Pour les articles homonymes, voirLes Débats.
Pour des périodiques avec le titre« Journal des débats » publiés par des parlements provinciaux du Canada, voirHansard (transcriptions parlementaires).
| Journal des débats | |
| Pays | |
|---|---|
| Langue | Français |
| Périodicité | quotidien |
| Genre | journal d'opinion |
| Diffusion | 13 000ex. (1830) |
| Date de fondation | 1789 |
| Ville d’édition | Paris |
| Propriétaire | Famille Bertin |
| Directeur de publication | Louis-François Bertin |
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LeJournal des débats est unjournalfrançais publié de1789 à1944 (avec quelques changements de titre).
Créé peu après les premières réunions desÉtats généraux de 1789 parGaultier de Biauzat, il renfermait leverbatim du procès-verbal officiel des débats de l'Assemblée nationale sous le titre deJournal des débats et des décrets.
Le, le titre est acheté parFrançois-Jean Baudouin, imprimeur officiel de l'Assemblée nationale, qui le cède aux frères Bertin en 1799. Il est dirigé pendant près de quarante années parLouis-François Bertin sous la forme d'un hebdomadaire, puis d'un quotidien. Il appartient longtemps à la famille Bertin[1].
Sous l'Empire, il est assez opposé àNapoléon Ier, qui lui impose un nouveau titre,Journal de l'Empire (à partir du). Au moment de laPremière Restauration, le journal prend le titre deJournal des débats politiques et littéraires (). RedevenuJournal de l'Empire pendant lesCent-Jours du au, il est de nouveau appeléJournal des débats politiques et littéraires de1815 à1944.
Au début de laSeconde Restauration, leJournal des débats fait partie des journauxconservateurs sans êtreréactionnaire.
Face à l'attitude deCharles X et de son entourageultraroyaliste, leJournal des débats évolue, dans les années1827-1829, vers l'oppositionlibérale[2]. S'il n'hésite pas à se montrer critique vis-à-vis de Charles X et duministère Polignac, le journal, de par son importance même, ne peut cependant pas entrer dans une opposition ouverte au régime, telle que celle du journalLe National.
Sous laRestauration et au début de lamonarchie de Juillet, leJournal des débats est l'organe le plus diffusé aprèsLe Constitutionnel : en1830, il tire à 13 000 exemplaires.
De nombreuses contributions (voir ci-dessous) ont enrichi le titre à cette époque.

Le, la Commune suspend leJournal des débats politiques et littéraires, considéré comme pro-versaillais. Il reparaît le 31 mai suivant, après lasemaine sanglante[3].
En 1893, le journal est racheté par les frères Collas, entrepreneurs de travaux.Étienne Bandy de Nalèche épouse une des héritières en 1888 et devient secrétaire du conseil d'administration duJournal des Débats (1893), directeur de la Société duJournal des Débats en 1896 puis du journal lui-même en 1898.
« [Poursuivant] sa carrière académique », le journal tire en 1914 à 25 000 exemplaires, mais sa diffusion chute fortement dans l'entre-deux-guerres[4].
Continuant de paraître pendant l'Occupation, et même après l'occupation de lazone libre, il est supprimé à laLibération en1944.
Parmi les personnes ayant travaillé pour leJournal des débats, on trouve des figures plus ou moins célèbres. Ces célébrités sont classées par ordre alphabétique, les dates entre parenthèses correspondant à celles de leur participation.
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