Dans leNouveau Testament, le nom de Judas (en grec : Ὶούδας,Ioudas) est la forme habituelle du prénom hébreu Yehudah (hébreu יְהוּדָה), qui est attribué par leTanakh àJuda, quatrième fils deJacob et initiateur de lavente de Joseph par ses frères, pour vingt pièces d'argent[1]. Ce prénom est extrêmement courant parmi les hommes juifs du premier siècle de notre ère, en hommage au hérosJudas Maccabée. De nombreux personnages portant ce nom sont mentionnés au long du Nouveau Testament, dont l'apôtreJudas Thaddée ainsi qu'unJude ou Judas parmi lesfrères de Jésus (Mt 13:55)[2],[3], ou encore« Jude Didyme Thomas », c'est-à-dire l'apôtreThomas tel qu'il est appelé dans l'Évangile selon Thomas[4] ainsi que dans l'Évangile selon Jean[5].
Judas Iscariote n'apparaît que six fois dans lesévangiles canoniques[6]. Les autres Judas dans les évangiles sont de préférence nommés « Jude » par les traducteurs afin d'éviter la confusion avec« le traître Judas »[7],[8].
La signification du surnom « Iscariote » (Ὶσκάριωθ ou Ὶσκαριώτης) fait débat. L'explicationtraditionnelle[9] est que ce nom (Iskariôth, transcription grecque de l'hébreu איש־קריות,’îsh qriyôt) aurait été donné à Judas car il était un homme (îsh) de la ville deQeriyyot, localité dupays de Juda[10],[11], dont parle leLivre de Josué 15:25[N 2], soit un Judéen. Toutefois, l'existence de cette ville de Qeriyyot duIXe siècle av. J.-C. n'est pas attestée à l'époque de Jésus. D'autre part, la formulation n'est pas la formulation habituelle « Judas de Qeriyyot », mais « Judas de la population de Qeriyyot », formulation dont l'usage n'est attesté nulle part ailleurs. Les étymologistes et les spécialistes de l'onomastique ont donc de sérieux doutes à ce sujet.Simon Claude Mimouni estime d'autant plus difficile de penser qu'« Iscarioth » soit une référence à ce village deJudée que, dans l'Évangile des Ébionites, un texte presque contemporain auxévangiles synoptiques, il est précisé que Judas est d'originegaliléenne comme tous les autresapôtres[12].
« Sur la trahison de Judas et sur sa mort, les seules informations que l'on ait proviennent de sources chrétiennes ». « L'historicité de ce personnage [...] reste fragile et ne se fonde sur aucune certitude historique » selonSimon Claude Mimouni. C'est également l'avis du théologienJean-Pierre Lémonon[18]. En effet, les récits de la mort de Jésus dans les évangiles (ou récits de laPassion) « sont destinés à l'édification des fidèles lors des pratiquesliturgiques » et n'ont pas été conçus comme des documents historiques[19].
LeSanhédrin, rassemblant les autorités religieuses juives, et favorable au gouvernement colonial romain, condamna Jésus à mort (Matt. 26, 65-66), puis le mena devantPilate,gouverneur romain deJudée.
Dans l'Évangile selon Matthieu, Judas meurt peu de temps après la condamnation de Jésus : « Pris de remords, il rapporta les pièces d'argent aux grands prêtres et aux anciens, en disant : j'ai péché en livrant un sang innocent [...]. Alors, il se retira en jetant l'argent du côté du sanctuaire et alla se pendre »[21].
LesActes des Apôtres (1, 18) indiquent : « Cet homme, ayant acquis un champ avec le salaire du crime, est tombé, s'est rompu par le milieu du corps, et toutes ses entrailles se sont répandues ». Le champ acquis par Judas avec les deniers, ou bien acquis par des prêtres ayant récupéré l'argent jeté dans le sanctuaire, se nommeHaqeldemah (« Le Champ du Sang », enaraméen).
Ces deux textes se complètent sans se contredire, certains experts affirmant qu’il se serait pendu dans un champ au bord d’un précipice, la corde s’étant par la suite rompue d’où la chute, « Matthieu apportant la méthode, Luc apportant la fin »[22].
L’Évangile de Judas est un évangilegnostique sensiblement daté duIIe siècle et déclaréapocryphe auIIIe siècle par laGrande Église. Il relate une discussion oùJésus demande à Judas de le débarrasser de son enveloppe charnelle. Dans l'Évangile de Judas, Judas est celui qui a été choisi par Jésus pour l'aider à mourir en allant signaler sa présence aux Romains afin que son sacrifice puisse avoir lieu. Cet évangile présente Judas comme le disciple ultime et pose une relation de complicité et d'amitié entre les deux personnages, et non une relation fondée sur la tromperie, comme le font les évangiles canoniques[23].
D'après unescholie d'Apollinaire de Laodicée (qu'on retrouve peut-être dans un texte de Théophylacte), vers130,Papias d'Hiérapolis connaissait une autretradition sur la mort de Judas, devenu tellement enflé qu'il ne pouvait plus passer là où une charrette passait aisément et qui finit écrasé par ladite charrette en répandant ses boyaux dans la rue[pas clair] !
LaLégende dorée du dominicainJacques de Voragine (1228-1298) rapporte la même tradition concernant la mort de Judas, relayée parEusèbe de Césarée qui citePapias d'Hiérapolis, reprise plus tard parEuthyme Zigabène (mort vers 1120) etThéophylacte d'Ohrid (mort après 1126) : Judas aurait survécu à sa pendaison, mais serait devenu affreusementhydropique et aurait fini écrasé par un char[24],[25] pour ensuite, selon ce dernier, « se retrouver au ciel ».Pierre le Chantre (mort en 1197) explique pour sa part que Judas aurait accepté l'argent pour des raisons honorables, sa famille étant dans le besoin[26].
Cela étant, la majeure partie des théologiens considère aujourd'hui que ce n'est pas tant la trahison de Judas qui est en cause, car elle est pardonnable puisquepour tout péché, miséricorde, pour peu qu'il y ait au moins un début de regret. Mais le problème est surtout lesuicide de Judas qui, dans ce cas précis, marque un refus de l'espérance, donc de lamiséricorde et dupardon.
Interprétations modernes : réécriture d'épisodes de la Bible hébraïque
Figure controversée dans l'historiographie chrétienne, pourJean-Pierre Lémonon, Judas« reste une figure évanescente dont l'historicité peut à bon droit susciter le doute tant il ne paraît exister que pour sa place dans l'économie duSalut »[18].
Paul, qui écrit ses épîtres dans les années 50, ne semble pas avoir la moindre idée de l'identité de celui qui a trahi Jésus. Une vingtaine d'années après la mort de Jésus, il se contente d'écrire : « Dans la nuit où le Seigneur a été livré [aux autorités]… »
« Le mauvais serviteur qui vole son maître, l'ami qui le trahit, est unmidrash [en l'occurrence, une sorte deparabole] provenant duPsaume 41, 10-11 », selon S. C. Mimouni[31].
Cette fonction de traître est traditionnellement interprétée de trois manières différentes : d'un point de vue théologique, la trahison et la crucifixion sont un plan conçu par Dieu pour lesalut universel et larémission des péchés de l'espèce humaine ; d'un point de vue psychologique, la trahison de Judas s'explique d'après l'évangile selon Matthieu par sacupidité mais cette explication reste boiteuse car trente deniers représentent une somme assez maigre ; d'un point de vue historique, Judas, patriote déçu par la « passivité[32] de Jésus », l'aurait livré afin de provoquer une révolution armée contre l'occupant romain, sans pour autant faire de Judas un « zélote », terme anachronique au temps de Jésus.
« La mention que Satan a pénétré dans Judas [par exemple dans Luc, 22, 3 ; Jn, 13, 27] provient sans doute deZacharie 3, 1-2 - pratiquement un des seuls récitsvétéro-testamentaire où apparaît Satan »[33].
« La forme propre au contexte culturel et religieux des deux évangélistes qui ont donné le plus de détails sur Judas, Matthieu et Jean, renvoie aumidrash - c'est-à-dire au commentaire exégétique, en forme de récit, du texte sacré - : de la sorte, le personnage de Judas se voit recomposé selon des données tirées de laBible ou de ses commentaires midrashiques ». Judas aurait donc été transcrit selon un genre littéraire en usage dans le judaïsme[19]. Ainsi selon le cinéastePaul Verhoeven, le récit de la trahison de Judas serait adapté d'un épisode de la biographie deDavid relaté dans leDeuxième Livre de Samuel : Jésus a été livré par Judas comme le roi David a été trahi par son fidèle conseillerAchitophel ; les deux voient clair dans le cœur de leur ennemi, mais s'abandonnent à la volonté de Dieu. Dans ces circonstances, levassal de David, Ittaï, lui jure fidélité, commePierre le fait avec Jésus. Les lieux sont identiques (passage par leMont des Oliviers). Au dénouement, les deux traîtres, Achitofel et Judas, se suicident, etc.[36]
Figure traditionnelle de Judas (rouge, cornu, queuté, aux oreilles démesurées, tapissé de billets de banque et portant des bourses d'argent) auMusée du jouet traditionnel àAguascalientes (Mexique).Pendaison de Judas, habillé de jaune, pour ses péchés lors d'une reconstitution théâtrale à San SimonTexcoco auMexique (2013).
Judas est devenu l'archétype dutraître dans laculture chrétienne et son nom même passe dans l'usage commun. Le dictionnaireLittré renvoie dans l'article « traître » à l'expression « Traître comme Judas : se dit d'un homme qui, sous le masque de l'amitié, trahit de la manière la plus cruelle ». L'expression « baiser de Judas » désigne un baiser de traître. Au deuxième sens de ce mot, c'est une ouverture ou un système optique aménagés dans une porte, pour voir ce qui se passe de l'autre côté sans être vu.
« Si latradition s'est focalisée sur ce personnage, c'est à des fins très précises, car il est bien évident qu'on ne s'étend pas sur un traître sans raison. Cette question trouve peut-être sa solution dans la formule souvent reprise dans les évangiles pour désigner Judas comme « l'un des Douze » (Mc 14, 10.43). Ce groupe desDouze aux yeux de la tradition est le signe desdouze tribus [d'Israël] : il symbolise l'annonce d'un nouvel Israël en construction. Or l'événement de la mort de Jésus, qui dément en quelque sorte cette annonce, est ainsi attribué à la trahison de Judas, un des Douze - de la sorte, ce personnage représente symboliquement ceux qui refusent de reconnaître Jésus dans sa messianité, on lui attribue la mort de Jésus. En bref et en clair, le personnage de Judas symbolise l'ensemble desJudéens qui ont refusé de reconnaître en Jésus leMessie attendu par Israël[39]. »« De Judas àJudaeus [Judéen en latin] ou àIoudaios [Judéen en grec], il n'y a qu'un pas qui semble avoir été franchi allègrement, bien que rien dans les premiers textes chrétiens ne permette de le franchir". C'est à partir duIIIe siècle que l'on trouve le thème des "Judéens aimant Judas", dans leContre les Judéens duPseudo-Cyprien[40]. »
Judas est le seul des apôtres à être un Judéen, alors que les onze autres sont desGaliléens. Le fait que ce nom soit porté par celui qui a trahi Jésus pour de l'argent a, par amalgame chrétien, un lien avec les accusations dedéicide et de vénalité dont lesJuifs ont été victimes au cours des siècles[41].
Incendie d'un Judas en pyjama rayé sur laPlaza Mayor, le dimanche de Pâques àAnguiano en Espagne (2016).
Lebûcher de Judas est une pratique traditionnelle datant duMoyen Âge, suivie durant les fêtes desPâques chrétiennes dans lapéninsule ibérique, puis diffusée enAmérique latine. Cette tradition festive est également observée enEurope centrale et reste pratiquée dans plusieurs pays européens et américains. Elle consiste à insulter et battre dans la rue une poupée de taille humaine représentant Judas Iscariote, et à y mettre le feu en public. Outre lacrémation, d'autres mauvais traitements sur les effigies de Judas incluent lapendaison, lalapidation, laflagellation, le lynchage et l'explosion de pétards.
Ces festivités ont parfois suscité des manifestationsantisémites au préjudice des populationsjuives locales.
Maurice Barrès assimileAlfred Dreyfus, officier juif soupçonné à tort de trahison au profit de l'Allemagne, à la figure néo-testamentaire de Judas, dans « La Parade de Judas »[43].
Joseph Goebbels, proche d'Adolf Hitler et un des responsables les plus puissants duIIIe Reich, écrit en 1918 une pièce en vers (non publiée mais conservée àCoblence) de cinq tableaux sur Judas[44].
Le spécialiste ensciences du langage Alain Rabatel préfère à « traître », qui qualifie traditionnellement Judas, la traduction plus conforme au texte de « donneur », celui de l’agent du don (celui par qui leFils de l’Homme est livré[45]). « Cette traduction, conforme à l’original, est à tous égards fondamentale, tant l’interprétation dominante de la trahison de Judas a alimenté unantisémitisme religieux à l’égard dupeuple déicide »[46] non conforme aux textes[47].
Ainsi, propose-t-il qu’on se garde « de parler du « traître » Judas, ou que là où ils paraissent inévitables, on mette au moins les mots « traître », « trahir », « trahison » entre guillemets, et que dans la mesure du possible on explique dans une note que ces mots ne saisissent pas la réalité historique mais expriment seulement une interprétation douteuse d’auteurs duchristianisme primitif »[46].
L'attribut de Judas est la bourse d'argent. Dans l'iconographie, Judas porte une bourse qui représente non seulement sa charge de trésorier au sein de la communauté des apôtres, mais aussi et surtout le salaire de sa trahison et sacupidité. SurLa Cène deLéonard de Vinci, Judas est représenté tenant une bourse dans sa main droite.
Dans l'iconographie classique, Judas est souvent représenté vêtu dejaune, comme c'est notamment le cas chezRubens ouGiotto. C'est en particulier de cet état de fait que découle l'association du jaune et de la notion de traîtrise[48],[49] - et l'assignation aux Juifs à partir du Moyen Age de cette couleur de l'infamie[49].
Dans leVoyage desaint Brendan, le moine rencontre Judas puni en enfer, sauf le dimanche où l'apôtre peut savourer ce jour perché sur son rocher (transformé en iceberg dans les poèmes deMatthew Arnold etRudyard Kipling)[50].
Thomas de Quincey dansJudas Iscariote et autres essais (1883) tente une réhabilitation en faisant agir sciemment Judas pour accomplir le destin d'un Christ hésitant[51].
Leo Perutz, dans son romanLe Judas de Léonard, avance l'hypothèse que Judas a trahi Jésus parorgueil : s'apercevant qu'il l'aimait plus que tout, il n'a pas supporté d'être dépendant de quelqu'un au point de s'oublier lui-même.
Giuseppe Berto,Évangile selon Judas, trad. de l'italien par René de Ceccaty, 1982 (titre original,La Gloria, 1978) ; dans ce roman, « Judas devine l'attraction que la mort exerce sur son maître » ; il s'aperçoit que « Jésus se rapproche de lui chaque fois que son désir de mort se fait lancinant »[52].
Jean Ferniot en fait un martyr dansSaint Judas (1984).
Pierre Bourgeade dans son romanMémoires de Judas (1985) lui fait accepter de livrer Jésus pour accomplir l'Écriture.
José Saramago, dans son romanl'Évangile selon Jésus-Christ (O Evangelho segundo Jesus Cristo, 1991) évoque le fait que c'est à la demande de Jésus lui-même que Judas, le disciple dont il était le plus proche et qui avait le plus confiance en lui, l'a dénoncé.Éric-Emmanuel Schmitt, dans son roman épistolaireL'Évangile selon Pilate (2001), reprend cette idée deJosé Saramago.
James P. Blaylock,Le dernier denier (1988).Leolane Kemner,Trente deniers (2015).
Steven Savile,L'héritage de Judas (2010). L'auteur évoque dans ce roman fictif une "revanche" des Sicaires, mouvement fanatique (issu d'une descendance de Judas), croyant que Judas Iscariote est le véritable messie
Dans laDivine Comédie, œuvre composée, selon la critique, entre 1307 et 1321,Dante situe Judas dans leneuvième cercle de l'Enfer réservé auxtraîtres et lui attribue le pire châtiment : être éternellement dévoré parSatan.
Judas apparaît dans les films consacrés à Jésus. DansLa Dernière Tentation du Christ (1988) deMartin Scorsese,adaptation fidèle du romanLa Dernière Tentation deNíkos Kazantzákis, il est un disciple fidèle à qui Jésus demande de le livrer pour que s'accomplissent les Écritures. Cependant, le caractère négatif du personnage de Judas n'a pas totalement disparu, il est transféré sur le groupe auquel Judas appartenait à l'origine, celui deszélotes ; ces amis de Judas assassinent Lazare ressuscité, pour effacer les preuves de la divinité de Jésus ; les zélotes du film reprochent à Jésus de ne pas combattre le pouvoir colonial romain avec suffisamment de détermination.
Marie Madeleine : Dans le film de 2018, Judas trahit Jésus afin de provoquer la sentence divine. Ce Judas est principalement motivé par la résurrection de sa famille qu'il a perdu à cause de la famine.
↑abc etdÀ propos de Judas en jaune, dans l'iconographie religieuse, cette valeur symbolique négative et « traîtresse » de ce type de jaune « terne » a perduré au-delà de la période médiévale, notamment pour la couleur du vêtement de Judas. Pour ce qu'il en est des connotations et de la symbolique du jaune, notamment au Moyen-Âge, voir la section « Beaux-arts » ainsi que la section « Symbolique » de l'article consacré à cette couleur. Le jaune « terne », celui de la trahison, tire sur le vert, mais le jaune orangé « brillant » et lejaune or sont plutôt associés à la sainteté. C'est le cas du fameux tableau deGiotto« Le baiser de Judas », vers 1305 (voir la galerie ci-dessous dans la section « Iconographie »).
↑Le site archéologique de cette cité, baptisée aujourd'huiTel Qeriyyot (ouTel Creot), se trouve actuellement à mi-chemin entre la ville deBeer-Sheva et lamer Morte, à quelques kilomètres de laLigne verte, à une vingtaine de kilomètres au sud d'Hébron.
↑Simon Claude Mimouni,La figure de Judas et les origines du christianisme : entre tradition et histoire quelques remarques et réflexions, inThe Gospel of Judas in Context: Proceedings of the First International Conference on the Gospel of judas, publié par Maddalena Scopello, éd. Brill, 2008, Danvers, USA,p. 135-136.
↑Simon Claude Mimouni,La figure de Judas et les origines du christianisme : entre tradition et histoire quelques remarques et réflexions, inThe Gospel of Judas in Context: Proceedings of the First International Conference on the Gospel of Judas, publié par Maddalena Scopello, éd. Brill, 2008, Danvers, USA,p. 135.
↑a etbSimon Claude Mimouni,La Figure de Judas et les origines du christianisme : Entre tradition et histoire. Quelques remarques et réflexions, dans Maddalena Scopello (dir.),The Gospel of Judas in Context. Proceedings of the First International Conference on the Gospel of Judas, Leyde - Boston, Brill, 2008,p. 136.
↑Xavier Levieils,Contra Christianos. La Critique sociale et religieuse du christianisme des origines au concile de Nicée (45-325), Berlin, De Gruyter, 2007,p. 138.
↑Les Caïnites à l'origine de « l'Évangile de Judas », F. Banchini, « Giuda Iscariota ; tra condanna e assoluzione. Testimonianze letterarie ed epigrafiche dei primi tre secoli di cristianesimo », Vivens homo 16 [2005] p.143-155.
↑Catéchisme du concile de Trente, Bouère, Dominique Martin Morin, 1998, p. 216, 251 et 305.
↑Texte publié dans M. Barrès,Scènes et doctrines du nationalisme, 1902.
↑Régis Burnet, « Figures des apôtres dans le premier christianisme », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences religieuses [En ligne], 119 | 2012, mis en ligne le 05 octobre 2012, consulté le. URL :http://asr.revues.org/1067.
↑Dans l’Épître aux Galates, il est dit que Jésuss’est livré pour nous (Ga 2, 20), dans l’Épître aux Romains, que Dieu l’a livré (Rm 8, 32) ou qu’il a été livré (Rm 4, 25) par Dieu, « qui fait fonction desujet logique dupassif théologique », H.-J. Klauck,op. cit., p. 46.
↑« La présence de Judas dans l’arsenal des armes de l’antisémitisme moderne mériterait à elle seule de faire l’objet d’un livre. », Hans-Joseph Klauck,Judas, un disciple de Jésus, Paris, Cerf, 2006, p. 15.
↑Albert, Marie-Aude, « Judas Iscariote ou les Avatars littéraires du douzième apôtre (Leonid Andreev, Maksimilian Vološin, Paul Claudel) »,Revue des Études Slaves, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS,vol. 71,no 2,,p. 359–375(DOI10.3406/slave.1999.6600,lire en ligne, consulté le).
↑B. Westphal,Roman et évangile, PULIM, 2002,p. 89.
↑« Un nommé Judas », surLes Archives du Spectacle(consulté le)