évacués vers leRoyaume-Uni. LaRAF assure un minimum de couverture aérienne pour cette opération et abat à cette occasion 140 appareils de laLuftwaffe. Les Britanniques ne perdent dans le même temps que 80 avions.
    • OpérationPaula de la Luftwaffe qui bombarde les environs deParis, les aérodromes en particulier. 254 morts et 652 blessés à Paris.
  • 5 juin :
    • Remaniement ministériel : le généralde Gaulle est nommésous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale. Il multiplie dès lors les navettes entre Londres et Paris pour tenter de décider les Britanniques à soutenir leur effort en France.
    • Offensive allemande à partir de laSomme en direction deRouen et deSoissons. À cette occasion, la chasse française abat 40 appareils allemands pour 15 avions perdus.
  • 6 juin :
    • La ligne de défense française s'appuyant sur laSomme et sur l'Aisne ne peut tenir devant les panzer qui, ayant fini de « nettoyer » Dunkerque, renouvellent vers le sud leurs attaques « en pointe », là où des troupes françaises épuisées les attendent « en ligne ». La défaite française est maintenant inéluctable.
  • 7 juin :
    • Les Britanniques acceptent de remplacer les pertes des trois escadrilles de chasse restées en France.
  • 8 juin :
    • Le front français est totalement disloqué. Début du débat en France : pour ou contre la poursuite de la guerre ? L'exode des civils français du nord vers le sud s'intensifie. Paris « se vide » en cinq jours.
    • Appel désespéré du généralVuillemin pour obtenir un appui aérien des Britanniques ; sans succès.
    • Transfert d'une escadrille britannique au Mans, puis arrivée en France dans l'après-midi de deux escadrilles supplémentaires. Les autorités britanniques rappellent à leurs alliés français que 12 escadrilles de chasse et 8 de bombardiers opèrent en France et sur la Manche à partir du Royaume-Uni.
    • Fin de l'opérationAlphabet (évacuation des troupes alliées de Norvège).
  • 12 juin :
    • 50 000 soldats alliés encerclés àSaint-Valery-en-Caux doivent se rendre faute de munitions, après s'être battus pendant deux jours pour tenter de protéger des embarquements, sous le feu deRommel qui leur a coupé la route de la Seine.
  • 13 juin :
    • Paris, vidée de ses habitants, est déclarée « ville ouverte ». Tout combat y est interdit. Cet interdit ne concerne que Parisintramuros, et le harcèlement des troupes allemandes se poursuit en banlieue, malgré les protestations des autorités allemandes.
    • La rumeur court àBordeaux que Paris est aux mains des communistes.Georges Mandel, ministre de l'Intérieur, se fend même d'un appel téléphonique à ce sujet au préfet de police de Paris,Langeron, resté en poste dans la capitale. Ce dernier dément évidemment la rumeur.
    • Dernière réunion du Conseil suprême interallié à Tours.
  • 16 juin :
    • Évacuation vers l'Afrique du Nord de tous les avions français ayant le rayon d'action nécessaire à ce voyage. 800 appareils militaires rejoignent l'Afrique du Nord. C'est la fin de labataille de France pour les aviateurs. 1 250 avions allemands ont été abattus et 425 mis hors d'état de voler. En face, la RAF enregistre la perte de 944 avions dont 67Spitfire ; la France perd 410 avions en combat aérien et 432 par mitraillage au sol.
    • Rencontre à Londres entre Churchill et de Gaulle et discussion du projet d'union entre la Grande-Bretagne et la France : l'Union franco-britannique[2]. De Gaulle rentre dans la journée à Bordeaux présenter ce projet au Gouvernement français mais ne suscite pas l'adhésion[3].
    • EnFrance,Philippe Pétain devientprésident du Conseil après la démission dePaul Reynaud dans la soirée et forme unnouveau gouvernement.
    • Le centre-ville deBlois est sévèrement bombardé, tuant lemaire en exercice. Lepays blésois entre dans le territoire d'occupation allemande.
  • 18 juin :
    • En réplique à l'appel de Pétain qui appelle à la fin des combats, le généralde Gaulle lance sonappel du 18 Juin, acte fondateur de laFrance libre.
    • L'Estonie, laLettonie et laLituanie sont occupées par l'URSS.
    • La version imprimée de l'appel de Pétain est modifiée :« C'est d'un cœur serré que je vous dis qu'il faut tenter de cesser le combat », car la formulation orale a complètement désorienté les combattants, alors que l'armistice est encore loin d'être signé.
    • Hitler rencontre Mussolini àMunich pour discuter des termes de l'armistice après la reddition française ; les troupes italiennes n'ont pas dépasséMenton[1].
    • Discours de Winston Churchill à la Chambre des communes.
  • 20 juin :
    • Dans un nouveau discours radiodiffusé de Bordeaux[7], le maréchal Pétain annonce les tractations en vue de l'armistice. Il en détaille les motifs, ainsi que les leçons que, selon lui, il faudra en tirer. Il y fustige« l'esprit de jouissance » :« […] Depuis la victoire [de 1918], l'esprit de jouissance l'a emporté sur l'esprit de sacrifice. On a revendiqué plus qu'on a servi. On a voulu épargner l'effort ; on rencontre aujourd'hui le malheur. »
    • Début de l'offensive italienne à la frontière française facilement repoussée par unearmée française des Alpes pourtant en infériorité numérique.
    • Entrée en vigueur de l'ordonnance allemande régissant les devoirs des Français occupés.
    • Bombardement allemand surBordeaux.
  • 21 juin :
    • Les négociations franco-allemandes d'armistice commencent.
Le, Hitler (la main au côté), accompagné de hauts dignitaires nazis et de ses généraux, regardant la statue dumaréchal Foch avant le début desnégociations de l'armistice, signé le lendemain en son absence.
Visitant Paris occupé par leur armée, des soldats allemands photographiés devant l'arc de triomphe du Carrousel,été 1940.

Notes et références

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  1. ab etcSource.
  2. The End of the Affair - the Collapse of the Anglo-French Alliance, 1939 - 40 d'Eleanor M Gates, 1981.
  3. Pierre Montagnon,La France dans la guerre de 39-45, Paris,Pygmalion,, 938 p.(ISBN 978-2-7564-0044-0 et2-7564-0044-0).
  4. Appel du maréchal Pétain du 17 juin 1940.
  5. a etb« Du 17 juin au 18 juin 1940, de la résignation à l'espoir »,LePoint,(consulté le)
  6. La liste des 1 738 victimes du naufrage du RMSLancastria.
  7. Texte du discours de Pétain du 20 juin 1940.
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