Elle commence à se produire dès l'enfance avec ses deux sœurs aînées dans la troupe devaudeville The Gumm Sisters, et signe à laMetro-Goldwyn-Mayer à l'adolescence. Elle apparaît dans une vingtaine de films de la MGM, notammentLe Magicien d'Oz (1939),Le Chant du Missouri (1944),Les Demoiselles Harvey (1946),Parade de printemps (1948) etLa Jolie Fermière (1950). Garland est une partenaire récurrente à l'écran deMickey Rooney etGene Kelly et collabore régulièrement avec le réalisateurVincente Minnelli, son second mari. En 1950, après 15 ans à la MGM, elle est libérée de son contrat avec le studio dans le cadre d'une série de problèmes personnels qui l'empêchent d'en remplir les termes.
Bien que sa carrière cinématographique soit devenue intermittente par la suite, elle tient deux de ses rôles les plus acclamés par la critique : dans lefilm musicalUne étoile est née (1954) pour lequel elle est nommée auxOscars, et dans lefilm de procèsJugement à Nuremberg (1961). Elle est également chanteuse et tient des concerts qui attirent un public record, sort huit albums studio et anime sa propre série télévisée nommée auxEmmy Awards,The Judy Garland Show(en). À 39 ans, elle devient la plus jeune (et la première femme) récipiendaire duprix Cecil B. DeMille pour l'ensemble de ses contributions dans l'industrie cinématographique.
Garland connaît des difficultés dans sa vie personnelle dès son plus jeune âge. Les pressions de la célébrité précoce affectent sa santé physique et mentale dès son adolescence. Son image d'elle-même est influencée par les critiques constantes de la part des dirigeants du cinéma qui pensent qu'elle n'est pas physiquement attrayante et qui manipulent son apparence physique à l'écran[5]. Elle a des problèmes financiers, devant souvent des centaines de milliers de dollars d'arriérés d'impôts. Tout au long de sa vie adulte, elle lutte contre des troubles liés à la consommation de substances impliquant à la fois des drogues et de l'alcool. Elle meurt d'unsurdosage en barbituriques en 1969 à l'âge de 47 ans. En 1997, elle reçoit à titre posthume leGrammy du couronnement d'une carrière. Plusieurs de ses enregistrements sont intronisés auGrammy Hall of Fame, et, en 1999, l'American Film Institute la classe « 8e actrice de légende » dans sa listeAFI's 100 Years... 100 Stars[6].
Les « Gumm Sisters », Mary Jane, Virginia et Judy.
Frances Ethel Gumm naît le[7],[8] àGrand Rapids, dans leMinnesota[7]. Ses parents, Frank Avent Gumm et Ethel Marian Milne, ont été acteurs de variétés[7] avant que son père devienne le gérant du seul cinéma de la ville de Grand Rapids[8]. Elle y fait ses débuts sur scène, entre deux films, avec ses deux sœurs aînées, Mary Jane et Virginia, accompagnées par leur mère aupiano. À trois ans, elle interprèteJingle Bells[9].
Le, la famille Gumm déménage enCalifornie àLancaster à la recherche d'un climat plus favorable car, selon la légende familiale, Frances Ethel est sujette à des allergies[10]. En réalité, son père avait fait des avances sexuelles à deux jeunes portiers duNew Grand Theatre et, pour préserver la réputation de la famille qui menaçait d'être altérée par des révélations sur son homosexualité, il préféra fuir Grand Rapids[11].
La famille sillonne les grandes villes américaines et en 1934, lesGumm Sisters se produisent à l'Exposition universelle deChicago. C'est là que Georges Jessel, la vedette du spectacle, conseille à la jeune Frances d'opter pour le pseudonyme de Garland[9]. Un an plus tard, la jeune starlette change également son prénom, emprunté à une chanson à succès « Judy ».
Elle commence sa vraie carrière en solo après le mariage d’une de ses sœurs et se produit aulac Tahoe où elle est remarquée par la critique. Un dépisteur de talent suggère à sa mère de lui faire faire du cinéma. En 1934, elle prend Al Rosen comme agent et compte parmi ses admirateurs le réalisateurJoseph L. Mankiewicz. Tous les deux réussissent à la présenter à laMetro-Goldwyn-Mayer (MGM)[9].
Ainsi à 13 ans, en 1935, elle passe une audition devantLouis B. Mayer, patron de la MGM, qui lui offre un contrat sans passer de bout d’essai. La même année, elle perd son père, une mort qui la marque profondément. Judy rejoint les bancs de classe de la MGM aux côtés des enfants stars de la MGM,Lana Turner,Jackie Cooper,Mickey Rooney,Freddie Bartholomew etDeanna Durbin.
Cette période à la MGM, bien que glorieuse sur le plan cinématographique, est humainement assez dure à vivre pour la jeune actrice. Gourmande par nature, elle devient la cible de quolibets au sein du studio. Pour y remédier, un régime spécifique lui est prescrit : sur ordre de Louis B. Mayer, les employés du studio ne sont autorisés à lui servir qu'un bouillon clair comme repas et finissent même par faire les poches de ses petits camarades afin d'éviter qu'ils ne lui fournissent des friandises[12].
En 1936 à l'occasion de sa première apparition dans un court-métrage, sa voix attire l'attention du public dansEvery Sunday avec Deanna Durbin.
Judy Garland fait une incursion dans les studios de la20th Century Fox pour son premier long métragePigskin Parade, et à quinze ans, elle se fait remarquer dansThe Broadway Melody of 1938, film dans lequel elle chanteDear Mr. Gable, you made me love you devant une photographie deClark Gable, chanson qu’elle avait déjà interprétée en l’honneur de l’anniversaire de la star de la MGM. C’est le compositeurRoger Edens, ami de Judy, qui compose la chanson[9].
Judy tourne dans quelques films familiaux, chers à Louis B. Mayer, où elle chante. En 1939, avec son rôle deDorothy dansLe Magicien d'Oz, elle est propulsée, à 17 ans, au rang de star. Ce rôle a d'abord été proposé à la star de laTwentieth Century Fox,Shirley Temple, mais la MGM ne parvient pas à l’obtenir et, après avoir envisagéDeanna Durbin, elle donne à Judy le rôle, par défaut. Celle-ci y chante la chanson qui sera oscarisée et qui allait tout au long de sa carrière devenir son cheval de bataille,Over the Rainbow. Elle-même remporte l’Oscar spécial de la « Meilleure des jeunes actrices de l’année ». Le film est l'un des plus vus de l’histoire du cinéma grâce à ses passages à la télévision drainant des millions de spectateurs, la licence ayant été cédée àCBS en 1956[13].
Elle enchaîne avecPlace au rythme avecMickey Rooney, qui rapporte deux millions de dollars uniquement auxÉtats-Unis, le soir de la première du film, c’est la consécration, elle appose ses empreintes auGrauman's Chinese Theatre. Le duo Judy Garland - Mickey Rooney formé par la MGM devint le couple à succès des films musicaux du studio. Après leur premier film,Thoroughbreds Don't Cry (ils sont tout de suite de très bons amis), ils tournent huit films ensemble. Outre les trois films de la série Andy Hardy, ils jouent dansPlace au rythme,En avant la musique,Débuts à Broadway, films deBusby Berkeley etFou de girls deNorman Taurog. Ils se retrouvent une dernière fois en 1948 dansMa vie est une chanson également de Norman Taurog. En 1940, Judy est l’une des dix vedettes les plus populaires aubox-office, la seule femme à faire partie de ce palmarès avecBette Davis.
C'est à cette époque qu'elle devient toxicomane. Étant déjà habituée aux médicaments (estimant qu'elle avait trop d'appétit, sa mère l'obligeait à en prendre pour garder la ligne), la situation empire lorsque les studios lui prescrivent desamphétamines, afin qu'elle garde la forme et supporte mieux les nombreuses heures de tournage. Mais cette substance la rend insomniaque et elle y ajoute desbarbituriques pour arriver à dormir. Sa santé se dégrade[14].
Pendant le tournage deLittle Nellie Kelly où, selon la publicité de l’époque, elle joue sa première scène d’amour, elle annonce ses fiançailles avec le musicienDavid Rose, ex-mari deMartha Raye. Malgré le désaccord de sa mère et de Louis B. Mayer (qui suit de près sa carrière et sa vie privée), Judy épouse David Rose le.
Elle apparaît ensuite dans de nombreuses comédies musicales à succès produites par la MGM,La Danseuse des Folies Ziegfeld,Lily Mars vedette,Fou de girls,La Parade aux étoiles, et les célèbresLe Chant du Missouri (Meet Me in St. Louis, 1944) etParade de printemps (1948), deux productions du maître de la comédie musicale MGM,Arthur Freed. Freed, entouré d’une équipe de créateurs, « la Freed Unit », produit la plupart des films de Judy au sein de la MGM, ainsi que les plus prestigieuses comédies musicales de l’époque et recrute un jeune débutant de Broadway,Gene Kelly, en 1942 pour en faire un partenaire de Judy dansPour moi et ma mie. C’est lui qui engageVincente Minnelli, alors connu comme directeur artistique de revues à grand spectacle, afin de réaliser son premier film,Un petit coin aux cieux.
Freed réunit Minnelli et Garland pour le filmLe Chant du Missouri (Meet Me in St. Louis). Au départ réticente quant au projet, Judy compose dans ce film un de ses personnages les plus attachants. Le film libère le musical des conventions héritées de la scène deBroadway ; les couleurs aux tons pastels, la réalisation évitant la mièvrerie du sujet et les chansons font du film un succès critique et populaire. Minnelli et Garland tombent amoureux pendant le tournage et cette fois avec l’approbation des studios MGM. Judy l'épouse le (elle a divorcé de David Rose en 1944). Sa première filleLiza Minnelli naît l’année suivante. Elle fait trois autres films avec le duo Freed-Minnelli,L'Horloge un de ses rares films non musicaux[15],Ziegfeld Follies film à sketches[16] et enfinLe Pirate où elle retrouveGene Kelly[17].
Les ennuis de santé de Judy Garland deviennent cependant de plus en plus sérieux. Fatiguée, elle tombe malade pendant le tournage duPirate. Le studio doit s'habituer à ses sautes d’humeur, à ses absences et à son manque de ponctualité. Malgré cela, la MGM enchaîne les tournages. Elle a un nouveau partenaire de prestige,Fred Astaire, qui remplace Gene Kelly, ce dernier s’étant cassé la cheville la veille du tournage, pour un autre succès de la MGM,Parade de printemps[17]. Le film apporte à l'actrice, qui est ravie de travailler avec Astaire, un certain répit mais de courte durée.
Judy passe trois mois dans une clinique de Boston[10], puis retourne aux studios pour tourner son dernier film à la MGM,La Jolie Fermière. Le tournage dure six mois après bien des retards dus aux absences et aux crises de nerfs de l’actrice. Le producteur Joe Pasternak et le réalisateurCharles Walters décident, le film terminé, d’ajouter un numéro musical et de la faire revenir. Elle revient en pleine forme et exécute le numéroGet happy[19].
En 1950, comme l'accoutumance de Judy Garland, alors âgée de 28 ans, à l'alcool et aux médicaments la rend ingérable, la MGM met un terme à son contrat[19].
Judy Garland dans sa loge au Greek Theater deLos Angeles en 1957.
Une profonde dépression la mène à une tentative de suicide en 1950[10]. Le, elle divorce deVincente Minnelli après l'avoir découvert dans son lit avec leur chauffeur[8]. Paradoxalement, elle devient uneicône gay après avoir appris l'homosexualité de son mari[21]. Le, elle épouse le producteur de cinémaSidney Luft (1915-2005), avec qui elle a une fille,Lorna, et un garçon, Joseph. Il relance sa carrière grâce à une série de tournées. Il la persuade de se produire auPalladium de Londres pendant un mois, c’est un triomphe. Puis elle revient aumusic-hall, elle bat tous les records de recettes pendant dix-neuf semaines auPalace Theatre de New York. Ces retrouvailles avec ses fans et le succès lui redonnent de l’assurance.
En 1954, Sidney Luft produit le filmUne étoile est née dans lequel elle joue le rôle d'une jeune artiste qui accède à la popularité grâce à l'aide d'une star sur le déclin, deuxième des quatre versions tournées sur le même sujet. Le film obtient un énorme succès auprès de la critique et du public malgré les mutilations opérées par laWarner Bros. qui ampute le film de 90 minutes pour des raisons de distribution. Judy est citée auxOscars mais, à la surprise générale, la récompense est décernée àGrace Kelly.
Un an plus tard, en 1955, elle fait ses débuts à la télévision dans un show de la CBS. Elle participe à de nombreux shows où l'on retrouve ses amis, commeFrank Sinatra etDean Martin.
Elle continue ses tournées durant les années 1950 et 1960. Elle triomphe auCarnegie Hall en 1961 et y enregistre l'albumJudy at Carnegie Hall, dont les ventes atteignent le million de dollars[10].
Délaissant le cinéma durant cette période où elle ne tourne que trois films, elle obtient néanmoins une nouvelle nomination aux Oscars pour un second rôle dansJugement à Nuremberg. En 1963, elle lance une émission télévisée,The Judy Garland Show, qui ne dure qu'une saison en raison de la concurrence deBonanza.
Le, au cours d'une tournée en Australie, Judy Garland « épouse » l'acteurMark Herron lors d'une cérémonie religieuse célébrée par un prêtre bouddhiste, bien qu'elle soit encore mariée. Après que le divorce avec Sidney Luft a été prononcé l'année suivante (le couple était séparé depuis 1963), elle se remarie officiellement le avec Mark Herron. Six mois plus tard, ils se séparent définitivement car elle a découvert qu'il est homosexuel (il avait une relation avec le mari de sa fille,Peter Allen), mais ils ne divorcent que le. En 1966, elle apparaît dans de nombreux shows télévisés.
Le, elle épouse à Londres le producteur de disques Michael DeVinko, ditMickey Deans (1934-2003). Elle meurt le[7],[8] àLondres des suites d'une prise excessive — « volontaire ou accidentelle »[8] — debarbituriques.
En septembre 1947, Garland rejoignit le Committee for the First Amendment, un groupe formé par des célébrités hollywoodiennes pour soutenir lesHollywood Ten lors des auditions du House Un-American Activities Committee (HUAC), un comité d'enquête de laChambre des représentants des États-Unis dirigé par J. Parnell Thomas, qui avait été formé pour enquêter sur les allégations de déloyauté et d'activités subversives de la part de citoyens privés, d'employés publics et d'organisations soupçonnées d'avoir des liens communistes. Le Comité pour le premier amendement a cherché à protéger les libertés civiles des accusés. Parmi les autres membres figuraientHumphrey Bogart,Lauren Bacall,Dorothy Dandridge, John Garfield, Katharine Hepburn, Lena Horne, John Huston, Gene Kelly etBilly Wilder. Garland a participé à l'enregistrement d'une émission radiophonique le 26 octobre 1947, Hollywood Fights Back, au cours de laquelle elle a exhorté les auditeurs à passer à l'action :« Avant que toute conscience libre en Amérique ne soit assignée, parlez-en ! Dites votre article ! Écrivez à votre membre du Congrès une lettre - spécial courrier aérien. Faites savoir au Congrès ce que vous pensez de son Comité anti-américain ».
Garland était une amie du président John F. Kennedy et de son épouseJacqueline Kennedy, et elle passait souvent ses vacances àHyannis Port, dans le Massachusetts, où se trouvaient quelques-unes des résidences des membres de lafamille Kennedy (Kennedy Compound). La maison dans laquelle elle séjournait pendant ses vacances à Hyannis Port est aujourd'hui connue sous le nom deJudy Garland House en raison de son association avec la propriété. Garland appelait le président chaque semaine, mettant souvent fin à ses appels téléphoniques en chantant les premières mesures d'Over the Rainbow.
Le 28 août 1963, Garland et d'autres célébrités de premier plan telles que Josephine Baker, Sidney Poitier,Lena Horne, Paul Newman, Rita Moreno etSammy Davis, Jr. prirent part à laMarche sur Washington pour l'emploi et la liberté, une manifestation organisée pour défendre les droits civils et économiques des Afro-Américains. Elle avait été photographiée par la presse à Los Angeles plus tôt dans le mois aux côtés d'Eartha Kitt, Marlon Brando et Charlton Heston alors qu'ils planifiaient leur participation à cette marche sur la capitale nationale.
En, l'actrice américaineRenée Zellweger incarne Judy Garland dans lebiopicJudy réalisé parRupert Goold et adapté de la comédie musicaleEnd of the Rainbow écrite par Peter Quilter en 2005[25]. Le, Renée Zellweger obtient l'Oscar de la meilleure actrice pour ce rôle, après avoir obtenu leGolden Globe équivalent. Elle dédie son Oscar à Judy Garland avec ces mots :« Judy Garland n'a pas reçu les honneurs qu'elle méritait en son temps […] Mme Garland, vous êtes certainement parmi les héroïnes qui nous unissent et nous définissent, et [cette récompense] est sans aucun doute pour vous »[26].
The Advocate a qualifié Garland d' « Elvis des homosexuels »[27]. L'admiration de sa capacité d'interprète, la façon dont ses luttes personnelles semblaient refléter celles des gays en Amérique et sa forte image en tant que figure du "camp" ont fondé le mythe pour les gays masculins. Le rôle de Garland dans le rôle de Dorothy Gale dansLe Magicien d'Oz est, aussi, réputé pour avoir contribué à ce statut. L'écrivainWilliam Goldman, dans un article pour le magazineEsquire, écrit : « Les homosexuels ont tendance à s'identifier à la souffrance. Ils sont un groupe persécuté et ils comprennent la souffrance. Et Garland aussi. Elle a traversé le feu et a vécu toutes les boissons et le divorce, toutes les pilules et tous les hommes, tous les fardeaux qui vont et viennent. »[28]
Le lien entre la date des funérailles de Garland le 27 juin 1969, et lesémeutes de Stonewall, le point de départ du mouvement moderne delibération gay, qui a commencé aux premières heures du 28 juin, a été souligné[29]. SelonSylvia Rivera, présentée comme “celle qui a lancé la première brique”, « Les fans de Garland étaient venus de ses funérailles très émouvantes plus tôt dans la journée pour boire et pleurer. Il y avait un sentiment dans l'air que quelque chose se passerait cette nuit-là. Je suppose que la mort de Judy Garland nous a aidés à vraiment exploser. »
↑Anne H.Petersen,Scandals of Classic Hollywood, New York City, Plume (Penguin),, 157–78 [164, 166–69](ISBN978-0142180679), « 10. Judy Garland: Ugly Duckling »
↑« Stars »[archive du], surAFI.com, American Film Institute(consulté le)
↑abc etdLe Cinéma, Grande histoire illustrée volume 3, Éditions Atlas,1982,
↑abc etdJudy Garland, de Morella et Epstein traduit de l'anglais par Françoise Ducout, Georges et André-Charles Cohen, Editions Henri Veyrier,(ISBN2-85 199-151-5)
Christopher Finch,Rainbow : La Vie orageuse de Judy Garland [« The Stormy Life of Judy Garland »], Grosset & Dunlap (1reéd. 1975), 255 p.(ISBN9780448117317)
J.D.E.,La Fabuleuse Histoire de la Metro Goldwyn Mayer en 1714 films, Le Livre de Paris, Odège,1977,(ISBN2-245-00616-X)
Joe Morella et Edward Z. Epstein,Judy Garland, Henri Veyrier, 1977, 208 pages.